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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Ces cinq pays, un très puissant (Chine), trois puissants et un moyen (Afsud) sont très divers : - Il n'y a qu'une dictature, évidemment la Chine. La Russie n'est pas une dictature (liberté de parole, élections, presse libre et diverse même si la télé ne l'est pas), et les trois autres sont incontestablement des démocraties - Deux pays sont occidentaux au sens vrai du terme (c'est-à-dire participent de la civilisation européenne) Brésil et Russie même s'ils ne le sont pas au sens faux que ce terme a pris (soit : être un loyal membre de la mouvance américaine), trois ne le sont pas. Là encore, diversité - Deux ont comme force principale l'industrie et les services (Chine, à un moindre degré l'Inde), trois sont avant tout des exportateurs de matières premières Parmi leurs points communs, il y a évidemment un développement accéléré. Pour la Russie c'est plutôt un relèvement suivant effondrement, pour les autres développement hors du Tiers-Monde. Comme toujours un développement accéléré crée des inégalités plus fortes - mais cette phase est en général transitoire. Comme toujours un développement accéléré crée des problèmes, pollution notamment, problèmes qui sont en général eux aussi transitoires. Et pourtant... qui préfèrerait rester pauvre ? :lol: Clairement ce développement ne leur fera pas rattraper le niveau de vie occidental actuel. Il est en revanche imaginable que certains au moins rattrapent le niveau de vie occidental futur... qui, pour mémoire, sauf série de percées technologiques permettant de briser la contrainte énergétique, sera plus bas que celui d'aujourd'hui ! Le développement est aussi il faut le noter une question éducative, et de ce côté aussi les progrès sont rapides, fulgurants si je ne m'abuse dans le cas de la Chine. Si le monde n'était pas dominé idéologiquement, financièrement, militairement par l'Occident (au sens faux : limité aux Etats-Unis et à ceux qui les suivent), ces pays ne seraient probablement pas si proches. Il y a après tout des méfiances entre Russie et Chine, encore plus entre Chine et Inde, et le Brésil à l'écart n'aurait aucune raison de s'intéresser à ce qui se passe avec les autres. Cette coordination est avant tout réactive, comme je le disais dans le premier post. Mais en tant que coordination réactive... elle pourrait être durable, aussi longtemps que les puissances qui la constituent se sentiront poussées à réagir contre ce qui est pour elles inacceptable. Pour l'instant, même si Moscou a sans doute vu avec plaisir la déclaration conjointe BRICS sur la situation en Ukraine lors de leur sommet à Fortaleza, c'est plutôt la finance qui est le premier terrain d'action, réagissant au contrôle américano-européen sur le FMI et aussi sans doute à l'utilisation souvent perçue abusive par les Etats-Unis de leur "privilège exorbitant" (comme disait De Gaulle) avec le dollar. La guerre en Ukraine a pour conséquence de motiver la Russie à accélérer autant que faire se peut les choses dans le cadre BRICS et plus généralement dans les relations avec chacun de ces pays. Voir accord énergétique avec la Chine évitant surtout d'utiliser le dollar, accord pour la vente des meilleurs missiles sol-air russes type S-400, fonds BRICS concurrent du FMI, proposition d'une association énergétique BRICS. Comme souvent, "la guerre est un accélérateur de l'histoire".
  2. M'sieur John Tefft ? Bon, il est vrai qu'il a ces états de service, le garçon... United States Ambassador to Ukraine In office November 20, 2009[1] – July 30, 2013 President Barack Obama Preceded by William B. Taylor, Jr. Succeeded by Geoffrey R. Pyatt United States Ambassador to Georgia In office August 23, 2005 – 2009 President George W. Bush Preceded by Richard Monroe Miles Succeeded by John R. Bass ... Mais bon, Jean Belved, tu ne vas pas ajouter foi à je ne sais quelle théorie du complot comme quoi le monsieur aurait quoi que ce soit (mais alors : quoi que ce soit !) à voir avec les déstabilisations successives desdits pays ? Quand même ? Enfin, "the United States is good", comme disait Madeleine Albright (la même qui expliquait devant caméra que des centaines de milliers d'enfants irakiens tués par l'embargo dévastant leur pays dans les années 90, "ça vaut le coup"). Tu ne vas pas aller contre ce que dit la bonne Madeleine, tout de même ? Plus sérieusement, la nomination de John Tefft à ce poste est un message net et sans ambiguité de la part de la Maison Blanche, que le Kremlin a sans doute reçu "fort et clair". C'est aussi un peu stupide franchement, parce qu'envoyer un homme aussi "marqué" ne fera que conforter la majorité des Russes dans leur méfiance envers le patriotisme de ceux qu'on appelle les "libéraux" russes (et qui ne le sont pas nécessairement soit dit en passant, voir le soutien aux chars d'Eltsine matant le parlement en 1993, une action bien peu libérale). Ce monsieur Tefft aura la touche de Midas inversée, tout politicien russe qu'il rencontrera se transformera non pas en or mais en déchet aux yeux de la majorité de la population.
