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DEFA550

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Tout ce qui a été posté par DEFA550

  1. DEFA550

    [Rafale]

    Pas besoin de se dépêcher pour passer avant l'Inde...
  2. DEFA550

    Mirage 2000 D

    C'est en effet généralement le cas des gros chantier. Par exemple le chantier MIDS a été réalisé de cette façon (y compris sur les -5). Ca permet de profiter d'avoir un avion quasiment "à poil" pour faire les modifications, d'où un gain significatif en main d'oeuvre et en temps d'immobilisation. Ainsi dans le cas du chantier MIDS, le gain de temps était de plusieurs semaines (de l'ordre de 4 mais ma mémoire n'est plus ce qu'elle était) pour un chantier cumulé à une GV comparé à un chantier MIDS "pur". Pour un chantier plus important, on imagine facilement que le gain est très significatif.
  3. DEFA550

    L'Inde

    Je suppose que tu voulais dire "antérieures", sinon la cohérence du propos m'échappe...
  4. DEFA550

    Mirage 2000 D

    Pour un Mirage 2000 c'est 200 heures par an en moyenne (1000 heures/5 ans maximum pour chaque avion, réserve d'attrition comprise). Tout le reste entre dans ce cadre là. Tu peux en déduire que les pilotes ne font pas 180 heures de vol (mais en font une partie sur simulateur), ou qu'il n'y a pas 1,4 pilotes par avion (mais peut-être 1,4 par avion en ligne), voire les deux en même temps. Pour le Rafale les paramètres sont différents mais le principe reste le même. Il y a un budget pour réaliser X heures de vol par an, et pas une de plus. La SIMMAD sait répondre qu'il faut patienter pour le renouvellement de tel ou tel stock.
  5. DEFA550

    Mirage 2000 D

    C'est ça. Techniquement tu payes une grande visite (environ 6 mois d'immobilisation) toutes les 1000 heures de vol et/ou tous les 5 ans (sans parler des visites intermédiaires, moins coûteuses mais néanmoins consommatrices de ressources). L'idéal est donc d'atteindre ces 1000 heures au bout de 5 ans, ce qui minimise les coûts de maintenance annuels. En sur-consommant le potentiel, des "révisions" imprévues (car hors calendrier) sont à financer à grand coup de millions. Pour éviter ça, les avions concernés restent au chaud dans un hangar jusqu'à atteindre ces 5 ans et la date de GV programmée, ce qui fait peser l'activité sur la flotte restante, laquelle ne doit pas non plus sur-consommer son potentiel sinon on revient à la case départ (coûts de maintenance en hausse). Donc ça vole moins, pour rester dans les clous, et c'est toute l'activité d'entraînement et de formation qui en fait les frais jusqu'à ce que tout rentre dans l'ordre. On n'est pas en guerre, et on n'a pas un budget quasi-illimité. La conséquence est qu'il faut continuer à préserver le potentiel des équipements (mission du temps de paix) avec un budget contraint.
  6. DEFA550

    Mirage 2000 D

    10810 heures de vol en 20 mois = le potentiel sur la même période d'une trentaine de Mirage 2000. Forcément ça ne pouvait pas durer, et ça va se payer encore pendant quelques années.
  7. Qui a dit qu'il existait un besoin criant pour ce stock ?
  8. DEFA550

    L'Inde

    Tout ça me fait penser à celui qui regarde le bout du doigt lorsqu'on lui montre la Lune... D'accord la fuite a pour objet le Scorpène vendu et fabriqué en Inde. D'où qu'elle vienne elle nuit d'abord à DCNS et il faut avoir l'esprit sacrément tordu pour venir caser du Rafale là-dedans. Surtout si la fuite vient d'Inde. Bizarrement cette fuite a été rendue publique en Australie par le quotidien The Australian sous le titre "Our French submarine builder in massive leak scandale" (et condamné depuis au silence), où DCNS vient de décrocher un contrat de plus de 30 milliards pour une douzaine de sous-marins dérivés du Barracuda, au nez et à la barbe des japonais et des allemand. AMHA, c'est plutôt par là qu'il faut regarder...
  9. DEFA550

    L'Inde

    Oui. Parce que maintenant il sait exactement ce qu'il doit chercher.
  10. Est-ce que cette ligne était balisée réglementairement ?
  11. DEFA550

    [Rafale]

    A peine. C'est une maquette statique sur un lance-missile bricolé qui prennent l'air pour faire une photo.
  12. DEFA550

