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Tout ce qui a été posté par DEFA550
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Certes, mais ils ne sont pas décideurs par hasard non plus.
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Dans le cas présent l'avis d'un public globalement pas, peu ou mal informé, de surcroît privé d'éléments d'appréciation cohérents leur interdisant d'apprécier l'information à sa juste valeur, ne vaut pas tripette. Ne reste plus qu'un inventaire à la Prévert qui liste les qualités ou défauts rendus publiques et déjà connus des décideurs.
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@Ezco Ne te fatigues pas pour rien. Tous les arguments de Dany40 ont déjà été démontés une demi-douzaine de fois, mais l'animal est têtu et persiste à les resservir encore et encore dès qu'il trouve une audience. C'est juste une perte de temps et ça pourrit le rapport signal/bruit.
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Smart Bomb Unit, appellation américaine et Otanienne qui n'a qu'un intérêt éducatif. Moi je te parle de la définition du dictionnaire français, qui appelle "missile" une munition autopropulsée guidée sur tout ou partie de sa trajectoire. La question n'est pas de savoir avec quoi c'est fait, elle est de savoir comment ça fonctionne, et au plan fonctionnel l'AASM est un missile. Un poudre propulsive n'explose pas, à proprement parler. Par contre ça accentue les effets incendiaires.
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C'est répété régulièrement, mais visiblement ça abouti souvent dans une mémoire sélective ou fugace. Ce n'est sans doute pas assez technologique pour susciter un quelconque intérêt, surtout quand le cerveau a migré sous l'écran d'un smartphone...
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Pourquoi ? Tu veux voir s'il fait aussi office de sous-marin ?
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Statistiquement on a perdu des avions au Tchad sur collision volatile. Mais statistiquement aussi, ces mêmes volatiles ne font pas de prisonniers.
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Un pod de brouillage n'a rien d'intelligent. Ca sert juste à passer en force en aveuglant les capteurs EM (amis et ennemis, pas de distinguo), ce qui laisse malgré tout aux capteurs optiques toute leur efficacité. De plus, et je l'ai déjà dit, l'effet d'annonce (ou la perte de l'effet de surprise) donne des opportunités à l'ennemi pour parer les coups ou en limiter la portée. Ainsi, si les cibles visées changent de place ou perdent en intérêt, le brouillage n'aura réussi qu'à faire échouer la mission. La solution intelligente c'est la discrétion (furtivité dans sa forme extrême), avec éventuellement un brouillage ciblé sur les menaces uniquement et seulement lorsque c'est nécessaire, c'est à dire du brouillage défensif comme on en a sur tous nos avions. Je ne vois pas ce qui permet d'affirmer ce genre de choses, sinon une perception erronée. Le très très haut du spectre, il s'agit sans doute du S-300 ou assimilé, est soit traité en entrant dans la bulle (AGM-88 + brouillage offensif), soit en passant sous la bulle (TBA + discrétion + missile). Aucune des deux solutions n'est une panacée, aucune n'est facile, aucune n'est sans risque, et une seule a une probabilité de tir au but proche de 100%.
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Ce qui implique, par une logique bizarre, que ce n'est pas une bonne solution ? A la suite de quoi, par conséquent, on préconise une solution à base de missiles type ARM, encore moins fiable, ou on est certain de ne pas compter sur la surprise, qu'on évite rien du tout, et que la discrétion est inexistante. Là, oui, je discrédite totalement un propos absurde. Et pourtant... C'est une remise en cause pure est simple d'une triplette qui a démontré son potentiel. Je passe sur les assertions douteuses, qui ne s'appuient sur rien de concret. Ainsi on serait bloqué sur une DCA "tip-top", alors qu'avec un ARM on pourrait passer quand même ? Foutaises ! Idem pour la possibilité donnée à l'ennemi de s'adapter ; C'est plus difficile de le faire lorsque les systèmes se sont pris 250 kg sur la tronche qu'après le passage d'une escouade dont les missiles ARM ont fini dans la verte faute de trouver leurs cibles. Des missiles ARM qu'il faudra de nouveau balancer par dizaines pour repasser au même endroit, et ça partout où il y a une DCA complète, organisée et bien maniée, c'est à dire là où il y a une cible de choix. Maintenant je pose la question : qu'est-ce qui coûte le plus cher ? Sauf que le système S-300 a une portée supérieure à celle d'un ARM comme l'AGM-88 (parce qu'il est précisément fait pour ça). Alors on fait comment ? C'est clair qu'on va peler l'oignon, après quoi il ne restera que des cendres. Et ça ne sera pas avec du SCALP qui n'est pas du tout efficace pour ça. Avec un ARM il n'y a pas de solution évidente parce que son domaine d'emploi ne lui donne pas une portée suffisante pour engager un S-300 à distance de sécurité. Les SCALP ne seront pas détruits parce qu'ils ne seront pas tirés contre ce genre de cible. Par ailleurs, les limitations inhérentes à ces systèmes de défense laissent des opportunités qui seront bien évidemment exploitées. A commencer par le fait que le coeur du dispositif n'est pas nécessairement un obstacle, ou du moins l'obstacle le plus gênant à courte échéance. Dans un film ça peut passer, dans un jeu aussi.
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C'est en tout cas la solution de facilité lorsque tu as les moyens de saturer les corridors de passage avec des ARM en pagaille et les moyens de faire face à toute riposte pour avoir renoncé à la discrétion et à l'effet de surprise en brouillant tout sur ton passage (y compris, d'ailleurs, tes propres systèmes).
