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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Il existait pour les Démocrates un moyen sûr, même si un peu hypocrite, de garder Biden comme candidat tout en rassurant la population sur ce qui se passerait s'il était réélu. Il aurait suffi de lui adjoindre un vice-président convaincant, une personnalité forte de dirigeant, dont chacun aurait compris d'une part qu'il était capable de remplacer Joe Biden au pied levé, d'autre part... qu'il l'avait déjà remplacé en réalité. Mais non, ils lui ont adjoint à nouveau la cruche Kamala Harris !
  2. Biden était en cours d'examen par la justice pour d'éventuelles fautes de divulgation de documents confidentiels à son écrivain rémunéré La justice vient de recommander de ne pas lancer de poursuites. Les raisons sont exposées dans ce rapport officiel Parmi les raisons de ne pas le poursuivre ? Eh bien... la sénilité de Joe Biden. Si. Dans un rapport officiel. Le mot précis n'y est pas, mais le sens est très clair (voir page 10) Nous avons également tenu compte du fait que, lors du procès, M. Biden se présenterait probablement au jury, comme il l'a fait lors de notre entretien, comme un homme âgé sympathique, bien intentionné et doté d'une mauvaise mémoire. D'après nos interactions directes avec lui et nos observations, il s'agit d'une personne pour laquelle de nombreux jurés voudront identifier un doute raisonnable. Il serait difficile de convaincre un jury de le condamner - il s'agit alors d'un ancien président âgé de plus de quatre-vingts ans - pour un crime grave qui requiert un état mental de volonté Je n'ai pas de mots !
  3. Parce qu'une OPEX en Europe de l'est mène à faire face à des gens aussi dangereux que des djihadistes en Afrique - voire un peu plus peut-être ?
  4. Zorro est arrivé oui... Mais il ne s'appelait pas Henri Salvador. Il s'appelait Vladimir, et il répondait aux questions de Tucker Carlson
  5. S'agissant de l'Ukraine, je crois que la situation est pire encore. Avant l'interruption du soutien américain, la situation militaire de l'Ukraine était déjà sur une pente descendante et dangereuse. Remplacer le soutien militaire américain n'est pas possible avant un délai probablement compté en années, qui permettrait la multiplication de la production. Sachant que le total des soutiens occidentaux était déjà insuffisant pour empêcher l'Ukraine de glisser sur la pente... Moscou voit s'ouvrir une fenêtre d'opportunité de minimum 1 à 2 ans, probablement davantage. Plus exactement, la fenêtre existait déjà, elle est encore plus grande ouverte La victoire totale de la Russie est de loin le scénario le plus probable. Et l'écrasement du projet d'un État indépendant pour le peuple ukrainien Nous vivons un moment fondamental de l'histoire de l'Ukraine. Et de l'Europe
  6. Les générations récentes du peuple allemand se sont complètement dégagé de ce genre d'habitude, voire sont parties dans la direction opposée Pour les nostalgiques, il y a toujours la possibilité d'écouter Star Wars en allemand. Ca fait son petit effet ... L'Ukraine n'a jamais été placée sous ce parapluie. Kiev l'aurait bien voulu. Bush le leur avait fait miroiter en 2008, Sarkozy et Merkel ont eu la faiblesse de ne pas l'en empêcher. Obama, Trump et Biden ont été bien plus prudents, mais n'ont pas voulu avoir l'honnêteté de dire à Kiev "Eh bien en fait... non". Les Ukrainiens l'ont même mis dans leur constitution en 2019. Cependant la réponse était non depuis le début, elle reste non et je ne vois pas pourquoi elle changerait. Dans quelle mesure le parapluie est-il fonctionnel, c'est une excellente question, dont on n'aura la réponse qu'après qu'un pays du genre Estonie, Finlande ou Pologne aura été attaqué par un type nommé Vladimir. Si ce jour arrive jamais, ce qui n'est pas certain.
  7. Ça fait longtemps que ça a cessé d'être drôle... si ça l'a jamais été Après avoir raconté lundi la conversation qu'il a eu avec François Mitterrand (1916-1996) au G7 en 2021, Joe Biden explique qu'il s'y est aussi entretenu avec Helmut Kohl. Lequel était mort depuis 2017... Mitterrand, et maintenant Kohl: nouvelle méprise de Biden Résumons : l'élection présidentielle dans le pays le plus riche et militairement le plus puissant au monde opposera cette année, d'une part un tandem formé d'un malade d'Alzheimer et d'une cruche, d'autre part un tandem mené par un politicien tendance clown et allez savoir qui d'autre Je ne sais pas ce qui se passe aux Etats-Unis, mais ce n'est pas bon ...
