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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Vrai, et c'est un point positif. Mais… Trump ne veut pas de guerre, il est sincère quand il critique les guerres lointaines dispendieuses et inutiles des années 1990 et surtout 2000 et 2010. Mais il est tellement brouillon, désordonné et superficiel qu'il réussit à amener l'Amérique très près de guerres qui seraient très destructrices si elles étaient déclenchées, même sans le vouloir expressément L'exemple criant c'est l'Iran. Que les sanctions économiques américaines contre les pays qui oseraient commercer avec l'Iran comme prévu dans l'accord de 2015 mènent à un quasi-blocus étouffant la population iranienne, Trump le sait et c'est ce qu'il veut, dans son idée c'est le moyen de mettre à genoux un pays plus faible pour pouvoir lui dicter des conditions léonines. Mais il n'a pas compris que la réaction d'un peuple et d'un gouvernement dans ces conditions n'est pas nécessairement de se mettre à genoux pour faire le beau, et qu'à pousser l'autre dans ses derniers retranchements, on prend un vrai risque de ne lui laisser d'autre voie de sortie que la guerre. Après qu'un drone américain a été abattu au-dessus de l'Iran en juin 2019, il a fallu que le présentateur de Fox News Tucker Carlson lui fasse la leçon en direct dans son émission sur le thème "Vous n'avez pas été élu pour faire la guerre, vous avez été élu pour le contraire !" pour que Trump renonce à des bombardements de riposte sur le territoire iranien qui auraient très probablement dégénéré en guerre ouverte - et auxquels le poussait naturellement le bon John Bolton - pour que Trump connecte trois neurones et se dise "Ah tiens en fait c'est vrai c'est pas ce que je veux en fait". Mais que l'on ne croie pas que Trump fasse mieux que simplement s'arrêter au bord du gouffre. Il ne recule pas, il ne cherche pas une autre voie. Non, il reste à se balader au bord d'un gouffre menant à une grande guerre - la tension avec l'Iran est restée au maximum du fait de la politique de blocus menée par Trump, et elle ne s'est récemment adoucie que du fait de la crise du Covid-19. Que cette crise se termine, et les mêmes causes produiront les mêmes effets. "C'est pas une baston de poivrots de comptoir ! C'est les mauvais jours qui reviennent nous pilonner la gueule !" comme le disait Ernest-Antoine Seillière A Terre-City, la trêve est fragile… entre ceux qui tiennent la rue, et ceux qui ont le pouvoir J'ai eu un flash du futur ! Une dame qui disait à Macron "Monsieur le président vous allez trop loin ! Il est souhaitable certes que nos relations avec la Russie soient cordiales, mais votre naïveté met notre pays en danger" Ca semblerait être vers mai 2022. Pendant un "débat de second tour". Quelqu'un y comprend quelque chose ? Bien d'accord sur l'objectif, mais je remarquerais que la période "unipolaire" avec une "hyperpuissance" cédant à l'hubris après la guerre froide est terminée, et bien terminée. Que Biden ou Trump l'emporte n'y changera pas grand chose. L'Amérique n'est que l'une des deux superpuissances, et elle est en perte de vitesse nette, voire franche, surtout comparée à son concurrent direct. Sa position de fond en termes de relations internationales reste plus favorable que celle de la Chine, à cause de la politique maximaliste suivie par Pékin qui éloigne de lui ses voisins et crée ou renforce le réseau d'alliances et de partenariats américains en Asie sans qu'ils aient eux-mêmes à faire beaucoup d'efforts. Cette Amérique là n'est plus vraiment en mesure de générer un tropisme colonialiste culturel fort. De toutes façons, Biden ou Trump, l'Amérique s'éloigne de nous autres Européens. De toutes façons le diagnostic de mort cérébrale de l'OTAN posé par Macron reste juste, et la mort cérébrale est justement un état dont on ne revient pas. That is the question, en ce qui me concerne. Il ne fait guère de doute que l'avènement de Trump a été bon pour la position de la France en Europe. Si on compare l'Allemagne à notre pays, et en résumant outrageusement, l'Allemagne