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Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Le programme nucléaire iranien est suffisamment mature (notamment les stocks d'uranium enrichis) pour aboutir à une arme nucléaire en quelques mois et suffisamment protégé pour ne plus être vulnérable à des raids aériens Au stade où ils en sont, le choix d'avoir une arme nucléaire est un choix politique et plus technique La partie technique qui reste à réaliser est l'intégration sur un missile balistique ou de croisière -
Des Iskander, je n'en vois pas vraiment l'intérêt : c'est trop court (en portée) pour atteindre Israël et les iraniens ont des missiles sol-sol à moyenne portée tout aussi efficaces Des S300 ou des S400 seraient plus efficaces (les iraniens ont déjà des S300 et des systèmes indigènes en nombre) mais ça mettra des années à être opérationnels tout comme les SU35 commandés l'année dernière Pour le moment la défense iranienne passe par sa défense sol-air (qui est dangereuse) et sa capacité de rétorsion notamment via le Hezbollah
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Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
L'espace aérien jordanien sert de paillasson aux différents belligérants.... Ajoute à ça les risques internes avec une large population palestinienne. A sa place je serais très inquiet effectivement. Après on sent que si ça chauffe ça risque de se faire plutôt vers le Liban au vu des différentes annonces des ministères des affaires étrangères -
Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Selon un article du figaro (hier) l'Iran a indiqué qu'il pense que le Hezbollah frappera en profondeur et ne se limitera pas à des cibles militaires. https://www.lefigaro.fr/international/l-iran-anticipe-une-riposte-du-hezbollah-dans-la-profondeur-d-israel-20240803 -
Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui c'est pareil pour l'Iran -
Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Une ogive de 7 kg, ça semble plus une munition de drone. Un F35 , j'ai un gros doute sur le rayon d'action -
Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Si l'information iranienne est exacte (un gros si donc) ça serait donc un drone qui aurait servi de vecteur -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
loki a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
En début d’après-midi, Tsyrkul rejoint le chef d’équipe Mykola « Koks » pour travailler sur leur projet de bricolage du moment : un nouvel abri pour leur position. Trois jours plus tôt, une attaque ciblée de drone russe a mis le feu à leur précédent abri souterrain, qui s’est effondré de l’intérieur en brûlant. Avoir un endroit adapté pour s’abriter face aux tirs d’artillerie soutenus et aux largages de drones est plus essentiel que jamais ; en repartant de zéro, ils ne doivent pas perdre de temps. Torse nu sous une chaleur de 35 degrés, les deux hommes installent un nouveau plancher en bois grossièrement découpé à la tronçonneuse. « C’est le dernier bois que l’on aura ici, dit Koks. Ça n’est plus possible de le livrer jusqu’au zéro [au front], c’est trop facile à repérer. » Koks, 42 ans, originaire de Zhytomyr, au crâne dégarni et à la longue barbe de motard, a passé toute la guerre dans cette partie de l’oblast de Donetsk. D’abord affecté à un bataillon de reconnaissance, il a été envoyé dans l’infanterie il y a un an en guise de punition, après qu’un conflit personnel avec ses commandants a dégénéré. « Les gens disent que l’infanterie, ça n’est pas bon, mais je préfère être ici, dit-il. Le commandement de cette brigade est bien, on les comprend et ils ont l’air de nous comprendre. » « Ici, tu ne te sens pas utilisé comme un pion, tu as l’impression d’être traité comme une vraie personne. » L’expérience de Koks et son style de communication ferme lui ont valu d’être choisi comme commandant de la position. « C’est pas mal, j’aime bien. Oui, ils nous tuent, mais bon… », expose-t-il, avant