  8. Plus sérieusement, s'il faut chercher des alternatives "hors des sentiers battus" tenant compte de la fin du soutien américain à l'Ukraine, faisant disparaître - ne nous le cachons pas - la chance déjà limitée qu'avait Kiev de préserver son indépendance par la force des armes, les Européens pourraient envisager la combinaison de deux politiques - D'un côté, tenter d'obtenir la préservation d'une vraie souveraineté pour Kiev par la carotte plutôt que le bâton. Proposer à Moscou de faire disparaître la totalité des sanctions et restrictions économiques envers la Russie, de réparer NordStream et tout le reste en échange d'une neutralité de l'Ukraine qui ne la mène pas à une souveraineté seulement factice : en pratique, pas de démilitarisation, pas d'engagement à ne pas coopérer avec les Européens, aucune autre annexion que celles déjà réalisées à ce jour. Sans illusion sur le fait que Moscou pourrait refuser l'échange et préférer gober l'Ukraine toute crue - De l'autre côté, préparer les conséquences d'un éventuel refus de Moscou, y compris un programme d'urgence pour construire N centrales nucléaires (avec N grand), un programme d'industrialisation à grande échelle d'une version sol-sol longue portée du MdCN (1500 km de portée au moins) en coopération européenne, sans compter la sortie de la France du TNP, accompagnée de Pologne, Roumanie et Finlande ("Pourquoi ? Oh, allez savoir...") Et bien sûr, glisser un mot à Pékin de tout cela... rapport au fait qu'il n'aimerait pas forcément beaucoup que Séoul, Tokyo inspirés par l'exemple de Varsovie, Bucarest ou Helsinki ne décident eux aussi de sauter le pas... rapport aussi au fait que Xi a les moyens de se faire écouter par Poutine s'il le désire vraiment Dans le meilleur des cas, les conséquences de la guerre pour l'Ukraine auront été limitées et des relations de convenance réciproque entre Russes et autres Européens rétablies Dans le pire des cas, l'Ukraine sera une partie de l'Empire russe, lequel se retrouvera face à une chaîne de nations à défense indépendante, chacune avec sa dissuasion nucléaire nationale, ce qui bloquera le risque d'expansion supplémentaire et sécurisera les Européens
  9. Ce n'est plus d'actualité, mais je l'avais manqué à l'époque et je retombe dessus. C'est quelque chose de frappant, et sur quoi il n'est probablement pas inutile de méditer. Ce post date du 2 juin 2021. Moins de trois mois avant la chute de Kaboul... Comme souvent, on peut en revenir à Haendel
  10. Pas forcément si contradictoire en ajoutant les partisans de l'augmentation 24% et du maintien 25% de l'aide, soit 49%. On n'est pas très loin des 53% qui souhaitent la victoire de l'Ukraine. On est en fait dans l'incertitude statistique qui est typiquement de + / - 3% pour un échantillon d'un millier de personnes : en fait c'est respectivement 49 +/-3% et 53 +/-3% donc ça se recouvre. Ce qu'on peut surtout dire c'est que parmi les 47% qui soit sont indifférents à qui gagnera soit souhaitent la victoire de la Russie, personne ne souhaite maintenir l'aide à Kiev. Ce qui n'est d'ailleurs pas surprenant.
  11. Sondage de décembre dernier pour Le Point sur le regard des Français sur la guerre. Principaux résultats : - Soutien majoritaire à l'Ukraine, 53% souhaitent sa victoire, 13% la victoire de la Russie - donc un tiers ne se prononce pas - Faible confiance en une issue victorieuse pour l'Ukraine, 34% voient une victoire russe, 20% une victoire ukrainienne, 32% pas de vainqueur - Davantage de soutien à une diminution qu'à une augmentation de l'aide à l'Ukraine, 39% pour diminuer, 24% pour augmenter, environ 25% pour la stabilité de l'aide - Davantage de soutien que d'opposition à l'adhésion de l'Ukraine à l'UE après le conflit, 49% favorable, 43% défavorable
  12. L'élément qui me paraît surprenant quant à moi, c'est que ce soldat puisse raconter son histoire. S'il est le dernier survivant de son unité et les soldats ennemis sont proches au point qu'il y ait du sens à appeler une salve d'artillerie sur sa position, comment peut-il ne pas être capturé ensuite ? Pas impossible naturellement, on peut imaginer qu'il parvienne à se cacher puis à s'éclipser
  13. Parallèle historique intéressant par Benoist Bihan dans la revue Guerres & Histoire US Army 1944, Armée russe 2022 Sans recul, on peut prendre un rocher pour une montagne, et une armée en difficulté pour une armée finie. Le pitoyable automne 1944 de l'aigle américain fait penser aux déboires de l'ours russe en 2022. On connaît la suite de la première histoire...
