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leclercs

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Tout ce qui a été posté par leclercs

  1. leclercs

    SNA Los Angeles

    je suis quasiment certain d'avoir vu une photo d'un 688 I avec un pumpjet. J'ai trouvé par ailleurs cet article http://books.google.fr/books?id=TJunjRvplU4C&pg=PA901&lpg=PA901&dq=los+angeles+submarines+shrouded+pump-jet+propellers&source=web&ots=wKj5muf15F&sig=tYMQGTHlNn86rXP2cx12r9QR-3s&hl=fr&sa=X&oi=book_result&resnum=2&ct=result en bas à gauche de la page 902 faudra un jour que j'investisse dans ce livre
  2. Merci beaucoup beaucoup pour cette infos: voila une base de données fantastique!!
  3. leclercs

    SNA Los Angeles

    Une question pour les pro des subs: est ce que quelqu'un connait le nombre et les noms des SNA LOS ANGELES qui ont bénéficié d'un système PUM-JET?
  4. leclercs

    Ici on cause MBT ....

    Pour la différence entre un 120mm L52 et un 120mm L55, la puissance c'est à dire la vitesse du projectile à la sortie du canon (pour un même poids) est négligeable, un canon plus long générant un effet "canne à pêche" plus important, donc une précision moindre, mais bon à ce niveau de précision on chipote. dommage pour la standardisation OTAN pour l'abandon du L55 chez nos amis britanniques, cela étant dit leur canon est excellent avec des munitions redoutables (CHARM3)
  5. leclercs

    Ici on cause MBT ....

    Quand j'utilise le terme de rattrapage électronique , je ne prétends pas que ça ne sert à rien MAIS, que quelque soit l'optimisation électronique apportée elle ne peut se substituer aux caractéristiques mécaniques de la stabilisation tourelle/canon. En un mot, un système électronique ne peut pas corriger totalement les erreurs de stabilisation, celles ci étant de plus en plus importantes en fonction de la vitesse et de la nature du terrain, de la position du canon en dehors des 10h-2h. Maintenant une mauvaise gestion électronique d'une tourelle/canon ne permettrait pas non plus d'obtenir les résultats attendus. C'est un tout, MAIS, autant un système électronique peut être perfectionné, un équilibrage de la tourelle canon ne peut être obtenu que par ...la construction d'un nouveau char... pour les blindages évolutifs du chassis glacis du LECLERC, il faut penser que le LECLERC a été conçu, pour simplifier, autour d'une armature métallique sur laquelle viennent se greffer les caissons de blindage. Au niveau du chassis glacis ces caissons peuvent être remplacés et donc sont évolutifs: maintenant leur remplacement nécessite une prise en charge plus complexe que de remplacer les caissons extérieurs placés sur la tourelle frontale. En revanche cette opération peut être effectué au niveau de l'atelier régimentaire? (dixit les utilisateurs?). l'inconvénient résidant dans le fait que le volume des caissons de chassis sont figés par l'armature, modifier leur volume est impossible, on ne peut donc gagner qu'en qualité (c'est déja pas mal). pour la doctrine d'emploi, je m'accorde un peu de temps pour lancer le débat (je suis un peu débordé en ce moment), but i 'll be back soon! PS: j'ai parlé des faiblesses du LECLERC... je vous remercie beaucoup de ne pas m'avoir demandé d'en parler!!!
  6. leclercs

    Ici on cause MBT ....

    Il ya une très grande différence entre ce qu'on écrit sur un forum et ce qu'ils disent "entre amis"....
  7. leclercs

    Ici on cause MBT ....

    l'électronique ne peut être que du rattrapage, l'électronique ne peut se substituer aux qualités mécanniques initiales d'un char qui n'a pas été conçu dans ce sens. un M1A2 SEP, léo2A6ex n'ont pas bénéficié d'améioration substantielle dans son système de stabilisation (source JANES, KRAUSS MAFEI et GENERAL DYNAMIC) Il suffit pour s'en persuader d'observer les doctrines d'emploi des chars dans les armées impliquées: au départ les M1,CHALLY, et LEO2 était des chars conçus pour la défensive... Dans la doctrine d'emploi des chars LECLERCS, le tir en mouvement est fortement recommandé et validé comme étant un plus technologique qui révolutionne le combat de chars (manuels de L'ABC, le tir du LECLERC, notice d'emploi du peloton, de l'escadron et du GE40): dans ces manuels officiels, la supériorité du tir en mouvement du LECLERC sur tous ces riveaux étrangers est reconnu et intégré dans la doctrine d'emploi
  8. leclercs

    Ici on cause MBT ....

