DEFA550

Merci pour le sarcasme. Ca prouve juste que tu ne veux toujours pas comprendre où sont les priorités.

:lol: Je n'aurai pas fait mieux ! Aahhh... le MMI ! Quand on n'a que du air/air à gérer, c'est autrement plus simple. Ca va devenir un peu plus compliqué pour eux en ajoutant les modes air/sol, surtout avec seulement 24 switches sur le manche et manettes. Vive le DVI, quand ça marche à 100% ailleurs que dans un labo...

Non, réaliste... Ce F-18 nous fait un banal passage basse vitesse dans lequel il dépasse quand même les 100 km/h. Je n'appelle pas ça du stationnaire, ni du quasi-stationnaire.

Depuis quand le stationnaire est mobile ? :lol:

Si, mais il me semble que le système de régulation se base sur la pression ambiante pour délivrer dans le masque une pression légèrement supérieure. En cas de dépressurisation, l'alimentation en oxygène peut s'avérer sub-optimale au point de ne pas suffir à prévenir l'hypoxie. En tout état de cause, la prudence commande de rejoindre rapidement une altitude respirable pour quitter au plus vite le mode "secours".

Une altitude de 4000 à 6000 ft me semble adaptée. De fait, la vitesse de descente pour rejoindre cette altitude dépend de l'altitude initiale et du temps généralement accordé avant que l'hypoxie ne survienne (de l'ordre de quelques dizaines de seconde). Si le "bang" supersonique est atténué par l'altitude lors d'un vol en palier, ce n'est plus vrai lors d'une descente rapide ou d'un virage puisque les ondes de choc sont alors concentrées vers le sol. L'effet amplificateur peut être particulièrement notable, tout dépend des circonstances exactes.

Au hasard : panne de pressurisation avec obligation de descendre rapidement pour éviter l'hypoxie.

C'était pourtant bien des 2000N qui frappaient au Kosovo avant l'arrivée des 2000D. Et je n'ai pas l'impression qu'ils l'aient fait avec des ASMP... Ils ne vont pas non plus jouer à Red Flag avec des ASMP, ni au TLP, ni ailleurs. Il n'empêche que quand un 2000N décide d'aller lâcher un pruneau quelque part, ça devient très vite très compliqué pour la "défense" adverse. Bref. Le "il vaut rien", mieux vaut le garder pour soi que de l'étaler en publique.

Jusqu'à cet été. Parce qu'après ... POUF ! A pu 1/30 ! :'( D'après Radio Tarmac, une bonne douzaine de F1 B/CT devrait rejoindre le mourroir cette année.

Tout à fait. C'est le "ground clutter" qui perturbe à la fois le radar de l'avion tireur, mais aussi celui d'un éventuel missile EM. Et plus la cible est basse, plus c'est difficile de la discerner dans le bruit de fond du sol.

A côté de ça, préparez-vous à voir disparaitre les sièges Mk4. Leur remplacement par des sièges Mk10 va bientôt commencer, et s'étalera jusqu'en 2009.

La prochaine fois, si tu veux vraiment avoir une idée, essaye donc ton simulateur après avoir couru un marathon... Je n'ai pas l'habitude de tourner autour du pot pour mettre les points sur les "i", pas plus que d'être diplomate envers ceux qui ne le sont pas davantage. La supposition est tout à fait juste.

Ceux-là (les points externes) ne sont pas utilisés pour trois raisons : 1. Ils n'ont aucune utilité pour le moment. 2. Quitte à ne pas en utiliser deux, autant que ce soit ceux qui sont les moins versatiles. 3. Quitte à ne pas en utiliser deux, autant que ce soit ceux qui sont les plus éloignés du centre de gravité de l'avion. Avant que quelqu'un ne fasse l'amalgame, le cas des lance-missiles en bout d'aile est totalement différent. Ils ont une utilité opérationnelle certaine en occupant un emplacement idéal pour des missiles IR, et ils induisent quelques effets bénéfiques sur le plan aérodynamique.

Non. Celui-là est "bouché" par le pylône du réservoir ventral. En clair, c'est soit deux emports courts, soit un long. Quant aux points externes voilure, la corde de l'aile limite les emports à ceux d'entre-axe 14". Grossièrement, ça veut dire missile. Ensuite, ce n'est pas parce qu'ils existent qu'il faut absolument les utiliser. Les configurations actuelles n'ont pas besoin de ces points externes, inutile de chercher plus loin. Ils sont simplement là pour d'éventuelles évolutions.