  3. Tout cela est vrai. Cela va dans le sens de ce que je disais dans le post précédent d'un filon médiatique inépuisable et d'un grand cirque. S'agissant bien sûr non pas des Israéliens et Palestiniens concrets et de leur conflit, mais de l'écho de ce conflit et de ses utilisations au service de tout un tas de causes et de fantasmes divers. En impact humain, très basiquement en nombre de tués, ce conflit est mineur. Rien à voir avec l'occupation américaine de l'Irak, avec la guerre civile syrienne, la guerre d'Afghanistan, ni avec les affrontements au Nigéria, pour parler des dix dernières années seulement. Quant à son écho ! - Un être humain sur deux est croyant plus ou moins convaincu ou nominal d'une religion monothéiste, donc a le "logiciel" pour décoder le sens religieux de Jérusalem et avoir une opinion quelconque sur la mission historique du peuple juif - Ceci sans compter la partie importante de la dite moitié de l'humanité qui a une opinion forte sur la question, dans un sens ou dans l'autre. Depuis les chrétiens sionistes ("Ouais, les juifs sont pile au bon endroit pour se faire massacrer par l'antéchrist à Meggido comme le prétend mon interprétation de l'Apocalypse de St Jean, suite à quoi les survivants se convertiront et Jésus reviendra ! Vive Israël !") surtout américains, jusqu'aux revanchistes et reconquérants arabes ("Hier les Croisés, aujourd'hui les Israéliens, de toute façon c'est nous qu'on gagne à la fin car notre religion est la vraie !") sans parler des djihadistes ("Au jour du jugement, les musulmans tueront les juifs suivant mon interprétation du Coran et des Hadiths qui est la bonne, tiens et si on commençait maintenant ?") - Une bonne vingtaine de pays prétendument issus du même peuple mais en réalités très désunis et querelleurs n'ont pratiquement que la cause palestinienne comme sujet d'accord entre eux - les pays arabes bien sûr. Et j'exagère à peine - Bien sûr, avec d'un côté la puissance dominante du moment qui a les yeux de Chimène pour le bel Israël, de l'autre se regrouperont tous ceux que ladite puissance insupporte pour des raisons aussi diverses que variées
  4. Brésil, Russie, Inde, Chine et même Afrique du Sud Ce n'était au départ qu'un regroupement un peu artificiel de différents pays émergents ou ré-émergents, un sigle inventé dans une quelconque étude économique goldmann-sachsienne. Des signes de coordination de plus en plus grande apparaissent pourtant. Ces puissances très distinctes parfois même divergentes par la géographie, l'histoire et la culture donnent un format permanent à leur coopération. Notamment sur le plan financier avec la création d'une banque de développement. Politique également avec l'expression d'une position commune sur la crise en Ukraine. - De grandes ambitions - fournir une alternative au FMI, au caractère central de la finance anglo-saxonne, être un facteur d'équilibre au niveau mondial, et cela juste pour le début. - Un caractère réactif assez évident - par rapport à la puissance américaine ou au bloc américano-européen. - Un message cohérent, qu'on l'approuve ou non, qu'on l'adopte ou qu'on y dénonce des hypocrisies : le bloc occidental prend ses aises, il se croit détenteur de l'avenir et on devrait tout lui autoriser, mais l'avenir est multipolaire, même déjà le présent, et l'avenir est souverain tous les pays doivent voir leur souveraineté respectée. Ce message peut être très attirant pour toutes les puissances plus petites - et elles sont nombreuses - qui rechignent contre l'ordre américano-centré voire le craignent. Ce message et la politique qui le sous-tend ne date pas d'hier, c'était déjà la politique de Vergennes le ministre des affaires étrangères qui décida Louis XVI à intervenir pour gagner l'indépendance des révolutionnaires américains : « Le Roi doit se faire le tuteur des princes faibles. Cette politique a fait depuis plusieurs siècles la grandeur, la sûreté et la gloire de cette couronne. Le système qui assure l’influence de la monarchie française sur toutes les affaires de l’Europe est devenu également pour elle un droit et un devoir ». Ou encore : « une puissance comme la France (...) se déclarant garante des propriétés de chaque peuple chargeant son gouvernement d'être l'appui du foible contre le fort auroit pour elle les vœux de tous les états exposés par la petitesse de leur territoire à l ambition des grandes monarchies et les moyens réunis de toutes ces petites souverainetés disséminées pourroient dans beaucoup de circonstances autant ajouter de force à ses opérations que d'éclat à sa considération » Pour reprendre les formulations du comte, dans un scénario optimiste, ce message d'appui au foible contre le fort pourroit attirer sur les BRICS les voeux de beaucoup des petits et moyens Etats, aidant à contrecarrer les entreprises et ambitions des grandes monarchies. --->En bref, il feroit puissamment chier à Washington, Bruxelles et autres lieux ... Alors ? - Regroupement de circonstance et artifice de communication, ou Coalition d'avenir - La fin de la domination de l'Occident exploiteur grâce à l'alliance des purs Emergents innocents, ou la menace du nouvel Axe du mal - Les petites et moyennes puissances éprises de démocratie et de droits de l'homme verront-elles clair dans le jeu de cette coalition de puissances intéressées cyniques et hypocrites, ou se rallieront-elles à l'espérance d'un monde enfin en paix définitive car chaque peuple y sera souverain et le caquet des Occidentaux source de tout le mal en ce monde aura été rabattu - Au fait, quelle position pour la France si cette coalition devait se renforcer ? Alliée indéfectible de l'Amérique, Honnête courtier, Autre ? Seule, ou en coopération avec tel ou tel autre pays européen ?