    C'est une discussion mainte et mainte fois abordées. Tous les chars de deuxième génération sont capables de tirer en marche. Le LECLERC char dit de troisième génération est capable lui de tirer en mouvement. La différence entre ces deux notions est fondamentale, explicitons ces deux notions: Le tir en marche: C'est le cas d'un chasseur battant la campagne sur un sentier plan et avançant à faible allure, face à un objectif mobile, le chasseur va travailler sur deux axes, l'un vertical l'autre horizontal et ceci avec un faible débattement. Le tir en mouvement: C'est le cas de l'archer à cheval, visant au galop une cible mobile. dans cet exemple aux déplacements plus ou moins amples dans les plans horizontal et vertical s'ajoutent ceux liés aux phénomènes latéraux. L'ensemble formant alos un mouvement aléatoire que le cerveau de l'archer doit stabiliser au niveau de ses bras. l'exemple de l'archer à cheval est idéal: En effet pour une bonne tenue à cheval, le cavalier doit se tenir au centre même de l'axe de gravité, sinon il est déstabilisé. Restant calé sur son centre de gravité, l'archer jouera de ses épaules comme de tourillons. pour le LECLERC la situation est analogue car la masse oscillante du canon est naturellement équilibrée sur son axe de rotation ce qui permet (c'est une condition impérative) une stabilisation naturelle. Cet avantage considérable est directement acquis grâce à l'équilibrage canon/tourelle, à la suspension oléopneumatique et à l'asservissement. De cet architecture le LECLERC tire sa capacité de tirs en mouvement qui ramène les chars de première voire de deuxième génération au rang de blokhaus mobile. En effet la stabilisation de la bouche à feu qui se doit d'être en permanence dirigée vers le point de visée ne peut être obtenue que de deux façons: -Soit de manière imparfaite à l'aide d(une gyrostabilisation sur des engins non architecturés dès la conception initiale (M1, LEO 2, CHALLENGER 2, T-90, MERKAVA 4...). C'est du rattrapage: le tir en marche est possible, le tir en mouvement aléatoire. pourquoi? imaginez un char en mouvement sur du tout terrain, les forces qui jouent sur le canon sont verticale, horizontale et latérale, or un canon peut bouger sur deux axes, le système de stabilisation effectuera les corrections sur ces deux axes, et de toute façon me direz vous un point de visée c'est une coordonnées à deux axes: théoriquement ça marchera... C'est vrai mais pas en mouvement: dans ce cas les forces sont beaucoup plus importantes, d'autant plus difficiles à corriger si l'ensemble canon/tourelle n'est pas parfaitement stabilisé naturellement, d'autant que les forces latérales (le troisième axe) ne sont pas pris en compte dans les systèmes deux axes et donc induisent des erreurs dans la détermination de la solution de visée par combinaison aux forces horizontales et verticales. en fait plus la surface est variée, plus les mouvements du chars sont rapides, plus l'axe horizontal du canon sort de l'axe horizontal du char plus les phénomènes latéraux sont importants moins la solution de visée sera précise: c'est ce qui explique que ce type de chars ne peut tirer qu'a faible vitesse le canon dans le secteur avant, sur un sol régulier. Soit de manière affinée par un engin conçu dès son origine pour le tir en mouvement et dont l'archtecture est pensée en fonction de cet impératif: le LECLERC permet un tir en mouvement à au moins 50Km/h, quelque soit le terrain, le canon sur 360°: son équilibre naturel, l'intégration des trois axes dans le système de stabilisation, sa suspension permet cette performance remarquable et de tirer de surcroit ses 6coups minutes grace au chargement automatique. je vous laisse imaginer les conséquences tactiques offertes....
