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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Nous le ferions, bien entendu. Et probablement bien plus tôt que les Ukrainiens ne l'ont fait - parce que nous n'aurions pas à attendre qu'un lointain allié fournisseur d'armes ne le décide. Dans ce genre de circonstance, il est inévitable d'en venir à utiliser tous les moyens disponibles - ce qu'on appelle aussi "ascension aux extrêmes". C'est valable pour l'autre côté aussi, bien sûr. Le point inquiétant est que la capacité d'ascension aux extrêmes est loin d'être la même d'un côté et de l'autre - même en excluant le nucléaire. Je ne vois pas la guerre se terminer autrement que par l'un des côtés "brisant" l'autre. Soit la Russie brisant physiquement l'armée ukrainienne. Soit l'armée ukrainienne brisant moralement la volonté politique russe de continuer la guerre. Oui. Ou non. Ça dépend de qui va l'emporter. C'est de Philippe Pétain. Les Ukrainiens n'ont absolument pas les moyens de faire cela. Je ne crois pas du tout au scénario où ces moyens leur seraient concédés. Washington est dans cette histoire non en mode "ceinture et bretelles", mais "ceinture, bretelles et slip en béton armé". Biden a déjà défini explicitement il y a plus d'un an que les Etats-Unis ne donneront pas à l'Ukraine les moyens de frapper la Russie, ça a été défini sur le même plan que la règle pas de troupes américaines en Ukraine, il s'y tient et s'y tiendra. Et les candidats alternatifs à Biden pour 2024 sont moins pro-ukrainiens que lui. Et aucun pays européen, pas même France ni Grande-Bretagne, ne va prendre un risque que les Etats-Unis refusent de prendre pour eux-mêmes.
  2. Sur la démographie de l'Ukraine. Et ses implications militaires "Un ancien officier supérieur du renseignement militaire américain écrit dans un rapport à diffusion limitée : Nous ne connaissons pas les chiffres réels des deux côtés ; les pertes ne comptent pas vraiment, ce sont les soldats restants qui comptent. C'est, je pense, la véritable source d'inquiétude pour l'Ukraine. Le ministre ukrainien de l'économie a fait remarquer qu'il manquait à l'Ukraine 6 millions d'adultes en âge de travailler. Les estimations de la population actuelle sont de l'ordre de 30 millions, voire moins. Juste avant le début de la guerre, l'Ukraine avait prévu de constituer une armée de 400 000 hommes et de 900 000 hommes supplémentaires en réserve, sur la base d'une population nominale de 43 millions d'habitants. Avec une population réelle de 30 millions d'habitants - dont 6 millions d'adultes en âge de travailler - ces chiffres deviennent très difficiles à atteindre. La gestion d'une armée qui représente plusieurs points de pourcentage de la population est coûteuse et difficile. Et l'Ukraine a déjà subi (selon mes chiffres) quelque chose de l'ordre de 200 000 pertes (50 000 morts et 150 000 blessés), peut-être plus. En d'autres termes, l'Ukraine pourrait bien être à court d'effectifs. Si la Russie dispose d'une armée fraîche de 100 000 hommes prête à attaquer, il sera très difficile pour l'Ukraine de l'émousser et pratiquement impossible de maintenir l'offensive déjà ralentie." La guerre de Sécession a été gagnée par le Nord - dont la population était quatre fois la population libre du Sud. Ce n'est pas une coïncidence. Un dicton veut qu' "il est d'usage que Dieu préfère les gros bataillons aux petits".
  3. "Baykar aurait lancé la fabrication d'une cible pour Kalibr et Geran en Ukraine. Peut-être même un modèle luxe, justiciable de Kinjal" Est-ce que Baykar fait seulement semblant d'être <censuré> ou ils le sont vraiment ?
  4. Je soupçonne que le cas cité d'un soldat au front abandonné par la mère de ses enfants trouvant refuge dans les bras d'un autre homme en Allemagne n'est pas forcément courant. Mais oui, la situation démographique de l'Ukraine, déjà particulièrement mauvaise avant la guerre, menace de se transformer en véritable catastrophe.