    La Force aérienne suisse

    C'est un des rares cas où pas de nouvelles = mauvaises nouvelles
  13. C'est du billard à 4 bandes : Le client veut un truc nouveau mais ne veut pas payer le développement, les industriels ne veulent pas financer sur fond propre et rogner leur marge, l'AdlA/DGA a d'autres priorités sinon ce développement serait déjà fait, l'Etat veut soigner sa balance du commerce extérieur et voit d'un bon oeil les impôts et taxes diverses affluer vers Bercy si la vente se réalise (sans parler de l'éventualité de pouvoir étaler un peu plus les commandes). En principe l'AdlA/DGA est mis a contribution d'une manière ou d'une autre, en renonçant à autre chose parce que ça fait toujours un trou dans son budget, ce qui contente le futur client, les industriels et l'Etat. L'AdlA/DGA ne récupère jamais un kopeck de l'opération parce que légalement tout ce qui revient à l'Etat tombe exclusivement dans les poches de Bercy.
  14. DEFA550

    [Rafale]

    Dans ce cas ça serait à Bercy de financer l'opération, puisque c'est là que retournent les impôts et autres taxes.
  15. DEFA550

    [Rafale]

    Parce que c'est une configuration trop légère pour être réellement utile. Si une GBU fait le travail d'une roquette, l'inverse n'est pas vrai et tu vas trop souvent en être réduit à multiplier les coups sur la même cible pour obtenir l'efficacité voulue.
  16. DEFA550

    [Rafale]

    On retombe dans la même problématique. Le coût de la munition n'est qu'un paramètre parmi beaucoup d'autres, et ce n'est pas forcément le plus dimensionnant tant les implications sont multiples. L'utilisation opérationnelle d'une nouvelle munition implique de devoir financer sa mise en service (essais au sol et en vol, ouverture des domaines d'emport et de tir, conception et acquisition des dispositifs d'emport, acquisition des moyens de support, formation du personnel). Déjà là, la facture atteint très rapidement la centaine de millions d'euros, qu'il va falloir amortir si l'objectif final est un gain financier. Il faut aussi acquérir un stock de ces nouvelles munitions, donc rogner sur l'acquisition d'autres types de munitions pour rester à ISO budget et dégager un gain au moment du tir. Le gain éventuel lié à une consommation moindre d'un autre type de munitions se heurte au facteur temps ; Il ne peut être réalisé que si le stock de ces autres munitions doit être renouvelé avant la fin de vie initialement prévue (limite de potentiel, obsolescence, abandon du principe, retrait du vecteur, etc), ce qui est un critère difficilement vérifiable à priori. C'est plus facile à réaliser avec un stock récurrent (GBU, par exemple) puisque le facteur temps n'impose plus une limite (renouvellement permanent du stock). Au plan opérationnel, l'utilisation d'un nouveau type de munition suppose que les équipages soient qualifiés, donc entraînés régulièrement au vol avec et au tir de ces munitions. Ces heures de vol spécifiques viennent rogner celles dédiées aux autres capacités ce qui se traduit par une baisse du niveau d'expertise. La diversification des moyens (munitions, dispositifs d'emport, support) pèse sur l'entretien, la maintenance et la logistique. La préparation de mission conduit à équiper les avions en fonction des cibles désignées (mission d'attaque) ou prévisibles (patrouille CAS). Mais prévisible veut dire qu'il faut une munition polyvalente d'emploi général et qu'une munition spécialisée ne vient qu'en complément. L'option "roquette" pose ici un problème. Elles ne sont pas adaptées aux missions d'attaque pour lesquelles les cibles planifiées n'ont rien d'un 4x4. Reste les cibles d'opportunité, trouvées de manière autonome ou désignées par un tiers (qui exige souvent une capacité GPS), pour lesquelles la zone d'effets d'une GBU-12 ou assimilé est généralement quasi-optimale. Parce que quand on tire un 4x4, ce n'est pas vraiment le 4x4 qui est visé mais plutôt les autochtones qui gravitent dedans et autour. Au final, cette roquette se retrouve reléguée dans un coin du domaine d'emploi : l'attaque par désignation laser de cibles "molles" ponctuelles d'opportunité dans un environnement contraint (risques de dommages collatéraux). En dehors de ce "créneau", elles manquent de punch et il faut sérieusement envisager de multiplier les tirs pour traiter l'objectif point par point, ce qui prend du temps, expose inutilement le vecteur, et fini par coûter plus cher qu'une simple GBU-12. Le bilan qu'on peut en tirer, c'est que la mise initiale n'est pas négligeable, que ce choix impose de faire des concessions qui ne sont pas forcément les bienvenues, et que s'il y a un gain financier il est très difficile à atteindre compte tenu des possibilités et probabilités d'utilisation et des amortissements à réaliser. Apparemment, le jeu n'en vaut pas la chandelle.
  17. DEFA550

    [Rafale]