est à la fois plus puissante (industrie, exportations) et plus fragile (dépendance stratégique, natalité en berne, dépendance énergétique extrême). Tout ce qui contribue à secouer le bateau (enfin, dans certaines limites) est donc bon pour la position relative de la France, parce que l'avantage relatif de la France sa solidité (autonomie stratégique, natalité, dépendance énergétique moindre) prend davantage de valeur. Le rapport à la vérité, franchement Trump n'est ni le seul ni même le premier. Et il n'y a pas que dans le camp des "populistes" loin de là - rappelons Kosovo 1999 et Irak 2003. Mais les relations internationales… l'inaction quasi-complète devant le réchauffement… j'ai déjà développé plus haut je n'y reviens pas, mais
  2. Je partage une dernière carte, qui me semble plus pertinente, parce que : - Elle est plus récente - 105 ans - Elle concerne le sujet du fil - l'Arménie - Elle fait apparaître les territoires où les Arméniens étaient majoritaires ou constituaient de fortes minorités A la veille du génocide de 1915, s'entend. Qui mena à la mort d'environ trois quarts des Arméniens de l'empire turc soit 1,5 million de personnes. Pour comparaison, le génocide de 1941-45 mena à la mort de 6 millions de personnes parmi les Juifs, soit plus de la moitié de la population juive européenne de l'époque. Pour référence.
  3. Ils ont parlé. Et avec le sourire. Attention. @Ciders pourra t'en dire plus
  4. Moi je note que quand on est Père Noël, il faut savoir faire des concessions et s'adapter aux desiderata des bambins.
  5. Dans le scénario que tu décris, il suffirait à la Russie de souffler bruyamment dans le cou de l'Azerbaïdjan. Ca suffirait à ramener Aliyev à la raison. J'ai en ligne notre correspondant à Tskhinvali - oui, la capitale de l'Ossétie du Nord - qui avoue son soulagement que la Russie n'ait pas appliqué la même logique en 2008 lorsque Tbilissi a écrasé Tskhinvali sous un barrage d'artillerie en pleine nuit afin de prendre le contrôle de ce territoire. Je lui ai rappelé que la Russie avait des casques bleus sur place, à l'époque, ce qui faisait une différence. Il a eu ce cri du cœur : "Vive les casques bleus russes !"
  6. Attend, 81 personnes dans 60 mètres carrés, ça fait 0,74 m² par personne, soit si elles se tiennent dans la configuration idéale et ne circulent pas, une distance de 86 cm entre chacun et ses voisins. Voyons, c'est juste 14 cm de moins que 1 mètre. Et 1 mètre, c'est pas si mal non ? Tu ne vas pas leur chercher des poux sur la tête pour 14 petits centimètres, si ? « Tout le malheur des hommes vient de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre » - Blaise Pascal Ca dépend. Si chaque élève est dans seul une pièce avec son propre purificateur, ça marchera à mon avis oui. Le capitaine Dronne - le 1er à entrer dans Paris avec la 2ème DB - avait écrit le slogan qui va bien sur sa Jeep Le général De Gaulle aurait commenté "Vaste programme" A noter quand même que Dronne n'a jamais vraiment initié une quelconque mise en application de son programme
  7. Je tombe sur cet article qui rappelle une note rédigée par l'ambassadeur français à Ankara en 1971… fort intéressante ma foi. Les événements d'aujourd'hui ont des racines lointaines. Le retour du religieux en Turquie (…) En janvier 1971, Arnaud Wapler, ambassadeur de France en Turquie, tire la sonnette d'alarme sur le réveil religieux islamique dans ce pays. À l'heure où les médias ne possédaient évidemment pas la même surface, sa dépêche qui fourmille de renseignements très précis et exclusifs dut être scrutée avec un intérêt considérable : périodiques religieux, enseignement, respect du jeûne, teneur des sermons, personnalité des prédicateurs, réveil du fanatisme… Les ambassadeurs servaient encore de reporter, de vigie et de baromètre. « Ainsi, M. Erbakan, chef du Parti de l'ordre national, a tout récemment proposé au cours d'une réunion publique la mise à sac du service d'insémination d'un hôpital d'Ankara : Pouvons-nous tolérer que du sang chrétien, du sang grec, corrompe la pureté de la race turque ? » Rappelons qu'Erbakan fut le grand maître d'Erdogan et que son parti, créé en 1970, proposa la première force politique ouvertement islamiste, qui incitait le gouvernement à définitivement refermer la parenthèse Kemal. Comme le remarque Marc Semo, qui commente ces documents, en janvier 1971, un adolescent pieux et nationaliste entrait au lycée de Vefa à Istanbul, un de ces tout nouveaux lycées religieux de Turquie. Son nom, vous l'aurez deviné : Recep Tayyip Erdogan…
