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PolluxDeltaSeven

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Tout ce qui a été posté par PolluxDeltaSeven

  1. Alors de ce que j'en sais, l'option "hors FTI" qui avait été proposée, vers 2012, c'était effectivement une intégration du SeaFire (et de son PSIM) sur les deux FREDA. Mais pour que ce soit vraiment intéressant industriellement, il aurait fallu intégrer le radar sur 4 FREMM et non deux. Or, je crois que c'était un peu trop tard à ce moment là pour les deux dernières FREMM ASM, et qu'il ne semblait pas question, politiquement, de rallonger la série par deux FREMM supplémentaires. De fait, sur le plan industriel, c'était intéressant de faire bosser les bureaux d'étude sur un nouveau design, la FTI. Et sur le plan politique, c'est toujours plus facile de financer le début des études d'un programme dont le gros du financement n'interviendra que 10 ans plus tard (et d'étaler les coûts de développement sur cette même période) plutôt que de signer directement un avoir de plusieurs milliard pour modifier rapidement des navires en cours de construction, en rushant le développement de leur radar. Bref, ce qui est fait n'est plus à faire.
  2. Le tonnage, c'est le potentiel d'évolution. Si tu veux rajouter des armements, des usages et des servants, il te faut du volume utile. Dans les FDI françaises, on a une petite marge d'évolution. Marge qui a été presque complètement utilisée dès notre premier client export. De fait, si tu veux rajouter de l'armement lourd, des CIWS laser, de nouvelles antennes satellites, des drones aériens, de surface et sous-marins, tu devras faire nettement plus de concessions sur une frégate de 4500t que sur une frégate de 6000t+ Effectivement tout dépend après du client. Les Grecs vont apparemment très bien se contenter de leurs FDI (même si des étoilés de chez eux m'ont confirmé que, s'ils avaient eu l'argent à ce moment là, ils auraient préféré partir sur la FREMM boostée qu'on leur avait proposé à l'époque), et se fichent un peu qu'elle n'ai pas l'allonge d'une FREMM. Est-ce que ce sera la même chose en Norvège ? On verra bien. Mais encore une fois, je ne dis pas que je n'aime pas la FDI. Je dis juste que j'aurais trouvé ça plus cohérent d'intégrer ce système d'arme sur des FREMM-NG, et de faire bosser les bureaux d'étude de NG sur une FM400 plus light pour l'export et le renouvellement (à la hausse) des Floréal. Et je dis ça tout en sachant que, politiquement, ça ne serait jamais passé et que le risque aurait été trop grand de voir cette FREMM-NG limitée à 4 ou 5 exemplaires max (au lieu de 2 FREDA + 5 FDI aujourd'hui). On verra bien, et j'espère avoir tord. J'ai même envie de dire qu'avec l'évolution des besoins en ce moment, le SeaFire est vraiment une excellente solution, et j'espère que certains clients verront tous ses avantages. J'aurais juste préféré qu'on puisse proposer ce radar sur un navire capable d'embarquer 32 Aster-30 + 24 VL-MICA-NG (config FREMM qu'on avait proposé à la Grèce justement), mais bon. Déjà le fait que toutes les vues 3D présentent désormais soit le RAM (21 missiles) sélectionné par la Grèce soit le LMP de Naval Group (jusqu'à 16 Mistral-3) est plutôt encourageant !
  3. Pour le radar, j'ai posé la question. On m'a répondu que ça demanderait quand même de gros travaux de re-conception, et que ça ne se fera pas sauf si un client demande un autre radar. En gros, plutôt qu'un SeaFire tournant (comme le GroundFire), ça reviendrait moins cher (sur de petites séries) de conserver le PSIM actuel et de simplement réduire le nombre d'éléments de chaque plaque radar, pour en réduire un peu le coût. Après, on peut éventuellement baisser en gamme et intégrer un PSIM de Gowind un peu boosté, avec un radar de moindre capacité. Mais dès lors, on en revient à un système d'arme articulé autour du MICA-Vl plutôt que de l'Aster, et autant partir sur un gros Gowind j'imagine. Pour le CAPTAS-4 Full, honnêtement très peu d'intérêt. Le CAPTAS-4 Compact fait quasiment la même chose pour bien moins de volume et de masse. Le CAPTAS-4 Compact, c'est juste un peu de mécanique qui change, pas de gros boulot de BE là-dessus. Pour le SeaFire, si on s'était réveillé plus tôt sur cette question, je pense qu'on aurait pu l'intégrer aux deux FREMM-DA voire dans une version un peu moins puissante dans les deux dernières FREMM. Mais il aurait fallu s'y mettre facilement 5 ans plus tôt. Là, l'idée c'était de pousser le développement du SeaFire (et de facto financer le GroundFire) avec l'idée, à terme, de l'intégrer sur les Forbin rénovées, voire sur le nouveau PA. Sauf qu'il fallait effectivement l'accoler à un programme pour ça. Vu que c'était