  5. Le colonel Goya, qu'on n'attendait pas sur ce sujet, fait pourtant une remarque intéressante. Et glaçante, oui
  6. De l'enfoncage de porte ouverte, certes. Comment nier cependant que nous allons bien devoir nous adapter à cette "nouvelle normalité" ?
  7. Le blé russe qui part de la Balistique... Savoureux Je suppose que c'est pour ça qu'on le met en silos
  8. Il faut quand même dire que 2023 est très certainement l'une des plus froides, sinon la plus froide année... Du reste de nos vies.
  9. Selon ce compte (pro-russe, lui) ça devrait être rapide
  10. A confirmer, mais voici ce qui circule sur les réseaux Pas trop d'idée de combien de temps serait nécessaire pour réparer de tels dégâts. Semaines ? Mois ?
  11. Voyons les choses en positif : nos maîtres reptiliens aussi sont immunisés Bon, je retire ce que j'ai écrit plus haut comme quoi il serait plus raisonnable pour les démocrates de nominer Kennedy plutôt que Biden.
  12. Impossible à savoir évidemment, mais j'imagine très volontiers que le Russe qui explique en 2 mn 30 de jurons son point de vue sur l'Occident-on-va-tous-les-défoncer, et en pratique c'est sur les Ukrainiens qu'il tire... si les circonstances avaient été différentes, je veux dire Russie et Ukraine alliées, il aurait fraternisé immédiatement avec les Ukrainiens - "tu te rends compte ils parlent notre langue p...ain ch.ée de mes c...lles !" - et ça aurait été des copains à la vie à la mort. Les types qui se tuent sur le front, je sais bien qu'une partie - probablement pas beaucoup - commettent des crimes de guerre, et je n'oublie pas que certains sont des agresseurs d'autres défendent leur pays... mais je n'arrive pas à les voir comme de vrais salauds. Ceux qui déclenchent cet instinct grégaire, c'est-à-dire les fauteurs de guerre, sont les vrais responsables. "Crime contre la paix", ça s'appelle.
  13. Je peux facilement imaginer que les Ukrainiens aussi ont les leurs. Et l'homme est évidemment un vantard, qui raconte ce qui fait plaisir aux autres. Disons que le moral n'a pas l'air d'être dans les chaussettes pour tout le monde de ce côté. Comme, j'imagine facilement encore une fois, de l'autre côté. Enfin, sauf chez les traumatisés bien sûr. Qui doivent être assez nombreux de part et d'autre
  14. En voilà un p....n de m...e de monologue de mes c...lles ! Enc..é de p....n de sa reum ! Bon, c'est sous-titré en anglais, mais pour toute personne qui comprend ne serait-ce qu'un peu de russe, je conseille vraiment de mettre le son ! Evidemment à l'abri de toute oreille féminine, car nous parlons ici d'une vraie tirade entre mecs. C'est-à-dire que la densité d'explétifs au mot-cube est à rapprocher de la densité d'une étoile à neutrons J'en avais parfois entendu des exemples, mais jamais à ce point Au passage, l'intérêt de ce monologue, même si j'imagine que l'état d'esprit de ce soldat russe n'est pas forcément partagé par tous ses camarades (je veux dire que je n'en sais rien, mais ce n'est pas un exemple qui peut prouver une règle), est de donner un aperçu de la manière dont un combattant de base peut percevoir l'Occident et sa position par rapport à la Russie. Et de ce qui peut se raconter dans les chambrées entre soldats du côté de chez Vladimir. Encore une fois, j'imagine bien qu'il doit y avoir une diversité de points de vue parmi les soldats russes, comme dans tout groupe humain. Mais à voir la réaction de ses camarades autour de lui, il est loin d'être le seul à penser ainsi. Ou du moins on aime bien entendre un copain déblatérer ainsi. Je veux dire, f..trement dégoiser ainsi, p..ain de mes deux, enc..é !