  8. La formule est à la fois très laide... et très juste
  9. Les sites pro-turcs l'affirment. L'Arménie dément. Qui ment ? Comment savoir ? Peut-être personne d'ailleurs, ça peut être un effet du brouillard de la guerre, et des munitions arméniennes visant le terrain d'aviation de Yevlakh et qui tombent à côté ? Je ne crois pas que ce soit la logique religieuse qui prime. Sinon, pourquoi des sunnites et des chiites, soutenus par des orthodoxes et des juifs s'allieraient-ils contre des chrétiens indépendants soutenus par des chiites, des orthodoxes et des catholiques ? (Turcs & Azéris soutenus par Géorgiens et Israéliens contre Arméniens soutenus par Iraniens, Russes et Français) C'est de la guerre ethnique à la base, le levier est le nationalisme. Même en grande partie dans le cas de la Turquie et de l'Azerbaïdjan avec la formule "un seul peuple deux nations". Quoique bien sûr Erdogan utilise volontiers l'idéologie islamiste des Frères musulmans. La Géorgie s'oppose à la Russie en partie par réflexe je dirais - comme pays Baltes et Pologne. En partie parce que l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, officiellement parties de son territoire, ne lui sont pas intégrées malgré la guerre qu'elle y a mené au début des années 1990, et encore en 2008 s'agissant de l'Ossétie du Sud. Parallèle évident avec l'Artsakh non intégré à l'Azerbaïdjan malgré la guerre qu'il y a mené au début des années 1990. A noter que Abkhazie, Ossétie du Sud et Artsakh partagent un point commun : ce sont des territoires qui n'ont jamais été intégrés au pays duquel ils font "officiellement" partie. Abkhazie et Ossétie du Sud déclarent leur indépendance de la Géorgie en même temps que celle-ci de l'URSS. L'Artsakh déclare son indépendance de l'Azerbaïdjan en même temps que celui-ci de l'URSS. Il est permis de considérer que l'indépendance de Stepanakert à l'égard de Bakou est aussi légitime que celle de Bakou à l'égard de Moscou. La légitimité n'est pas la légalité, mais elle n'est pas à négliger tout de même.
  10. Personne en France ne "fait campagne" pour la réélection de Trump, puisque bien sûr aucun d'entre nous n'a le droit de vote aux Etats-Unis. Chacun peut s'imaginer "voter", mais personne ne vote. Il n'y a donc aucun pari. Juste des discussions sur les éventualités possibles entre des Français, et aussi des gens d'autres pays, mais aux dernières nouvelles aucun Américain. Cela dit, je suis plutôt d'accord, pour ce qu'on peut en dire, pour considérer que la réélection de Trump aurait davantage d'inconvénients pour nous que l'accession au pouvoir de Biden, et peut-être bientôt Harris. Certes : - L'argument de l'agressivité de l'appareil d'influence US - déjà au max sous Obama, et ça ne changera sous aucun pouvoir américain probable - comme l'argument des politiques économiques qui seraient contraires à nos intérêts - elles concernent les Etats-Unis, et les autres pas plus qu'à la marge et encore - ne me convainquent pas. - L'argument de l' "unité de l'Europe occidentale" qui serait "scellée" par une réélection de Trump - pas davantage. Qu'il s'agisse de défense autonome des Européens par eux-mêmes, qu'il s'agisse de reconquête industrielle, Macron a fait porter depuis un à deux ans la voix traditionnelle de la France… sans obtenir vraiment plus que ce qu'un Chirac ou un Mitterrand avaient obtenu (je ne parle pas des néoconservateurs au pouvoir de 2007 à 2017), c'est-à-dire moins que ce qu'un Giscard ou un Pompidou avaient obtenu (lancement d'Airbus et d'Ariane). Pas de raison de compter que ça change dans un avenir prévisible, pour cause à la fois : - de verrouillage