  5. Deux militaires russes tués à la frontière avec l'Ukraine Ca ne sent pas bon, cette histoire...
  6. D'un point de vue parfaitement cynique, le conflit israélo-palestinien c'est un filon médiatique pratiquement inépuisable. Le risque qu'il soit résolu par une paix durable est minime à court terme, il fuse régulièrement tous les deux / trois ans maximum en nouveaux affrontements spectaculaires - oh la belle fusée bleue qui décolle de Gaza, oh la belle verte, oh la belle rouge ! oh le beau nouveau joujou technologique inventé par les Israéliens ! - sans épuiser ni l'un ni l'autre participant ce qui risquerait d'être décisif et de mettre fin au filon. En même temps, il y a toujours quelque écho en France, deux pelés et trois tondus qui se répandent en slogans antisémites en marge d'une manifestation propalestinienne, ça fournit matière à moult prises de position claironnantes en faveur de la neutralité de l'espace national et du respect du à tous les Français quelle que soit leur croyance ou absence de croyance - nom d'une République ! - d'où grand moment consensuel. Puis bien sûr pour quelques-uns c'est l'occasion de nous faire peur à nouveau avec tous ces djihadistes dans nos murs qui vont nous bouffer ma bonne dame, sans compter tous ces "sionistes" (ah j'ai pas dit "juif" hein... j'suis pas antisémite non mais) qui nous contrôlent qu'est-ce que ça fait peur. Un grand cirque, dans le fond. ... Bon bien sûr, vu d'Israël pour ne rien dire du point de vue palestinien... c'est probablement beaucoup moins drôle
  7. Sauf pour les pertes de son camp ^_^ ... là, pour rectifier c'est plutôt un facteur multiplicatif, parfois très supérieur... C'est possible. Encore un autre scénario serait en lien avec la situation sur le terrain telle qu'elle apparaît sur la carte postée par Wallaby haut de cette page 361. Il s'agirait pour les troupes russes de constituer la partie sud de l'enveloppement des forces de Kiev situées au sud de la poche indépendantiste (étroite bande de terre à l'ouest de Savour-Mogila et Marynivka... oui je sais tout est en cyrillique, désolé faut s'en prendre à ces gars-là). Les anti-Kiev fermeraient l'encerclement par l'ouest et pilonneraient depuis le nord, tandis que les troupes russes resteraient l'arme au pied sur la frontière, s'assurant seulement que le principe "pas une botte loyaliste en territoire russe" s'applique. Dans un scénario idéal du point de vue indépendantiste, la capture des forces loyalistes encerclées donnerait lieu à colonnes de prisonniers et autres images démoralisantes pour ceux d'en face. I love the smell of optimism in the morning Merci, Boule... ça fait du bien d'essayer d'y croire. ;)
  8. Au risque d'insister lourdement, la raison pour laquelle le FN ne fait pas partie du sujet de ce fil, c'est que ce n'est pas un parti néo-nazi ni néo-fasciste. Cela, indépendamment du bien ou du mal que l'on en pense, indépendamment du fait qu'on le considère comme toujours un parti d'extrême-droite ou pas. Etant un parti français, donc plus proche de la maison pour la majorité des intervenants sur AD, je comprends que ça démange d' "en" parler, mais c'est quand même du hors-sujet. Le jour où le FN se revendiquera de l'héritage de la division Charlemagne avec cérémonies commémoratives à l'appui (comme Svoboda d'Ukraine par rapport aux nazis ukrainiens de la seconde guerre mondiale), le jour où il proposera d'établir un fichier de qui en France est juif ou pas (comme Jobbik de Hongrie), le jour où il créera des unités paramilitaires type SA (comme Svoboda, Jobbik, enquête en cours pour Aube dorée de Grèce), on pourra en reparler.
