DEFA550

La seule chose qu'il faut, c'est de poser les roues au sol. Le reste n'est là que pour faciliter l'ordinaire, ce qui n'est pas le sujet. Par ailleurs il n'est pas question de se poser n'importe où. Les portions d'autoroute utilisées à cette fin (ou pouvant l'être) sont dûment identifiées et se rapprochent plus d'une piste d'aviation ouverte à la circulation des véhicules terrestres qu'à un chemin départemental constellé de nids de poule.

Si, moi ! Pour l'instant ce n'est qu'une collection de technologies dont certaines sont déjà obsolètes. Il ne deviendra, peut-être, un bijou que lorsqu'il fera simplement et correctement ce pour quoi il est conçu.

Faire des blagues, douteuses ou non, sur le Jaguar ne fait qu'illustrer le manque d'arguments pertinents doublé d'une certaine jalousie de leur(s) auteur(s).

Où est la difficulté ?

Tout dépend de ce qui est vraiment comptabilisé pour calculer ce coût, et c'est ce qui fait toute la différence.

@ Arland C'est quoi le message, exactement ? Tu tires tous azimuts et j'ai vraiment du mal à voir la véritable cible. Alors puisque tu parles de prendre ses responsabilités, je te laisse le soin d'éclaircir ton propos en proposant tes solutions aux divers problèmes que tu critiques aussi vertement.

Il faut quand même relativiser. De l'aveu de "MAM" à l'époque, l'Etat n'avait commandé que des Rafale F3. Le développement de toutes ses capacités demandant du temps et de l'argent, des sous-versions intérimaires ont été commandées soit pour remplacer une pièce de musée (Cruz') soit pour commencer "tranquillement" l'introduction du Rafale dans l'AdlA (à l'instar de ce qui s'était passé, par exemple, avec les Mirage 2000 RDM). Ce qui n'était pas vraiment prévu, c'était d'introduire ce nouvel avion si tôt sur les théâtres d'opération. L'effet secondaire s'est immédiatement fait ressentir, puisqu'il a bien fallu admettre rapidement que les capacités mises en service étaient sous-dimensionnées pour cet usage. Donc s'il faut désigner des coupables, c'est du côté de ceux qui ont décidé d'une entrée en service prématurée/intérimaire suivie d'un engagement en opérations qu'il faut lorgner.

Qu'un Mirage 2000N d'essai en vol ait servi de vecteur de test pour l'AASM n'implique pas que cet armement soit qualifié sur Mirage 2000. Les conditions de vol et de tir sont des conditions de laboratoire, doublées de restrictions, qui ne se substituent pas à une ouverture complète des domaines en vue d'un usage opérationnel.

L'article indique que c'est le sixième en 15 ans. Il suffisait de le lire :P

Ces deux-là n'auraient-ils pas été accidentés ? Un autre prend sa place Parce que les 40% manquants sont en entretien, en attente de réparation, ou arrêtés de vol pour avoir sur-consommé leur potentiel.

Je n'ai pas dit le contraire, et je n'étais pas le dernier à regretter cette "pauvreté". Jusqu'au jour où, n'étant plus concerné, j'ai pu observer le problème sous un autre angle. Par exemple, à quoi bon laisser des équipements consommer leur potentiel calendaire sur des avions qui ne volent pas ? Autant les monter sur ceux qui volent et acheter les rechanges avec un potentiel maximal le moment voulu. Facile, le F-404 délivre à peu près la même poussée qu'un M88, et non 90 kN.

Mais pourquoi donc acheter des pièces pour des avions qui ne volent pas de toute façon ? Pour la énième fois, le "cannibalisme" dont il est question ne consiste pas à mettre en panne un avion pour en faire voler un autre (ce qui serait totalement stupide). Il consiste à prélever des éléments sur des appareils qui ne volent plus pour diverses raisons (entretien programmé, attente de dépannage ou réparation au niveau industriel, préservation du potentiel, etc). Avoir des pièces en plus ne fera pas voler ces avions là.

Arguments purement théoriques développés à postériori. En pratique ça n'a aucune valeur opérationnelle.

Réfléchis et relis ce que j'ai écris. La négation de tout ça s'y trouve déjà.

Non, ce n'est pas pareil. Les 10 Rafale F1 ont été spécifiquement commandés dans un standard basique pour combler un trou capacitaire, avec un rétrofit au standard "complet" (F3) à réaliser ultérieurement. Techniquement, ça revenait à obtenir en avance de phase des avions au standard voulu (F3). Entre les F1 et les F2, la chaîne de production s'est arrêtée. A contrario, la chaîne de production du F-35 monte en puissances et il n'y a pas de trou capacitaire à combler mais simplement une formation initiale à assurer. Autrement dit ils s'accrochent à un calendrier.

Non, trop cher pour remplacer l'Alphajet, et faisant double emploi pour la PO puisque les compétences requises font partie de celles déjà développées et entretenues par les "chasseurs".

- nulles - non

Je pense qu'il s'agit plutôt de quelqu'un qui a voulu faire un comparatif de vulgarisation honnête, mais qui n'a pas su déjouer les pièges marketing. Au final c'est un mélange de bon et de mauvais.

Si tu le prends comme ça, on peut parler des roquettes... Ou encore des obus d'infanterie. Après tout il s'agit juste d'envoyer un bout de ferraille au bon endroit au bon moment.

Ce n'est qu'un juste retour des choses, puisque c'est aussi à cause d'eux qu'on n'en vendait aucun jusqu'à présent.

Pourquoi, il y a un concours de mode à gagner ?

Compliqué ne veut pas dire impossible. Après tout les obus air/air n'ont pas de système de guidage, et pourtant ils arrivent à faire des trous...

Le SCALP et le Meteor sont sous-évalués. Les deux valent nettement plus cher qu'un MICA.

A la louche, y'a pour pas loin de 3Md € d'armements.

L'idée qui me vient comme ça : une roquette inerte (un bout de ferraille auto-propulsé). Ainsi le vecteur pourrait s'approcher suffisamment pour tirer sans être exposé, la roquette étant quasiment insensible (ni électronique à faire griller, ni charge militaire à faire détoner). On peut ensuite affiner en intercalant un missile à sous-munition auto-propulsée.