institutionnel "politique libérale" au niveau de la structure UE, empêchant les reconquêtes industrielles pilotées par la puissance publique pratiquées avec bonheur autrefois en Europe, aujourd'hui en Asie et - d'accrochage au parrain américain en refusant de voir qu'il est de moins en moins intéressé par ses dépendances européennes, façon politique de l'autruche, de la part de nos voisins allemands, italiens ou polonais. Bien sûr, cette attitude s'effondrera un jour, mais pas avant que les Etats-Unis eux-mêmes ne se débarrassent de leurs dépendants, et à coups de pied dans le derche encore, afin d'arriver enfin à les éconduire Mais : - Trump est vraiment dangereux en matière géopolitique, parce qu'il prend - ou couvre - des décisions idéologiques, stupides, potentiellement porteuses de graves problèmes. Je citerai deux exemples : - Refus de prolonger le dernier traité de limitation des armements nucléaires START, sous des prétextes transparents, alors qu'il arrive à expiration le 5 février 2021 et que sa disparition signerait le retour à une situation que l'humanité n'a pas connue depuis cinquante ans, c'est-à-dire ni traité de désarmement ni même discussions actives pour en créer (c'étaient Nixon et Brejnev qui avaient lancé le truc) - Etablissement de l'équivalent d'un blocus contre l'Iran par intimidation des Européens et des Chinois, menant à pousser l'Iran dans une situation potentiellement économiquement désespérée, d'où véritable risque de guerre à grande échelle dans le Golfe, qui déboucherait entre autres sur une crise économique planétaire - comme si le covid-19 ne suffisait pas. Cela s'est vu notamment Un président Biden saurait-il parer ces dangers ? Prendrait-il le téléphone une heure après sa prestation de serment pour demander à Poutine s'il préfère venir le lendemain à Washington signer une prolongation en l'état de cinq ans en urgence du traité START en attendant de négocier mieux, ou si c'est Biden qui se déplace au Kremlin ? Trouverait-il une formule pour ramener les Etats-Unis dans l'accord de 2015 avec l'Iran ? Ce n'est pas certain. Comme Trump en 2016, Biden parle assez bien de politique étrangère raisonnable, mais pas mal des gens qui gravitent autour de lui sont des néocons. Mais il y a quand même quelque chance qu'il soit moins extrême dans la stupidité stratégique, et du moins qu'il n'ajoute pas encore à ces dangers. - Trump mine les velléités internationales déjà très fragiles de lutte contre le réchauffement climatique. Bien sûr, il y avait du vrai dans sa critique de l'accord de 2015 sur le climat - la Chine ne l'avait signé que parce qu'il ne lui créait aucune obligation en pratique - et cet accord était de toute façon extrêmement insuffisant. Mais en sortir signifiait refuser ne serait-ce que le premier pas dans un chemin qui pourrait s'avérer long, cela signifiait invalider un traité qui aurait pu être amendé ou servir de base pour plus sérieux. Cela signifiait lancer au monde entier le message que on s'en f... en fait on ne s'intéresse qu'à notre intérêt financier à court terme nos petits-enfants peuvent crever la bouche ouverte si ça leur chante. Biden y ferait-il quelque chose ? Peut-être. Il serait un sous-Obama certes, mais enfin l'original n'était pas imperméable à la lutte contre le réchauffement, même si bien sûr il avait ses propres hypocrisies et c'est lui qui a lancé à grande échelle l'exploitation du pétrole de roche mère. De plus, le parti démocrate est certes engoncé dans la fausse logique des prétendues "énergies renouvelables" (qui sont et restent une fausse piste), il n'est du moins pas en train de nier le sujet les doigts dans les oreilles "La la la je t'entends pas !" Sinon, il y a toujours l'argument du Grand Charles. Biden est très très loin d'être digne de la présidence d'un grand pays, il n'apporte aucune solution aux problèmes que le fait même de l'élection de Trump a rendus manifestes - ce n'est au mieux qu'une pâle copie d'Obama, voire une Clinton au masculin et en un peu moins désagréable et dangereux. Mais en face, c'est la chienlit pure et simple.
