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Va falloir virer les capots pour caser les 40% de diamètre supplémentaires. Et ça va donner un truc carré devant et bien joufflu derrière.
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J'aurai préféré "se déroute" à "fait un atterrissage forcé". Malgré les apparences, la distinction est significative.
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J'ai bien compris. Sa vulnérabilité est toute relative, ce qui glorifie le concept comme il se doit. N'empêche que la même évidence s'applique au concept concurrent. Y'a rien de chinois ni de sens caché là-dedans non plus.
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Il n'est pas plus difficile à approcher qu'un avion équipé de systèmes défensifs. C'est ça. Equiper chaque avion d'un système défensif performant est plus difficile et plus coûteux que de monter de la grosse artillerie sur un seul avion.
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Pas d'accord et la numérotation le confirme. Les M01, M02, B01 et C01 sont des pré-series (ou prototypes). Les autres sont des avions de série. Une petite série n'est pas une pré-série, et le standard de livraison n'est pas non plus un paramètre pertinent puisqu'il reflète simplement l'état technologique et de développement au moment de la livraison du premier lot. Ce standard initial évolue nécessairement par la suite sous l'effet conjoint du temps qui passe (développements complémentaires ou nouveaux, obsolescences) et de l'accumulation d'expérience (modifications, évolutions). En l'occurrence le standard F1 était le standard initial prévu dès le lancement du contrat.
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On préfère en effet avoir un bon brouillage défensif sur chaque avion plutôt que d'avoir un seul avion qui pollue l'atmosphère pour cacher un groupe entier (méthode "bourrin"). Détruire un Growler, c'est avoir immédiatement un accès facilité aux autres éléments.
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L'avantage est dans la flexibilité et les économies qui en découlent. Si on prend l'exemple d'une mission OPEX, il n'est plus nécessaire de déployer des chasseurs (+ spare), des bombardiers (+ spare), des avions de reconnaissance (+ spare), des moyens SEAD/DEAD (+ spare), des moyens CAS (+ spare), ni les spécialistes (mécaniciens et pilotes) affectés sur chaque type d'appareil. Tu te contentes de déployer un seul type d'avion et les spécialistes concernés, en quantité moindre (économies sur le nombre de spares, sur le fait que les appareils spécialisés ne sont pas utilisés en permanence ni utilisables dans d'autres rôles, rationalisation sur le personnel), et la logistique s'en trouve largement simplifiée. En gros, tu envoies 6 Rafale, 10 pilotes et 70 mécanos au lieu de 3 Mirage 2000C, 3 Mirage 2000D, 3 F1 CR et les 15 pilotes et 150 mécanos nécessaires pour faire voler tout ça.
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S'ils ne font pas comme ça c'est qu'il y a forcément une bonne raison de faire autrement. Tout le monde sait que le référentiel est de l'autre côté de l'Atlantique
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Je ne sais pas de quoi tu parles. La dernière commande passée à la SAMP pour 1200 corps de bombes concernait des Mk-82. La EU2, beaucoup trop chère, n'apportait pas une plus-value suffisante en faisant payer du pinaillage sur des détails. Quant à la P250 elle n'a jamais été commandée. Par ailleurs une bombe n'a pas besoin de voler 200H et les Mk-xx ne sont pas aussi limitées que ça.
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Ca peut être récent, vu le prix...
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Soit j'ai oublié, soit j'ai jamais su qu'il y avait un dispositif d'auto-destruction sur les obus de 30 mm. En tout cas il n'y en a pas sur les OXL, ni sur les OPIT. Je doute que les OAPEI en ait un, fonction air/sol oblige. Reste donc les OMEI, ce qui nous éloigne de toute façon d'une généralité.
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La marine a des besoins particuliers pour des raisons de sécurité sur le porte-avions. Ils veulent des munitions "muratisées" (de "MURAT" : MUnition à Risques ATténués) ce qui disqualifie les Mk-82. Au passage ça démontre qu'il nous reste une capacité de production dans ce domaine.
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Ca dépendait surtout des missiles. D'autres que l'AIM-9L avaient des performances d'un autre ordre de grandeur.
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Mais comme le prix limite la cadence parce que le budget n'est pas élastique... Le cercle vicieux est amorcé. Si ma mémoire est bonne la production maximale au profit des US devait être de 100 avions par an. Ca risque effectivement de devenir compliqué à tenir.
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Non, la raison n'est pas bizarre. Il s'agit de limiter les effets collatéraux en faisant en sorte de minimiser la létalité d'une munition livrée à elle-même. Le point de chute des missiles air/air et sol/air n'est absolument pas maîtrisé, d'où l'idée de réduire autant que possible la masse des débris devant arriver au sol. A contrario, le point de chute d'un SCALP est précisément choisi à l'avance, et un simple crash au sol aura des effets plus mesurés qu'une explosion en plein vol (zone d'effets réduite).
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Je vais développer un peu... Les missiles IR sont dits "tous secteurs" depuis plus de 30 ans, ce qui signifient qu'ils peuvent aussi engager de face, là où le moteur n'est pas visible, parce que l'échauffement cinétique de la cellule suffit à la distinguer de l'environnement. Dans ces conditions, couper le moteur ne fait que faciliter la tâche du missile en réduisant les possibilités de manoeuvre de sa cible. EDIT: A moitié grillé par Tipi
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Il trouve sa cible par reconnaissance optique une fois arrivé sur zone. C'est la seule façon d'obtenir une précision suffisante à une telle distance, étant entendu que les centrales gyroscopiques ont une dérive propre, que le recalage reste approximatif et que le GPS est censé être brouillé (inutilisable).
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Et pourtant le cas est bel est bien prévu. Ou le missile atteint son objectif, ou il se dirige vers une zone "neutre" pour y être détruit. Il n'est en effet pas question de laisser un missile de croisière poursuivre sa route et aller faire des dégâts on ne sait où dès lors qu'il n'a pas trouvé (ou pu attaquer) sa cible.
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Les ravitaillements sont généralement rythmés de façon à avoir en permanence assez d'autonomie pour rejoindre une piste de déroutement.