de s’interrompre. Puis de reprendre : « Quand tu partages ton dernier morceau de pain ou ta dernière goutte d’eau parce qu’ils ne peuvent pas nous réapprovisionner, quand tu te retrouves au milieu de l’enfer, tu comprends qui sont tes vrais frères, qui sont les vrais hommes. Les vrais hommes sont ceux qui sont ici. » Il est bientôt 22 heures et le soleil rouge sang plonge sous l’horizon. Il est temps de quitter les positions en compagnie du fusilier Ihor « Fartovyi » (« le chanceux »), dont c’est le tour de prendre un jour de congé. Cette fois, il n’y a pas de voiture pour transporter la relève, si bien que les soldats doivent parcourir environ trois kilomètres à pied depuis le front pour se mettre à l’abri. En chemin, d’autres fantassins en rotation depuis les positions voisines se joignent à la fête. Des carcasses tordues de voitures civiles – toutes détruites par des drones FPV – jonchent le bord de la route, témoignant du fait que les déplacements en première ligne n’ont plus rien à voir avec ce qu’ils étaient auparavant. Un mur de fumée sombre s’élève devant nous, à côté d’un grand terril. C’est le village de Druzhba, à seulement cinq kilomètres, où les forces russes attaquent activement les lignes ukrainiennes. Les pertes de terrain pourraient exposer la 28e brigade d’infanterie sur son flanc droit. De retour au quartier général de l’unité, le commandant de compagnie Oleksandr « Chermet », 40 ans, regarde le flux d’images de reconnaissance de son secteur. Des drones équipés de caméras thermiques ont pris le relais pendant la nuit. « Récemment, la forme des combats a changé dans cette zone. On observe une escalade, déclare le commandant, faisant référence à l’activité autour de la ligne de front de Toretsk. L’ennemi commence à mener des assauts et tente d’avancer pas très loin de nous, et on peut les voir se préparer dans notre secteur également. » Avec l’arrivée de la nuit, les soldats qui tiennent la position ont enfin du travail : Chermet demande à la mitrailleuse télécommandée de tirer de courtes rafales en direction d’un abri où des mouvements ont été repérés. Les soldats renvoient rapidement les vidéos enregistrées par la lunette du canon ; le son des rafales automatiques semble presque paisible dans l’abri silencieux. À sa manière de parler d’eux, Chermet exprime de l’attention et du souci à l’égard des hommes qui se battent sous ses ordres. Mais cette attention s’accompagne de la nécessité de rester ancré dans la douloureuse réalité de cette guerre et de comprendre que, pour l’instant, il n’y a pas d’issue immédiate à leur situation difficile. « On voit qu’ils sont un peu fatigués, physiquement et mentalement, mais qu’est-ce qu’on peut faire ? On ne peut pas juste battre en retraite, dit-il. Tout le monde le comprend et se donne à fond pour que l’ennemi n’aille pas plus loin. » Les paroles du commandant font écho à celles de Tsyrkul, qui a passé la nuit au front : « Franchement, ça devient vraiment effrayant ici. Surtout quand on vous dit qu’ils pourraient attaquer très bientôt, dit-il, en levant les yeux vers le ciel du crépuscule. Pour l’instant, on tient bon, et après ça… Eh bien, après ça, on continuera de tenir bon, j’imagine, tant qu’on est en vie. » -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
loki a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Juillet 2024 a été l’un des mois les plus chauds jamais enregistrés en Ukraine, et rares sont ceux qui ressentent plus la chaleur que l’infanterie ukrainienne. Même si le mercure monte rapidement avec le soleil, les soldats ont pour une fois de la chance : une brise fraîche et paresseuse parcourt la tranchée principale. En bordure de la position se trouvent les postes de tir, facilement accessibles aux soldats pour pouvoir surveiller les mouvements de l’ennemi. Aux côtés des vieilles mitrailleuses légères de l’ère soviétique dont sont souvent parées les tranchées comme celle-ci, l’une des positions accueille une nouvelle