loki
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Tout ce qui a été posté par loki
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https://www.cnn.com/2025/10/29/middleeast/iran-rebuilding-ballistic-weapons-program-intl L'Iran aurait reçu suffisamment de produits chimiques en septembre pour produire du carburant pour 500 missiles à carburant solide. Ça signifie qu'il a été identifié des importations suffisantes pour produire 1000 missiles à carburant solide depuis le début de l'année. Si les livraisons suivantes ( l'article parle de 9 à 11 autres livraisons programmées) sont du même ordre, ça signifie de quoi équiper 5000 missiles (ou 2500 si les chiffres correspondent aux livraisons précédentes, sachant que l'Iran produit, outre les MRBM, des SRBM (missiles à courte portée)). Il n'y a pas d'estimations fiables pour la production de missiles à carburant liquide mais qui était majoritaire jusqu'en 2020.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
loki a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Ça vient du Gorafi ? -
Guerre civile en Syrie
loki a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lefigaro.fr/international/bachar-el-assad-hospitalise-a-moscou-apres-une-tentative-d-empoisonnement-selon-une-ong-20251006 Un peu ancien mais Bachar El Assad aurait été empoisonné en Russie -
2023 Guerre de Soukhot
loki a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
Ça va être sympa de trouver des pays prêts à envoyer des troupes à Gaza dans ces conditions.... -
2023 Guerre de Soukhot
loki a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
On va dire plus ou moins vite que vis à vis de Vladimir.... -
2023 Guerre de Soukhot
loki a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est pas vraiment une surprise de la part de Netanyahu... A voir si Trump va agir ou pas. -
Avant oui mais il y a eu du laxisme ( ça s'est vu ) qui a permis au Mossad ou à Tsahal de penetrer les structures de commandement du Hezbollah.
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En fait ils ont réorganisé leur structure en séparant de façon stricte leurs branches politiques et militaires. Il a aussi été rapporté que la branche militaire est maintenant sous commandement iranien relativement étroit. La perte de la Syrie est par contre compliquée à compenser logistiquement même si du matériel arrive certainement d'Iran par voie aérienne et si le Hezbollah est supposé ( selon les israéliens ) avoir une ou deux fabriques de missiles dans la Beeka. La question est surtout de savoir si le Hezbollah a reçu des missiles balistiques à courte portée de type Fateeh 110 ou pas , il y a eu des rumeurs sur ce sujet mais jamais de preuves et surtout jamais de tirs avec ce genre de systèmes.
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L'orient le jour c'est pas trop pro-hezbollah ( il y a d'autres titres pro-hez au Liban). Il n'y a aucun doute que le Hezbollah est affaibli mais même les sources israéliennes lui accordent encore 30% de ses stocks de missiles d'avant guerre ( après avoir annoncé sa quasi-destruction ) : ca signifie des dizaines de milliers de roquettes et de missiles encore en stock ( on evaluait les stocks entre 100 k et 150 k roquettes et missiles). Idem au sol, les pertes ont surtout été concentrées dans le sud-liban et les estimations israéliennes les plus optimistes ne dépassent pas 15% de pertes ( au sens large blessés et tués).
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C'était une information donnée par l'Orient le jour. Ça a aussi été confirmé par la presse iranienne qui a indiqué que l'Iran préférait combattre seul en l'absence d'escalade supplémentaire ( attaque américaine de grande envergure ou attaque majeure de ses terminaux pétroliers)
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En pratique ils ont demandé à rentrer dans la guerre des 12 jours mais l'Iran leur a dit non. L'Iran préférait garder le Hezbollah en réserve en cas d'escalade supplémentaire.
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Oui c'est tout à fait ça : les israéliens attaquent systématiquement leurs voisins si ceux-ci semblent poser un danger ( même faible car la défense sol-air syrienne était en grande partie ancienne ). Le Hezb est en train de réarmer selon un certain nombre d'articles.