  14. Cette histoire est à peine croyable. Je ne sais pas qu'en faire. Cela pourrait être une légende qu'on se raconte sur le front parce qu'elle exprime ce que vivent les soldats - et elle serait déjà intéressante comme indicatrice de leur état d'esprit. Cela pourrait aussi être littéralement vrai A Bilohorivka le 6 février, une unité ukrainienne aurait été quasiment détruite dans une attaque surprise. Un seul soldat avait survécu, qui décida d'appeler un tir d''artillerie sur sa position, afin de supprimer ses ennemis avec lui-même, à la Samson Cependant, aucun obus ne fut tiré. Car il n'y en avait littéralement aucun disponible Le survivant ayant pu s'échapper par quelque miracle, aurait raconté son histoire
  15. Je crois que c'est le point essentiel en effet. Il peut y avoir débat sur les causes spécifiques, les raisons des décisions de tel ou tel acteur, mais en définitive c'est la conclusion qui compte vraiment 1. Les Américains connaissent depuis un certain nombre d'années une crise politique profonde, qu'ils finiront en définitive par traverser, mais pas avant un délai inconnu, probablement mesuré en années si on veut être optimiste, possiblement davantage si on a une vue plus pessimiste (par exemple comme Emmanuel Todd) 2. Les Européens doivent constater qu'ils n'ont pas de solution pour assurer leur sécurité en dehors de la dépendance envers les Etats-Unis, parce qu'ils ne se sont jamais attelé à la tâche d'en créer une. Le fait que plusieurs pays disposent d'une solution d'échelle nationale (France, Royaume-Uni) n'empêche pas qu'aucune solution d'échelle continentale n'existe. Ce qui est néfaste aussi pour les rares pays européens qui savent se protéger eux-mêmes, à cause de l'imbrication évidente des intérêts à l'échelle européenne, avant tout sur le plan économique : la survie de la France est sécurisée, sa prospérité ne l'est pas Du point de vue européen, la meilleure réaction serait de souhaiter bonne chance à nos amis américains pour retrouver un consensus politique positif et une entente efficace sur ce qu'ils veulent que soit leur pays... et de faire désormais comme si Washington ne devait plus aider en rien à la sécurité européenne Quand la majorité des pays européens se retrouveront-ils sur ce constat, quand pourront-ils initier la construction d'une solution de sécurité d'échelle continentale ? C'est une question qui doit être posée aux voisins de la France Cela pourrait être dans un mois. Ou dans cinq ou dix ans. Après tout, cela fait longtemps déjà - au plus tard depuis 2017, et peut-être depuis les années 1950 ! - qu'il est raisonnable de construire une telle solution, de sortir de la dépendance envers un pays certes amical, certes puissant, mais qui peut bien être occupé à autre chose ou avoir d'autres intérêts ==>Le fait qu'une chose soit raisonnable... ne veut pas dire qu'elle va être faite Tous les pays ne sont pas dans la même situation de ce point de vue... La Corée du Sud est à quelques mois ou un an d'avoir ses premières propres armes nucléaires, les Sud-Coréens approuvent à une large majorité leur construction, ils ont déjà développé les missiles nécessaires, leurs deux premiers sous-marins lanceur de missiles balistiques sont en chantier, bref ils piaffent d'impatience, retenus seulement par Joe Biden qui leur répète que l'Amérique sera toujours là pour eux. S'ils reçoivent le "top départ", ou plus précisément si Washington cesse de faire pression sur eux pour ne pas le faire... ça pourra être très rapide D'autres pays sont un peu moins avancés... Je crois que c'est bien ça le fond des choses. C'est aussi d'ailleurs la position si on l'écoute du journaliste-militant politique qu'est Tucker Carlson. Le plus important pour lui n'est ni la Russie ni l'Ukraine, c'est de préserver les intérêts des Etats-Unis. Et il est convaincu - comme beaucoup d'autres - qu'appuyer l'Ukraine dans la guerre ne sert pas les intérêts américains, voire est néfaste (risque d'emballement par exemple) On peut rajouter à cela, dans certains cas seulement, un attrait spécifique pour la Russie par exemple par appétence pour l'homme fort, ou par conviction que Moscou est un partenaire plus intéressant que Kiev pour Washington (regard "réaliste-cynique" sur les relations internationales). Mais le plus important c'est "l'Amérique d'abord", voire "l'Amérique seulement"