mitrailleuse moderne équipée d’un système de visée électronique à distance. Des brûlures sont visibles sur les filets de camouflage : à peine deux jours plus tôt, la position a été la cible de tirs de lance-roquettes multiple Grad, provoquant la pagaille dans les tranchées et nécessitant une intervention rapide. Le poste est occupé par sept fantassins au total. Officiellement, ils se relaient toutes les trois heures pour assurer la fonction de sentinelle. Dans les faits, la plupart d’entre eux essaient de dormir un peu plus quand l’occasion se présente – et quand ils se réveillent, ils se promènent sous le filet en buvant du café et passent le temps sur leur téléphone. Depuis que la plupart d’entre eux se sont installés ici, l’année dernière, ces positions sont devenues leur maison, qu’il pleuve, qu’il grêle ou qu’il fasse beau : chaque homme ne quitte les tranchées qu’un jour par semaine pour se doucher et acheter des provisions. Bien qu’elle se trouve au cœur de l’oblast de Donetsk, cette partie de la ligne de front a été relativement calme pendant une grande partie de l’année dernière, principalement grâce à la présence du canal Siversky Donets-Donbass qui passe entre les deux côtés et forme une barrière naturelle. Plus au nord, la même voie d’eau, sur laquelle les forces ukrainiennes se sont repliées le mois dernier, est désormais cruciale pour la défense de la ville de Tchasiv Yar. « Ils ne traverseront pas le canal de sitôt, dit Oleksandr « Dynia », 40 ans, mais on se tire dessus de toute façon. » Peut-être à cause du canal, du ciel dégagé ou, plus probablement, de la chaleur extrême, c’est une journée calme. Les obus de mortiers et d’obusiers sifflent au-dessus de la position à intervalles réguliers, mais rien n’atterrit assez près pour être gênant. À ce stade de la guerre, cependant, le plus grand danger immédiat pour l’infanterie, sur des positions comme celle-ci, n’est pas l’artillerie traditionnelle mais les drones. Sur les lignes de front, l’Ukraine et la Russie utilisent des flottes de drones similaires : un mélange d’aéronefs de reconnaissance à voilure fixe, de quadcoptères (quadricoptères) civils reconvertis pour de la surveillance et des bombardements, et des milliers de drones FPV (« first-person view ») kamikazes et bon marché. Les quadcoptères produisent grosso modo les mêmes sons, quel que soit le camp qui les pilote. Mais comme le disent les soldats, un drone volant parallèlement aux tranchées ukrainiennes indique clairement que le pilote est russe, à la recherche d’une cible. « On s’habitue à tout ce qui vole autour de nous, dit Dynia, parfois on peut l’entendre quand il vient vers nous, parfois c’est juste le ciel qui nous salue. » Dans chaque discussion avec les fantassins, un nom revient : Netailove. À 50 kilomètres vers le sud-ouest, le petit village de Netailove est situé dans un secteur complètement différent de la ligne de front, juste à l’extérieur de la ville détruite et occupée d’Avdiivka. Au printemps, leur compagnie a été séparée du reste de leur bataillon et de la 28e brigade, envoyée pour aider à stopper la perte continue de terrain dans la région, qui a commencé après la chute d’Avdiivka en février et se poursuit encore aujourd’hui. Cette décision, prise par des commandants ukrainiens de haut rang que les soldats qualifient ironiquement de « génies », est emblématique d’une tendance systématique à diviser les brigades [groupe de 1 000 à 8 000 soldats] et à faire du « micromanagement » jusqu’au niveau de la compagnie [groupe de 100 à 200 soldats]. Cette tendance a récemment été décriée à la fois par les soldats et par les analystes. Coincée entre des bombardements intenses et des assauts constants, sans avoir pu installer correctement ses positions et apprendre à connaître le terrain, la compagnie (qui compte normalement une centaine de personnes, mais en pratique plus souvent juste quelques dizaines) a subi de lourdes pertes, avec quatre morts et plus d’une douzaine de blessés. « Avant, je n’aimais pas les jours calmes, parce que je n’avais pas encore vu la mort, réfléchit Tsyrkul à son poste de tir. Mais depuis que je l’ai vue [à Netailove], je préfère le calme au bruit. » « Depuis, j’éprouve souvent le besoin de dormir avec mon gilet et mon casque – je ne plaisante pas… » Il marque une pause. « Je plaisante souvent, mais là non. » Alors que l’armée ukrainienne continue de faire face à une grave pénurie de nouveaux fantassins, la manière dont le commandement utilise les effectifs dont il dispose est scrutée de près. Les erreurs ou la mauvaise utilisation des ressources se paient en vies de soldats ukrainiens perdues inutilement. Ces hommes ne le savent que trop bien. « On nous a envoyés là-bas puis on est revenus, juste comme ça…, se souvient Dynia à propos de son séjour à Netailove. Il marque de nombreuses pauses… Ceux d’entre nous qui restaient, je veux dire. Certains des gars se sont allongés là-bas et ne se sont pas relevés… C’étaient de bons gars, des guerriers, tous, vraiment. » Dynia, originaire de la région de Kirovohrad, dans le centre du pays, a un fils de 19 ans qui a atteint la majorité alors que la guerre avait déjà commencé. « Qu’est-ce que je peux lui dire à propos de tout ça ? Il est jeune, il fait sa vie, raconte Dynia à propos de leurs liens en ces temps de guerre. On ne se parle pas vraiment… Ce serait bien si on pouvait se parler plus souvent. Je vais faire ce que je peux pour qu’il ne finisse pas ici lui aussi. » -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
loki a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.mediapart.fr/journal/international/020824/dans-l-oeil-du-cyclone-une-journee-sur-le-front-avec-l-infanterie-ukrainienne-pres-de-toretsk Dans l’œil du cyclone : une journée sur le front avec l’infanterie ukrainienne, près de Toretsk Alors que la Russie intensifie ses opérations offensives dans l’oblast de Donetsk et que la mobilisation peine à remplacer les pertes subies dans le pays, les fantassins ukrainiens sont plus que jamais sous pression. Un reportage de nos partenaires du « Kyiv Independent ». Région de Donetsk (Ukraine).– Il n’y avait déjà plus grand-chose qui ressemblait à une route devant le conducteur lorsqu’il a éteint les phares de la vieille camionnette. De cet endroit jusqu’au point d’arrivée, il ne roule que de mémoire : le croissant de lune qui plane sur cette partie de l’oblast de Donetsk n’est pas suffisant pour éclairer les chemins de terre abîmés qui mènent à la « ligne zéro » [la partie la plus avancée du front – ndlr]. Après avoir annoncé par radio qu’il activait le dispositif de guerre électronique du camion, le conducteur avance prudemment dans l’obscurité au son des disques de frein fatigués et tordus qui frottent sur la roue. Puis, la passation : les « Bonne santé ! » (le salut militaire ukrainien) échangés avec les soldats en route vers leur changement d’équipe, les sacs à dos et des fusils jetés à l’arrière du camion. Enfin, une marche courte et rapide commence, le long d’une rangée d’arbres morts et brûlés, décorés d’un feuillage d’été vert délavé. Signalée par la faible lueur d’une lampe frontale rouge, l’entrée des positions s’ouvre sur un long chemin en terre paré, de chaque côté, de planches de bois. À la fin de la marche, le sentier s’enfonce sous terre et des filets de camouflage apparaissent au-dessus des têtes. Ces tranchées sont les dernières positions tenues par les forces ukrainiennes : au-delà des positions de tir protégées par des sacs de sable se trouve le « no man’s land ». L’expression garde tout le sens que lui a donné la Première Guerre mondiale : la zone grise entre belligérants, où tout mouvement fait de vous une cible. 150 mètres de terrain accidenté plus loin, dans des positions sans doute très ressemblantes, se trouvent les soldats russes. Les positions ukrainiennes défendent le flanc nord de la ville minière de Toretsk, qui a passé la majeure partie de la guerre menée par la Russie depuis février 2022 dans un calme relatif, malgré la proximité de la ligne de front. Le secteur est tenu par la 28e brigade mécanisée ukrainienne, une des unités de combat les plus expérimentées du pays qui, après avoir joué un rôle de premier plan dans la libération de Kherson, est stationnée ici depuis plus d’un an et demi. Après avoir remarquablement défendu le flanc sud de Bakhmout et participé à des opérations limitées de contre-offensive l’été dernier, la brigade a adopté une posture de défense stable, pendant que la Russie concentrait ses efforts ailleurs. Au cours du mois dernier, le vent a commencé à tourner. Bien que l’aide militaire américaine débloquée ait commencé à arriver en Ukraine et que les forces russes aient été stoppées dans leur élan dans l’oblast de Kharkiv, Moscou a continué à avancer dans l’oblast de Donetsk, cherchant à tirer parti des problèmes de personnels persistants de Kyiv. Profitant de la rotation bâclée entre deux brigades ukrainiennes, les forces russes ont progressé à l’extérieur de Toretsk à la fin du mois de juin, entamant une nouvelle offensive qui a rapidement renversé les lignes de défense qui avaient tenu bon depuis le début des combats dans cette région en 2014. Deux ans et demi après l’invasion massive de la Russie [en février 2022], le visage des fantassins ukrainiens, dont la vie est de plus en plus menacée et qui subissent le plus grand nombre de pertes, a radicalement changé. Les hommes qui occupent cette position représentent à eux seuls la diversité de l’infanterie ukrainienne aujourd’hui : d’anciens soldats sous contrat qui ont combattu dans le Donbass avant 2022, ceux qui ont été envoyés dans l’infanterie pour être punis, ceux qui se sont engagés après avoir quitté l’occupation russe, et ceux qui ont simplement été mobilisés. Dans une guerre où sont apparues de nouvelles armes inquiétantes, ce sont bien eux, vivant dans des tranchées et des abris comme celui-ci pendant des mois, qui sont la clé de voûte de la défense de l’ensemble du pays. « Je les ai vus, je les ai vus, ils se sont montrés ! » Agrippé à une lunette thermique, Oleksandr « Tsyrkul », 39 ans, s’affaire dans la tranchée, avec une excitation presque enfantine, alors que le ciel s’éclaircit peu à peu. En regardant attentivement à travers le vert lumineux de la lunette thermique, un point blanc brillant émerge de derrière un terril, d’où l’ont peut voir des balles tirées en l’air. Même s’il est heureux d’avoir repéré l’ennemi, difficile de déterminer tout de suite ce qu’est le petit point blanc. À l’aube, lorsque les drones ont une vision très limitée, il n’y a de toute façon pas de moyen évident de le prendre pour cible. Avec sa silhouette courte, maigre et voûtée, et son casque surdimensionné, Tsyrkul, qui a été mobilisé il y a un an dans un village près de Vinnytsia [une ville située à quelques centaines de kilomètres au sud-ouest de Kyiv – ndlr], est un rappel saisissant que le soldat ukrainien moyen est loin d’être le super soldat que l’on voit souvent sur les affiches de recrutement. Contrairement à la première année de la guerre, où des dizaines de milliers de volontaires ont rapidement inondé les rangs des nouvelles brigades, la majeure partie de l’armée ukrainienne est aujourd’hui composée d’hommes mobilisés, venant de zones rurales, comme Tsyrkul. Lorsqu’il parle, la voix du soldat alterne entre des déclarations confiantes et des réflexions plus sombres, entre des sourires radieux et de longs regards au loin. « Je pense que la guerre se terminera en 2025, peut-être en 2026, et les choses deviendront alors un peu plus faciles, dit-il en tripotant sans cesse le canon de son fusil. Mais même dans ce cas, je ne pense pas rentrer chez moi tout de suite. Si nous rentrons tous chez nous, ils reviendront, il faut que quelqu’un reste ici. » « Dans l’infanterie, une journée peut durer six mois et six mois peuvent passer en une journée », explique Yevhen, l’officier de presse de la 28e brigade, alors que les premiers rayons du soleil commencent à pénétrer dans la tranchée. -
Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Il va vraiment falloir que tu te calmes ou je te signale à la modération. Pour info je reconnais le droit à l'existence d'Israël mais dans ses frontières et je ne soutiens absolument pas la Russie. -
Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Outre les éventuelles représailles iraniennes, il y a un risque (ou une certitude) de représailles du Hezbollah après l'attaque sur Beyrouth qui a franchi une ligne rouge (attaque de la capitale libanaise avec des victimes civiles) : https://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/artc-l-ennemi-doit-maintenant-s-attendre-a-la-colere-et-a-la-vengeance-nasrallah#:~:text=vengeance" (Nasrallah)-,"L'ennemi doit maintenant s'attendre à la colère,à la vengeance" (Nasrallah) https://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/artc-une-attaque-sur-tel-aviv-n-est-pas-exclue-les-tensions-entre-israel-et-le-hezbollah-atteignent-un-nouveau-pic#:~:text=Une attaque sur Tel-Aviv n'est pas exclue%2C,drones envoyés vers ces installations. Après la frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth visant un haut responsable du Hezbollah, les tensions entre Israël et l'organisation libanaise atteignent un nouveau pic. Cette opération, qui aurait ciblé Hajj Mohsin, le numéro deux du Hezbollah, serait une réponse à de récentes attaques ayant causé la mort de civils israéliens, dont 12 enfants à Majdal Shams. Le général de brigade à la retraite Zvika Haimovich, ancien commandant de la défense aérienne israélienne soutient, dans un entretien accordé au site Globes, que cette frappe envoie un double message : elle désigne clairement les responsables des attaques contre Israël tout en restant une opération ciblée, évitant une escalade incontrôlée vers une guerre totale. Haimovich prévient cependant que la réaction du Hezbollah pourrait être sans précédent. Il envisage des frappes sur de nouvelles cibles, potentiellement jusqu'à Haïfa, avec une intensité accrue pouvant atteindre 200 à 300 tirs simultanés, contre 50 maximum observés jusqu'à présent. Une attaque sur Tel-Aviv n'est pas exclue, ce qui serait perçu comme une déclaration de guerre. Les infrastructures civiles, notamment les plateformes gazières comme "Leviathan", pourraient être visées. Le Hezbollah a déjà démontré cette capacité par le passé avec des drones envoyés vers ces installations. L'expert souligne également les défis diplomatiques auxquels Israël fait face, avec un soutien international s'effritant et des embargos sur les armes qui pourraient compliquer une éventuelle opération régionale impliquant l'Iran. Enfin, Haimovich exprime son inquiétude quant aux divisions internes en Israël, illustrées par de récentes manifestations ayant perturbé des bases militaires. Il considère ces tensions internes comme une menace potentiellement plus dangereuse pour le pays que les menaces extérieures. Cette situation complexe met en lumière les multiples défis auxquels Israël est confronté, tant sur le plan militaire que diplomatique et social, dans un contexte régional de plus en plus tendu. Pour une éventuelle frappe sur les plates-formes gazières, le Hezbollah possède des drones et des missiles terre-mer : https://fr.timesofisrael.com/le-redoutable-arsenal-du-hezbollah/ Selon M. Helou, le Hezbollah a des missiles sol-mer Yakhont russes de portée de 300 km et des missiles Silkworm de fabrication chinoise, « très précis et extrêmement rapides ». -
Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu n'as strictement rien compris : mon idée est que seul un rapport de force permet d'obtenir des résultats face à ce genre de régime. Un rapport de force au sens large et pas uniquement la guerre. C'est une règle d'ailleurs générale au MO et ailleurs aussi comme on le constate en Ukraine depuis 2 ans -
Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