  15. Point qui peut avoir son importance : ou je me trompe fort, ou pour l'Ukraine frapper Sébastopol avec ces Scalp, sans être strictement impossible, a l'air difficile. Je veux dire qu'en supposant un point de lancement au sud-est de Mykolaïv, à l'extrême des zones actuellement sous le contrôle de l'Ukraine, il est vrai que Sébastopol est à un peu moins de 250 km, donc c'est possible. Mais sans laisser guère de distance de sécurité pour l'avion lanceur. Et sans tenir compte d'une possible déperdition de portée du fait du plan de vol, lequel pour raison tactique peut très bien ne pas être une stricte ligne droite - ce serait même recommandé. Donc ça pourrait être théoriquement possible, mais pratiquement pas trop en fait. En revanche, frapper n'importe quel point sur la rive nord de la mer d'Azov, n'importe quel point dans le Donbass, ça ne devrait pas poser de problème. Ou encore le nord de la Crimée, mais je ne sais pas s'il y a des cibles intéressantes de ce côté. La limite de portée à 250 km a t elle été choisie exprès ? Pour rester dans les clous du MTCR même interprétation "rigoureuse" (catégorie II comme discuté plus haut avec Pic), il aurait été possible de borner la portée à 290 km voire carrément 300 exactement. Seulement voilà... Sébastopol aurait été atteignable beaucoup plus (trop ?) facilement. Je me demande si la France ne s'est pas gardé une marge de prudence, en interdisant en pratique que ses armes soient utilisées contre le cœur du dispositif militaire russe en Crimée. Ou du logiciel, plus simplement ?
  16. On est d'accord sur le fond on dirait Sauf sur la signification de l'expression "assurance-vie". De mon point de vue, ça signifie une force militaire supérieure qui fait la guerre aux côtés d'un pays, si ce n'est pas à la place de ce pays, et lui assure ainsi la survie face à une agression militaire. Exemple : les Etats-Unis sont l'assurance-vis de la Pologne et de l'Allemagne. Ce que tu décris, et je suis d'accord sur la description, c'est une aide militaire. Essentielle certes à l'Ukraine, sans laquelle Kiev aurait déjà été vaincu. Mais pas une assurance-vie : si l'Ukraine venait à être vaincue en dépit de cette aide, le débat public américain inclurait la question "Who lost Ukraine?" - comme autrefois "Who lost Afghanistan?" ou "Who lost Vietnam?". Il l'inclurait du moins pour un temps. Avant que la question ne soit oubliée. En aucun cas les Etats-Unis ne feraient la guerre pour l'Ukraine, même pas pour sauver une Ukraine dont l'armée serait en train de s'effondrer.
  17. Je retombe sur une déclaration intéressante du général Christopher Cavoli, le commandant des forces américaines en Europe. C'était fin avril 2023. Le général était interrogé sur les pertes militaires russes dans la guerre contre l'Ukraine "La force terrestre russe a été quelque peu dégénérée par ce conflit, bien qu'elle soit plus importante aujourd'hui qu'au début du conflit. L'armée de l'air a perdu très peu, 80 avions. Elle dispose de 1 000 chasseurs et chasseurs-bombardiers supplémentaires. La marine a perdu un navire." Il a ajouté aussi "Les Russes sont plus actifs que nous ne l'avons vu depuis des années, et leurs patrouilles dans l'Atlantique, et à travers l'Atlantique, sont à un niveau élevé, la plupart du temps à un niveau plus élevé que nous ne l'avons vu depuis des années. Et ce, comme vous l'avez souligné, malgré tous les efforts qu'ils déploient en Ukraine." ==>Une force terrestre "quelque peu" (somewhat) dégradée, cependant plus grande qu'avant. Une armée de l'air à peine entamée. Une marine pratiquement intacte, et plus active que depuis longtemps Détail important, le général Cavoli ne parlait pas devant les médias. Il parlait devant le Congrès américain, c'est-à-dire sous serment. Et faire des déclarations mensongères devant le Congrès des Etats-Unis, ça peut aller chercher très loin... Devant des médias, bien sûr, aucun serment ne s'applique. Et la propagande fait partie intégrante de la guerre, que ce soit d'un côté ou de l'autre. L'évaluation sous serment du commandant des forces américaines en Europe donne des repères importants. Et permet de comprendre à quoi l'Ukraine fait face, avec une aide occidentale... somme tout limitée.
  18. Exporté oui. Mais dans la version "pleine et entière" avec portée > à 500 km, ou dans une version bridée de portée 300 km au maximum ? Par exemple, la Grèce indique une portée de 300 km pour ses Scalp. Si les missiles ont été vendus bridés à 300 km - voire "bridés" à 300 km, guillemets incluses, ne soyons pas naïfs - alors le MTCR n'est pas entré en jeu.
