-
Compteur de contenus
12 739 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
112
Tout ce qui a été posté par DEFA550
-
J'ai un doute sur le C102, qui serait codé 330-EF. A vérifier.
-
"corner velocity" : Vitesse minimum à laquelle on a le taux de virage soutenu maximum.
-
Je rebondis là-dessus... Les C107 et B316 sont arrivés à Marsan, ce qui doit faire 24 Rafale F2 livrés en comptant le petit dernier de la Marine.
-
Un leurre tracté est simplement un émetteur (brouilleur) remorqué. En ce qui concerne les canaux, et par analogie avec d'autres domaines, je dirais qu'il s'agit de fréquences particulières utilisées pour des tâches spécifiques (comme la détection, les contre-mesures, le guidage, etc), mais comme ce n'est pas mon domaine et que je ne suis pas sûr du coup, je laisse le soin aux spécialistes de corriger/compléter. EDIT: Après quelques recherches, j'ai l'impression que ces fameux canaux servent à traiter le signal reçu de différentes manières, en parallèle. Les noms des canaux du RDY pourraient avoir un rapport avec "sommation", "AZimut" et "ELévation", tous les trois en rapport avec la polarisation du signal réfléchi.
-
C'est comme ça que je l'entendais. Si on considère que la source RF (TWT) est similaire à celle d'un radar à antenne mécanique, le niveau de puissance du RBE-2 peut difficilement être supérieur à celui du RDY-2. De surcroît, les déphaseurs induisent des pertes, accentuées par l'absence d'un système de refroidissement jugé trop complexe et trop coûteux au regard du bénéfice. Au final, il est quasiment certain que la portée du RBE-2 est plus faible que celle du RDY, notament lorsqu'on s'écarte de l'axe physique de l'antenne, mais on peut raisonnablement penser que la différence n'est pas énorme.
-
BD de TMor
DEFA550 a répondu à un(e) sujet de Arnaud dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Vu la technologie très avancée de l'engin, il n'est pas exclu qu'il ait des capacités sous-marines :shock: -
Les différences sont minimes mais néanmoins non négligeables. Avec un seul moteur, les marges sont nécessairement plus importantes pour une évidente raison de fiabilité. D'autre part, ce seul moteur fourni l'énergie nécessaire à l'ensemble des équipements (électrique et hydraulique), ce qui impose des contraintes supplémentaires. Avec deux moteurs, la souplesse de la redondance autorise plus de choses (partage des charges, redondance partielle pour l'énergie électrique et/ou hydraulique, marges réduites, etc). En pratique, un travail d'adaptation plus ou moins important est nécessaire pour utiliser un moteur dans une configuration différente.
-
BD de TMor
DEFA550 a répondu à un(e) sujet de Arnaud dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Justement, si tu lui lachais les basques 5 minutes, ça ne serait pas plus mal. Parce que là, ça devient franchement lourd... :evil: -
Et tu ne trouves pas ça présomptueux de leur part compte tenu de leurs expériences respectives dans ce domaine ? Indirectement, ça enfonce le clou sur la soi-disante supériorité incontestable du Typhoon en tant qu'intercepteur en aiguillant le lecteur vers un préjugé favorable. "is important to break away after missile launch" : Justement non, sinon la LAM est perdue et les chances de succès du missile qui vient d'être tiré sont réduites. L'évasion face à un missile ennemi ne tient pas la route non plus, sauf s'il a été tiré hors de sa NEZ (rappel : NEZ = No Escape Zone = Aucune chance d'en réchaper, même en faisant demi-tour). Enfin, le déplacement du foyer aérodynamique en supersonique dépend de la géométrie de l'aile, et notament de sa flêche. Plus la flêche est élevée, plus la variation est importante. D'autre part, la stabilité retrouvée implique que les gouvernes doivent lutter plus où moins contre cette stabilité pour faire bouger le nez de l'avion. Observe la taille des gouvernes du Typhoon... Au final, rien ne permet d'affirmer qu'il est plus manoeuvrable qu'un autre en supersonique et la différence, si différence il y a, n'est pas de nature a apporter un avantage fondamental. Compare avec "is important to break away", et prend le temps de considérer l'espacement (dans le texte) entre ces deux tirades. Ce qui apparaît comme évident une fois que c'est dit, l'est beaucoup moins présenté comme il le fait. La contradiction vient du fait que la fourniture de la LAM par le radar annule l'importance de la manoeuvrabilité après un tir puisqu'il est évident que la LAM n'est pas omnidirectionnelle, et donc que la capacité de manoeuvre est limitée. Il commence par dire que le FLIR ne sert pas à grand chose en BVR ("...tandis que le FLIR est plus important en WVR..."), pour finalement reconnaître un peu plus loin qu'il peut servir à l'identification. Or, l'identification à distance, qu'elle soit visuelle (avec un FLIR ou autre), via l'interrogateur IFF ou les capacités NCTR du radar est primordiale en BVR. Le découpage retenu pour sa présentation cache (volontairement ?) la faiblesse d'un système basé sur un capteur unique. Depuis le début du texte, c'est au moins la 3ème fois que l'organisation du discours masque une réalité moins flatteuse. Il y a vraiment de quoi se demander si ce n'est pas fait exprès. J'ai oublié le smiley ;) N'empêche qu'avec tout ce qu'on a entendu sur le Captor C, j'étais persuadé qu'il n'était pas possible de faire mieux :P Le problème n'est pas là. D'un côté, l'antenne AESA améliorerait la portée du Captor de 50%, de l'autre elle améliorerait la portée du RBE-2 de seulement 30%, malgrè un nombre de modules similaire, et malgrè le gain supposé "passable" de l'actuelle antenne du RBE-2. Ce n'est pas forcément faux. Mais c'est à prendre avec des pincettes... ------------------------------------ C'est effectivement ce qui compte, mais ce n'est pas le problème. L'affirmation qui nous est proposée est qu'en virant à 300 kts/7G, ni le F-16, ni le F-18, ni le Rafale ne peuvent descendre en dessous d'un rayon de 700 m. Ce qui est faux, pour tout le monde, puisque dans ces conditions (300 kts/7G), le rayon est de 347 m (et non pas 419 comme je l'ai écris par erreur) Sorti de son contexte, la comparaison avec le F-16, le F-18 ou le Rafale n'a aucun sens. Tout au plus peut-on imaginer qu'il parle d'un diamètre de virage pour un demi-tour, mais ça ne change rien sur le fond. S'il freine, le rayon de virage diminue à facteur de charge constant. Si le facteur de charge diminue (à vitesse constante), le rayon de virage augmente. J'utilise une calculatrice avec des moufles :lol: C'est bien 347 m qu'il faut lire.
-
BD de TMor
DEFA550 a répondu à un(e) sujet de Arnaud dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
:lol: :lol: :lol: Bien vu... ;) -
Et tu crois qu'une paire de missile suffit pour passer de 1 m2 (F-16 "lisse") à 5 m2 (Mig-29) ? Soyons sérieux... Je viens de te dire (plus haut) qu'il y avait plusieurs raisons pour expliquer cette différence. En l'occurence l'une des raisons, liée à la LPI du RDY, est classifiée.
-
J'ai finallement étudié cet article de plus près. A faisant abstraction des platitudes (explications uniquement utiles aux néophites) et des capacités communes à la plupart des plateformes récentes (contre-mesures, modes radar, etc), on peut se concentrer sur l'essentiel et formuler quelques remarques. Je précise que j'ai volontairement cherché la petite bête pour ne rien laisser passer. The aircraft was designed as a multirole fighter from the outset, but the emphasis was ever placed on the types air combat capabilities. The Eurofighter Typhoon was primararily designed to encounter enemy strike and attack aircraft as well as bombers and to deal with their fighter escorts in a NATO versus Warsaw Pact/Soviet Union scenario. The aircraft was also designed to defeat enemy airsuperiority and frontline fighters in the effort to achieve and maintain airsuperiority. The requirements set up by the 4 partner airforces were high. The Eurofighter Typhoon had to be able to defeat any present and future kind of an airborne threat at short distances within visual range and at long distances beyond visual range, at day and night, under all weather conditions and even in dense electronic warfare environments. La mise en avant de la capacité multirôle dans la première phrase (et uniquement là) tranche avec la focalisation constante sur les seules capacités air/air de l'appareil tout au long de l'article. Dans l'esprit du lecteur, celà revient à dire que le Typhoon est un avion multirôle optimisé pour le combat air/air, et non pas un intercepteur avec des capacités air/sol. La nuance est importante, que ce soit sur un plan psychologique (l'effet obtenu est plus flatteur) ou du point de vue pratique (c'est grossièrement trompeur). Celà n'empêche pas l'auteur d'insister lourdement sur la vocation du "design". La phraséologie est trompeuse parce que le résultat obtenu par les deux approches n'est pas le même. L'optimisation pour un rôle particulier suppose d'avoir à la base une plateforme efficace dans tous les rôles, les améliorations apportées dans un rôle précis devant avoir un impact négligeable sur le reste des capacités (une optimisation n'est pas une transformation radicale). A l'inverse, l'ajout de capacités à une plateforme typée pour un rôle particulier laisse peu de place aux compromis, certains choix étant irrévocables par construction. Le Typhoon est manifestement né de la seconde méthode. Les ailes basses, l'angle de la flêche, les entrées d'air sous le fuselage, le niveau d'instabilité en subsonique, la capacité d'emport, la gêne visuelle des empennages "canard", etc, laissent planer peu de doutes à ce sujet. The designers set them self the goal to develope the best fighter in history. Un peu de pommade, ça ne fait de mal à personne... :lol: BVR combat: Finally the manoeuvreability, especially at supersonic speeds is important to break away after missile launch or to evade an enemy missile launched towards the own aircraft. Affirmations gratuires. On peut lire ici la chose suivante "When Eurofighter Typhoon crosses into supersonic flight, the pressure point moves behind the centre of gravity, giving a stable aircraft.", ce qui contredit quelque peu l'idée d'une manoeuvrabilité extraordinaire en supersonique. D'autre part, et c'est confirmé plus loin dans l'article, le radar fourni la liaison avion-missile pour les tirs à longue distance. Cela implique qu'il n'est pas possible de "fuir" après avoir tiré, sauf à ne plus pouvoir assurer les guidages intermédiaires du/des missile(s) tiré(s). Les mouvements de l'avion tireur sont limités par le fait qu'il faut garder la cible dans le champs d'acquisition du radar de bord. Enfin, l'évitement d'un missile est une vue de l'esprit. Ils sont par construction beaucoup plus manoeuvrant qu'un avion. In comparision to other radars with similar technology the Captor does not only include 2 data processing channels for target detection and tracking, but also features a third one for identification and supression of enemy electronic countermeasures (ECM). RDY : 3 canaux. RBE-2 : 4 canaux. Thanks to its high scanning speed the Captor is able to track while scan within the full azimuth coverage if required, in comparision to other systems which are mostly limited in that direction. RDY : Tout aussi capable. RBE-2: La question ne se pose même pas (agilité du faisceau d'une antenne électronique). The Captor also features a fighter to missile datalink which will provide mid-course guidance updates for active radar guided AAMs launched towards the high priority threats increasing the propability of kill. Ce qui contredit l'idée de pouvoir "fuir" après avoir tiré. The Captors tracking range is said to be well beyond 160 km against fighter sized targets, with a range of more than 300 km against large targets like transports or tankers. On a déjà vu que cela suppose une SER d'au moins 5 m2 pour le "fighter sized targets". The Eurofighter Typhoon has a very low frontal RCS important for BVR combat. This was achieved by the combination of small control surfaces, low airframe dimensions, RAM coatings especially on leading edges and the careful shaping of the airlift intakes hiding the compressor blades away from enemy radars. The exact RCS is classified, but the frontal RCS is said to be below 1 m². 1 m2, ce n'est pas "very low". Par les temps qui courrent, c'est même simplement "standard". Ceci dit, on trouve au moins deux sources du contraire : - 1/4 la SER d'un Tornado (8 m2) = 2 m2 - 10% la SER d'un F-15 (15 m2) = 1.5 m2 PIRATE: The system is able to operate as IRST (Infrared Search and Track) and as FLIR (Forward Looking Infrared) in contrast to other airborne infrared systems today which are mostly limited to one of the two purposes. L'OSF est le contre-exemple parfait. However it is the IRST function which is important for BVR combat, while the FLIR function is more important for air to ground operations or WVR combat. L'identification de la cible est un élément indispensable du combat BVR, d'où l'utilité des interrogateurs IFF ou des capacités NCTR (Non Cooperative Target Recognition) des radars. Justifier les limitations de PIRATE de cette façon démontre au mieux une méconnaissance du sujet, au pire un parti-pris manifeste. Additionally the PIRATE features a single target track identification mode (STTI) in which the system will generate an image of a single tracked target. This allows visual target identification at long distances beyond visual range in addition to the radars identification capabilities. ...ou comment se contredire quelques lignes plus bas ! Le problème qui est masqué ici (volontairement ?) est que PIRATE offre soit un IRST, soit un FLIR. Mais pas les deux en même temps. With the analysis of the single radar signals the DASS will also tell the pilot if a radar is in search, track or guidance mode. A condition que le radar adverse fonctionne différemment dans ces modes, ce qui est loin d'être garanti (LPI). Une illustration en est le fameux "40-0" obtenu par les -5F lors de leurs premiers engagements. More important are the Eurofighter Typhoon’s 3 active missile approach warners (MAWs) which are installed into the wing roots and the tail. The Typhoon’s MAWs are based on small millimetre wave pulse Doppler radars which are optimized for detection and tracking of small and fast flying objects and a low false alarm rate. The MAWs provide a full 360° azimuth coverage around the aircraft and a range of at least up to 100 km. Je passe sur les 100 km, que tout le monde à déjà relevé. En revanche, j'insisterai davantage sur le caractère actif de ces détecteurs. Leur émission est détectable à longue distance (très supérieure à la distance à laquelle ils peuvent détecter un missile), ce qui n'en fait pas des appareils discrets. En toute logique, l'usage d'un tel système suppose que la position du "porteur" est déjà connue par l'ennemi, auquel cas l'indiscrétion n'est plus un problème. J'ai cru comprendre que ces détecteurs pourraient être remplacés par des détecteurs passifs dans un avenir plus ou moins proche. The countermeasures include two 55 mm flare dispensers with 16 rounds each located into the acctuators of the inner trailing edge flaperons and two chaff dispensers with 160 packages each integrated into the outboard missile launch rails. Les leurres sont mal placés pour un usage en basse altitude, où une éjection vers le haut est beaucoup plus utile. Au passage, c'est une illustration de plus en faveur d'un "design" typé "intercepteur". In addition to the onboard ECM the british, italian and spanish Typhoon’s will carry up to 2 towed radar decoys (TRDs) named Ariel in the right wingtip pod. German aircraft might receive another system like the sky buzzer or a derivate of that TRD. The TRDs can be reeled out on a 100 m long cevlar cable and towed for an unlimited time over the entire flight envelope behind the aircraft. The decoy will generate the jamming signals on its own according the instructions and sending out the signals to a specific threat. The TRDs are said to be up to twice that effective than the internal ECM system and they can defeat a varity of different radar systems like monopulse, TWS or COLS (Command Line Off Sight) radars. Ah ! Le fameux leurre tracté... Dans un premier temps, l'efficacité du leurre seul peut difficilement être supérieure à celle des systèmes embarqués, sauf à les limiter volontairement. Cette allusion suggère donc une meilleure efficacité de groupe grâce à l'antenne déportée du leurre tracté (méthodes de brouillage spécifiques telles que le "cross-eye jamming"), ou une efficacité spécifique du leurre tracté envers certains missiles qui se guident vers la source du brouillage ("home on jam"). En tout état de cause, ce n'est efficace que contre les missiles à guidage électromagnétique, et cette efficacité est fonction de la géométrie missile-chasseur-leurre tracté (et à condition que le leurre soit effectivement tracté, ce qui présuppose la détection préalable d'un missile en approche). The type’s exceptional supersonic manoeuvreability increases the chances of evading an enemy missile launched at the aircraft or to quickly break away after missile release to avoid counter fire. On en remet une couche ? :lol: (déjà discuté plus haut) Future proposed BVR capabilities: For british Typhoons the new AIM-120C-5 AMRAAM will be introduced. La dernière version est l'AIM-120 C7, mais c'est toujours mieux que l'AIM-120 B. Another important feature will be the Captor-D radar. The D model is a partly redesigned version of the Captor. Its main feature will be the much more powerfull PowerPC processor. The Captor-D will provide better reliability and ECCM and also a higher resolution. Donc le Captor C n'est pas si bien que ça... The Meteor will feature a new radar seeker offering increased range performance and countermeasures resistence increasing the hit chances, fire & forget capabilities as well as the no-escape zone. Ca s'applique donc au MICA EM (par rapport à l'AIM-120) (Captor-E) The range performance could be increased by up to 50%. Donc une augmentation de puissance d'émission de 50%, ou un gain d'antenne amélioré de 22%, ou un mélange des deux. A comparer aux supposés 30% de gain du RBE-2 AESA... Also the flight performance could be increased with the introduction of uprated thrust vector nozzle versions of the EJ200 engine. With this engines the aircraft’s supercruise, climb, acceleration and manoeuvre performance could be further improved, while minimizing the RCS by reducing control surface movements. L'augmentation de la poussée passe par une augmentation du débit d'air, donc par une augmentation du diamètre des entrées d'air (de 77 kg/s à 95 kg/s pour passer de 90 kN à 110 kN). Comme l'a déjà fait remarquer Fonck, le design du Typhoon ne se prête pas vraiment à ce genre de modification. Already in its current form the Eurofighter Typhoon is superior to the most competetive platforms, but with the future modifications the type’s capabilities will receive a significant boost, allowing the Eurofighter Typhoon to deal even with new designed and upgraded current fighters. Pommade, pommade... :lol: The Typhoon’s cannon is the single barrell lightweight 27 mm gun Mauser Bk 27. The gun uses a linkless ammunition feed system and is installed into the right wing root. The ammunition load is 150 rounds. The gun combines a robust firing speed of 1700 rounds/min which can be nearly instanously reached, a high initial velocity of 1025 m/sec, with a high accuracy, range and effectivity. 1700 cps/min, ça veut dire un obus tous les 36 mètres. Compte tenu de la taille et de la vitesse d'un chasseur, cet espacement est trop important en laissant une chance à l'ennemi de passer entre les obus. C'est pour cette raison que la cadence de tir des canons DEFA n'a cessée d'augmenter, pour atteindre 2500 cps/min sur le 30M791 (un obus tous les 25 mètres). A noter qu'en se privant du canon, les anglais rennoncent au combat très rapproché (0 - 500 m). The strong rocket motor accelerates the ASRAAM to about mach 3.5 and provides the missile with a range of at least 18 km. Extremly important for the ASRAAM’s performance is the new imaging IR seeker with a resolution of 128x128 pixels and a large field of view of +/-90°. AIM-132 ASRAAM : 88 kg, charge militaire 10 kg, dimensions : 2.9 x 0.166 m AIM-9L Sidewinder : 91 kg, charge militaire 9.4 kg, dimensions : 2.85 x 0.127 m Les deux sont souvent donnés comme ayant une portée de 18 km. The IRIS-T is compareable to the ASRAAM in many ways. It uses a similar imaging high resolution IR seeker with a field of view of +/-90°, integrated INS and LOAL capabilities. The missile reaches a top speed of about mach 3 and a maximum range of 25 km giving the missile slightly BVR capabilities. The missile has a similar burning profile for the rocket motor but uses small strakes and TVC for better agility. In contrast to the ASRAAM the IRIS-T has more drag and a lower top speed as well as effective launch range, however the missile is more agile over the entire flight enveloped. IRIS-T : 88 kg, charge militaire 11.4 kg, dimensions : 2.93 x 0.127 m Sa portée est donnée pour 12 km par plusieurs sources. Compte tenu que les AIM-9, AIM-132 et IRIS-T partagent les mêmes caractéristiques (volume, guidage, charge militaire, rôle), on peut estimer que leurs propulseurs font sensiblement le même poids et qu'ils ont une portée équivalente (de 10 à 25 km selon la géométrie de l'engagement). On peut ensuite peaufiner en considérant que celui qui vole le plus vite (ou accélère le plus fort) ne va pas nécessairement plus loin puisque cela implique que son propulseur brûle plus vite pour fournir une impulsion plus importante. ------------------------------------ Tant que j'y étais, j'ai poursuivi sur une intervention postée après cet article... # Standard air-combat configuration, 1500m height, Maximum military thrust: 0.9Mach/1050km/hr with fuel consumption 85kg/min 85 kg/min à M 0.9/4900 ft : Autonomie = 58 minutes (4996 kg), 1020 km parcourus. # Agility: 2. Radius of turnning at low level:600m;30% less than F-15C. Les lois de la physique disent : accélération = vitesse^2 / rayon. Un rayon de 600m est (par exemple) obtenu par un virage à 450 kts sous 9G, que ce soit avec un Typhoon, un F-15, ou un Spitfire. 3. Low level, 300kt, 7G, radius of turnning:Less than 700m (The test-pilot declared it is better than F-16, F-18, and RAFALE.) Avec la même équation, un virage à 300 kts sous 7G donne un rayon de 419 m. Et c'est valable pour tout le monde. # Combat radius (with appropriate weapons loads) 2. Strike:1390Km(Basic loading for air-combat + LGB*3 + ARM*2 + pod*1, hi-lo-hi) Impossible sans bidons externes puisqu'un rayon de combat de 1390 km impliquerait une distance franchissable d'au moins 2800 km dans des conditions défavorables et avec seulement 5000 kg de pétrole. 3. Air-combat:750 nm (1389 km) Impossible sans bidons externes, pour les mêmes raisons. Ferry-range 1. 3700 km (tank*2) 2. 2600 km (internal fuel) Ben non... On apprend par ailleurs que le Typhoon tient en l'air 2h15 avec 2 bidons externes, ce qui se traduit par 1h30 de vol "en lisse". En 1h30, on ne fait pas 2600 km. Par plus qu'on en fait 3700 en 2h15. La vitesse de croisière basse consommation est nécessairement subsonique. 1h30 "en lisse", c'est la limite haute théorique de ce qu'on peut faire avec 5000 kg de pétrole. Par comparaison, le Rafale tient 1h20 en condition opérationnelle (donc en gardant une petite réserve). Avec 2 réservoirs de 1500 L, on passe à 7400 kg pour 2h15. Avec un 3ème réservoir (1000 L), on arrive à 8200 kg pour 2h30 de vol, soit 2600 km en volant à 550 kts (peu probable parce que proche de Mach 1 en haute altitude). Pour atteindre les 3700 km, il faut penser aux CFT, voire au ravitaillement en vol. 2004/05, magazine of AFM An UK test pilot declared that the maximum Air-to-air tracking range of CAPTOR radar is "significantly longer" than the 100 miles / 161km. Contre quoi, un Tornado (8 m2) ? 2004/06, magazine of RAF The same test pilot declared that with the help of Meteor AAM, the EF-2000 could attack the multiple aero-targets (up to 8 targets) as far as 200km away at the same time theoretically. Quel type de cible, transporteur/ravitailleur ? Avec un AWACS via le MIDS ? During the test, the CAPTOR radar showed the capability of tracking up to 20 air targets (F-4 and Mig-29) simultaneously 160~185 km away and then automatically identifying and prioritising them. SER du Mig-29 : 5 m2 SER du F-4 : 6 m2
-
Oui, mais je ne voulais pas compliquer inutilement ;) L'interêt du stato-réacteur (ramjet) est justement de pouvoir soutenir une force motrice sur la durée puisque la totalité de la charge propulsive sert de carburant. Par opposition, les propulseurs à poudre (ou propergol) sont des systèmes anaérobie : la charge apporte à la fois le carburant et le comburant (d'où les liants HTPB (Hydroxyl-Terminated PolyButadienne), dont la structure moléculaire permet de réduire le volume du comburant). Il en résulte que pour un même volume la propulsion par ramjet bénéficie d'une quantité de carburant nettement supérieure - ce qui se traduit par une augmentation significative de la portée propulsée - à condition que le volume de la partie "mécanique" du stato-réacteur soit inférieur à celui occupé par le comburant d'un ensemble propulsif à propergol de taille équivalente, ce qui limite l'interêt du ramjet à des engins d'une certaine taille. Le compromis est compliqué par la nécessité d'avoir un propulseur d'accélération (propergol) permettant d'atteindre une vitesse suffisante pour le fonctionnement du stato-réacteur.
-
Arabie Saoudite, typhoon ou rafale ?
DEFA550 a répondu à un(e) sujet de Kovy dans Afrique / Proche Orient
Que nenni... Ils sont commandés, ils seront tous livrés, mais plus tard. L'export a la priorité sur la chaîne de production, et ce n'est pas nouveau (Dijon avait dû patienter il y a 20 ans pour toucher ses derniers 2000). -
Les missiles air/air actuels utilisent des propulseurs à propergol solide. Une fois allumé, l'ensemble brûle très vite et entièrement. En jouant sur la forme du propulseur (progressivité de la combustion), on peut moduler la poussée pour obtenir une phase d'accélération et une optionnelle phase de croisière. Dans tous les cas, la force nécessaire à la propulsion du missile (accélération + croisière) fait que la combustion ne peut pas durer plus de quelques secondes. Au delà de cette durée, le missile poursuit sa route grâce à son inertie, éventuellement en perdant de l'altitude (gagnée au moment du tir) pour maintenir sa vitesse. Tant qu'il est en mouvement, ses gouvernes lui permettent de manoeuvrer (plus ou moins violemment, selon sa vitesse). S'il ne trouve pas de cible à attaquer, il s'autodétruit en fin de course.
-
Du calme jeune padawan ! En look-down, la portée est réduite à cause du bruit de fond (le sol). La portée en look-down donne une indication sur le cas le plus défavorable (certains radars sont myopes dans ce mode, au point où il ne détecte rien à plus de 10 km). Ensuite, si un radar peut détecter la présence d'un objet à grande distance, la précision des informations obtenues (ou la persistance de cette détection) n'est pas suffisante. Par exemple, le radar va indiquer un spot unique alors qu'il s'agit d'une formation de 15 avions, ou encore la puissance du signal reçu ne permettra pas de pouvoir analyser la cible (NCTR). Pour toutes ces raisons (et bien d'autres, dont la LPI), la portée d'acquisition est bien inférieure. Au passage, note que la SER d'un F-16 tourne autour de 1 à 2 m2. Une détection à 140 km, c'est déjà un bel exploit. Ben non ;) Le RBE-2 a (à priori) une portée de 70 à 80 km en look-down (comme le RDY). Il n'y a aucune raison de penser qu'il puisse avoir une portée notablement inférieure au RDY en look-up ou "à l'horizontale", et sur le même genre de cible. Sur le radar, non. Mais sur les missiles, c'est quasiment certain.
-
D'autant plus que ce n'est pas faux. L'alphajet suffit largement pour acquérir les bases (navigation, combat, procédures, etc). La spécialisation sur type se fait d'une part sur simulateur de vol (utilisation des équipements, procédures spécifiques, familiarisation avec l'environnement, apprentissage du système d'arme), d'autre part sur la version biplace (découverte du domaine de vol, familiarisation avec les réactions de l'avion, etc). Toutes ces étapes seraient de toute façon nécessaires, même si on remplaçait les "gadgets" par des Hawk ou quoi que ce soit d'autre. Le seul interêt serait de gagner un peu de temps sur la spécialisation, mais à quel prix ?
-
L'arrêt de la fabrication de l'Alphajet, tout simplement. Le Gadget est ou a été utilisé par l'Allemagne, la Belgique, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, l'Egypte, la France, le Nigéria, le Portugal, le Qatar et le Togo.
-
Faute de temps, j'ai simplement survolé cet "article". Néanmoins, j'ai relevé ceci : - Portée du Captor pour la détection d'un chasseur : 160 km - Portée du Captor pour la détection d'un ravitailleur : 300 km Considérant que la portée de détection double chaque fois que l'on multiplie la surface équivalente radar (SER/RCS) par 16, cela revient à affirmer que la SER d'un ravitailleur fait 16 m2 si celle du chasseur de référence fait 1 m2. Sauf que 16 m2, c'est la SER d'un F-15, d'un Su-27 ou d'un Mig 29, donc ça ne colle pas. En revanche, si on considère que la SER du chasseur de référence fait 5 m2, on arrive à une SER de 80 m2 pour le ravitailleur, ce qui est nettement plus crédible. Ca veut dire aussi que le Captor détecte un F-16 ou un M2000 à ... 110 km dans des conditions idéales.
-
"a British designed seeker" fabriqué par SAGEM. Les anglais sont tellement doués que l'autodirecteur de l'AIM-132 ASRAAM est celui de l'AIM-9X, le leur n'ayant jamais atteint les performances attendues.
-
Ce sont précisément les points qui m'ont fait réfléchir. Leur avis semble tranché (voire biaisé si on note la référence au Météor pour le Typhoon, et son absence pour le Rafale) alors que la réalité semble beaucoup moins évidente. Les matches M2K-5F contre F-16 MLU (donc MICA contre AIM-120) donnent une indication sur la pertinence de leur analyse, étant entendu que le RBE-2 a une portée suffisante pour le tir du MICA (et peu différente de celle du RDY). Vu sous cet angle, le seul avantage "sur le papier" du Typhoon est la portée de son radar, ce qui en soit n'est pas un gage de réussite en combat. J'ai noté aussi le sous-entendu consistant à dire que le Typhoon embarquera à la fois des AIM-120 et des Meteor. Sauf qu'aux dernières nouvelles, c'est AIM-120 pour les uns, et Meteor pour les autres (suivant les pays) mais jamais les 2 en même temps. Du coup, la référence au combat "moyenne/longue distance" tombe à plat. Si on pousse plus loin la comparaison, on ne peut pas faire l'impasse sur les caractéristiques des couples "MICA EM/IR + Meteor" d'un côté, et "AIM-120/Meteor + IRIS-T/AIM-132" de l'autre, notament en ce qui concerne l'allonge du MICA IR par rapport aux missiles courte portée concurrent et l'avantage tactique majeur que cela apporte. Finallement, ces quelques phrases se résument à un simple constat : le RBE-2 est trop juste par rapport à la concurrence sur le marché export, constatation mitigée plus loin avec l'allusion aux lignes de données (link-16/MIDS) et à un correctif (antenne active). En tirer des conclusions sur les capacités en combat air/air tient plus du cliché que d'une véritable analyse de fond, du moins présenté sous cette forme. En revanche, il est probable que la portée du RBE-2 soit techniquement insuffisante pour tirer le meilleur parti du Meteor. DSI a jugé opportun de faire l'économie de cette précision pour mieux se répendre dans une généralité trompeuse. J'ai jugé opportun de leur attribuer la mention "passable". Quant au prix du F-35, les dés ne sont pas jetés. Si les coûts de développement ont explosé, les coûts de fabrication estimés sont restés à peu près stables. Pour l'instant, le F-35 coûte moins cher à fabriquer et il peut donc être vendu moins cher qu'un Rafale. Les coûts de développement sont à prendre comme un investissement non recouvrable et n'ont un interêt (tout relatif) que lorsqu'on compare le coût global des programmes (ce que ça coûte aux contribuables).
-
http://www.areion.fr/publishing/www_DSI/PDF_ARTICLES/DSI_15/DSI_15_FERRARD.pdf J'ai bon ? ;)
-
Il reste : - Le fuselage - Le latéral gauche - Les 2 externes voilure 12 MICA en air/air 5 SCALP + 6 MICA en air/sol, ou 15x250 kg BGL (ou 10x500 kg BGL) + pod + 6 MICA Mais c'est juste pour faire joli dans un film. Ces configurations n'ont aucun interêt véritable.
-
Tous les équipements souffrent de problèmes de jeunesse. Il est admit que la fiabilité "normale" de ces équipements est atteinte au bout de 100000 H de vol. C'est le temps qu'il faut pour découvrir la quasi-totalité des problèmes liés à une utilisation opérationnelle du matériel. 2004 Problèmes de jeunesse, comme les autres. La pression américaine en est un. Ils se méfient du Rafale (plus que du Typhoon) et ils sont prêt à tout pour lui couper les ailes.
-
Mécaniquement, oui.