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Plus "mâle" je ne sais pas, mais plus "mal" certainement. Le NOSA n'est pas là que pour occuper un siège surnuméraire.

Eternel problème du glaive et du bouclier. L'évolution dans un camp implique une évolution dans l'autre camp pour y répondre. La prospective doit prendre en compte cet aspect en considérant des évolutions quasi-parallèles de part et d'autre. Ainsi, l'énergie dirigée appliquée contre les systèmes actuels peut donner des résultats, mais c'est moins évident contre des systèmes durcis, protégés, ou même insensibles. Par ailleurs, la "dangerosité" et l'importance (taille, mais aussi au plan tactique) de la source d'énergie dirigée en fait une cible de premier choix très motivante capable de susciter bien des innovations. Dans ces conditions il n'est pas acquit que sa durée de vie dépasse celle d'un AWACS (par exemple).

La durée de vie des cellules dépend de la façon dont elles sont fabriquées, comment elles sont exploitées au quotidien, et du coût d'utilisation qu'on est prêt à supporter. Une modernisation n'influe que sur un seul paramètre, le taux d'usure, en supposant que cette modernisation conduit à effectuer des missions moins exigeantes pour les cellules (mais ça peut aussi être l'inverse).

Il y a aussi des hommes dedans et autour, et ça en soulage certains d'en voir d'autres prendre le relais.

Le mieux est aussi l'ennemi du bien. L'aspect financier n'est qu'une partie de l'équation. Il faut aussi envisager les aspects techniques ; qu'est-ce que ça apporte de plus, quelles sont les contraintes d'utilisation, les effets pervers, etc. Par exemple, si tu "écoute" ton missile jusqu'au but, tu n'es clairement plus en mode "fire & forget" alors que c'est un (quasi) impératif tactique. De là, on en arrive rapidement aux tactiques de combat, aux méthodes d'engagement et autres façons de faire. Si tout ceci à fait ses preuves, pourquoi tout remettre en cause en introduisant un élément perturbateur ?

Je présume que c'était plutôt à San Diego pour le "Miramar Air Show".

Dans son discours ce n'est qu'un argument à postériori. L'idée de départ est qu'un bon chasseur doit être petit, léger, aussi simple que possible, acquit en grand nombre, pas cher, etc. Pour schématiser, c'est un simple vecteur de missiles. Tout ce qui sort de ce cadre est mauvais et tout argument le démontrant (à tort ou à raison) est exploité sans vergogne.

Pierre Sprey a eu son heure de gloire lorsque les premiers F-16 ont beaucoup séduit. Mais ça fait 30 ans que les concepts ont évolué dans d'autres directions, et ses idées sont maintenant obsolètes.

Ah, la transparence... Ca dit qu'on voit à travers, mais ça ne dit pas ce qu'on voit. La science optique regorge pourtant d'exemples où ce qu'on voit n'est pas le reflet exact de la réalité.

C'est sans doute ça. De notre côté on considère qu'une 500 kg n'apporte pas grand chose en terme de destruction d'objectif par rapport à une 250 kg, mais augmente sérieusement le rayon des dommages collatéraux.

Il semblerait que les Typhoon aient aussi été de la partie (GBU-16 + Damocles) d'après des images postées sur starstreak et issues d'une vidéo.

Je ne suis pas sûr de bien comprendre les implications de la dernière phrase...

C'est une pratique courante dans l'aéronautique étant donné que ceux qui conçoivent et fabriquent le "planeur" (la cellule) ne sont pas ceux qui fabriquent les moteurs. Ce qui fait que c'est un F-35 et pas un P-51 c'est la cellule. Le moteur n'est qu'un équipement parmi d'autres, aussi indispensable soit-il.

F135-PW-100 : $13 990 000 F135-PW-600 : $19 030 000 Prix 2014 à utiliser officiellement pour chiffrer une destruction ("2014 ENGINE COST DATA FOR AVIATION MISHAP REPORTING").

D'après Jane's le Typhoon ne fera pas partie du trio pré-sélectionné.

Si ce qui est beau vole bien, alors ce qui vole mal n'est forcément pas beau, donc laid. CQFD :D

Oui, mais non. C'est facile de faire du multirôle à partir d'un chasseur A/A. Il suffit d'ajouter les conduites de tir ad-hoc. L'Eurofighter s'est à peu près contenté de ça, là où d'autres ont pris plus sérieusement en considération les particularités d'un vecteur A/S performant. Du coup il souffre, par design, de capacités tout juste passables dans ce domaine sans pour autant exceller outrageusement en A/A. In fine peu importe qu'il soit bon ou mauvais. Globalement il y a mieux, et c'est tout ce qu'il suffit de savoir.

Peut-être est-il innocent, mais c'est marrant comme ils sont tous innocents dès qu'ils se font choper, d'autant plus si l'épilogue est potentiellement fatal... En l'absence d'éléments plus factuels, je me garderai bien d'incriminer la justice indonésienne qui pour le coup n'a peut-être aucune leçon à recevoir. En plus ce n'est pas l'endroit pour le faire :P

On est vendredi, c'est ça ? :D D'une part l'autodirecteur du MICA EM ne travaille pas dans la même bande de fréquence, d'autre part il est encore plus myope qu'un Antilope V (si, c'est possible).

Les 50 Mirage sont en service depuis presque 30 ans. Le 212ème Su-30 vient seulement d'arriver. Pas sûr que le nombre d'heures de vol soit au détriment des Mirage. D'autre part l'attrition sur un monomoteur est nécessairement supérieure, toutes choses étant égales par ailleurs. Combien de Su-30 sont rentrés avec un moteur en rade et auraient fini au tas s'ils n'avaient eu que celui-là ?

Si les MICA EM d'un Mirage 2000-5 pointent dans des directions différentes, c'est précisément pour que ça traîne moins.

De toute façon, le nombre d'accidents s'apprécie par rapport au nombre d'heures de vol réalisées. Ainsi, le taux d'attrition correspond au nombre moyen d'accidents pour 100.000 heures de vol.

Ca fait quand même 3 ans qu'ils discutent du Rafale dans le cadre du MMRCA. Ils savent où ils mettent les pieds, ils ont déjà toutes les infos et il ne doit rester que des détails à régler.

Il n'empêche que tu n'as toujours rien compris.

Ce n'est pas ça non plus. Le site de production est censé déjà exister ou être mis en place par le client. Le rôle du fournisseur se limite à transmettre les savoir-faires, à charge pour le client d'exploiter son outil de production pour les mettre en oeuvre et obtenir le produit fini.