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Tout ce qui a été posté par DEFA550
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Grave erreur. Par définition, tout mobile autopropulsé guidé sur toute ou partie de sa trajectoire s'appelle un MISSILE. Sans système de guidage, c'est une roquette, et sans propulsion c'est un projectile. Fin de la leçon =D
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Ce que je sais, c'est que s'il n'y a ni souris, ni aérofreins, ce n'est pas pour s'encombrer d'une perche escamotable.
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En portée peut-être, mais en débattement c'est la catégorie au-dessus. Je passe sur la qualité du suivi, la précision, les modes d'asservissement et les performances optiques, où l'OSF accuse certainement son âge et ne peut rivaliser du fait des contraintes imposées par son faible encombrement.
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Oh les filles ! Il y a déjà eu des réponses là-dessus il y a presque 4 ans, au tout début du sujet. Vous faites dans l'archéologie maintenant ? :lol:
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La seule chose qu'il y a entre pas d'éjection du tout, et une éjection réussie, c'est une éjection hors domaine d'utilisation du siège pour laquelle aucune garantie ne peut être donnée quant au résultat. Cet équipement ne permet pas de sauver la vie, instantanément, et dans toutes les configurations possibles et imaginables. En revanche il offre une seconde chance lorsque les circonstances permettent de s'en servir dans les conditions prévues et auxquelles le corps humain impose bien des contraintes. S'il faut le dire autrement : ce que certaines personnes appellent une éjection ratée n'est rien d'autre qu'une éjection vouée à l'échec dès le départ.
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C'est précisément par respect pour les familles qu'il convient de ne pas laisser les suppositions se multiplier quant aux circonstances de l'accident. Le bilan est macabre, laissant des proches dans le deuil dont une épouse enceinte et sa fille de 1 an. C'est déjà assez compliqué pour eux ; Inutile d'ajouter à leur détresse en leur donnant de quoi imaginer les dernières secondes sans être certain qu'elles correspondent à la réalité. Fin de la parenthèse.
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Cette tournure sous-entend que les sièges n'ont pas fonctionné correctement, et ça conduit inévitablement à une polémique puis à une certitude du côté des familles quand bien même le non départ des dits sièges découle d'une absence d'actions visant à l'éjection. Merci de faire attention à ce que vous écrivez, la conclusion de ce vol de nuit étant déjà assez désastreuse comme ça. Encore mieux : si vous ne savez pas, n'en parlez pas.
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Ca, j'achète. Je note quand même deux choses : - 100 à 200 kg/min, c'est énorme (ça correspond à la conso en PC). - Le circuit carburant est systématiquement dépressurisé lors d'un ravitaillement. Donc je ne vois pas en quoi l'ouverture des vide-vite des bidons a une incidence particulière à ce niveau.
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Je lis encore des trucs aberrants sur le Rafale sous-marin (M18) parce que tout le monde tire ses conclusions avant d'avoir toutes les infos, voire simplement des bribes correctes. Si les vide-vite ont été ouverts, c'est en réponse à une check-list détaillée ordonnant de le faire afin de résorber une panne constatée ou pour respecter les consignes d'appontage (masse totale). Si le largage des bidons n'a pas été effectué, c'est parce que ce n'était pas écrit dans cette check-list en plus d'être contraire à la logique lorsqu'on perd ou manque de carburant. Les fondamentaux sont là. La maîtrise des subtilités du circuit carburant dépasse largement les compétences du pilote.
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Les derniers crashes AdA concernent un Mirage F1 CT et un Mirage 2000-5. J'en oublie peut-être, mais ce n'est certainement pas un Rafale. Je n'achète pas la théorie des clapets sur les réservoirs pendulaires parce que le circuit carburant ne fonctionne pas comme ça. La vidange partielle du carburant avant de se poser, en cas de panne, est une mesure de sécurité puisqu'elle vise à réduire la masse à l'atterrissage (ou appontage) sans pour autant avoir recours au largage détresse (non justifié lorsqu'on ramène l'avion).