  9. une excellente annalyse de Marie hélène d'ENCAUSSE (sur le figaro.fr) Par Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie française. La guerre russo-géorgienne qui marquera l'été 2008 est certes un conflit traditionnel entre deux États autour d'un enjeu apparemment clair, le sort de l'Ossétie du Sud, mais elle découle, avant tout, de la volonté impitoyable des deux parties de remettre en cause les équilibres géopolitiques existants depuis près de vingt ans. Pour comprendre l'événement, et ce qui pèsera sur les efforts de pacification, il n'est pas inutile d'en revenir aux origines - ou au prétexte - de la guerre. En investissant l'Ossétie du Sud, le président Saakachvili a revendiqué son droit à rétablir l'intégrité territoriale de son pays. Or celle-ci avait, dès 1990, volé en éclats. Les peuples minoritaires - ossètes, abkhazes, adjars, etc. - avaient reçu en 1922 de Lénine et Staline, soucieux de briser le sentiment national géorgien, un statut d'autonomie culturel et administratif au sein de la République. Ce statut n'était pas une simple fiction et il leur a permis de développer leur langue et surtout d'affirmer leur identité culturelle. La fin de l'URSS a sonné le glas de cette Géorgie multiethnique. Les petits peuples ont entendu l'appel de Boris Eltsine à « prendre autant d'indépendance qu'ils en voulaient », et surtout ils ont été confrontés à la politique ultranationaliste du premier président de la Géorgie indépen­dante, Gamsakhourdia, qui récusait toute différence nationale sur le sol géorgien. La réponse des Ossètes et des Abkhazes à cette volonté unificatrice a été la sécession et la guerre. Au terme de ces guerres, ces peuples se sont installés dans une indépendance contestée par la Géorgie, ignorée par la communauté internationale, mais que la Russie a progressivement confortée dans une nouvelle variante de l'entreprise lénino-stalinienne pour tenter de réduire l'hostilité géorgienne à son égard. Depuis l'arrivée au pouvoir en 2003 de Saakachvili, la crise latente entre Moscou et Tbilissi est devenue une véritable confrontation. Le président géorgien a affiché une double ambition : restaurer l'autorité géorgienne sur la totalité du territoire, et surtout s'imposer aux États-Unis comme leur meilleur allié au Caucase, pour leur permettre d'en éliminer la Russie. Cette seconde ambition est la toile de fond et la vraie cause du conflit armé d'août 2008. Le sort des Ossètes et des Abkhazes importe peu, en définitive, à la Russie, même si elle y a attisé le feu du séparatisme pour affaiblir Saakachvili et son zèle atlantiste. Mais il s'agit ici des leviers de l'action russe et non de la logique de son action. Ce qui est au cœur du conflit pour Moscou, c'est la puissance perdue il y a près de vingt ans, l'humiliation d'un pays privé d'Empire et qui a essayé vainement de construire avec ses anciennes possessions une communauté d'un type nouveau, tandis que ses partenaires potentiels se dressaient contre lui et se tournaient vers l'Occident, les États-Unis, avant tout. De plus, il a été insupportable à la Russie que les États-Unis, qui dominaient seuls la scène internationale, s'emploient à l'éliminer de ses terrains traditionnels en Asie centrale et au Caucase. Pendant près de vingt ans, la ­Russie a dû faire face à ce déclin de puissance, à l'élargissement de l'Otan à ses frontières, à un jeu international où elle n'était plus entendue, même si elle conservait son statut de membre permanent du Conseil de sécurité. La popularité de Vladimir Poutine, au terme de deux mandats présidentiels, tient à ce qu'il incarne le sursaut russe et le refus du déclin. Dans cette tentative d'écarter la Russie de la scène internatio­nale, la Géorgie a tenu une place particulière. C'est dans ce contexte que l'on doit situer le pari auquel le président Saakachvili vient de sacrifier fort légèrement les intérêts de son pays. Depuis 2003, il a joué la carte américaine contre la Russie, convaincu qu'il serait, en toute hypothèse, soutenu par les États-Unis et que la Russie ne réagirait pas ou trouverait en face d'elle un président Bush déterminé à défendre son petit allié. C'est dans cette certitude que ­Saakachvili est passé du discours sur la nécessité de restaurer l'autorité géorgienne sur l'Ossétie à l'épreuve de force. Et il a négligé, au passage, deux données : l'engagement croissant de la Russie dans les régions séparatistes, par la distribution notamment de passeports russes à leurs habitants, et la reconnaissance par les États-Unis et quelques pays européens de l'indépendance du Kosovo, au mépris des protestations russes, ce que la Russie n'avait pas manqué d'invoquer comme précédent possible à une future reconnaissance de l'Ossétie et de l'Abkhazie. Saakachvili a enfin et surtout surestimé le poids de la Géorgie