  9. A partir du moment où il existe une loi criminalisant la négation d'un ou plusieurs génocides historiques, ce que tu dis me semble pouvoir être résumé en "Respectons pleinement la liberté d'expression, appliquons fermement la loi". Ce que je soutiens sans hésiter. Ce qui ne signifie pas que je n'aie aucun doute sur le bien-fondé de l'existence de telles lois... Les arguments pour et contre de telles lois sont lourds. Dans un sens comme dans l'autre, et il est difficile de se prononcer. La position de la loi américaine sur le sujet me semble préférable, qui admet toute expression d'opinion y compris le négationnisme, ce qui revient à un pari sur l'intelligence de la population, afin de protéger le principe de la liberté d'expression et de se garder de toutes sortes d' "effets de bord" néfastes ("pourquoi ce génocide et pas celui-là ?" / "ah bon ils ont besoin de le mettre dans la loi c'est donc que ce n'est pas si sûr" / autre "concurrence mémorielle" / etc.) Le pari peut faire peur, si on pense qu'une faible éducation est le terreau des idéologies monstrueuses. Mais le nazisme historique comme déjà rappelé sur ce fil n'était pas lié à un manque d'éducation c'est le moins qu'on puisse dire. Et nos nouveaux néonazis hongrois, grecs ou ukrainiens ne sont pas nécessairement non plus des imbéciles. C'est pourquoi le pari de l'intelligence me paraît préférable. Enfin, c'était un peu HS... je termine là en ce qui me concerne :)
  10. RFI écrit bien vite. Peut-être trop vite. Les témoignages de civils concernant l'exécution supposée d'un enfant puis de sa mère par des troupes de la Garde Nationale, diffusés sur la TV russe, sont faciles à trouver sur Internet. Voici la transcription en anglais, allemand et russe de l'interview du témoin principal, Galina Pyshnyak : Partie 1 Partie 2 Le récit de cette atrocité supposée est rien moins qu'hallucinant. Deux scénarios : 1) De même que pour les bébés tués dans les couveuses au Koweit par les soldats irakiens (1990), de même que pour le massacre de Racak au Kosovo (1999), de même que pour les ADM irakiennes en 2002, nous avons affaire à une agitprop efficace avec acteurs et preuves fabriquées. Simplement, cette fois-ci, ce ne sont pas les Etats-Unis qui sont à la manoeuvre, mais la Russie. Argument pour : - le gouvernement russe y aurait un intérêt évident Argument contre : - si c'est fabriqué c'est mal fait, c'est "trop" et mal calculé, puisque de nombreux Russes le remettent en cause 2) L'atrocité a vraiment eu lieu. Arguments pour : - les néo-nazis ukrainiens sont... des néo-nazis. Le massacre à Odessa et autres événements le rappellent. L'atrocité, aussi horrible soit-elle, n'est pas nécessairement hors de leur portée moralement parlant - dans le contexte décrit, les troupes de la garde nationale voudraient certainement "punir" la famille d'un combattant indépendantiste, il pourrait même être rationnel de frapper les esprits dans le cadre d'une politique de soumission par la terreur - un incident après le coup d'état de février dernier : des aigles avaient été retrouvés crucifiés, sachant que les unités de police antiémeute ukrainiennes s'appelent "Berkout" c'est-à-dire aigle. Degré complètement différent s'agissant d'animaux (prouvés) ou d'un enfant (à prouver), mais enfin le schéma mental "crucifixion", aussi extrême soit-il, existe déjà dans l'univers mental d'au moins certains néo-nazis ukrainiens c'est un fait Argument contre : - même pour une politique de terreur, c'est "trop", ça risque bien davantage d'enrager les indépendantistes ou les Russes, ou de braquer les Européens, que de pousser tout ce monde à la soumission ou au soutien béni-oui-oui Je me garderai bien de me prononcer entre ces deux scénarios. Si je le faisais, dans l'une comme dans l'autre direction, je prendrais un grand risque d'être démenti... Ma seule conclusion est que quelque part, un incapable a m..dé. Chez les spécialistes russes de l'agit-prop ou chez les spécialistes ukrainiens de l'unité nationale, je ne sais pas.
  11. En ce qui concerne la situation actuelle en Europe de l'ouest : oui, certes... Le fait que les mouvements ouvertement néo-nazis soient limités à l'est (Hongrie, Ukraine) et au sud-est (Grèce) peut rassurer si on est persuadé que la situation dans ces pays est absolument sans parallèle avec celle qu'on connait au sud, à l'ouest ou au nord. Mais je ne vois aucune raison d'en être persuadé. Grèce, Hongrie, Ukraine sont tous des pays qui ont particulièrement souffert de la crise économique. Les pays d'Europe de l'ouest, du nord et du sud n'ont pas souffert autant... Pas encore ? Tous les pays gravement frappés par la crise économique n'ont pas vu l'apparition d'un mouvement néo-nazi. Voir par exemple l'Estonie. Mais plusieurs d'entre eux, si. Qu'est-ce qui permet d'imaginer qu'à l'ouest ou au nord ou au sud, on serait immunisé contre ce genre de problème ?
  12. Slave de l'Est, C'est la Nème fois, avec N grand, que vous postez une affirmation sans fournir la moindre source. Ce genre d'affirmation a une crédibilité très faible. Indépendamment de la question de la véracité ou non... Même si l'information se trouve être correcte, il n'y a aucune raison d'y ajouter foi quand sa source est totalement inconnue. Pour résoudre le problème, il vous suffit de poster un lien à l'appui de chacune de vos affirmations. C'est en fait très simple ;) !