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Même ça, c'est à écrire avec moult précautions parce qu'on peut très bien imaginer tout un tas de raisons amenant à conclure par ce genre de phrase. Il semblerait donc qu'il y ait eu une panne (non spécifiée), suivi d'une commande du vide-vite (probablement pour s'alléger en vue d'un appontage, armement compris), et que ça s'est terminé par une panne sèche. A partir de ça, les raisons envisageables vont de l'erreur humaine toute bête (oubli de couper le vide-vite) à la panne multiple (problèmes de transfert carburant entre les réservoirs, défaut de pressurisation, fuite carburant, etc) en passant par l'erreur de calcul (sous-estimation de la consommation pour rejoindre le PA après la vidange).
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On a surtout décidé d'appliquer les règles strictes de l'aviation internationale en temps de paix, c'est à dire d'avoir en permanence suffisamment de pétrole à bord pour rejoindre une piste de déroutement en toute autonomie. Mais garde ton accusation au chaud. Qui sait ? Le jour où il sera question de cyclomoteurs, elle sera peut-être pertinente... =(
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Je n'ai rien contre les what-if, à priori, mais il faut quand même que ça passe quelques filtres. Lancer des bombes à partir d'autre chose, pourquoi pas, mais surtout pour quoi faire ? Est-ce que l'aboutissement d'une telle démarche trouve une justification notamment en terme de coûts, de survivabilité, d'efficience (et j'en passe...) ? Bref, il faut que ça apporte quelque chose d'utile faute de quoi ça reste futile.
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Hmmm... Je vais tâcher de faire court et synthétique : - BAP-100/BAT-120 : Inutilisables parce qu'imposant le survol de la cible (principe des bombes freinées). - BLG-66 (Belouga) : Armes à sous-munitions, elle aussi freinée (survol, etc). - HARM : Même amélioré, le concept n'est pas fiable. - AASM dans le rôle SEAD : tir sur coordonnées GPS (extraites en temps réel par fusion de données SPECTRA/OSF) pour une fiabilité maximale (insensibilité au leurrage et à l'extinction de l'émetteur).
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Et avant ça se pose le problème de la masse au décollage ou au catapultage. Mécaniquement, les 5x2000L sont possibles. Mais ça représente déjà 9T de charge environ pour une configuration qui n'est pas opérationnelle (pas d'armement possible hormis peut-être 2 MICA, et encore...). Au mieux, ça ne servirait qu'au convoyage et le coût de l'ouverture des domaines est donc prohibitif (voire injustifiable).
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Non, ils y seront depuis une paire d'années déjà...
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Si je peux me permettre, il faut aussi garder à l'esprit quelques fondamentaux. Le courant électrique consommé par le radar ne vient pas du ciel, et une grosse partie de cette énergie est convertie en chaleur qu'il faut évacuer. Je vous laisse méditer sur la génération électrique et le système de refroidissement avant de voir, peut-être, cette histoire de nombre de modules d'un oeil différent.
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C'est le mode privilégié pour des raisons de sécurité, de discrétion et d'insensibilité au brouillage. Le SdT par radar est à prendre comme un mode dégradé, lorsque le fichier numérisé n'est pas (encore) disponible.
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Peut-être parce que les coûts ne sont pas justifiés par un intérêt tactique indiscutable. C'est en tout cas un argument suffisant pour écarter certains projets lorsqu'il y a des choix à faire.
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Bien vu ;) C'est en effet ce qui compte, et personne ici n'a la réponse d'autant que la poussée au banc n'est qu'un paramètre parmi d'autres...
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Eh bien non ! Dans le système international, la poussée d'un turboréacteur s'exprime en newton. Les lbs représentent une masse, et non une force, et ne sont pas conséquent pas appropriées. En revanche, l'unité "lbf" est valable mais néanmoins tout aussi inappropriée puisque ne faisant pas partie du la norme S.I. Maintenant que les mouches sont bien déformées, on peut peut-être passer à autre chose...