dans la situation géopolitique mondiale, oubliant qu'à l'heure des comptes elle pourrait peser moins dans les calculs américains que le nécessaire soutien russe face à l'Iran. À ce pari imprudent d'un président qui y risque sa légitimité, la réponse russe a été, sans aucun doute, disproportionnée. Une guerre punitive contre un petit État est aussi un pari dangereux pour celui qui l'engage. Mais la Russie a mis à profit l'occasion que lui offrait Saakachvili pour arrêter l'érosion de ses positions et lancer un signal clair au monde, indiquer qu'il existait des limites aux entreprises destinées à l'affaiblir, au Caucase ­surtout. Ce signal s'adresse, avant tout, aux pays que la Russie tient pour proches d'elle. Et il est significatif que l'Ukraine qui, avec la Géorgie, tente de forcer les portes de l'Otan, soit restée plutôt silencieuse dans ces jours de crise. Elle n'est pas moins hostile à la Russie que la Géorgie, mais ses responsables semblent avoir entendu la leçon. C'est à l'heure de la négociation qu'il importe de prendre en compte l'arrière-plan de la guerre que le conflit a, d'une certaine façon, dissimulé, et qui va peser sur le résultat final. Si le président Medvedev, opportunément revenu sur le devant de la scène, a annoncé tout de go qu'il mettait fin aux hostilités, s'il s'est dit prêt à accepter le plan de paix qui lui était proposé, c'est que son accord porte sur la réalité existante et non sur les apparences, c'est-à-dire sur la fiction de l'intégrité territoriale géorgienne. La vision russe part de ce qui est acquis : la Géorgie à genoux, ses troupes chassées des territoires séparatistes, la perspective d'un débat international sur l'avenir de ces deux petits États non reconnus mais dont le désastre géorgien pourrait accélérer la reconnaissance. On peut parler à loisir de retour au statu quo, la Russie y consent parce que cela signifie seulement le retour à la situation militaire antérieure à l'équipée de Saakachvili, c'est-à-dire à l'absence de troupes géorgiennes en Ossétie et en Abkhazie. La Russie accepte sans mal de s'engager à respecter la souveraineté géorgienne, car l'époque des annexions est révolue, mais il en va tout autrement d'un engagement sur l'intégrité du territoire géorgien car ce problème est plus ou moins dépassé. Les Ossètes et les Abkhazes refuseront, plus que jamais, de s'incorporer à la Géorgie. La guerre qui, officiellement, ne visait que l'Ossétie a eu, pour effet, d'ouvrir la question abkhaze. Enfin, en dépit des protestations de la Géorgie, le sort de ces deux mini-États, même si cela n'est pas clairement dit, ne relève plus de sa seule souveraineté. Si, moralement, la Russie a quelque peu perdu à déployer sa force, politiquement elle a gagné sur deux tableaux. À terme, elle a montré que son appui pouvait aider des peuples à disposer de leur destin, alors qu'il y a quelques mois, à peine, la reconnaissance de l'indépen­dance du Kosovo contre sa volonté semblait démontrer le contraire. Elle a aussi affaibli la Géorgie, non seulement militairement mais sur le plan international, diminué ses chances d'entrer rapidement dans l'Otan, et par là, mis un frein à l'éviction russe programmée du Caucase du Sud. Ce qui n'était pas la moindre de ses préoccupations. Cette guerre confirme, en définitive, le retour de la Russie sur la scène internationale, une Russie sûre d'elle-même, affichant ses intérêts nationaux sans complexe et, c'est nouveau, l'acceptation par la communauté des nations de traiter avec cette Russie-là et non avec un État diminué. Saakachvili, dans son projet fou de défier la Russie, lui aura rendu probablement le plus grand des services qu'elle ait connus au cours de ces dernières années.
  10. Par rapport à mon dernier post, je suis quand même surpris que le gouvernement russe n'ai pas cherché à obtenir l'évincement du président Georgien... A voir quand même dans les prochians jours
  11. N'oublions pas que les quelques T-72 georgiens vus sont de sversions export, avec un blindage réactif du début des années 80, bref pas du super matos. Le nombre de chars n'a de sens que dans un cadre équilibré: fantassins, artillerie, couverture aérienne, moyens de communication moderne, logistique( et tout le reste, la georgie n'as pas cette armée...) 500 T 62, dans le cadre de l'armée déployée sont amplement suffisants, pas besoin de transférer des division de premier ordre...