  13. :lol: ! Oui c'est le plus probable. Moins : - un gouvernement de Kiev qui se fiche éperdument de provoquer la Russie, - un complot d'indépendantistes qui s'imaginent pouvoir taper le pays dont ils espèrent de l'aide et qu'il tombe dans le panneau, - une entente services américains / néo-nazis ukrainiens cherchant à alimenter encore le désordre dont ils profitent... Davantage : - des militaires ukrainiens ou paramilitaires extrémistes sur le terrain qui tirent un peu partout parce qu'emportés dans leur élan et / ou de compétence technique limitée Ce qui n'empêche évidemment pas la Russie de considérer ce nouveau et Nème tir sur son territoire - le premier qui tue - comme une provocation sous la responsabilité du gouvernement Maïdan : si on envoie près de la frontière un groupe de pieds-nickelés qui ne savent pas tirer et arrosent tout ce qui bouge... on prend ses responsabilités, et ses risques.
  14. Il ne s'agit pas du FN, pas plus que de tel autre parti conservateur, ou anti-UE, ou nationaliste de tel ou tel pays. Ce genre de parti existe depuis assez longtemps et est beaucoup plus "ordinaire" Le sujet proposé pour ce fil - voir le premier post, ce sont les partis néo-nazis / néo-fascistes qui ont pris leur essor récemment (depuis cinq ans ou moins) dans plusieurs pays européens.
  15. Je propose de démarrer un fil de discussion pour suivre les recrudescences du néo-nazisme et du néo-fascisme en Europe. Le point de départ est le constat que depuis cinq ans, plusieurs pays européens ont vu l'apparition d'un mouvement politique de grande échelle qui soit non pas ultra-conservateur, ni même d'extrême-droite ou xénophobe au sens "classique" (disons "Jean-Marie Le Pen") du terme, mais clairement, strictement et résolument néo-nazi ou néo-fasciste (la différence entre les deux n'étant à mon sens pas facile à clarifier) Ce qui est remarquable de mon point de vue est que des partis jusqu'ici confidentiels ou groupusculaires prennent une dimension tout-à-coup bien plus grande, que cela se passe en plusieurs endroits du continent européen, et - sans surprise - à chaque fois dans des pays tout particulièrement touchés par la crise économique et financière. La liste des pays touchés à ce jour est, sous réserve d'oubli de ma part : - La Grèce avec Aube Dorée - La Hongrie avec Jobbik - L'Ukraine avec Svoboda / Liberté Que ces partis jusqu'ici minuscules prennent une nouvelle dimension et que cela soit corrélé du point de vue temporel avec une crise économique particulièrement aiguë est à mon sens un fait établi sans controverse possible. Qu'ils soient différents de partis d'extrême-droite ou xénophobes "ordinaires", cela se voit à plusieurs critères : - Référence claire, assumée et revendiquée à des mouvements néo-nazis historiques de la seconde guerre mondiale. Clair pour Jobbik et Svoboda, un peu moins clair pour Aube dorée - Création de mouvements paramilitaires violents, sous leur contrôle direct ou dans leur orbite : la Garde Hongroise pour Jobbik, Secteur Droite pour Svoboda, voir aussi l'enquête en cours de la justice grecque sur Aube dorée - Doctrines et théories directement inspirées de celles des mouvements néo-nazis historiques dont ils se revendiquent : détestation des Roms et volonté de "tracer" légalement qui est juif et qui ne l'est pas chez Jobbik, détestation des Russes et dénonciation d'un pouvoir juif caché chez Svoboda, détestation des étrangers en général chez Aube dorée (un peu moins clair chez eux puisqu'ils n'ont guère de mouvement historique fasciste en Grèce dont ils pourraient se revendiquer) - Qu'en est-il de l'avenir de ces mouvements ? - Quelle est leur stratégie, que cherchent-ils à obtenir ? - Comment réagir ? - La recrudescence néo-nazie pourrait-il s'étendre à d'autres pays ? --- Pour initier la discussion, un article au sujet de la Grèce : Grèce : Aube dorée s'enracine A noter la réaction vigoureuse et structurée de la société et du système judiciaire grec suite à l'assassinat commis en 2013. La Grèce me semble le "cas" le moins inquiétant des recrudescences néonazies, précisément à cause de cette forte et saine réaction. En Hongrie en revanche, Jobbik est un soutien de la coalition parlementaire au pouvoir, et le groupe paramilitaire "Garde Hongroise" quoique officiellement dissout n'a pas fait l'objet de poursuites suivies et existe probablement toujours de manière plus discrète. Quant à l'Ukraine :( ... parti néo-nazi possédant plusieurs ministères et dont l'organisation paramilitaire participe aux opérations militaires dans l'Est aux côtés de l'armée régulière, sa situation est clairement la plus grave.