trop tard pour les FREMM-DA (alors que clairement c'est là qu'il serait utile), on l'a mis sur le programme de renouvellement des FLF, même si ça a conduit à largement éloigné le design recherché des FM400 initiales. Problème: le radar est si cher en raison de ses capacités (anti-missile, ABM, etc.) que le reste du navire est taillé au minimum, au point qu'il ne dispose même pas d'un armement capable de réellement exploiter le potentiel du radar, et qu'il se retrouve avec de sacrés trous dans la raquette niveau DA. Donc on aura le meilleur radar de DA sur des navires qui pour le reste seront d'excellentes plateformes ASM. Tout est normal, posez pas de questions ma bonn'dame. Heureusement que la Grèce a compris qu'il fallait un CIWS, des leurres, une conduite de tir IR et des brouilleurs pour en faire un navire cohérent, sinon les autres prospects export auraient pu croire qu'on avait rien de mieux qu'un truc mal fichu à leur proposer. Ouais alors ça je demande à voir. Sur le papier, l'idée de la coque facile à rallonger, c'était de ne pas avoir à redesigner tout un nouveau bâtiment à chaque client export, comme on l'avait fait avec les Lafayette. Sauf qu'on m'a confirmé à Naval Group que la réserve prise, c'était simplement au niveau des longerons structuraux internes. Mécaniquement, on sait ou rajouter 9m. Mais il faudrait quand même repayer des études d'intégrations, des études hydrodynamiques, etc etc. Bref, c'est loin d'être anodin, et ça facture beaucoup. D'autant plus que ne sait toujours pas trop à quoi ces 9m (max) pourraient servir. Plus de carburant, d'acomodations, de RHIB, de commandos, c'est à peu près sûr. Plus de conteneurs sur le pont supérieur ? Possible. Plus de missiles Exocet (ou antinavire en général) comme sur les FLF singapouriennes ? Possible aussi. Un slot d'appontage pour drone aériens, plus une drome pour drones de surface et sous-marins. Possible aussi. Plus de VLS, pour du MICA-VL voire de l'Aster-15 ? Peut-être, mais ça semblait pas forcément être l'optique initiale, même si depuis les besoins semblent avoir évoluer en ce sens. Bref, faudrait quand même une commande de 4 à 6 unités pour rentabiliser les études d'aménagement d'un tel volume. Et pour l'instant, NG ne semble pas spécialement pousser en ce sens (la priorité reste d'alimenter la chaîne de prod, pas forcément les bureaux d'étude, en ce moment) Bah le souci, c'est que ça revient quand même à reconcevoir une FREMM. Sauf qu'on va se retrouver certes avec une FDI taillée sur mesure pour un besoin bien particulier, mais qui va coûter considérablement plus cher que des navires déjà nativement à 6000t+ (FREMM italienne, PPA Full, Type 31, etc.) qui n'auront pas à s'embêter avec de tels aménagements. Encore une fois, par rapport à n'importe quel navire (de 4000t ou de 6000t), une FDI (de base ou +9m) n'a comme réel facteur différenciant que son radar SeaFire. Et le coût qui va avec. Si le client en a besoin, ou en voit l'intérêt, c'est tout bénef. Sinon, bah on va devoir batailler ferme au milieu de tout un tas de concurrents de plus en plus sérieux. Je ne dis pas du tout que c'est un mauvais produit, ou un mauvais deal. Et heureusement Naval Group a aussi d'autres cordes à son arc, notamment question optimisation indus et transferts de techno. Par contre je ne pense vraiment pas qu'on pourra renouer avec le succès des FLF. Ces dernières étaient effectivement très chères à personnaliser, sans doute plus que les FDI, toutes choses égales par ailleurs, mais elles étaient aussi à l'époque bien seules sur le segment des frégates furtives. Aujourd'hui, la FDI se situe dans une niche au sein d'une gamme très étendue de solutions export (dont deux sous-variantes du design FREMM qu'on a abandonné). Ça va être compliqué. On est plus cons que les Anglais, les Italiens, les Néerlandais ou les Espagnols ? Je ne pense pas, bien au contraire. On s'en sort très bien en "coût à la tonne" pour les coques de frégates. Là où ça devient compliqué, c'est pour l'intégration des systèmes. Le SeaFire et l'Aster ou le MICA, c'est pas le même prix que le Smart-S, le SeaGiraffe, l'ESSM ou le RAM. Alors clairement c'est pas les mêmes capacités non plus hein ! Mais le souci c'est que, pour l'instant, la FDI n'est pas "scalable" à la baisse, pour concurrencer frontalement (et avantageusement) les autres modèles de frégates légères. Et que sur le haut du panier, de plus en plus d'opérateurs souhaitent des plateformes plus grosses pour plus de confort et plus de réserve de croissante pour le futur segment drone. On est d'accord. Mes griefs vont surtout contre la FDI française, heureusement les Grecs nous permettent de montrer un peu plus ce qu'on a dans le ventre. Je reste