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La DCA syrienne est censée avoir été détruite ( avec les missiles balistiques sol-sol ) par les israéliens en décembre 2024 lors de l'opération basant arrow. Les israéliens ont annoncé avoir détruit 85% (environ) des moyens stratégiques syriens ( aviation, défense sol-air et missiles sol-sol ) lors de la vacance du pouvoir en Syrie.
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Oui mais saoudiens et libanais se sont engueulés ... Il faudrait de sacrés financements pour offrir une défense sol-air un peu crédible doublée de moyens balistiques sol-sol.
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Pour ça il faudrait une sacrée montée en puissance de l'armée libanaise couplée à une volonté de celle-ci de défendre son territoire : vu les moyens de l'armée libanaise, il n'y a aucune chance que ça arrive à court ou moyen terme. Il faudrait aussi que les communautés libanaises aient confiance les unes envers les autres ce qui serait aussi un sacré changement...
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Je pensais que le bilan en 2006 avait été positif. Je note que ca a échoué. De toute façon on a besoin de nos trop rares MBT ailleurs en Europe...
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Je pense surtout au caractère dissuasif d'un MBT lourd même si in fine les moyens limités de la FINUL ne permettent pas de partir gagnant. Pour partir gagnant il faudrait engager des M51 ou ( de façon moins radicale ) des tirs de Scalp sur des cibles stratégiques.
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Les attaques à la grenade sur les Libanais ( bergers, etc.. ) ou la FINUL sont courants mais comme tu l'indiques la question est celle du type de grenades (flash bang souvent), l'emploi de grenades défensives serait une escalade et la réponse de la FINUL est tout à fait adéquate. Il est dommage qu'il n'y ai plus de Leclercs pour répondre aux tirs des chars
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Les c... ça osé tout comme dirait... Rien que la présence de drones israéliens au dessus du Liban est une violation des accords. Ne parlons même pas des attaques à la grenade sur la Finul. Et là en plus un tir de char israélien....
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Ça n'est pas ( encore ? ) sorti dans la presse nationale ( le figaro, le monde, libération etc... )
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https://www.lorientlejour.com/article/1482534/katz-ordonne-a-larmee-israelienne-de-detruire-les-tunnels-de-gaza-direct.html La Finul ( probablement une unité française ) a abattu un drone israélien au dessus du Liban. Le drone aurait attaqué une patrouille de la Finul avec une grenade, un char israélien aurait aussi tiré sur la patrouille de la Finul selon certaines sources ( turque, etc... )
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A mon sens plusieurs points faibles israéliens ont été identifiés : - la dépendance partielle aux munitions et satellites US ( pour la reconnaissance notamment) - l'efficacité partielle des systèmes antimissiles ( en gros 78% d'interceptions reussies ) et le manque de munitions antimissiles que ce soit israéliennes ou américaines. - la vulnérabilité et le nombre réduit de systèmes critiques ( 3 des 7 sites énergétiques majeurs ont été atteints ) côté iranien la défense sol-air ( et aérienne ) a été globalement inefficace. Ce qui a accru la vulnérabilité des cités de missiles certes peu vulnérables aux bombardements mais qui peuvent être neutralisées via des frappes sur les entrées ( neutralisation temporaire mais qui suffit à une guerre courte ). En gros l'Iran doit améliorer à minima la protection des sites de missiles balistiques pour offrir une menace crédible de frappes en retour en cas d'attaques.