C'est justement parce que c'est banal qu'il est facile de l'oublier. Et c'est parce qu'il est facile de l'oublier que les contrôleurs aérien ont aussi pour mission de s'assurer que le train est sorti. Il y en a d'autres qui devrait oublier d'écrire, surtout si c'est pour juger sans savoir.

Et pourtant ... il l'a bel et bien oublié.

Absolument pas. La priorité va aux armements nouveaux, donc à l'AASM puisque c'est une capacité que nous n'avons pas. Pour les GBU, pratiquement tous nos avions peuvent les tirer. Ce n'est pas une capacité prioritaire en ce qui concerne le Rafale, puisque ça n'apporte qu'une redondance. Le déploiement du Rafale en Afghanistan n'est pas une obligation, mais seulement un choix guidé par certaines considérations. Bouleverser le programme de développement à cette fin, c'est mettre la charrue avant les boeufs en privilégiant le court terme au détriment d'une capacité opérationnelle importante.

Pas exactement, puisque la navigation proportionnelle fait que le missile a une notion de la vitesse relative de la cible. En ce qui concerne la distance, c'est au pilote qu'il incombe de tirer dans l'enveloppe ad-hoc.

C'est l'inverse, et depuis plus de 30 ans. La navigation proportionnelle engage le missile sur une trajectoire de collision en avant de la cible. Cette navigation est dite proportionnelle parce que le changement de cap du missile est proportionnel à la rotation de la ligne de visée de l'autodirecteur.

Ben oui... On a beau faire des économies en anticipant les retraits, l'épée de Damoclès tombe quand même. On était à plus de 400 avions il y a 5 ans, et pas loin de 600 il y a 15 ans. Donc l'excuse Guerre Froide pour justifier la boucherie, à d'autres ! Tant qu'on y est, puisqu'on sait faire avec 240 avions archaïques ou presque, autant se contenter de 120 Rafale pour les remplacer... La connerie n'ayant aucune limite, tout est permis. En attendant, les Italiens (par exemple), attendent 121 Typhoon et 109 F-35A. Soit 230 avions, et une perspective peu reluisante en ce qui nous concerne. On va pouvoir l'astiquer notre fauteuil à l'ONU, parce qu'au rang des puissances mondiales, on va se prendre une relégation en 4ème division, avec le droit de fermer notre grande gueule. C'était bien la peine de faire des efforts entre 1945 et 1970 pour ramener la France dans le groupe de tête des pays qui comptent. Pour ce qu'il va en rester...

A en croire certains bruits rapportés par TTU, ce n'est pas brillant. Ca se résume même en 3 mots : réductions tous azimuts. Personnel, foncier, matériels, tout y passe. Ils vont même jusqu'à citer un format de 60000 hommes (à priori tout compris, puisqu'ils ne citent pas une armée en particulier). Pour l'AdA ça serait la moitié des bases plateformes fermées (Cambrai, Reims, Colmar, Nancy, Luxeuil, Dijon, Orange) sans parler des autres, réduction de la voilure à 240 avions au lieu de 320. Côté "pousse-cailloux", c'est un bon paquet de Leclercs en moins (entre autres choses) et la concentration des moyens sur 30 à 50 emprises territoriales. La Marine n'est pas en reste avec l'éventualité de retarder le PA2... Bref. Sous cet éclairage, la volonté affichée de réintégrer l'OTAN (ce qui n'est pas gratuit, il faut bien le dire) va très probablement de paire avec le plan de rigueur envisagé. Ou comment sous-traiter une partie de notre souveraineté sans en avoir l'air... Encore un petit effort, et même le Lichenstein pourra nous mettre une branlée >:(

En ce qui concerne le viseur de casque, le problème est à la fois lié au poids et à l'équilibrage. Avec une meilleure répartition des masses, une surcharge de quelques centaines de grammes serait nettement plus supportable. En clair, le casque doit se faire oublier...

Efficace ... de jour ! La nuit, l'OSF TV est aveugle.

C'est même beaucoup trop pour être un tant soit peu crédible.

Ca l'fait comme ça aussi :lol: