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DEFA550

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Tout ce qui a été posté par DEFA550

  1. Rang mis à part, ça fait 17 frégates contre 26. Il arrive un moment où la quantité prime sur tout le reste, ne serait-ce que pour pouvoir surveiller correctement notre surface maritime. Comme en plus le Frappeur, tel que défini, n'est absolument pas autonôme (dépendant de capteurs déportés), son seul déploiement mobilise une partie de la flotte, à l'usage quasi-exclusif de la barge lance-missile. Au bout du compte, çà donne au minimum 13 frégates autonômes, et 4 couples frégates/Frappeur, ce qui réduit encore les possibilités d'engagement.
  2. Mea culpa Oui et non. La perte de poussée liée à l'augmentation d'altitude, ainsi que la traînée ajoutée à un poids conséquent (avion armé) font que l'avion perd de l'énergie. La vitesse initiale et l'altitude à atteindre peuvent rendre cette "figure" possible, mais ce n'est pas le meilleur moyen de prendre de l'altitude rapidement. La trajectoire de montée optimale est plutôt tordue (variation de l'angle de montée en fonction de l'altitude et de la vitesse). Dans certain cas, il est même plus avantageux de passer temporairement en descente pour gagner de la vitesse avant de reprendre la montée en supersonique.
  3. Vouée à l'insignifiance selon VOS critères, nuance. Ceci dit, j'ai au moins l'honneur de servir mon pays. C'est autrement plus gratifiant que de cracher sur les élus du peuple et de se croire sorti de la cuisse de Jupiter. Honte à qui ? :twisted:
  4. J'ai comme un doute... Comment conserver au Foch ses caractéristiques opérationnelles après avoir retiré toute l'amiante (et les produits divers en contenant), sans avoir à le reconstruire avec des matériaux de remplacement et sans faire grimper les coûts dans des proportions incompatibles avec ce que pouvait offrir l'acquéreur ?
  5. Ca veut surtout dire que la riposte est proportionnée à l'attaque. Quant au principe selon lequel "on attaque moins souvent les forts", il s'agit ni plus ni moins de dissuasion. Mandat international = ONU, ou dans une moindre mesure l'OTAN. Il ne s'agit pas d'autre chose. Dans ce cas on est insignifiant, et depuis longtemps. Et ce ne sont pas 4 Frappeurs qui changeront quoique ce soit. D'autre part, et quel que soit notre niveau, la simple présence des Etats-Unis implique qu'ils décident de tout et tirent les marrons du feu en toutes occasions. Que l'on apporte un appoint minime ou considérable ne change rien au problème de base : on joue les seconds rôles. Parce que 4 Frappeurs au lieu de 8 FREMM constituent une amélioration décisive dans ce domaine ? J'en doute ! Avec des arguments à l'emporte-pièce, on ne risque pas d'avancer... Un porte-avions a une valeur stratégique bien plus importante que 500 missiles stand-off. Et sa flexibilité est sans commune mesure. Je me demande ce qu'il vient faire là-dedans, d'ailleurs... Et je persiste à croire que c'est une idée farfelue, basée en partie sur des présomptions a priori fausses dont celle qui consiste à affirmer que les 4 Frappeurs seraient un moyen d'optimiser nos forces. Qu'est-ce qui permet d'affirmer que nos forces ne sont pas optimisées pour gérer les crises envisageables, et qu'est-ce qui permet d'affirmer que nous n'avons pas (et n'auront pas) les moyens de faire face à tous les scenarii possibles ? Des specialistes planchent sur ces questions à longueur de journée afin d'établir et de mettre à jour une doctrine efficace. Il faut croire qu'ils sont stupides si le premier venu, au détour d'un forum, est capable de faire mieux avec les mêmes moyens.
  6. Il me semble quand même qu'il y a une erreur dans l'énoncé du problème. Autant que je saches, la France ne cherche pas à s'équiper pour être en mesure d'attaquer n'importe qui, n'importe où, et seule. L'objectif est de pouvoir traiter convenablement des conflits locaux, ou d'intervenir sous mandat international dans le cadre de coalitions. Dans un cas comme dans l'autre, la "brutalité" d'une telle puissance de feu n'est pas strictement nécessaire. Reste le problème de la défense de nos interêts vitaux, ceux-là même qui justifient à priori la brutalité de la réponse. Vouloir faire jouer un rôle dissuasif au Frappeur revient à développer un double-emploi dans une doctrine de dissuasion pourtant claire. Au bout du compte, c'est un gadget qui ne nous sert à rien.
  7. Les RWR sont peut-être plus petits, mais ils captent un signal direct et non pas un signal réfléchi et donc fortement atténué. Personnellement, j'ai écris "plus ou moins LPI". Et il ne s'agit pas de jouer sur la seule difficulté de détection. Le domaine d'action est beaucoup plus vaste. Ca dépend pour qui, et depuis quand. La notion de LPI existe depuis près de 30 ans, et bon nombre de radars conçus au début des années 80 prennent ce facteur en compte, bien qu'à un degré moindre compte tenu des capacités technologiques de l'époque. Ca reste à démontrer. L'exploitation simultanée de plusieurs fréquences revient à produire un signal complexe (au lieu d'un bête signal "carré", pour simplifier), lequel est moins énergétique. Si on transmet moins d'énergie, on en reçoit encore moins du fait des atténuations et réflexions. Pour shématiser, réduire de moitié l'énergie transmise divise la portée par 16. Le Cyrano IV est peut-être un peu vieux ;) Mais le RDI et le RDY possèdent des caractéristiques LPI. L'agilité en fréquence n'est qu'un paramètre parmis d'autres. Tout ce qui participe à réduire les possibilités de détection, d'analyse, d'interprétation et de brouillage contribue à améliorer la LPI. C'est aussi simple que ça.
  8. C'est bien là le problème ! Je ne suis pas sûr que troquer plusieurs bâtiments dont l'utilité ne fait aucun doute contre des "barges lance-missiles" qui ne serviront probablement jamais soit une bonne solution. D'autant plus qu'une telle puissance de feu peut sembler disproportionnée (non justifiée) ou, si elle est justifiable, comparable à une frappe pré-stratégique dans l'effet recherché. J'ai du mal à saisir l'interêt véritable de la chose.
  9. Je prends le sujet en cours de route, après un survol rapide... Je voudrais quand même rappeler que la tendance est à la recherche d'une polyvalence maximale pour différentes raisons. Dans ce cadre, quelle est la place d'un bâtiment aussi spécialisé ?
  10. Les chantiers existant ont déjà du mal à démanteler correctement de petits bateaux, alors un porte-avions... Quant au prix, j'ai cru comprendre que l'acier valait 150€/T en moyenne, et le triple en asie. Le problème est que le coût du démantèlement est bien supérieur et que seuls les chantiers asiatiques peuvent l'amortir. En clair : le contribuable va payer.
  11. Avant de le couler, il faudrait être sûr de ne pas avoir à le renflouer... :P
  12. DEFA550

    WOLSZTYNSKI , vous connaissez ?

    La carrière du Général d'armée aérienne Richard Wolsztynski.
  13. DEFA550

    Le(s) PA de la Royale

    Vu que ça part en sucette depuis le début, le Clem' va rompre ses amarres en pleine tempête au large du cap de Bonne-Espérance, dériver longuement vers le pôle sud, et se faire couler par un iceberg de passage... En fait, c'est trop simple :lol:
  14. Hmmm... Ce n'est pas vraiment mon domaine, mais en gros le LPI est un ensemble de choses : - Elimination (partielle ou complète) des lobes latéraux. Si l'émission du radar doit être détectée, autant que ce soit par la cible éclairée et non pas par tout ce qui vole dans les environs. - Ajustement de la puissance émise au strict nécessaire. Un balayage à courte portée n'a pas besoin d'être détectable à 500 km. - Interdire autant que possible à l'adversaire de deviner ce qu'on est en train de faire (analyse et interprétation du signal émit). Il n'a pas besoin de savoir qu'il a été détecté (tracking), et encore moins qu'il fait partie des cibles (lock). - Limiter les possibilités de déception (réduire l'efficacité des contre-mesures adverses). Les antennes électroniques (PESA ou AESA) apportent quelques améliorations, notament au niveau de l'élimination des lobes latéraux (annulation active). Pour le reste, les gains sont difficilement quantifiables et les avantages sont plus d'ordre pratique que tactique.
  15. C'est bidon. Le "full power" en question ne signifie pas du tout la même chose en terme de portée. Modifier le signal émit en combinant plusieurs fréquences revient à diminuer l'énergie transmise, donc l'énergie réfléchie, et donc la portée. Cela n'empêche pas le signal d'être détectable, et à une distance bien plus grande que la portée telle qu'on la définie. Ca complique simplement l'analyse de ce signal, son interprétation, et les possibilités de brouillage ou leurrage.
  16. LPI = Low Probability of Interception. Comme c'est une probabilité, tous les radars sont plus ou moins "LPI", même ceux à antenne mécanique.
  17. DEFA550