toujours persuadé que le combo SeaFire / Aster serait bien plus pertinent sur une frégate de 6000t directement dérivée de la FREMM, notamment pour pouvoir espérer densifier l'armement courte portée (qui fait cruellement défaut à la FDI française, et que la crise en Mer Rouge a aussi remis sur le devant de la scène). En bref, le produit fini n'est pas mauvais, loin de là. Mais je trouve que c'est gâcher du pognon et de l'énergie que de devoir s'acharner à développer dans une enveloppe 4500t des capacités qu'on avait déjà (ou qu'on aurait pu avoir facilement) sur une enveloppe 6000t déjà en service. Après, je connais les raisons derrière le développement de la FDI. Officiellement, l'idée était de faire plus petit et plus compact parce que c'est moins cher, et que ça plaira à plus de clients à l'exportation, etc etc. Officieusement, il fallait de toute manière faire tourner les bureaux d'études de NG, une modif des FREMM se n'était pas suffisant, et on avait surtout très peur chez NG et dans la MN qu'un bâtiment plus gros ne soit vu comme une solution trop proche de la FREMM, et donc trop inadapté au remplacement des FLF* Il fallait donc un format 'à la FLF', même si dedans on a casé des systèmes à faire pâlir une FREMM !! * On notera que les Italiens ont adopté une approche inverse. Pour pas que ça bloque politiquement, ils ont appelé leurs nouvelles frégates de 6000tonnes des "patrouilleurs", et roulez jeunesse !! On aurait peut-être dû faire ça avec les FREMM, et on en aurait eu 17
  4. L'export qui, ces dernières années, a l'air de se passionner pour des navires de 6000t+... Ou pour des navires de 4500t bien moins chers. Le souci de la FDI, c'est que vu son niveau d'équipements, elle est quasiment aussi chère (voire plus chère) que beaucoup de navires de 6000t+ (type FREMM ou Type 31 par exemple), sans avoir le même potentiel d'évolution ou de personnalisation. Alors oui, son radar SeaFire est une dinguerie, qui fait le café et tranche le saumon fumé. Mais ceux qui n'ont pas besoin de ce niveau de performance AA peuvent/vont se tourner vers des navires bien moins chers, peu importe leur tonnage. Et ceux qui ont besoin de ce niveau de performance vont, pour beaucoup, se tourner vers des bâtiments capables d'emporter une quantité de missiles en adéquation avec les capacités du radar. Bref, avec la FDI, dont les capacités ont été imposées par le besoin de faire tourner les BE de Thales plus que ceux de Naval Group, on se retrouve sur un marché de niche. Avec un SUPER produit, certes, mais niche. Pour le coup, je pense que si NG était resté sur le concept initial des FM400, là on aurait vraiment eu un produit taillé pour l'export, digne successeur des Lafayette, avec des capacités modulables en fonction des besoins (et notamment une option de suite AA bien moins coûteuse que le SeaFire, mais quand même très performance). Mais on verra bien comment le marché évolue, et comment le produit arrive à s'y adapter ! L'émergence des menaces super et hypersoniques peuvent effectivement rendre le Sea Fire très attractif, et pour peu que la densité de missiles de la FDI arrive à s'adapter à ce besoin, on aurait quelque chose d'intéressant. Les options présentées à Euronaval et d'autres salons récemment* vont effectivement dans ce sens. A voir si les clients s'y intéressent. Le marché norvégien sera intéressant à suivre en ce sens. *Notamment: - 32 Aster 15/30 couplés à 21 RIM-116, - 32 Aster 15/30 couplés à 16 Mistral 3 (dans LMP) + RapidFire - j'avais même vu passer il y a quelques années une vue 3D avec 16 Aster 30 + 24 VL-MICA-NG sur la plage avant (auxquels on pourrait donc ajouter un RAM ou un LMP à l'arrière)
  5. Euh... Ce n'est pas une très bonne description du P-1. La section du fuselage du P-1 est bi-lobée, et non pas ronde (éventuellement bi-ronde, mais ça n'existe pas ). Quand à sa capacité d'emport, elle est d'une centaine de bouées acoustiques, de 8 torpilles en soutes + 4 missiles anti-navires (ou Maverick) sous voilure, entre les réacteurs internes et le fuselage (en avant des trains principaux donc). A ma connaissance, l'avion a aussi des réserves pour quatre points d'emport supplémentaires sous les ailes (entre les réacteurs et vers l'extérieur de la voilure) mais je ne crois pas qu'ils aient été ouverts sur les avions de série, pour l'instant. Donc y'a pas "rien pour accrocher sous les ailes", au contraire. On ne s'en rend pas compte comme ça, parce que ses fenêtres sont très grandes et que l'échelle est toujours difficile à déterminée pour des avions de ligne (ou avec une forme assimilée), mais le P-1 est un gros avion, bien gros que le P-8, largement plus puissant aussi. Il y a vraiment de la place dans et sous cet avion !