  16. Ça pourrait être important... en tout cas c'est le premier mort russe sur le territoire de Russie du fait du gouvernement de Kiev. Moscou proteste et évoque des "conséquences irréversibles" Quant au gouvernement issu du Maïdan, sa réaction est sans surprise --- J'avais compris, mais j'ai essayé de renchérir dessus ... Bon, on ne peut pas réussir à tous les coups :)
  17. Tu t'es planté de fil, toi... ;) C'est de la Syrie que tu parles. Non ?
  18. Tu l'as dit, c'est un mythe. Qui n'a pas de base historique exacte, même si la conquête de Canaan n'était certainement pas une opération humanitaire. Le mythe peut avoir une influence s'il est cru bien sûr, mais la majorité des Israéliens savent que Israël n'a pas émergé seulement de la captivité en Egypte, mais aussi de Canaan lui-même. L'ennemi archétypal d'Israël, c'est plutôt Amalek, et Haman qui au Vème siècle avant notre ère a projeté le génocide des Juifs. Dans cette optique, il est possible par exemple de dire "Hitler est le Haman du XXème siècle", ou bien "le Troisième Reich est l'Amalek du XXème siècle". Certainement pas de le dire de tout ennemi d'Israël... sauf si cet ennemi projette ouvertement de détruire le peuple juif. Ce que ne veut pas le Hamas, même si très franchement il sème le doute planer sur ce qu'il ferait si c'est lui qui avait le dessus. Certaines doctrines islamistes sur les juifs sont proprement effrayantes, et certains extrémistes juifs ne se privent pas d'utiliser ces doctrines pour tenter de dépeindre le Hamas comme le nouvel Amalek. Mais de ce qu'il me semble, ça ne "prend" pas réellement. Du moins pour l'instant, il est permis de s'inquiéter pour l'avenir. En ce qui concerne "ils ont un réveil religieux assez marqué (un peu comme les catholique athées)"... je suis comme Shorr Khan, j'avoue que tu m'as perdu :) Un catholique athée je crois comprendre, c'est un athée qui s'attache au catholicisme pour motif national plutôt que pour raison de foi. En somme quelqu'un qui plutôt qu'à Jésus-Christ s'attache à son propre peuple abusivement assimilé à sa religion majoritaire. Un peu comme Charles Maurras. Mais un catholique athée qui a un réveil religieux... c'est quoi <_< ? Charles Maurras qui devient croyant :lol: ?
  19. Si les véreux sont sanctionnés, le système bancaire n'en sera pas assaini pour autant, tant que les règles financières ne sont pas changées. Ce ne sont pas les tricheurs qui sont à l'origine des problèmes passés comme futurs. C'est en un mot la déréglementation.
  20. Au pain sec et à l'eau ! Nous afons les moyens te fous faire écrire un plan ! :P Ben les gens qui ont agi en violation des lois, oui cent fois oui ils doivent être jugés. Mais ce n'est qu'une partie du problème, et je le soupçonne une partie très limitée. C'est que la déréglementation financière, la légalité d'opérations comme la titrisation, le trading automatique ultra-rapide, les paris sur les prix (agiotage), l'autorisation des opérations hors chambre de compensation (dark pool), les liens entre toutes les parties aux transactions financières augmentant le risque systémique et encore la garantie publique accordée aux banques... n'ont pas été faites au mépris des lois. C'est le cadre légal lui même qui a été changé, avec les résultats que l'on sait. A partir du moment où les lois sont publiques, et décidées par des pouvoirs démocratiques, il est difficile de rejeter toute la faute sur une partie des gens, quand bien même ce serait ceux qui en ont le plus profité. Il faut bien parler de la responsabilité première des politiques, et donc de ceux qui votent pour eux. C'est-à-dire nous tous. Qui nous empêche d'élire des dirigeants qui nettoient les écuries d'Augias bancaires - quand bien même l'opération serait douloureuse sur le moment ? Ce que ni l'UMP ni le PS ne sont prêts à faire naturellement, mais qui décide que ces partis doivent être au pouvoir ? Le tapis ? Mais le tapis du casino, bien sûr ! :lol: Réglementer à l'échelle mondiale est une impossibilité pratique, quand tant de pays profitent à plein de la finance-casino. Une réglementation globale ne deviendra envisageable qu'après une catastrophe financière, un événement bien pire que la petite alerte de 2008. Et qui sait si l'état d'esprit mondial sera à la coopération à ce moment ?... A l'échelle d'un pays, un certain nombre de choses peuvent être faites : - D'abord réserver le bénéfice de la garantie des dépôts aux seuls établissements bancaires ne pratiquant aucune activité d'agiotage ni ne prêtant à toute entité pratiquant ce genre d'activité. Effet immédiat : l'essentiel des déposants préférant bénéficier de la garantie, les institutions pratiquant l'agiotage et autres produits dérivés devront se financer autrement et seront largement "asséchés". Rien ne les empêchant d'ailleurs de faire la chasse aux investisseurs casse-cou en proposant des "produits d'investissement" rapportant "15% à coup sûr" grâce à "un trading haute-fréquence sur produits titrisés d'options". Il ne s'agirait pas de mettre fin au processus darwinien qui veut que les imbéciles soient séparés de leur argent ;) - Possibilité d'interdire carrément tout pari sur les prix, si la première mesure est vue comme insuffisante. En pratique, restaurer