  11. Je comprends l'interprétation que tu proposes, mais elle ne correspond - malheureusement - pas au contexte du gazouillis en question. En bref, le PDG d'une entreprise décrète qu'il a envie que ses employés utilisent leurs heures de travail au bénéfice de la boîte plutôt que de faire du militantisme Eveillé (woke), qu'il voit semble-t-il comme sans rapport avec l'objet social de ladite boîte, et Costolo rétorque, sur le fond, que les capitalistes qui refusent de laisser leurs employés militer pour l'Eveil pendant leurs heures du travail, non seulement seront les premiers exécutés après la révolution, mais que lui-même en sera très heureux. Ca c'est en aucun cas un discours banal. Et Costolo s'est bien réjoui à l'avance de l'exécution de ceux qui ne pensent pas comme lui. Pas de l'exécution de barons voleurs ou d'autres grands méchants capitalistes - ce qui serait déjà inacceptable. Seulement de ceux qui pensent Mal, c'est-à-dire qui refusent la glorieuse révolution Eveillée à venir. A chacun ses sensibilités particulières. Moi c'est plutôt d'écouter Wagner. Et envahir la Pologne. Un autre moustachu, en fait Alors déjà sur la première question : le masculin de "inclusif"-mes-fesses, c'est inclusif-mon-cul. Je t'en prie Au sujet d'une fistule anale, j'ai un certain Louis-Dieudonné en ligne à qui ce sujet rappelle de mauvais souvenirs. Même si certes sa guérison au final donna lieu à mélodie par Lully, qui devait être reprise ailleurs et serait encore jouée à l'occasion dans certains pays - enfin ce n'est qu'une rumeur Alors bien sûr, un modérateur me dira "Sur le fil USA ? Mais quel rapport ? Peux-tu l'expliquer ?" Je répondrai "Ce ne sera pas difficile mein F... désolé, Monsieur le Président" En effet, après Louis XIV, vint Louis XV. Après Louis XV, vint Louis XVI. Lequel rendit possible la victoire des Insurgents, et partant celle de Donald Trump (1) Et hop le tour est joué je me reçois en beauté comme une fleur (1) Qui est donc l'héritier légitime du trône de France. C'est vous dire si on a intérêt à rester en république
  12. C'est bien ça oui. Mais ça ne rend pas la négociation impossible. Simplement une solution ne pourrait être trouvée que dans le cadre d'un règlement de paix global. Pas question pour les Arméniens d'abandonner leur glacis sans être certain que les Azéris n'y reviendront pas - reconnaissance officielle, mesures de confiance, démilitarisation de certaines zones… Quand on veut, on peut. Mais il est clair que Bakou l'a toujours refusé.
  13. Ce serait un acte très fort en effet. Mais je n'y crois pas. On pourrait dire aussi que la France pourrait ouvrir un nouveau front. Par exemple en bombardant la base de Batman en Anatolie orientale où sont basés beaucoup des drones turcs TB-2, ou en détruisant l'usine de production de drones qui se trouve dans la banlieue d'Istanbul. Elle pourrait… mais le fera-t-elle ? Je l'imagine très mal. Russie, comme d'ailleurs France, ne s'engagent militairement qu'en fonction prioritairement de leurs intérêts propres. Or la Russie a intérêt à garder quelques ponts ouverts avec l'Azerbaïdjan, tandis qu'elle ne craint pas de perdre l'alliance arménienne puisque… Erevan n'a strictement aucune alternative. Je suppose que Moscou pourrait trouver dans son intérêt de consolider l'alliance arménienne et "marquer" le coup à la fois vis-à-vis de Bakou et d'Ankara en faisant parvenir quelques armes. Mais sans pont aérien un peu trop visible, et surtout vulnérable aux foucades d'Erdogan, ça ne pourrait qu'être limité. Au mieux du mieux, s'entendre avec Téhéran pour approvisionner l'Arménie en passant par le territoire iranien ? Espérer davantage, je crains que ce soit une illusion pour Erevan et Stepanakert