  6. Y'a des dossiers plus importants et urgents en KSA, sur le naval et le terrestre principalement. Mais dans tous les cas, c'est bien de pousser le Rafale. Au mieux, on vend du Rafale. Au pire, ça permet de négocier d'autres contrats en étant un peu moins sous la loupe des journaliste, voire d'augmenter les chances de ces contrats d'être signés si le Rafale est refusé (une sorte de compensation pour les efforts diplomatico-commerciaux déployés).
  7. PolluxDeltaSeven

    [Rafale]

    De ce que j'ai compris, c'est effectivement ce sur quoi Safran bosse pour le moteur du NGF. Après je ne sais pas à quel point ils seraient prêts à intégrer tout ça sur un M88 aussi tôt. Plus ça va, et plus je me dis que le F5 qu'on nous présente aujourd'hui n'est pas le F5 qui avait été évoqué à ces débuts, et qui était quasiment un MLU. Tout comme le Rafale F4.2 actuel n'est plus le F4.2 présenté au départ (ce dernier est devenu le F4.3, qui n'était pas mentionné au départ). Dit autrement, le Rafale évolue au gré des financements des standards, et on met dedans ce qui est disponible comme techno pour l'enveloppe budgétaire à disposition. Et si ça rentre pas dedans, on ne retarde pas le standard, on reporte juste la modif/amélioration sur le standard suivant. De fait, si on veut un F5 dès le début des années 2030, ça impliquera de ne pas trop toucher à l'aérodynamique et à l'agencement interne des gros éléments (sinon c'est un nouvel avion). On est alors bien loin d'un Rafale "quasi-MLU", avec nouveaux moteurs, cellule furtivisée, etc etc. Mais on garde le nom F5, parce que c'est le prochain dans la liste. Deux choses me laissent penser ça: - La première, c'est l'évolution du besoin dû à la guerre en Ukraine. On doit accélérer le renouvellement de la composante aérienne de notre dissuasion, et si l'ASN4G ne peut pas attendre plus longtemps, bah on le mettra sur un Rafale F5 avec les technos qu'on a à notre disposition à ce moment là (quitte à ne pas "trop" modifier la cellule) - La seconde, c'est le fait qu'on a désormais un pool d'utilisateurs de Rafale assez importants, dont plusieurs ont de sérieuses ambitions en matière d'industrie aéronautique. Ce serait dès lors intéressant de les intégrer au développement d'un Rafale MLU, ou d'un Rafale NG (qui aurait en plus l'avantage de pouvoir servir de Plan B si le SCAF se casse la gueule, ou simplement si le SCAF n'arrive pas à couvrir le besoin de la Marine nationale par exemple). Mais forcément, ça prendra plus de temps, et ça nous obligera effectivement à sortir un Rafale F5 sans grosse modif structurelle histoire d'être sûr d'avoir un bon vecteur pour l'ASN4G.
  8. PolluxDeltaSeven

    [Rafale]

    Il n'y a JAMAIS le moindre scoop sur Meta Defense. Il suffit généralement de cliquer sur le premier lien (quand il en met un) pour trouver l'intégralité de l'info qu'il a à sa disposition. Le reste, il brode, et il fait pas ça mieux que nous. Pour le coup, l'analyse de Julien Maire est sans doute plus intéressante, je trouve. Et pour ceux qui n'aiment pas (plus) Twitter, ici le lien vers le même thread, mais sur Bluesky (Viendez-y donc, on s'amuse bien !) https://bsky.app/profile/european-military-aircrafts.net/post/3lbyqorw66k2x Personnellement, il n'y a là rien qui me surprenne vraiment. J'avais écris à ce sujet il y a déjà 5 ans suite à une interview de Olivier Andriès. Il y a le boulot sur le démonstrateur moteur NGF, et il a toujours été envisagé chez Safran que les briques techno de ce démo NGF puissent servir à "booster" le M88 pour les évolutions du Rafale (à l'époque on parlait encore de MLU, et pas encore de F5). En gros, même liste d'évolutions possibles, mais dans un cas on a un tout nouveau core engine, dans l'autre on repart sur une base M88 pour le rendre rétrocompatible (format, interfaces, etc.) avec les moteurs existants. Quand j'avais posé la question, on m'avait dit qu'il n'y avait sur le papier rien qui empêcherait ce "M88 boosté" d'atteindre ou même dépasser les 9t de poussées. Mais de telles performances se feraient au détriment de la longévité du moteur, et de toute façon les veines d'air auraient effectivement du mal à dépasser les 8t et quelques (8,3t à priori). Par contre, un M88 T-REX capable d'atteindre 65kN à sec et éventuellement 9t PC pour un usage sur un nouvel aéronef (type Loyal Wingman), tout en pouvant être installé à bord du Rafale dans une version tarée à 85kN, ce serait pas forcément bête.