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Et je dis simplement que ces éléments là s'inscrivent dans une doctrine particulière qui repose sur un passage en force de toute une armada à moyenne/haute altitude. C'est un tout, en ensemble cohérent ou la valeur de chaque élément n'est pas absolue mais s'apprécie pour la valeur ajoutée (ou pas) qu'il apporte à cet ensemble, avec ses avantages et ses inconvénients. Dire qu'il faut un ARM ou un pod de brouillage avec pour seule justification le fait que ça existe ailleurs est simplement un peu court. Certes ça existe, mais ça s'inscrit dans quelque chose de beaucoup plus vaste qui n'existe pas de ce côté-ci de l'Atlantique (et réciproquement). Et c'est pourquoi cette justification simpliste n'a qu'une valeur rhétorique. Cette pseudo-justification tient d'autant moins que chez nous le principe même du ARM a été purement et simplement abandonné, en même temps que les AS-37 ont été réformés, suite à un 'retex' calamiteux (et unanimement partagé). Idem pour le brouillage offensif qui n'a jamais eu le vent en poupe, contrairement à une nette préférence pour le brouillage défensif sur chaque avion, en allant jusqu'à mettre au point un système d'évitement des menaces (SPECTRA). Nous avons là un choix (abandon du principe ARM), une orientation tactique (discrétion/évitement) et une solution (AASM) délibérément voulus qui, eux aussi, s'inscrivent dans un ensemble beaucoup plus vaste et tout aussi cohérent et s'appuient sur des capacités et des compétences qui n'existent pas forcément ailleurs avec la même acuité. Le résultat est qu'il a été démontré une capacité DEAD sur cibles d'opportunité avec des performances qui ont fait pâlir quelques jockeys de F-16CJ. Ceux qui ne baissent pas la tête au motif qu'on n'a pas de missile anti-radiations pourraient apprendre à leurs dépends que ce n'est pas une très bonne idée, et découvrir ensuite que ça ne suffit pas forcément.
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Je ne garde que ce paragraphe parce que c'est le seul qui répond à peu près à la question. Donc l'AASM a les pattes trop courtes, le SCALP est trop lent et un missile ARM est censé corriger tout ça. Sauf que l'AASM détruit sa cible même radar éteint, que le SCALP n'est pas du tout fait pour ça (parce que spécialisé dans les cibles durcies), et que le ARM n'est pas spécialement efficace et qu'il n'a de véritable allonge que tiré de très haut sur une trajectoire lobée contre une cible fixe pré-déterminée (de surcroît en plein dans la bulle du S-300). J'ajoute que le ARM ne fait pas baisser la tête (pour ça il faudrait déjà savoir qu'il y en a au moins un en vol). En revanche, la crainte de se prendre un truc sur le coin du nez (ARM ou autre) fait sans aucun doute courber les cervicales. En résumé, il n'y a qu'un seul argument central dans tout ça : Ou on fait à l'américaine, ou on est des cons. Il n'est même pas concevable de pouvoir obtenir des résultats en procédant différemment avec des méthodes, des capacités et des moyens eux aussi différents.
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Personne ne dit que c'est facile. Mais ce que vous dites là, c'est que le S-300 vient en deuxième rideau et que pour l'atteindre il faut d'abord passer d'autres défenses. D'autres défenses qu'il faut donc traiter en priorité, ce qui ne semble pas être insurmontable même pour vous, puisque ça ne fait pas partie de vos arguments, avant d'en finir avec un S-300 devenu bigleux. Bref, c'est long et compliqué, mais si la guerre était triviale ça se saurait, et l'argument massue "S-300" se dégonfle comme un soufflé raté (pour ne pas dire qu'il fait "pchiiiiiiit") puisque finalement ce n'est pas lui le plus gênant dans l'histoire. Le nombre de briques importe peu lorsqu'on se contente de détruire les fondations.
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Voilà. C'est pourquoi j'attends l'épilogue, si Dieu me prête vie assez longtemps, et j'aviserai à ce moment là.
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Non. On va te dire que ce n'est pas le bon fil pour en parler Dans ce cas pourquoi objecter que tel ou tel avion ne peut pas grand chose contre un système longue portée comme le S-300 si c'est pour nous dire ensuite que ce fameux S-300 est finalement limité ce qui oblige à avoir recours à d'autres systèmes ?
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C'est bien là où je voulais en venir ^_^ Ceci étant dit, plus le radar travaille bas, plus il se fait polluer par les échos de sol. Non seulement une cible TBA n'est mécaniquement pas visible de très loin (horizon terrestre), mais en plus elle évolue dans un bruit de fond significatif.
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Je le souligne, surligne, met en gras et je l'encadre. La destruction, c'est du DEAD. C'est plus définitif que du SEAD qui peut se contenter de rendre les défenses temporairement inopérantes. Pas exactement. On utilise le SCALP pour sa charge perforante qui fait des dégâts à l'intérieur de la cible, et pas seulement du terrassement à l'extérieur.
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Le problème est aussi du côté de l'inculte qui tient le stylo, incapable de transmettre l'information correctement. Quand on voit comment un bête problème de carburant devient subitement une défaillance d'un réservoir (seule explication possible pour l'idiot sus-mentionné qui trouve pertinent d'interpréter les faits), ça laisse rêveur. Le côté positif est que cet exemple montre une fois de plus qu'il ne faut pas se fier aux apparences, mais aussi qu'il n'est pas donné à tout le monde de pouvoir émettre des hypothèses raisonnables.
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Je sens venir le banal incident de ravitaillement en vol lors d'une relève (peut-être de Djibouti).