    Ca "détonne" au contact ou à proximité, mais avec ce type de tête l'effet de la charge importe plus que l'énergie de la roquette (qui n'a pas trop d'importance dans ce cas précis).
  18. DEFA550

    [Rafale]

    La vitesse d'impact influe sur l'énergie cinétique (e = 1/2 mv2), donc sur la capacité de pénétration. Si tu multiplie la masse par 10 (en passant d'une roquette de 100mm vidée de son propulseur à une GBU-12), tu obtiens la même énergie en divisant la vitesse terminale par 3. Donc sur ce plan là, léger avantage théorique à la GBU. Reste que les roquettes conservent (généralement et par nécessité) une aptitude à concentrer leurs effets, ce qui leur permet d'être parfois aussi efficaces (voire plus) qu'une charge omnidirectionnelle classique. Je pense en particulier aux sous-munitions de type flèches et aux charges creuses. Mais c'est une spécialisation souvent excessive. C'est la différence entre une discussion de comptoir et une démarche éducative. Dans le premier cas tu passe du temps à brasser de l'air inutilement, dans l'autre tu apprends des choses en faisant évoluer ta culture personnelle. Si tu es étanche au savoir, le bar est sur le trottoir d'en face.
  19. DEFA550

    [Rafale]

    Une roquette de 100mm, c'est grosso-modo la moitié de la charge d'une Mk81 et 1/5 de celle d'une Mk82. Donc on est un peu en dessous d'une bombe de 125 kg, jugée insuffisante en emploi général. Ces remarques condescendantes sont un gentil contrepoint au "foutage de gueule" qui consiste à ignorer superbement ce qui vient d'être expliqué. Un partout, balle au centre.
  20. DEFA550

    [Rafale]

    Ce n'est pas mon raisonnement, c'est le raisonnement. Et ce qui ne tient pas, c'est cette objection basée sur le regret qu'on va malencontreusement consommer un stock ... prévu pour être consommé, doublé de l'hypothèse stupide selon laquelle l'absence de consommation effrénée est un élément contradictoire et non une marque de sagesse. Trolls, comptez-vous ! La variable qui vous échappe, c'est que GBU comme AASM sont des munitions d'emploi général, qui servent à tout et qui dispensent d'avoir recours à une multitude d'engins spécialisés qui viennent chacun avec son lot de surcoûts (achat, support, maintenance, entretien, entrainement) qui se transforment à ISO budget en contrecoups (moins d'autres munitions et moins d'entraînement spécialisé) et in fine en réduction des capacités maximales. Viennent s'ajouter à ça les capacités opérationnelles particulières, ici celles des RGL, avec son lot d'avantages, certes, mais aussi d'inconvénients. Mais j'admets volontiers que ces considérations ne sont pas à la portée du vulgum pecus qui, en bon non-professionnel de la chose, n'y verra que quantités négligeables et variables secondaires sans grand intérêt pour ne conserver que la seule variable qu'il comprend : le prix. Le cas de la GBU est amusant. En effet on en rachète régulièrement, parce que c'est le truc à tout faire et qui a en plus le bon goût de coûter moins cher qu'une RGL. Bref, tout ceci est une affaire de spécialistes bien informés. Force est de constater que tout le monde n'a pas les compétences requises, quand elles ne sont pas simplement auto-proclamées...
  21. DEFA550

    [Rafale]

    Je maintiens que pour que la roquette fasse ce travail, il faut encore passer à la caisse. C'est à dire payer un supplément. Mais puisque ça semble difficile à comprendre, je vais la faire niveau CP : Tu as un petit creux et 3kg de steak dans ton frigo. Qu'est-ce qui te coûte globalement le moins cher ? Taper dans la bidoche avant qu'elle ne soit périmée, ou acheter en prime 1kg de pommes pour pouvoir en manger une et conserver le stock de steaks ?
  22. DEFA550

    [Rafale]

    Je n'ai pas parlé du pilote, mais du pilotage.
  23. DEFA550

    [Rafale]

    Au passage, les roquettes, comme les obus, reçoivent un mouvement gyroscopique visant à les stabiliser sur leur trajectoire. Non seulement les gouvernes doivent lutter contre cette résistance, mais en plus le pilotage est compliqué par la rotation permanente de la roquette.
  24. DEFA550

    [Rafale]

    Il n'y a pas de "si" qui tienne, je t'ai déjà expliqué pourquoi en long, en large et en travers. Alors de deux choses l'une : où tu n'a pas envie de comprendre, où tu n'en es tout simplement pas capable. Je te laisse choisir.
  25. DEFA550

    [Rafale]

    Certes. Mais il y a visiblement quelque chose qui t'a échappé dans "on n'a pas besoin de 24 munitions en même temps", surtout pour traiter un cas unique qui représente une infime fraction du cas général.
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