  9. PolluxDeltaSeven

    [Rafale]

    Il n'y a JAMAIS le moindre scoop sur Meta Defense. Il suffit généralement de cliquer sur le premier lien (quand il en met un) pour trouver l'intégralité de l'info qu'il a à sa disposition. Le reste, il brode, et il fait pas ça mieux que nous. Pour le coup, l'analyse de Julien Maire est sans doute plus intéressante, je trouve. Et pour ceux qui n'aiment pas (plus) Twitter, ici le lien vers le même thread, mais sur Bluesky (Viendez-y donc, on s'amuse bien !) https://bsky.app/profile/european-military-aircrafts.net/post/3lbyqorw66k2x Personnellement, il n'y a là rien qui me surprenne vraiment. J'avais écris à ce sujet il y a déjà 5 ans suite à une interview de Olivier Andriès. Il y a le boulot sur le démonstrateur moteur NGF, et il a toujours été envisagé chez Safran que les briques techno de ce démo NGF puissent servir à "booster" le M88 pour les évolutions du Rafale (à l'époque on parlait encore de MLU, et pas encore de F5). En gros, même liste d'évolutions possibles, mais dans un cas on a un tout nouveau core engine, dans l'autre on repart sur une base M88 pour le rendre rétrocompatible (format, interfaces, etc.) avec les moteurs existants. Quand j'avais posé la question, on m'avait dit qu'il n'y avait sur le papier rien qui empêcherait ce "M88 boosté" d'atteindre ou même dépasser les 9t de poussées. Mais de telles performances se feraient au détriment de la longévité du moteur, et de toute façon les veines d'air auraient effectivement du mal à dépasser les 8t et quelques (8,3t à priori). Par contre, un M88 T-REX capable d'atteindre 65kN à sec et éventuellement 9t PC pour un usage sur un nouvel aéronef (type Loyal Wingman), tout en pouvant être installé à bord du Rafale dans une version tarée à 85kN, ce serait pas forcément bête.
  10. Moi, on m'a dit qu'il faudrait "ouvrir le fuselage inférieur pour faire de la place à la soute", comme ce qu'on voyait d'ailleurs sur les vues d'artiste des A319 et A320 MPA (et comme ça a été fait sur le P-8 par ailleurs. Pas sur le P-1 japonais par contre, qui a une structure bilobée type ATL). On m'a aussi dit, effectivement, qu'il faudrait "de toute manière re-qualifier totalement l'avion". Donc, jusqu'à preuve du contraire, je reste sur cette explication (tout en sachant bien que la configuration finale n'est pas figée du tout), même si ça implique que ça coute cher, effectivement. Je répète ici ce qu'on m'a dit chez Airbus: Par rapport à la proposition A320 MPA avec soute arrière dans le fuselage, le choix de l'A321 MPA avec une soute agrandie (pas "relocalisée", "repositionnée" ou autre, mais bien "agrandie") à la fois "plus longue et plus haute", c'est pour permettre d'y déplacer les missiles qui étaient initialement prévues sous voilure sur l'A320 MPA (sans réduire l'emport en torpille) tout en disposant de réserves de volume pour d'autres équipements plus tard (drones, remote carrier, leurres autonomes, etc.) Bref, pour moi, ça implique qu'on part sur la propal A320 MPA, déjà connue, avec une soute plus longue, plus profonde, et des réserves de volume supplémentaire. Je doute qu'une telle soute + volume tienne uniquement dans le nouveau carénage. Surtout que j'ai posé la question, et on m'a bien précisé que ce carénage n'était pas un équipement qui venait se greffer à la structure de l'avion, mais que ce serait LA structure de l'avion.
  11. Je veux dire que le carénage arrière vient agrandir la soute à munition qu'on voyait déjà sur les visuels de l'époque des A319 et A320 MPA. En gros, la soute à munition du A321 MPA, ce sera la soute cargo arrière agrandie par le carénage. Un seul grand volume. En plus de cela, une partie de l'emport largable (les bouées) pourrait être embarquer dans un autre emplacement (que je ne connais pas), possiblement situé dans ce qui tient lieu de cabine principale sur les avions de ligne A321 XLR. Après j'ai pas les plans du bouzin hein !
  12. Je l'ai dis. C'est pas ma faute si vous avez fait 2 pages de hors sujet entre temps !! Alors ce sera un truc entre les deux hein !! A priori, y'aura le volume du nouveau carénage + celui des soutes à bagages actuels + peut-être une partie du compartiment principal pour certaines trucs (bouées acoustiques notamment) Et l'utilisation de missiles de croisière, missiles supersoniques, armes air-sol, drones et Remote Carrier, on ne l'invente pas, ça fait partie de la propal d'Airbus (on me l'a confirmé 2x sur leur stand). MAIS ça ne veut pas dire que ça sera forcément intégré, puisqu'il y aura nécessairement des arbitrages à faire, des priorités à donner, etc. A mon sens, on va en priorité intégrer ce que nos équipages PATMAR maîtrisent déjà (torpilles et missiles antinavires) avant de monter en gamme progressivement.