  14. C'est un état d'esprit "israélien", j'ai envie de dire. Cela dit, quand Israël l'a militairement emporté en 1956, c'était avec le soutien français. Quand il l'a emporté en 1967 puis - plus difficilement - en 1973, c'était avec le soutien américain. Sans compter la force intrinsèque beaucoup plus grande d'Israël à l'époque - stocks et supériorité des matériels, puissance de la diaspora, et lors de ces deux dernières guerres il avait carrément l'arme nucléaire ! - comparée à celle de l'Arménie aujourd'hui. Pas sûr que ça se termine aussi bien pour les Arméniens …
  15. Je ne suis pas sûr que ce soit bon signe. Cela dit, c'est sauf erreur la position des Arméniens depuis très longtemps sur la résolution du conflit, "concessions mutuelles" dans le sens Azerbaïdjan libérant les petites parties de l'Artsakh qu'il occupe et reconnaissant son indépendance, pendant que les Arméniens dégageraient les parties de l'Azerbaïdjan qu'ils occupent, situées au sud de l'Artsakh. Peut-être est-ce donc juste une simple réitération de cette position, discours quasi-automatique du genre "si vous vouliez être raisonnables (mais vous n'avez pas l'air de vouloir)' On parle ici de pays Etats-Unis, Russie, Chine, Turquie, Israël et Iran qui envisagent en effet des scénarios de conquête de ville de vive force, type Grozny 2000, Falloujah 2004 ou Raqqa et Mossoul 2017. Des scénarios dans lesquels des pertes civiles lourdes sont acceptées d'avance, l'efficacité militaire au sens pertes amies prime, les civils ont beaucoup moins d'importance - voire peuvent être une cible en eux-mêmes. On peut d'ailleurs encore rajouter du beau monde : Inde, Pakistan, les deux Corées, Egypte… Soyons honnêtes, si nous pouvions imaginer une guerre à nos frontières - et non seulement des opex - nous non plus ne l'aurions pas signée.
  16. Cette propagande anti-turque est vraiment scandaleuse ... La carte néglige l'île turque de Chypre !
  17. Erdogan ne comprend et ne réagit qu'à la force. Cela s'est vu en Libye avec le bombardement de Al Watiya et la menace d'intervention de l'Égypte. Et encore en Méditerranée orientale. Aliyev vient visiblement du même moule, semblable à son grand frère Erdogan. Ce genre de personnalité réagira par le mépris à toute demande même modérée si elle n'est pas appuyée par une menace crédible de violence. Il y a une certaine logique : montrer aux civils que rester là où ils vivent signifie risquer leur vie est le moyen classique pour réaliser une épuration ethnique.
  18. Le Monsieur, il a dit Donald Trump a affirmé se «sentir très bien» et «mieux qu'il y a 20 ans». «N'ayez pas peur du Covid. Ne le laissez pas dominer votre vie. Nous avons développé, sous l'administration Trump, de très bons médicaments et connaissances», a-t-il ajouté dans son tweet. «Sortez, soyez prudents» C'est dommage qu'il n'y ait pas davantage de malades du covid, en fait ! Puisqu'après coup, on prend un coup de jeune de 20 ans. Mais Trump a le mérite de lancer à tous les Américains l'appel à "ne pas avoir peur" du covid. Et à faire confiance aux médicaments développés par les chercheurs américains grâce à lui, Trump. L'appel est bienvenu : après tout, il n'y a plus que 700 à 800 morts quotidiens du covid aux Etats-Unis, c'est dire si les médicaments marchent bien ! Bon, bien sûr, y a des docteurs qui sont un peu plus prudents Cette sortie peut paraître hâtive pour un patient, qui présente deux facteurs de risque : ses 74 ans et son obésité clinique. Il ne s'agit toutefois pas d'un retour à la normale, comme le président est tenté de le présenter. Et l'on ignore s'il souffre de séquelles. Son équipe médicale a précisé lundi qu'il n'est «peut-être pas encore complètement tiré d'affaire». «Nous sommes optimistes mais attentifs. C'est l'inconnu concernant les traitements que le président a pu recevoir. Il s'agit de voir si l'état de santé reste le même jusqu'à lundi» Rappelons que Trump a reçu des traitements dont certains sont expérimentaux. Effectivement, il reste à voir l'évolution de la maladie...