  19. La catégorie I du MTCR est constituée des missiles envoyant une charge d'au moins 500 kg à plus de 300 km. La catégorie II inclut les autres missiles envoyant une charge à plus de 300 km, c'est-à-dire ceux dont la charge utile est inférieure à 500 kg. Je ne suis pas un spécialiste du sujet, mais en page 4 de ce manuel du MTCR, je lis Les éléments de l'annexe de catégorie II comprennent les composants de propulsion et de propergol, l'équipement de lancement et de soutien au sol, divers autres composants liés aux missiles et la technologie connexe, ainsi que certains autres systèmes de missiles. divers autres composants liés aux missiles et la technologie connexe, ainsi que certains autres systèmes de missiles. Les exportations d'articles de la catégorie II doivent faire l'objet d'un examen au cas par cas en fonction de facteurs de non-prolifération spécifiques. Donc il y a clairement des exigences MTCR concernant l'exportation d'un missile comme le Scalp. Il faudrait une analyse approfondie pour déterminer exactement quelles sont les contraintes.
  20. Tout à fait d'accord naturellement. Un chef d'Etat a le droit de s'adapter aux circonstances, notamment lorsque une tentative de négocier l'abandon de l'objectif d'intégration de l'OTAN contre un accord permettant à l'Ukraine de se développer indépendamment (mars 2022) a été refusée par la Russie exigeant encore une démilitarisation si poussée qu'elle aurait laissé l'Ukraine pratiquement sans défense contre une future nouvelle agression russe (avril 2022) ! L'OTAN est une alliance où les Etats-Unis défendent les autres chacun défend les autres. L'OTAN n'est absolument pas une "assurance-vie" pour l'Ukraine. L'OTAN pourrait le devenir si et seulement si l'Ukraine en devenait membre. Ce qui supposerait l'accord de chacun des membres actuels. A commencer par celui du garant et protecteur, qui a tout de même voix au chapitre ! Or ce protecteur n'en a aucune envie. Ni avant la fin de la guerre, et Biden l'a dit clairement. Ni après, même s'il ne l'a pas dit expressément. Et Biden est le dirigeant américain le plus pro-ukrainien qui soit politiquement réaliste, des dirigeants américains beaucoup moins pro-ukrainiens sont très facilement imaginables.
  21. La question pourrait redevenir d'actualité. Si on lit les nationalistes russes, certains ne sont pas intéressés par l'Ukraine de l'ouest (8 oblasts au total, environ 10 millions d'habitants avant la guerre) et aimeraient la refiler à la Pologne qui incluait ces territoires avant la seconde guerre mondiale. Enfin, ils ne le disent pas comme ça, ils annoncent plutôt que les "nationalistes polonais" vont certainement annexer ces régions qui au fond sont plutôt polonaises que russes. A mon avis à la fois de la projection au sens psychologique - ils imaginent que les autres pensent comme eux - et une astuce très "grosses ficelles" pour se débarrasser d'une région qu'ils jugent difficile à russifier sans la laisser indépendante ce qui risquerait de la transformer en foyer d'irrédentisme ukrainien, de même que Irak du Nord et maintenant Syrie du Nord sont du point de vue turc des foyers d'irrédentisme kurde. J'imagine assez mal les Polonais tomber dans ce panneau directement. Ou à la limite de manière détournée, prenant la tête d'une initiative OTAN pour "empêcher les Russes d'aller jusque là", avec assentiment secret de Moscou "jusqu'à telle ligne et pas plus loin, sinon augmentation de la radioactivité à Varsovie" Mais tout cela ne peut redevenir pertinent que si la défense ukrainienne finit par s'écrouler sous la pression. On n'en est pas proche, c'est clair. Sans qu'on puisse l'exclure dans le cadre d'une longue guerre d'attrition comme ce qu'est en train de devenir la guerre russo-ukrainienne. Cette annonce laisse certaines questions ouvertes - auxquelles nous n'aurons peut-être pas la réponse. Notamment : - Quelle entente entre Paris et Kiev sur l'absence de frappe contre le territoire russe ? J'imagine assez mal que la France n'ait pas demandé à l'Ukraine de s'engager à ne pas tirer sur la Russie - sauf si je manque d'imagination ? Mais s'il y a eu engagement de ce genre, est-ce que Paris a simplement accepté la parole de Kiev, ou bien des précautions techniques ont-elles été prises ? Je ne crois pas qu'il serait très difficile de modifier le logiciel du missile pour qu'il refuse une cible située en Russie - Quelle portée pour ce missile ? Théoriquement "moins de 300 kilomètres", parce qu'il y a un traité sur le sujet. Cela dit, la véritable portée est plutôt de l'ordre de 500 kilomètres. Alors est-ce que Paris a bridé ces missiles comme le Régime de contrôle de la technologie des missiles l'y oblige, ou est-ce que... ?