  13. PolluxDeltaSeven

    Eurofighter

    Oui, c'est complètement barré ! Ça doit avoir 3 ou 4 ans comme image. Comme je le disais sur X, je ne vois pas dans quel monde il serait plus facile de créer de nouveaux points humides si loin du centre de gravité plutôt que de redimmensionner à la baisse des pod de brouillage en cours de développement afin qu'ils puissent tenir sous la voilure (là où on voit les lanceurs triples
  14. Alors on est d'accord. Je ne dis pas que les nouveaux MPA ne pourront pas évoluer en TBA, juste qu'ils y seront moins maniable (je n'aurais pas dû utiliser le terme "manoeuvre" pour le coup, c'était trop ambigu) que les turboprop. Mais comme ils iront plus vite et plus loin, ils pourront au contraire bien mieux exploiter cette couche d'air, dirons nous.
  15. Sous la couverture radar de qui et de quoi ? Si c'est sous la couverture de stations radars côtières ou de gros navires de surface pour aller renifler le cul de l'ennemi, alors je ne vois pas en quoi ce serait plus difficile à faire avec un A321 qu'avec un ATL2. Au contraire, la vitesse de l'A321 réduira considérablement son exposition à la marge des zones de détections. Sans compter qu'il lui sera aussi plus facile de faire des approches à altitude de croisière en se fondant dans le trafic aérien habituel (hors temps de guerre, on est pas des bêtes). Le gros de la problématique, dans ce cas là, ce ne sera pas la capacité d'évolution (pour faire ça on lui demande pas de réaliser des tonneaux en TBA), mais la résistance à la corrosion. Les essais auront lieu bientôt en ce sens. Si le but c'est d'aller défoncer les-dits radars côtiers ou de surface, un A321 MPA qui fonce à Mach 0,8 à 100m des vagues avant de larguer une ou deux paires de missiles antiradars supersoniques, ça restera considérablement plus efficace qu'un ATL2+XO7, tout en restant aussi discret. Si le but c'est de se faufiler sous l'horizon radar avant d'aller harceler des sous-marins en TBA, alors là c'est une autre histoire. La partie faufilage ne posera pas de souci au 321 MPA, par contre pour le harcèlement en TBA, c'est évident qu'un P-8 ou un 321MPA n'a pas la maniabilité d'un ATL2 ou d'un P-3. Mais c'est TRES largement compensé par les capacités des nouvelles bouées acoustiques et par l'intelligence des armes elles-mêmes. Tout à fait. Je l'ai déjà dit plein de fois, mais les Marins (comme tous les militaires) ont légitimement peur de perdre certaines des capacités uniques de l'ATL2, que parfois même le P-3 n'avait pas (notamment la baie d'observation avant). Et c'est aussi le cas pour cette capacité de manoeuvre à TBA qui fait aujourd'hui leur excellence. SAUF QUE cette capacité de manoeuvre en TBA se fait au détriment du rayon d'action et de la vitesse de déploiement sur zone des vecteurs, entre autre chose. Ce que les marins perdront, ce sera LARGEMENT compensé par de nouvelles capacités qui vont révolutionner leur façon de faire et considérablement améliorer leur efficacité générale, tout en les dotant de toutes nouvelles capacités. Mais évidemment, il leur faudra des années pour maîtriser tout ça. Pour passer de la patrouille resserrée en quadrillage à la patrouille étendue en nuage de points, que j'avais évoqué il y a un moment. C'est une phase de transition où il faudra faire rapidement le deuil de ce qui a été perdu pour embrasser pleinement les nouveautés offertes. (En gros, c'est comme comparer le Transall et l'A400M. Oui on a perdu un peu en capacités tactiques avec l'A400M, mais bon sang ce qu'on a gagné dans la transition valait largement le coup !! Et s'il faut compléter les futurs A321 MPA par quelques drones MALE ou Albatros supplémentaires de la même manière qu'on a complété les A400M par un petit nombre de C-130J, bah on le fera) Mais pour quelle raison est-ce qu'on ne pourrait pas s'approcher ? Cette capacité opérationnelle a été demandée ab initio par les Indiens, et ils semblent la mettre en oeuvre sans problème avec leurs P-8I, autant que je sache. On verra bien ce que donnent les essais de la Marine en ce sens. Mais si c'est tout bon, alors l'A321 MPA fera là tout aussi bien le job que le Falcon 10X (ou même l'ATL2), surtout si on prend en compte le fait qu'il aura une soute assez grande pour pouvoir embarquer des missiles longue portée et des Remote Carrier !!