  19. Autre question qui peut provoquer une certaine perplexité : "Mais pourquoi, malgré tout, Donald Trump conserve-t-il une chance d'être réélu" Parce que oui, même si elle est clairement plus petite que celle de Biden, Trump conserve une chance. Y a vraiment de quoi être perplexe. Toute suggestion que ce pourrait être pour la même raison serait parfaitement déplacée, bien sûr
  20. D'autant - rappelons-le tout de même - que Donald Trump n'a été condamné à mort par aucun tribunal. Absolument.
  21. Grand au sens de Great. MAGA, quoi
  22. Ça c'est déjà plus simple comme calcul Et surtout il n'y a pas trop de variables inconnues à estimer au doigt mouillé
  23. Juste, au temps pour moi, je comptais depuis Stepanakert, mais avec des Smerch situés au nord du Haut-Karabagh la distance doit être d'une cinquantaine de kilomètres environ pour Goranboy ou Gandja, ça passe largement. L'Arménie est censée disposer de 6 exemplaires de BM-30 Smerch, plus d'autres reçus en 2018. Ce n'est pas vraiment beaucoup, mais j'imagine qu'ils ont des stocks de roquettes ?
  24. Deux hypothèses : - Ce ministre était mort de rire devant l'absurdité d'Erdogan. N'arrivant pas à garder son sérieux, il a préféré garder le silence - Ce ministre était inquiet que, même clownesques, ce genre de prétentions ne crée un jour des problèmes à son pays. Bref, il était d'humeur un peu Mossad… pardon je veux dire maussade Israël pas nécessairement non plus. Et en ce qui concerne la puissance militaire, entre Turquie et Israël "y a pas photo"
  25. On reparle de la conseillère du président américain Hope Hicks, à l'origine de la contamination de plusieurs personnes y compris Donald Trump Hope Hicks épuisée après une nouvelle journée remplie de réunions WASHINGTON — En disant qu'elle avait à peine le temps de reprendre son souffle après avoir parcouru Washington pendant près de 10 heures d'affilée, la conseillère principale de la Maison Blanche, Hope Hicks, a confié aux journalistes vendredi qu'elle était épuisée après une autre journée remplie de réunions. "Il y avait les briefings réguliers de la Maison Blanche où tous les conseillers principaux s'entassaient dans la salle, bien sûr, puis après cela, j'ai dû traverser la ville pour rencontrer le sénateur Lindsey Graham pour le déjeuner", a déclaré une Hicks épuisée, ajoutant qu'elle venait de réussir à organiser une réunion de dernière minute avec le chef de cabinet de la Maison Blanche, Mark Meadows, pour examiner un calendrier à venir lié à la campagne de réélection du président Trump avant de rencontrer le secrétaire au Trésor Steve Mnuchin et les principaux démocrates de la Chambre au sujet d'un nouveau projet de loi de relance potentiel. «J’ai reniflé toute la journée et je me sens beaucoup plus fatiguée que d’habitude, mais bon, les vendredis c'est ça. La réunion de l'après-midi avec [les conseillers de Trump] Jared Kushner, Steven Miller et Dan Scavino a duré plus longtemps que prévu, et ma tête palpitait, mais j'ai réussi à me débrouiller. J'avais assez d'essence dans le réservoir pour passer devant un bar où j'ai rencontré des journalistes pour l'une de nos petites conversations officieuses, même si je n'étais certainement pas au mieux de ma forme lorsque je suis tombée sur [le chef de la majorité du Sénat] Mitch McConnell sur mon chemin. J'espère juste que tout le monde à la pratique de la chorale n'a pas remarqué à quel point j'avais l'air fatiguée. " Hicks a déclaré aux journalistes qu'elle espérait juste avoir une bonne nuit de sommeil afin de pouvoir être prête pour une visite samedi matin à un groupe d'anciens combattants malades au Walter Reed Army Medical Center. Oui, il s'agit bien de l'un des plus grands médias américains, The Onion.
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