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https://www.armscontrolwonk.com/archive/1220753/ninety-percent-of-the-time-the-missile-works-every-time-iranian-missile-failure-rates-during-true-promise-ii/
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https://www.fpri.org/article/2025/10/shallow-ramparts-air-and-missile-defenses-in-the-june-2025-israel-iran-war/ Une erreur à signaler : le plus gros des tirs de missiles iraniens n'a pas été intercepté (ni même tenté) : les statistiques israéliennes indiquent que seuls 237 (officiellement) à 258 (réellement) interceptions ont été tentées (pour 201 réussies). Le reste des missiles iraniens (environ 300) a frappé les bases militaires israéliennes sans tentative de défense de celles-ci par la défense anti-missile israélienne Concernant la défense sol-air iranienne : elle a à son crédit quelques drones lourds (au moins 8) et un nombre indéterminé de munitions air-sol Concernant les frappes sur les TEL et bases de missiles iraniens : les infos venant des RS iraniens infirment les lourdes pertes parmi les TEL mais confirment qu'un certain nombre de sorties de tunnels ont bien été frappées et bloquées durant le conflit (parmi les bases dans l'ouest de l'Iran)
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https://www.dailysabah.com/opinion/op-ed/will-there-be-a-second-round-of-war-between-iran-and-israel Bien que le cessez-le-feu conclu le 24 juin 2025 ait mis fin au conflit intense qui a opposé Israël et l'Iran pendant 12 jours, il n'a pas modifié la dynamique structurelle des tensions régionales. Au contraire, dans les semaines qui ont suivi, les deux parties ont réorganisé leurs préparatifs militaires et politiques en vue d'une nouvelle confrontation. La déclaration faite en juillet par le chef d'état-major israélien Eyal Zamir selon laquelle « la guerre avec l'Iran n'est pas terminée » a signalé que Tel-Aviv n'avait pas encore atteint ses objectifs stratégiques. Parallèlement, la capacité croissante de l'Iran en matière de production de missiles, l'expansion de ses infrastructures de lancement mobiles et les changements observés dans sa doctrine de défense suggèrent que, dans le cadre d'un éventuel deuxième round du conflit, Téhéran apparaîtrait comme un acteur plus résilient et plus réactif. Pourtant, malgré ces indicateurs, la probabilité d'une deuxième guerre et les objectifs que chaque partie viserait cette fois-ci, ou les limites qu'elle serait prête à tester, restent flous. Au cours de la première phase des opérations, Israël a ciblé un large éventail d'objectifs : non seulement des bases militaires ou des sites de missiles, mais aussi des infrastructures nucléaires, des centres de commandement stratégiques et des institutions symboliques du régime. Coordonnée avec les opérations secrètes du Mossad, cette vague d'attaques a principalement visé les systèmes de défense aérienne, les lanceurs de missiles balistiques et de croisière, les installations d'enrichissement d'uranium, les dépôts militaires et les centres de commandement iraniens. Ces frappes visaient également à porter des coups directs aux dirigeants iraniens, à ébranler les centres décisionnels du régime et à affaiblir sa capacité de dissuasion stratégique. Au fur et à mesure que l'opération se déroulait, il est devenu évident qu'Israël avait remporté un succès tactique plutôt que stratégique. Il a été révélé par la suite qu'Israël avait tenté, sans succès, d'assassiner le guide suprême Ali Khamenei et le président Masoud Pezeshkian. De même, les efforts visant à déclencher des soulèvements ethniques armés se sont également révélés infructueux. Changement dans la politique intérieure de l'Iran À l'intérieur de l'Iran, la volonté et la détermination d'acquérir la capacité nucléaire se sont visiblement accrues, tandis que la population s'est resserrée autour de l'élite au pouvoir. Invoquant la sécurité nationale, le gouvernement a pu adopter facilement des lois strictes, expulser des dizaines de milliers de réfugiés et mettre en œuvre des mesures de sécurité intérieure radicales. Les enquêtes menées à la suite du conflit de 12 jours ont permis de découvrir de nombreuses cellules liées à Israël, grâce auxquelles les agences de sécurité iraniennes ont