  16. J'ai posé la question: la réponse est non. Cette soute sera structurellement indissociable de l'avion lui-même, ça restera une modification structurelle assez lourde, mine de rien. `` Les bombardiers lourds non furtifs (les camions à bombe plutôt que les pénétrateurs, donc) ne se justifient que s'ils existent déjà. C'est le cas du B-52 et dans une moindre mesure du B-1. Si on dispose d'un avion qui peut avoir des attributs de bombardiers lourds sans avoir à en développer un rien que pour ça (ce sera le cas avec un PATMAR), ça vaut le coup d'en faire un porteur de missies de croisière. Ça rend l'avion plus polyvalent, et globalement plus intéressant, notamment quand ils sont déployés sur des zones devant être contrôlées. Le P-8 glisse lentement vers ces usages, il est logique de prévoir le 321 MPA pour ça
  17. Apparemment ils seraient un peu "déçus" et "surpris" du manque de personnalisation possible sur leurs P-8. Genre ils peuvent pas faire tout ce qu'est-ce qu'ils veulent avec les systèmes de com' ou avec l'intégration de nouvelles armes, et en plus on leur facture assez cher les munitions et les pièces détachées, les bichons... Tout ça est tellement triste, j'en ai la larme à l'oeil, m'voyez ?
  18. Bizarre qu'il emporte moins de bombes plus légères Pour info, l'A321 MPA devra aussi pouvoir emporter des "munitions air-sol", et on m'a précisé qu'il sera possible de tirer un panel plus large de munitions, sans préciser s'il s'agit de GBU plus lourdes (GBU-16, GBU-24), d'AASM et/ou de futurs AASL par exemple. Tout dépendra des besoins exprimés par la MN.
  19. Ok, avec cette vue je comprends mieux. Je vois que les 2 Exocet, lorsqu'emportés ensemble, ne sont pas côte à côte à l'arrière de la soute, mais qu'il y en a un à l'arrière droit, et un à l'avant gauche. Et oui, en terme de volume, ça pourrait laisser de la place pour une torpille à côté de chaque Exocet, mais pas ouvert/validé donc (ça reste ric rac) Bref, dans tous les cas, l'idée est de faire mieux avec un A321 XLR, et je comprends mieux les propos de Vincent dans Mer & Marine sur la possibilité d'emporter ~6 torpilles et 1 ou 2 Exocet en même temps. C'est parce que c'est large un Exocet, et que même si on a une soute à torpille plus profonde, c'est la largeur qui déterminera la capacité d'emport en AM39. C'est con, j'ai pas profité d'Euronaval pour embêter MBDA avec les dimensions des FMC/FMAN. Je crois que ça traîne vaguement quelque part sur le net...
  20. Honnêtement, ça peut se comprendre. Entre un biréacteur et un monoréacteur, toutes choses égales par ailleurs, il semble assez logique de préférer la première solution. D'autant plus que toutes choses ne sont pas égales par ailleurs, que ce soit en terme d'indépendance vis-à-vis des US, ou même de lignage avec les anciens Kfir. Mais bien loin du grand public, ça va surtout se jouer sur les délais de livraison, la question du financement, le partenariat global, etc.
  21. Ce n'est que supposition, mais c'est "une dizaine d'armes DONT un ou deux Exocet". Avec un ou deux Exocet, je crois que l'ATL2 ne peut emporter que 3 torpilles (en tous cas l'ATL1 pouvait embarquer 2 Exocet, donc c'est peut-être pareil pour l'ATL 2?) Dans tous les cas, ce ne sont vraiment que des suppositions à vue de nez, pour l'instant.
  22. Mais de quoi il parle ce gus, encore ? Le système Erieye est propriété de Saab. C'est Saab qui a sélectionné la cellule Bombardier pour répondre aux exigences du marché Emirati, et qui depuis le commercialise comme solution primaire. Mais ce n'est pas DU TOUT la plateforme unique pour le système Erieye, qui a auparavant été intégré sur Saab 340, Saab 2000 et Embraer 145. Si un client (mettons la France) veut intégrer l'Erieye sur une autre plateforme, Saab sera ravis de le faire et de commercialiser cette solution en parallèle ou à la place* du GlobalEye actuel. Et oui, on pourra parler de FalconEye j'espère ! * A mon sens, il y aurait la place pour deux solutions dans la gamme Erieye. Le GlobalEye est nativement une solution "globale", polyvalente, idéalement taillée pour une exploitation au dessus de mers fermées avec des capacités étendues en ISR optique et en SURMAR, en plus des aspects AEW&C. Mais cela se fait en partie au détriment de l'autonomie, puisque tous ces équipements secondaires (boule optro et radar ventral) ça pèse et ça traine. Dès lors, en fonction de ce que souhaite réellement l'Armée de l'Air, il pourrait être intéressant d'intégrer l'Erieye sur un Falcon 10X "clean", optimisé pour agir comme un appareil AEW&C avec une portée et une autonomie accrue. Il serait en cela plutôt un remplaçant du Embraer R-99 Erieye que du GlobalEye. Les deux avions seraient complémentaires dans le portefeuille de Saab, et le développement du FalconEye serait plus rapide, plus simple et moins coûteuse. Mais bon, à voir ce que voudra l'AdlA. Si elle veut le package complet, avec toutes les options ISR/SURMAR, je pense qu'elle aura plus intérêt à opter pour le GlobalEye tel quel. D'ailleurs, Dassault aurait peut-être aussi intérêt à militer pour une intégration a minima du seul radar Erieye, puisque ça lui permettrait de vendre à la fois des FalconEye AEW&C et des Albatros de SURMAR. Malin !!