  12. Bon nous en savons un peu plus. Provoqués ou non ce sont les georgiens (leur gouvernement) qui ont tiré les premiers, ce qui a provoqué une réaction "musclée" des russes. La georgie prétend que l'ossétie leur appartient, territorialement parlant, j'observe que les ossètes se sont prononcés à deux reprises par référendum en faveur de leur indépendance (1994 et 2006), que la georgie à supprimée l'autonomie accordée aux ossètes juste après que l'indépendance lui fut accordée en 1991 générant une fuite des ossétes du sud vers l'ossétie du nord. Je trouve anormal qu'aucun média , du moins en France (sauf erreur de ma part) n'aborde ce point: face à un référendum on se plie à la volonté du résultat, si il était truqué alors on le démontre... L'action de la georgie, du moins sa volonté est donc illégitime et s'apparente, selon moi, à une annexion territoriale pure et simple. Annexion pure et simple à la frontière d'une super puissance avec laquelle les relations étaient tendues à l'extrème, annexion pure et simple d'un territoire russophone où des russes vivent, où des soldats russes sont présents. La réaction de la russie pour "libérer" les ossètes est donc tout à fait légitime, à mon sens bien sur. Tout était-il calculé, l'annalyse des forces russes impliquées montre qu'ils ont fait avec ce qu'il avait (à l'échelle d'une superpuissance bien sur), donc non. Le deuxième acte est en cours, avec une question les russes vont-ils pousser leur avantage c'est à dire provoquer la chute du régime...je postule du fait que s'enlever cette épine du pied, dans leur "précarré" leur plairait bien... c'est donc une équation bénéfices/risques: que risquent-ils? facher les USA? provoquer une intervention US? ou de l'OTAN? de la turquie? de l'UE? Les russes sont dans leur "précarré", cela signifie quelquechose en diplomatie, de plus je ne vois pas trop les conséquences stratégiques vitale d'un changement de régime pro russe entrainerait pour l'occident mais j'avoue humblement que mon savoir à ce niveau est primitif voire absent: le fameux pipeline qui ne transiterait pas par la russie... au fait ils viennent bien d'Azerbaïdjan les hydrocarbures... bon alors...ou la portée stratégique de ce pipeline... Donc je ne vois pas les US, l'OTAN intervenir pour soutenir le président Georgien... gesticuler , déployer un GAN pour espionner les forces russes, bien sur que oui, faut bien montrer sa force...et recueillir des informations... La turquie? risquer une confrontation avec les russes, même si les relation turquie/georgie sont au beau fixe en quoi les intérêts de la turquie sont-ils menacés? Certes la turquie, semble, muscler ses forces frontalières, mais c'est une réaction normale, de la à franchir la ligne rouge... Alors , franchement je pense que le régime georgien va tomber, parce que les russes le souhaitent et parce que les US vont lacher cet allié..imprévisible et maintenant encombrant, y aura t-il des contreparties diplomatiques en échange, en coulisse certainement, dans quel sens et vers quoi? ça nous ne le seront pas tout de suite ou jamais, par exemple que c'est-il échangé entre russes et israéliens? L'acte 3: la russie occupera t-elle la Georgie? rapport bénéfices/risques: sans équivoque les risques d'un enlisement seraient bien trop élévés, et la russie donnerait de surcroit du pain à moudre aux occidentaux et se révélerait être, à ce stade, indiscutablement un pays annexeur sans aucune légitimité donc un envahisseur: dans ce cas la réaction des occidentaux se devrait d'être sans équivoque et d'une fermeté sans faille. Je ne veux pas croire à ce troisième acte qui aurait de graves conséquences... Je ne suis pas un fan du gourvernement russe, mais je dois avouer que leur réaction est logique et va dans l'intérêt des russes et des ossètes, nous verrons très vite, si la russie ouvre ou non la boite de pandore, mais les russes ont toujours étés d'excellents joueurs d'échec, ils n'occuperont pas la georgie. Fin de la pièce
  13. [http://www.lemonde.fr/web/illustration/0,32-0,40-1081260,0.html/url] Quelqu'un sait on en est l'ocupation de ces bases, notemment celles sittuées au Sud, s'il ya encore des russes, ils ne doivent pas être à l'aise... En tout cas les russes ont joué le jeu puisqu'au moins une base au nord ouest a été évacuée..