  16. Pour Clément Ader et le premier vol d'un plus lourd que l'air, on parle de 20 cm d'altitude ...
  17. C'est un petit détail, mais un détail amusant. Enfin pour moi c'était à éclater de rire Voici un contributeur sur X qui s'enthousiasme sur l'interview à venir de Poutine par Carlson parce qu'il est déjà enthousiasmé par Poutine lui-même. Et il explique pourquoi. Court extrait : (Poutine) est vif, intelligent, direct, plein de bon sens, et il n'a pas peur de dénoncer le mondialisme, la corruption, la pédophilie généralisée, le satanisme, la production d'armes biologiques, etc. Il est plein de bon sens ("no-nonsense")... et c'est pour ça qu'il dénonce le satanisme et les armes biologiques !!!
  18. Non certainement pas ! C'est bien pourquoi je dis qu'il n'est pas question d'en contester la légitimité Disons que pour une telle interview, vu le personnage, je trouverais idéal que ce soit un journaliste qui pose des questions difficiles au président russe. Surtout pas le genre d'aboyeur et de censeur dont nous avons quelques exemples parmi nos journalistes, qui interrompt ou porte des jugements alors que ce n'est pas son rôle. Il faudrait un journaliste capable à la fois d'être parfaitement poli, de laisser Poutine s'exprimer, mais aussi de poser quelques questions bien choisies pour mettre en lumière les contradictions du dirigeant russe. Par exemple : "Vous avez dit que l'opération spéciale en Ukraine était nécessaire pour protéger les habitants du Donbass d'un génocide. Selon les Nations Unies, 25 civils ont été tués dans le Donbass en 2021, comme en 2020. Depuis le début de l'opération militaire spéciale, plusieurs dizaines de milliers de civils sont morts au Donbass. Comment évaluez-vous le succès de la Russie à protéger le Donbass ?" Je crains que Carlson ne pose pas de question difficile - et pourtant il y aurait matière ! Si je me trompe, tant mieux. Jamais été à Moscou. Saint-Pétersbourg pendant les nuits blanches c'est extraordinaire. Et oui mes suffrages vont au Mariinski 2
  19. Voici l'un des candidats à la présidence des Etats-Unis 2024 J'aime assez sa gouaille juvénile
  20. Pourquoi j'interviewe Vladimir Poutine Bon, je ne suis pas sûr que ce soit une très bonne chose en soi que cette interview ait lieu. Mais d'un autre côté il est difficile d'en nier la légitimité. Et je dois tout de même avouer être curieux du résultat
  21. L'avantage pour Kim Jong Un à livrer des obus ou des roquettes plutôt que des soldats à Moscou en échange des technologies qu'il convoite... ... C'est que les roquettes et obus font rarement défection
  22. Je n'ai guère de doute qu'ils aient fortement envie d'y aller, si les Russes progressent trop en Ukraine, voire prennent Kiev. De là à le faire pour de bon... sans la "couverture" militaire de Washington ? Je ne suis pas sûr
  23. On est d'accord que certains acteurs - enfin, ceux qui sont liés au gouvernement russe - cherchent à amplifier les difficultés ukrainiennes pour décourager et convaincre les Ukrainiens sur le thème "pourquoi se sacrifier pour une cause perdue ?" Ce qui fait la différence avec la première guerre mondiale - qui devait être presque un ordre de grandeur plus sanglante en effet - c'est la différence d'échelle des moyens entre les deux camps, alors que Alliance et Puissances centrales avaient des potentiels démographiques et industriels grosso modo comparables. Cette différence d'échelle ouvre la possibilité pour la Russie de gagner par attrition - ce que l'Allemagne n'avait pas réussi à faire par exemple à Verdun - et cela semble bien être la stratégie de la Russie depuis 1 an ou 1 an et demi. Le succès d'une telle stratégie, ce serait l'affaiblissement de l'armée ukrainienne jusqu'au point où elle ne pourrait plus tenir le front, où les forces russes perceraient à un ou plusieurs endroits, les forces ukrainiennes n'ayant plus la capacité de les en empêcher. Les signes précurseurs d'une telle situation, ce serait l'aggravation progressive des pénuries sur le front, pénuries de tout : hommes formés, matériels, munitions. Cela pourrait être aussi de voir les FAR constamment à l'initiative, et/ou poussant à de nombreux endroits du front à la fois. Tout cela s'observe sur le front en même temps. Est-ce forcément que l'armée ukrainienne est en train de se rapprocher de la limite de sa résistance, compte tenu des diverses pénuries auxquelles elle doit faire face ? Ce n'est pas certain, mais c'est une inquiétude tout à fait réaliste à mon avis.
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