  23. Alors je ne parlais pas de toi mais de certains marins affiliés à la PATMAR que j'ai pu croiser au fil des années ;) Ils ont choisi le 321 XLR justement pour pouvoir tout caser dans une grande soute ventrale et ne pas s'embêter avec des points d'emport de voilure pour missiles. Ce n'est certainement pas pour ensuite s'emmerder à intégrer des points pour nacelles de ravitaillement ! Une voilure de XLR, c'est bien plus compliqué à modifier qu'une voilure de 310, notamment en raison de l'usage accru de composites. Yep. On peut toujours éventuellement prévoir des leurres tractés sur un point de fuselage, mais vu que la France semble vouloir développer plutôt des leurres décalés à usage unique pour ses avions de combat, rien n'empêche d'envisager ce type de leurres largués depuis la soute (vu qu'on larguera bien des bouées acoustiques) Mais là on est dans une granularité de détails qui n'a sans doute même pas été abordée par la Marine nationale à cette étape.
  24. J'ai même envie de rajouter que la verrière avant n'avait déjà rien d'inéluctable avant. Si elle est tant appréciée des équipages d'ATL2, c'est parce qu'elle existe et qu'on a adapter la manière d'utiliser l'avion pour exploiter cet outil. Mais les sous-marins qu'on détecte aujourd'hui avec la verrière (10% environ il me semble), les P-3 Orion arrivent également à les détecter hein, malgré l'absence de verrière ! Si 80% des équipages PATMAR au monde arrivent à se passer de verrière, on y arrivera aussi. Et j'ai même envie de rajouter que vus les profils de vol qu'on devra adopter avec un jet, quel que soit le modèle, il faudra de toute manière apprendre à se passer de verrière. Bref, c'est un exemple comme un autre de l'aveuglement que peut provoquer la sacro-sainte "non-régression" sur les nouveaux équipements. On va forcément perdre des trucs, des outils, des façons de faire, en changeant d'avion. Ces pertes, on s'en rendra compte Jour 1. Par contre, il y aura des outils et des façons de faire nouveaux qui permettront de compenser largement ces pertes et de faire plein de nouvelles choses. Mais ça, il faudra des années pour les maîtriser pleinement. D'où le fait que ça râle haha ! Dassault Aviation, dans le militaire, on doit être sur quoi ? x3, x5 par rapport à y'a 10 ans ? On ne va clairement pas les pleurer pour avoir "perdu" un segment de marché (la PATMAR) sur lequel il n'avait pas produit une cellule neuve depuis 4 décennies. Ok, c'est dommage pour eux, mais ils sont encore présents sur le Rafale, l'Archange, l'Albatros et l'UCAV mine de rien ! Sans même parler du SCAF ! (Certes, l'UCAV n'est pas sécurisé, mais le PATMAR-NG non plus) J'ai pas beaucoup plus de détail. Je sais juste que ça a pris du retard et que Dassault a dû rediriger beaucoup de monde sur ce programme pour essayer d'arranger les choses. Il y aura quand même des hublots bulles, les observateurs pourront continuer à observer. Pour moi c'est un autre élément essentiel du choix du 321. Quitte à avoir un avion plus cher que le P-8 (quel que soit le modèle choisi, il aurait été plus cher), autant en proposer un quoi soit nettement supérieur au P-8 sur tous les aspects dynamiques et physiques (pour le numérique, faudra attendre un peu pour s'exprimer) Bien d'accord ! Oui, ça devrait être un beau bébé ! Après, je n'ai évidemment pas vu la fiche programme, mais je sais que la DGA a demandé à ce que l'avion conserve une dimension "frégate volante" pour les opérations au-dessus de la terre, et on sait en parallèle qu'ils ont demandé l'intégration des futurs missiles de croisière/anti-navires/antiradars. Ça voudrait quand même dire, sur le papier, qu'on se doterait d'un appareil de très longue allonge capable d'emporter au moins deux (peut-être quatre?) missiles de croisière avec un soutien de ravitailleurs minimal. Bref, on aurait un mini-bombardier lourd, et ça c'est classe !
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