  14. Si les US voulaient assurer une couverture aérienne de la georgie, ou faudrait-il placer leur GAN: qui dit GAN dit (HAWKEYE, croiseurs TICONDEROGA et destroyers ARLEIGHT BURKE), alors ou placer ces éléments, histoire de renseigner les forces georgiennes, voire obtenir des infos sur les méthodes et caractéristiques des matériels des russes? Bon, maintenant que peuvent déployer les US en mer égée, voire mer de marmara: la VI° flotte et ses appuis: Task Force 60 est composée d’un porte-avions avec, embarqués à son bord, entre soixante-dix et quatre-vingts avions. La composante aéronavale est essentielle. Six croiseurs et destroyers assurent la protection des porte-avions mais ont également une mission offensive. Son objectif essentiel est le contrôle de la mer, mais elle est aussi en mesure de projeter des forces à terre. Task Force 61 est le groupe amphibie, « The Mediterranean Amphibious Ready Group », trois bâtiments amphibies et leurs chalands de débarquement. Task Force 62 est le corps expéditionnaire des marines, « Marine Expeditionary Unit », deux mille marines. Transporté par la Task Force précédente, il est armé d’hélicoptères de combat qui permettent d’effectuer des opérations de débarquement ou d’évacuation de civils. Task Force 63 est la force logistique, bateaux pétroliers, provisions, réparation pour les navires de la flotte. Des avions basés à terre forment la Task Force 67. Leur mission consiste à survoler les eaux de la Méditerranée ainsi que son littoral, à surveiller (la présence des sous-marins et des mines) et à faire de la reconnaissance. Task Force 69 réunit les sous-marins. Elle est responsable de la planification et de la coordination des opérations dans la lutte sous-marine en Méditerranée. Elle est en mesure de détruire les bâtiments de surface ennemis, leurs sous-marins ainsi que de protéger les bâtiments de la VIe flotte de ce type. Bref des moyens mais ou sont-ils en ce moment? En tout état de cause la participation de la turquie au petit jeu des US est indispensable...c'est pourquoi sa position est fondamentale dans la compréhension et anticipation de la crise
  15. Effectivement, il est normal quand un conflit éclate aux frontières de masser des troupes,maintenant l'attitude de la turquie est une des clefs de l'avenir de la crise, si il est confirmé que des troupes turques sont rentrées en georgie, la situation deviendra plus délicate voire tendue... De plus la turquie est quasi la seule voie terrestre pour que les américains puissent acheminer de "l'aide" aux georgiens. il faut déterminer si le BPL est vital pour la turquie et si par conséquent les turques accepteront une mainmise des russes sur celui-ci. Une démonstration de puissance de L'USNAVY est probable, maintenant aller positioner un GAN en mer de MARMARA???
  16. A propos de ce qu'il faut appeler conflit, quelle la position des turcs?
  17. j'avais écrit un article (T-64) mais j'ai perdu mes clef pour rentrer dans la session qui permet d'en écrire d'autres... HELP!
  18. quelqu'un connait l'appellation OTAN de ce missile?
  19. Je suis d'accord avec Flanker, c'est bizarre d'aller envoyer un backfire en radada, alors qu'au vu des armes sol air des georgiens il serait beaucoup plus à l'aise à haute altitude, alors mauvais temps? batteries sol-air qu'on ne connait pas? nécessité d'un tir de précision? Par ailleurs quelle type de cible nécessite l'armement offensif du backfire pour être traitée? A moins que les russesaient conservé des blinders?
  20. leclercs

    Merkava 4

    non, non le canon présente des pressions en chambre de tir supérieure ce qui permet d'utiliser des munitions avec une vitesse initiale plus importante pour les projectiles flèches: les israéliens ont fait le choix d'un nouveau L44 pour ne pas être génés en zone urbaine par une longueur de canon excessive
  21. leclercs

    Le nouveau MBT Turc

    la stabilisation trois axes existe pour les tourelles des navires de guerre: zamorama à tout à fait raison: tangage, roulis, lacet...
  22. leclercs

    Le nouveau MBT Turc

    Les phénomènes latéraux...
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