    Le(s) PA de la Royale

    La magouille est du côté de Technopure. Les quelques 30 tonnes qui manquent, c'est la différence entre ce qui a été soit-disant extrait du Clem' et ce qui a été enfouis http://www.defense.gouv.fr/sites/defense/decouverte/le_ministere/ministre_de_la_defense/entretiens/2006/fevrier/europe1_le_14_fevrier_2006/ "Qui a commencé le désamiantage à Toulon. Oui, il s’agit effectivement de la société qui a commencé le désamiantage à Toulon et qui a été écartée du chantier pour des insuffisances et des manquements notamment à l’information. Les conclusions font apparaître des présomptions d’irrégularité qu’il appartiendra d’ailleurs éventuellement à la justice de confirmer. C’est-à-dire qu’elle ne vous a pas donné de chiffre exact ? La société a refusé de nous remettre un certain nombre de documents qui nous permettent de comparer ce qu’elle nous a dit avoir retiré de l’ex-Clemenceau et le poids pesé dans le centre d’enfouissement. C’est toujours les trente tonnes d’écart ? Tout à fait, ce sont les trente tonnes d’écart. Et d’autre part, la disparition d’un certain nombre d’équipements de bord composés de différents autres métaux non-ferreux." http://www.defense.gouv.fr/sites/defense/base/dossiers/ex-clemenceau/entretien_de_mme_alliot-marie_sur_france_info_le_13022006/ "Il y a effectivement des incertitudes pesant sur une trentaine de tonnes et ce que je trouve absolument extraordinaire, c’est que cette incertitude vient simplement de ce que l’on ne nous a pas communiqué des bordereaux, et qui ne nous a pas communiqué les bordereaux ? La société TECHNOPUR dont le dirigeant est de ceux qui aujourd’hui essaient de semer le doute sur les quantités qui restent encore sur le navire. Il y a un certain nombre de plans que nous tenons à la disposition de toutes les autorités qui le demandent, et qui permettent de vérifier nos dires."
  18. Seuls les 2000 RDI pourraient éventuellement être rétrofités en -5F, soit une quarantaine d'avions. Coût : plusieurs centaines de millions d'euro, pour une espérance de vie d'à peu près 10 ans (heures cellule limitées). Est-ce rentable ?
  19. Le problème avec un avion, c'est qu'on ne met pas n'importe quoi dessous. Il faut d'abord s'assurer de la compatibilité aérodynamique (répartition des masses, influence sur le domaine de vol, restrictions d'emploi, etc), de la compatibilité électromagnétique, de la compatibilité électrique, et enfin intégrer le nouvel équipement au système de navigation et d'armement, éventuellement modifier le cockpit, le réseau électrique, la documentation, etc. En bref, ce n'est pas un jeu de Légo. Utiliser un autre pod, c'est possible. Mais pas tout de suite, vu qu'il faut d'abord passer par la phase d'essais. Pourquoi faire ça maintenant si c'est pour tout recommencer avec un nouveau pod dans 6 ans ? Quant à l'AASM, il se contrefiche du temps qu'il fait (guidage GPS/INS), et sa portée avec propulseur est grosso-modo 3 fois supérieure à celle d'une bombe à guidage laser.
  20. DEFA550

    Le(s) PA de la Royale

    Pour faire le point et couper court à certaines rumeurs, voir l'intervention de l'amiral Oudot de Dainville devant l'assemblée nationale (PDF, 08/02/06), ainsi que les derniers documents mis en ligne. On y apprend que couler un bâtiment n'est pas aussi simple que ça, du moins sur un plan légal. On y apprend aussi que ce qui est présenté comme "160 tonnes d'amiante" est en fait "160 tonnes de produits amiantés", dont certains ne contiennent que 1% d'amiante. Et d'autres détails tout aussi interressants...
  21. C'était effectivement prévu dans le découpage initial. Néanmoins, cette capacité existe avec les SEM et les Mirage 2000 D, et il n'y a donc pas d'urgence à intégrer cette fonction. La seconde raison, complémentaire de la première, pourrait être l'attente d'un nouveau pod laser, successeur du Damocles.
  22. DEFA550

    Mica Power !

    Oui et non... Ils se sont fait intercepter en bonne et dûe forme, et n'ont rien vu venir parce que le mode "TWS" du RDY est difficilement identifiable (LPI). En clair, ils ne savent pas s'ils sont accrochés, ni à quel moment. Soit il s'approchent davantage et prennent un risque, soit ils manoeuvrent sans délai et se retrouvent dans une position défensive moins avantageuse. 40 victoires à 1 en 12 sorties, ce n'est plus de la surprise.
  23. DEFA550

    Guerre asymétrique

    Meilleur capteur angulaire pour la localisation d'une source d'émissions (interférométrie avec des capteurs fixes). Ici on parle de pointer une cible, donc d'orienter un ou plusieurs capteurs vers cette cible. La position angulaire est facilement mesurable, avec précision.
  24. DEFA550

    Publicité Eurofighter

    Et pourtant... Si on additionne le poids du fuselage (avec avionique, canons, etc), du moteur, des 2 demi-voilures, des élevons, de l'empennage vertical, des 3 trains, et une estimation de 250 kg pour le RDY + dôme, on ne trouve pas 7,5T (poids à vide équipé donné par l'AdA). Dassault se contente d'une "masse de combat : 9,5T". Alors il pèse combien et avec quoi ? :D PS: Inutile de me demander le poids des différents éléments. Ils sortent d'un document confidentiel (manuel de maintenance du Mirage 2000-5F, GCC-108).
  25. DEFA550

    Guerre asymétrique

    Le site, l'azimut et la distance suffisent à élaborer les coordonnées relatives (en 3D) de la cible. Le site et la distance sont pris en compte par le calculateur de bombardement pour déterminer avec précision à quel moment tirer une bombe non guidée. Le site et l'azimut servent aussi à pointer l'autodirecteur d'un missile vers une cible désignée. De fait, ces trois informations sont disponibles sous une forme ou une autre au niveau des calculateurs, et les éventuelles modifications requises pour l'AASM sont minimes. Dans ces conditions, la campagne d'essais se limiterait probablement à une simple vérification du système en conditions réelles.
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