résumons donc 70 ans de conflits : a) la Jordanie (c'est à dire le cas d'école du pays coopératif avec Israél) : les dirigeants jordaniens et israéliens se sont rencontrés (physiquement, Golda Meir) avant même l'indépendance du pays pour se partager la Palestine au détriment des palestiniens. Ca a abouti à un accord partiel (il y avait un désaccord sur Jerusalem) qui a amené la modification des plans de guerre de la ligue arabe (à savoir n'envahir que la partie attribuée à l'état arabe et Jerusalem). Les Jordaniens ont ensuite accepté un accord d'armistice sur une moitié de cette zone et étaient prêt à accepter un accord de paix global en 1949 refusé par Israël Résultat final: ils ont perdu la totalité de la Cisjordanie et des fondamentalistes juifs (y compris des actuels ministres) continuent à revendiquer une partie de l'actuelle Jordanie au nom du Grand Israël b) L'Egypte : elle a signé des accords d'armistices lui attribuant Gaza. Elle a tout perdu et c'est seulement après avoir fait la démonstration de dangerosité militaire en 1973 qu'elle a pu reprendre une partie de son territoire parce qu'elle était en position de force (relative) c) Le Liban: retirons le Hezbollah donc. Il a été envahi par Israël de 1978 à 1999 et c'est par la lutte armée ( du Hezbollah) qu'il a mis hors de la totalité de son territoire l'envahisseur d) La Palestine : c'est la lutte armée (le terrorisme) qui a permis à l'OLP de devenir un interlocuteur politique mondial vis à vis à la fois d'Israël et de la Jordanie. C'est encore la lutte armée (première intifada) qui a obligé les dirigeants israéliens à négocier sous la pression internationale (en particulier des USA sous Busch père) Il a depuis renoncé à la lutte armée et signer des accords avec Israël dans lesquels il reconnait l'existence d'Israël et il renonce à 50% de son territoire légal (celui issu du partage de 1948) : résultat de ses accords, Nada Israël a finalement refusé la création d'un état palestinien sur la Cisjordanie et Jerusalem-Est et c'est à ce jour la position de Bibi et de ses sbires. e) La Syrie : elle a proposé en 1949 un accord de paix global (dans lequel elle relogeait les réfugiés palestiniens situés sur son territoire) qui a été refusé par Israël Elle a en 1999 proposé un accord de paix global entre les deux états contre la restitution du Golan qui a encore été refusé par Israël Elle a signé un cessez le feu rendant la ligne de démarcation paisible entre les deux états (aucun combat sur les territoires propres des deux états) qui a finalement été violé par Israël dès que le régime syrien a été en difficulté lors de la guerre civile f) L'Iran : elle a signé un accord sur son programme nucléaire ce qui n'a pas empêché les attentats israéliens sur son territoire vis à vis de ses scientifiques ni la rupture des accords signés par les USA (et je passe sur les tarés comme Bolton qui ont proposé d'envahir l'Iran sous le mandat Trump) (je passe aussi sur le soutien occidental à l'Irak quand celui-ci a envahi l'Iran) Bref signer des accords avec Israël n'a jamais été la garantie de ne pas être attaqué dans la région : ce qui garantit son indépendance dans cette région, c'est la puissance (pas seulement militaire) -
Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Ta question est purement d'ordre rhétorique : elle revient à esquiver toute analyse historique au profit d'une question fermée Tu m'excuseras d'avoir fait des études historiques et de proposer une réponse structurée faisant intervenir les sciences historiques -
Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
La question que tu poses n'a pas de sens car il faut tenir compte de ce que l'Egypte et la Jordanie ont perdu en signant l'accord à savoir une partie de leurs territoires ........ Mais faisons donc question par question : Depuis que le Fatah a signé un accord avec Israêl, qu'a t'il gagner ? RIEN Quand le Liban a signé un cessez le feu avec Israël en 2006 (et il a cessé ses tirs), qu'a t'il gagner ? Rien, son territoire a été violé plus de 20 000 fois ..... Quand le Syrie a signé un cessez le feu avec Israël qui a pacifié leur frontière commune, qu'a t'elle obtenu ? Rien Israêl a profité de l'affaiblissement du régime en 2011 pour relancer ses attaques -
Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Bref tu avais tort sur la Jordanie qui a donc du faire d'énormes sacrifices territoriaux pour souscrire un accord de paix. J'ai répondu factuellement : ceux qui ont voulu négocier avec Israël ont du faire face à l'expansionnisme structurel du régime et de cet état, Israël a démontré une incapacité à accepter toute négociation sur la Palestine mandataire et rejette toute solution à deux états. Explique moi donc quel avenir a obtenu le fatah en signant un accord de paix (en reconnaissant Israël de jure) alors même que le gouvernement de cet état continue d'indiquer qu'il refuse toute création d'un état palestinien ? -
Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est le résultat d'une guerre perdue déclenchée par Israél Si vous connaissiez le sujet (si vous aviez lu l'historiographie récente du conflit), vous sauriez : - que les israéliens ont saboté et refusé de signer des accords de paix avec les pays arabes en 1949 pour deux raisons : a) ils refusaient que les réfugiés palestiniens puissent retourner chez eux b) ils refusaient d'avoir des frontières reconnues car cela serait un obstacle aux futures expansions territoriales israéliennes (sur ce sujet je te renvoie aux travaux de Henry Laurens sur le conflit israélo-palestinien) - que dans la préparation de la guerre de 1954 (Suez), les israéliens ont demandé à leurs alliés de leur garantir la totalité de la Palestine et une partie du Liban (jusqu'au Litani), de la Syrie et de l'Egypte (associé à un nettoyage ethnique du Liban) - que les Israéliens ont toujours refusé de négocier ou de respecter des accords sur la Palestina mandataire - que les israéliens ont envahi le Liban à deux reprises avant d'être foutus dehors par le Hezbollah - et surtout que lorsque le Fatah a accepté de négocier, de reconnaître Israél et de conclure un accord basé sur la ligne verte de 1967, cet accord a finalement été rejeté par Israël Sinon je vous signale que vous avez rédigé trois fois le même message ...... -
Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
La Jordanie (puisqu'il s'agit de l'exemple cité) y a perdu la Cisjordanie et Jérusalem.... -
Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Il semblerait que certaines sources du renseignement indiquent qu'une frappe iranienne aura lieu sous 72 heures. Le quai d'Orsay à invité les français à quitter le pays le plus rapidement possible. -
Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Ça dépend beaucoup de la méthode utilisée par Israël : la réponse à un raid aérien ne sera pas la même que celle à un attentat. -
2023 Guerre de Soukhot
loki a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
Fin juin les israéliens reconnaissaient 500 blindés "endommagés" -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
loki a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y avait eu des fuites sur le plan top secret de Trump : proposer à la Russie d'annexer qu'une partie des territoires qu'elle occupe et à l'Ukraine de récupérer une partie de ces territoires... un plan que même un enfant de 10 ans aurait pu avoir. -
Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Entre une bombe et un missile, l'enquête permettra de trancher. L'histoire de la bombe est quand même bizarre car savoir deux mois avant que le mec viendra à cet endroit précis pour l'investiture d'un nouveau président...... -
Israël et voisinage.
loki a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
C'était une des hypothèses qui était suggérée ..... Après il y avait eu il y a quelques semaines une attaque sur Ispahan (base aérienne) qui semblait avoir été faite par un drone