l'article de loi qui l'interdisait jusqu'à la fin du XIXème siècle. Ce qui n'empêchera certes pas des banques étrangères de le proposer... sous la garantie de leurs Etats respectifs -_- (et bien le bonjour chez vous !) - Eventuellement contrôle des changes n'autorisant les flux financiers internationaux que lorsqu'ils correspondent à des achats de biens et de services ou à de l'investissement réel, en y incluant les actions... conservées suffisamment longtemps - Sans compter l'instauration d'un fixing quotidien du prix des actions. Aucune raison ni aucun intérêt économique à ce que le prix de l'action PSA, L'Oréal, Thales ou MaChtiteNentreprise varie tous les quarts de milliseconde. Tout investisseur sérieux - à différencier d'un spéculateur - garde ses actions la plupart du temps des années, au pire seulement des mois, donc une valeur du prix par jour lui suffira amplement. Bien sûr, rien n'empêchera Londres, Luxembourg ou un autre de proposer une évaluation du prix à la microseconde. Mais cela ramène à l'argument sur le processus darwinien, sur l'identité du payeur quand le casino s'écroule (le contribuable, certes, mais... quel contribuable ?) Ou même à la question de savoir quelle taxe de sortie sur capitaux suffirait pour décourager les Français d'aller faire des paris haute fréquence dans les lieux de perdition de la finance étrangère :) Sauf erreur de ma part, la première mesure est compatible avec les règles de l'Union européenne. Les trois autres sans doute pas dont la troisième certainement pas, mais bon... l'appartenance à l'UE vaut-il une crise financière détruisant une grande partie de l'épargne des Français ? Et à partir du moment où on priorise le nettoyage du champ de mines financier sur l'appartenance à l'UE, il est en fait possible de négocier pour avoir les deux : il suffit de dire "soit on modifie ensemble les règles de l'UE, soit au revoir la compagnie", et vu le poids de la France (l'UE se désintégrerait en cas de sortie de notre pays), nous obtiendrons probablement gain de cause.
  21. Les salaires ont généralement suivi l'évolution des prix dans les pays "du Sud" (il ne s'agit pas ici de la Roumanie et des pays de l'Est les plus pauvres). Ce qui a naturellement dégradé la compétitivité des entreprises de ces pays, en plus et en même temps que l'augmentation générale des prix auxquels devaient s'adapter lesdites entreprises. Au final, comme expliqué, du fait de l'ajustement monétaire impossible pour cause de monnaie unique entre pays à l'inflation différente, on se retrouve avec un différentiel de compétitivité pratiquement impossible à compenser pour de nombreux pays de l'Eurozone comparé à d'autres notamment l'Allemagne. Différentiel de compétitivité auquel la politique commune européenne tente de répondre par une déflation salariale dans les pays touchés, résultant en une spirale d'accroissement du poids de l'endettement rapporté à un PIB en diminution, un effondrement de la consommation, une explosion du chômage et de l'émigration surtout des jeunes, ainsi que la disparition de nombreuses entreprises. Processus dont la France vit en ce moment les prodromes, et où l'Italie est plus "avancée". Démonstration en vraie grandeur du fait que rendre impossibles les ajustements monétaires a un prix. Un prix élevé.
  22. Tout à fait. Pour la même raison, on peut bien nommer ce type bizarre chancelier, ça ne nous empêchera pas de facilement le contrôler étant donné que tous les ministres sauf un sont des conservateurs comme nous et non des membres de son parti. Puis comme l'a très bien dit notre militaire fétiche (*), ce gars-là, "le mieux qu'il puisse espérer c'est d'être ministre des postes", alors il n'y a aucun risque :lol: ! (*) Hindenburg, bien sûr...
  23. Je comprends aussi la réaction "on me tire dessus, je vais taper fort jusqu'à ce qu'ils arrêtent", elle est bien naturelle. Cela dit, la comparaison avec la Belgique ne tient pas. Ou alors il faudrait rajouter que la France depuis une dizaine d'années maintient - en coopération avec les Pays-Bas - un blocus complet de la Belgique, empêchant l'importation d'une liste énorme de types de marchandise, au point que les Belges n'arrêtent pas de creuser des tunnels sous la frontière avec les Pays-Bas pour arriver à importer quelques médicaments et autres diverses marchandises, et qu'ils sont dépendants de la charité internationale pour leur simple maintien en vie étant incapables de produire assez pour vivre ou échanger avec l'extérieur. Et il faudrait aussi naturellement rajouter que le gouvernement belge considère comme impossible de signer la paix avec ce qu'il appelle l' "entité galliste", ceci pour raison religieuse étant donné que les Gaulois comme chacun sait sont les pires des infidèles, et qu'au jour dernier quand un Gaulois se cachera derrière un arbre ou une pierre pour échapper à son sort, l'arbre ou la pierre appelleront le Belge le plus proche pour lui dire "Il y a un Gaulois caché derrière moi, viens le tuer !". Du point de vue du gouvernement belge, les Français n'ont que deux possibilités : soit ils se convertissent tous à la religion des Belges, soit ils rembarquent tous et laissent le territoire français aux Belges. Bref, un sacré sac de noeuds...