obtenu des informations précieuses sur les méthodes opérationnelles, les réseaux de contacts locaux et les techniques de sabotage utilisés par les services de renseignement israéliens. Ironiquement, les méthodes utilisées par Israël pendant l'offensive ont appris à l'Iran, par expérience directe, comment renforcer ses propres mécanismes de défense. La capacité de l'Iran à frapper le territoire israélien avec ses missiles a brisé le sentiment de défaite qui prévalait parmi ses partisans dans toute la région. Le discours selon lequel l'Iran avait dissuadé Israël et l'avait contraint à un cessez-le-feu a gagné du terrain dans les médias nationaux et alliés. Des informations provenant de sources ouvertes ont en outre indiqué que les stocks de défense aérienne d'Israël avaient atteint des niveaux critiques au sixième jour des combats. Au lendemain des combats, l'Iran a soigneusement étudié quels missiles avaient fait preuve de précision et de capacité de pénétration contre les systèmes israéliens, puis a donné la priorité à la production en série et à la mobilité des types vérifiés, élargissant ses chaînes de fabrication en conséquence. Bien sûr, toute opération militaire comporte des revers et des objectifs non atteints. Pourtant, les facteurs susmentionnés pourraient créer des vulnérabilités stratégiques indéniables. Il est incontestable qu'Israël a étudié de manière approfondie les réseaux et les groupes iraniens. Cependant, il semble avoir gravement sous-estimé l'intelligence culturelle de l'Iran et la texture sociologique de sa société. Supposer que la population iranienne se détournerait rapidement de ses dirigeants en l'espace de 12 jours et que cela entraînerait l'effondrement du régime trahissait une incompréhension fondamentale de la dynamique sociale iranienne. Les groupes armés ethniques, par exemple, étaient parfaitement conscients, grâce à la mémoire historique de leurs soulèvements passés soutenus par l'Union soviétique, du coût élevé d'une mobilisation prématurée. Ils ont connu le même scénario en 1979 et ces leçons restent profondément gravées dans la mémoire collective. Deuxièmement, bien que les Iraniens semblent souvent critiques à l'égard de leur propre gouvernement, ils sont profondément attachés à leur pays. Pendant les 12 jours de conflit, la crainte que l'Iran ne sombre dans le chaos de la Syrie ou de la Libye a poussé une grande partie de la population à se rallier à l'État. À cet égard, il semble que les décideurs israéliens se soient appuyés sur des évaluations erronées qui ont négligé ce sentiment ou, dans leur précipitation, l'aient tout simplement ignoré. Au cours des manifestations liées à Mahsa Amini, les services de renseignement israéliens et occidentaux ont tiré des leçons précieuses sur la résilience du régime, leçons que les services de sécurité iraniens ont intériorisées et mises en pratique. La perspective d'un deuxième cycle de conflit n'est en aucun cas éloignée. Du point de vue d'Israël, même si l'Iran semble poursuivre une politique de désescalade diplomatique, dans les conditions actuelles, l'augmentation de sa production de missiles, le renforcement de son réseau de défense aérienne et la réorganisation de ses lignes de proxy régionales en ont fait une menace à moyen et long terme bien plus importante. Tant que le noyau idéologique qui a donné naissance à la révolution islamique restera intact, le démantèlement complet de l'architecture de proxy de l'Iran dans la région sera impossible, du moins sur le plan idéologique. Si la capacité nucléaire de l'Iran a été temporairement réduite, son potentiel de reconstruction reste intact et ses capacités en matière de missiles ont largement survécu. Pris ensemble, ces facteurs indiquent qu'Israël n'a pas atteint la plupart des objectifs stratégiques qu'il s'était fixés dans le cadre de l'opération « Lion rugissant ». Par conséquent, la probabilité d'une nouvelle offensive israélienne est loin d'être négligeable, tant du point de vue militaire que stratégique. Cependant, Israël est désormais confronté à des défis redoutables. L'effet de surprise, si crucial pour un petit État attaquant un adversaire beaucoup plus grand, a été perdu. Les Iraniens, qui s'attendent désormais presque à un deuxième