  22. Des F-16 opérationnels dans l'armée de l'air ukrainienne, c'est début 2024 au plus tôt Reuters rapporte qu'une coalition de 11 pays commencera à former des pilotes ukrainiens au pilotage d'avions de combat F-16 en août au Danemark, et qu'un centre de formation sera mis en place en Roumanie, ont déclaré des responsables mardi en marge d'un sommet de l'OTAN en Lituanie. Le Danemark et les Pays-Bas, membres de l'OTAN, sont à la tête des efforts internationaux visant à former les pilotes et le personnel de soutien, à entretenir les avions et, enfin, à permettre la fourniture de F-16 à l'Ukraine dans le cadre de sa guerre contre la Russie. "Nous espérons obtenir des résultats au début de l'année prochaine", a déclaré Troels Lund Poulsen, ministre danois de la défense par intérim, à la presse après la cérémonie de signature. Jusqu'à présent, aucun pays ne s'est engagé à envoyer des F-16 à l'Ukraine, bien que la Pologne et la Slovaquie aient fourni 27 MiG-29 pour compléter la flotte d'avions de combat de l'Ukraine. La formation débutera en août c'est le pas en avant, et le délai minimal de formation déjà évoqué de "4 mois" si c'est un pilote ukrainien déjà formé sur un autre avion d'armes est cohérent avec les premiers pilotes disponibles début 2024. Reste sans doute à obtenir les avions. Aucun pays n'a encore pris d'engagement. Les Etats-Unis ont déjà clarifié que eux c'est non, d'autres comme la Pologne ont suivi. Les Pays-Bas et le Danemark sont considérés comme des possibilités car ils sont en train de mettre hors service des F-16 - pas de la version la plus récente, bien sûr. Mais aucun n'a encore confirmé.
  23. Je pense qu'il y a un paramètre plus simple et beaucoup plus fondamental encore - la demande. On sait produire, même en Europe, même en France si si, des millions de voitures par an. Et une voiture moderne, c'est un objet technique (vraiment) très complexe. Seulement voilà, il y a une demande solvable pour des millions de voitures chaque année. Si à Bourges on produit 30 000 obus de 155 mm par an et pas plus, c'est parce que c'est la demande qui existe. Faire changer d'échelle la production ? C'est tout à fait possible, bien sûr. Souvent, voire le plus souvent, le changement d'échelle mènera même à une baisse sérieuse du prix unitaire, parce qu'une production à plus grande échelle va être plus efficace, de même que l'artisanat d'art coûte en général plus cher que la production industrielle ! Seulement bien sûr, pour aller d'ici à là, pour multiplier la production par 5, 10 ou 20, il y a des conditions : - Repenser l'ensemble du processus de production (au moins), parfois la conception du produit - Changer les processus, les moyens de production, la formation des techniciens et ouvriers, leur organisation etc. - Il faut du temps et des efforts pour cela, donc de gros investissements, donc aucun industriel n'entamera ce genre de transformation sans avoir un contrat ferme Eh oui... ça commence par là Un bon exemple, c'est la production des canons Caesar, passée depuis le début de la guerre de 2 à 4 unités par mois, 6 / mois devrait être atteint cette année, et l'objectif 2024 c'est 8 par mois. Un quadruplement de la cadence. Mais il faut du temps pour cela - pas loin de deux ans dans ce cas. Et je n'imagine pas que Nexter s'y soit lancé sans avoir de sérieuses garanties sur le marché pour 8 Caesar par mois...
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