  24. Je dirais que compte tenu de la situation de fonds dans l'ensemble Israël / Palestine, il n'y a pas vraiment de "bonne option" pour Israël - Ne pas riposter - soit, mais c'est parfaitement antinaturel quand on reçoit des obus ou missiles sur la figure, et de plus cela peut encourager ceux d'en face à continuer voire y aller plus fort - Riposter "fort" - soit, mais cela n'améliorera en rien la situation, comme les précédents épisodes l'ont montré. Israël a par exemple envahi la bande de Gaza début 2009, a cassé beaucoup de choses et tué un millier de personnes. Mais les tirs de roquettes ont repris plus tard, le problème avait juste été résolu superficiellement et pour peu de temps Le même raisonnement peut d'ailleurs être appliqué au Hamas et au Fatah. Israël tire au missile ou au drone sur des cibles militaires ou non dans les territoires, tue du monde que ce soit des militaires palestiniens ou des civils, ne pas riposter n'est pas naturel et peut encourager à continuer, riposter ne changera rien. Une solution devrait à mon avis inclure : - La fin du blocus israélien - ou plutôt blocus conjoint égypto-israélien - contre Gaza. Ce blocus étant d'ailleurs un acte de guerre en droit international, il vaut la peine de remarquer que l'état de guerre entre Israël et Gaza n'a pas été interrompu une seule minute, et ce depuis des années. C'est un acte de blocus contre Israël qui lui a d'ailleurs permis de se considérer comme agressé le 4 juin 1967 et de déclencher immédiatement la guerre des Six Jours en déclarant être dans son bon droit - à raison en droit international. Et le prix payé par les Gazéens du fait de cet acte de guerre permanent d'Israël contre eux, en privations, développement impossible et surmortalité est lourd - Le contrôle des importations de Gaza pour bloquer l'arrivée d'armes lourdes - et seulement des armes lourdes - A défaut d'un traité de paix que le Hamas refuse pour raison religieuse - les Israéliens infidèles, d'ailleurs juifs circonstance aggravante... - une trève de dix ans qui est compatible avec l'interprétation islamiste du Coran et de la Sunna - c'est le délai d'engagement maximal pour faire la paix avec des chiens d'infidèle, sinon on est un hypocrite, promis à l'Enfer et tout et tout - Après dix ans de paix, donc de développement des Gazéens, il serait toujours temps pour Israël de proposer "Bon on re-signe pour dix ans, ou bien on vient et on casse tout comme en 2008-2009 ?". Au pire retour à la case départ, au mieux vingt années de paix au total au bout desquelles une nouvelle génération de Palestiniens de Gaza - vivant mieux du fait du développement - pourrait commencer à dire "Papa est certes un héros, toussa, mais... pourquoi les Juifs devraient-ils être nos ennemis, au juste ?" - Recommencer tous les dix ans jusqu'à ce paix s'ensuive. Ou retour à la case départ, auquel cas au pire rien n'aurait été perdu - Pendant la période, rien n'empêche d'ailleurs des échanges scolaires, rencontres biculturelles, démonstrations diverses que les juifs finalement sont des gens comme tout le monde - mais on m'avait dit, singes, porcs, tout ça... on m'aurait menti ? -, les musulmans aussi d'ailleurs pour peu qu'ils n'écoutent pas takfiris, wahhabites et autres excités - tiens, mais quand ils peuvent se développer ils écoutent moins les fanatiques, qui l'eut cru ? -. Ca ne mange pas de pain, et ça peut aider Mais bon vu l'état de la politique en Israël, pour ne rien dire du côté palestinien, il s'agit de politique-fiction. :(
  25. Un tantinet optimiste, oui... L'info rapportée par Kiriyama nous rappelle le contexte général, celui d'une crise qui continue à s'étendre à de plus en plus de pays européens - et qui commence à poindre sérieusement son nez en France. Crise aggravée plutôt que résolue par la politique commune austéritaire-bancaire menée dans le cadre européen. Crise qui ne pourra manquer de provoquer des rétroactions au niveau politique, très probablement des ruptures. Difficile d'imaginer le bousin rester stable jusqu'en 2020. Pour ne pas parler d'atteindre 2030 ! Comme je l'avais déjà partagé sur ce fil - mais il y a belle lurette, donc je me permets de reposter - ma vision est plutôt celle d'une valse à trois temps dans laquelle sont engagés les pays européens. Nous sommes au deuxième, celui où l'Allemagne semble voler de succès en succès. Il y aura un troisième temps. La valse de l'Euro, ou : les Allemands aussi sont menacés de banqueroute et de dépression économique
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