round, ont consacré chaque instant depuis juin à se préparer. Le conflit et l'angoisse existentielle qu'il a engendrée ont également suspendu temporairement les rivalités chroniques et les fractures bureaucratiques au sein de la communauté du renseignement iranienne, rendant l'appareil plus coordonné et mieux préparé sur le plan opérationnel. Une autre complication pour Israël est la grave perte de prestige international due à la dévastation prolongée de Gaza. Les bombardements qui ont duré des mois, le nombre élevé de victimes civiles et la catastrophe humanitaire ont profondément miné la légitimité d'Israël, même parmi les observateurs neutres. La perception mondiale d'Israël comme un agresseur et un acteur déstabilisateur s'est durcie, rendant de plus en plus difficile de justifier diplomatiquement une nouvelle guerre contre l'Iran. Alors que les dirigeants israéliens restent concentrés sur les résultats militaires à court terme, l'érosion du soutien international et les critiques croissantes au sein même des États-Unis ont porté le coût politique d'une deuxième confrontation à des niveaux sans précédent. L'Iran, quant à lui, tire sa confiance de sa capacité à frapper le territoire israélien et à tester sa force de dissuasion en temps réel. En Iran, l'opinion dominante est que l'annonce unilatérale d'un cessez-le-feu par Washington visait principalement à protéger Israël. La perception selon laquelle Israël ne peut pas soutenir une guerre longue a encouragé les factions à Téhéran qui prônent une doctrine de non-cessez-le-feu pour le prochain round, favorisant la poursuite sans compromis des frappes, sans distinction entre civils et militaires. Sur le plan stratégique, cela représente un changement crucial : comme de nombreux États du Moyen-Orient, du Caucase et des Balkans, l'Iran possède une grande tolérance à la douleur. L'opinion dominante est que la perte de plusieurs centaines de milliers de vies en Iran n'aurait pas le même effet stratégique que la perte de dizaines de milliers de vies en Israël. Un tel calcul asymétrique implique que la société israélienne serait confrontée à un choc interne bien plus important, d'autant plus que l'idée autrefois sacro-sainte d'Israël comme « patrie sûre pour les Juifs du monde entier » s'est érodée au cours des deux dernières années, déclenchant une migration inverse. Dans ce contexte, le slogan « pas de cessez-le-feu » a gagné du terrain parmi les élites politiques et militaires iraniennes, signalant la fin de la période dite de « patience stratégique ». Le seul facteur susceptible de modifier cette équation serait une intervention militaire globale menée par les États-Unis avec le soutien de la coalition. Cependant, un tel scénario se heurterait à la résistance des puissances régionales, en particulier de la Turquie, car il mettrait gravement en péril la sécurité et la stabilité générales du Moyen-Orient. À l'inverse, si l'Iran venait à perdre toutes ses infrastructures critiques, son réseau énergétique et ses réseaux de communication étant complètement paralysés, il est difficile de savoir jusqu'où il serait prêt à aller avant de désamorcer la situation. En conclusion, dans un éventuel deuxième round, les cibles initiales d'Israël incluraient probablement les lanceurs de missiles mobiles et la capacité globale de missiles de l'Iran. Afin de provoquer une crise politique, il pourrait également chercher à frapper les centres de commandement. Dans un scénario similaire à celui de l'Irak entre 1991 et 2003, où la structure de l'État a survécu mais où le pays a été plongé dans un dysfonctionnement chronique, Israël pourrait cibler les infrastructures critiques, à commencer par le réseau électrique. Cependant, l'ordre international actuel n'est plus celui des années 1990. Un scénario dans lequel l'Iran serait complètement isolé et poussé à l'effondrement total est irréaliste. L'Iran trouverait presque certainement des moyens de reconstruire ou, au moins, de rétablir les systèmes essentiels à un niveau opérationnel. Compte tenu de la capacité démontrée de Téhéran à riposter durement, Israël doit tenir compte du risque qu'une telle offensive ne se solde pas par une victoire effective, mais par une victoire à la Pyrrhus. Traduit avec DeepL.com