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  1. ARPA

    F-22

    Je crois qu'il parlais plutôt du Qatar qui a acheté 36 Rafale (dont 12 encore en option) pour remplacer (quand l'option sera prise ?) ses 12 mirage 2000-5. Sinon l'Inde a acheté une grosse quarantaine de mirage, mais sa commande de 126 mirage est "toujours" en négociation depuis 2003.
  2. ARPA

    Le JSF menacé au Canada !!!!

    Un des points forts du F35 est qu'il a une maniabilité médiocre (ce qu'il peut se permettre grâce à sa furtivité) et qu'il devrait subir peu de G lors de sa carrière. Donc ça peut permettre d'espérer une durée de vie importante, les 15 000 heures envisagées pour les F15 pourraient être largement dépassées. Cette durée de vie "excessive" peut justifier un coût assez important si on prévoit de payer plusieurs modernisation à "mi-vie". Si on compare avec le Rafale, les F1 ont eu un surcoût de presque 30% pour le passage au F3. Un avion qui prévoit de rester à la pointe de la technologie pendant plus de 50 ans (15 000 ou plus à 300 H par ans) pourrait subir 3 ou 4 grosses modernisations et donc coûter plus que le prix d'origine rien qu'en modernisation.
  3. Ils n'ont pas beaucoup de Su27 ou Su30 et certains ont une vingtaines d'années. On peut difficilement dire qu'il s'agit de leur avion principal. C'est sur que les Su30 ont un léger avantage par rapport au Rafale, mais le Rafale est aussi un avion bien plus moderne. Je ne connais pas assez les finances vietnamiennes, mais je doute fort qu'ils envisage sérieusement de remplacer leurs Mig21 et Su22 à un pour un.
  4. ARPA

    Le JSF menacé au Canada !!!!

    Le but de vendre même avec 0 bénéfice est aussi tout simplement de vendre. Un chasseur correspond à plusieurs milliers d'heures de travail, même si on ne fait aucun bénéfice dessus, si l'exportation permet de créer ou conserver des emplois, ça peut-être suffisant pour justifier une exportation. Une vente à perte (en dessous du coût de fabrication) pourrait même être envisagé vu que ça permet de faire tourner l'économie et donc de rapporter XX% à l'état. Si on considère qu'une non exportation imposera de payer des indemnités chômages et va creuser un peu plus la balance commerciale ce qui risque de faire chuter la monnaie et donc de déséquilibrer un peu plus la balance commerciale ... une vente à perte pourrait tout à fait se justifier.
  5. En fait il s'agit encore d'une nouvelle technologie qu'on est pas sur d'arriver à développer. Et je ne suis pas sur qu'elle soit indispensable pour une colonisation. A l'origine de ce sujet, je le place dans un futur très proche ou on décide pour une raison X ou Y de lancer un vaisseau de colonisation. En point dur, on a la propulsion, mais c'est une technologie qu'on "maîtrise" à une autre échelle. Ensuite il faut faire fonctionner le vaisseau très longtemps, mais ça reste à notre portée, il "suffit" juste d'une structure surdimensionné et une quantité "suffisante" de pièces de rechanges. En caricaturant, je pense qu'il aurait "suffit" de faire un programme Apollo 100 ou 1000 plus gros pour arriver à faire un vaisseau de colonisation. Dans les années 70, ça aurait coûté plusieurs fois le PIB de la planète (pour un risque important d'échec) Dans les années 60 la NASA avait "étudié" un vaisseau type super Orion (8 millions de tonnes) qui aurait eu besoin de "seulement" 3000 tonnes de carburant et 1000 bombes H pour aller sur Mars. Mais si on y met tous les moyens de la planète (donc au moins 100 000 bombes H soit à seulement 0,3 millions de tonnes de "carburant") on obtient au moins une vitesse de 0,01 c ce qui commence à être crédible pour un vaisseau de colonisation. Maintenant l'estimation américaine de 1960 d'un vaisseau "interstellaire" de 8 millions de tonnes pourrait peut-être être affinée et réduite. En caricaturant, si on peut se contenter d'un vaisseau 1 000 fois plus petit et moins cher, on arrive à un vaisseau financièrement raisonnable. Quand on parle du vaisseau de colonisation, je trouve peut-être plus crédible d'envisager un équipage de moins d'une dizaine de femmes (avec une naissance programmée tous les 10 à 20 ans) ce qui devrait permettre d'avoir toujours plusieurs femmes en âge de faire des enfants plutôt que d'envisager une population de plusieurs centaines/milliers d'habitants qui vont imposer un vaisseau nettement plus cher qu'on risque de ne jamais construire. Maintenant si un utérus artificiel peut exister, ça vaudrait le coût d'envisager un vaisseau inhabité dont les embryons congelés pourront être éduqué par des robots. On pourrait donc se passer d'un vaisseau habitable ce qui réduire significativement la masse du vaisseau. En plus vu que le vaisseau ne va pas servir pendant tous le voyage, on pourrait peut-être même se passer de source d'énergie (on se contente de panneau solaire qui vont refonctionner en arrivant à destination) et on pourra encore réduire la charge "utile" et une centaine de tonne serait peut-être suffisante. La principale difficulté sera de trouver une "civilisation" de robot capable de survivre jusqu'à la destination (et les 15/20 ans qui seront nécessaire à l'éducation des embryons)
  6. ARPA

    Armée de l'air norvégienne

    Il n'y a pas des avions de transport ou des hélicoptères pour ça ? Bon en France il y a moins de distance à parcourir, je doute qu'il y ait souvent 450 km donc un Transall d'alerte devrait être suffisant.
  7. Le seul problème, c'est si après l'EMP on voit débarquer l'armée adverse... Notre armée en panne de radio, de téléphones, de véhicules, d'ordinateur... risque d'avoir du mal à résister bien longtemps.
  8. Actuellement je suis pas loin de croire qu'on est incapable de construire un ordinateur capable de tenir plus de 20 ans mais on est quand même capable de construire des monuments qui tiennent plusieurs milliers d'années (pyramides, cathédrales...) Avec un équipage qui entretien le vaisseau, il n'est peut-être pas beaucoup plus dur de faire un vaisseau capable de voler 1000 ans (avec des "révisions" tous les 200 ans) que de faire un vaisseau capable de voler 200 ans et de servir ensuite de camp de base. J'ai lu, mais il s'agit d'une technologie encore à développer (surtout pour passer de 0,1c à une vitesse correcte) alors qu'on doit déjà être capable d'envoyer une sonde basique (mais qui tombera probablement en panne dans quelques années...) J'ai peur que la société soit de toute façon totalement déformée par son voyage puis la phase de repeuplement. On risque d'avoir une micro-société pendant plusieurs générations (le temps du voyage) qui va limiter au maximum sa population et donc contrôler au maximum ses naissances (de façon naturelle ou artificielle) et on risque même de voir pour les 2 ou 3 dernières générations une surreprésentation des femmes. Ensuite une fois arrivé sur la nouvelle planète, toutes les femmes risque d'être considéré comme des "pondeuses" pour pouvoir atteindre assez rapidement une taille critique pour que la planète puisse avoir une civilisation. A moins d'envisager un vaisseau vraiment géant, on va avoir besoin d'une croissance démographique importante et pendant une longue période. Si on veut passer de 10 (ou 100 ou 10 000) femmes à plus d'un million, on va avoir besoin de multiplier par plus de 100 la population. Avec une moyenne de 10 filles par femmes (avec une faible mortalité, ça peut être presque naturel, mais il faudra quand même piocher dans la réserve d'embryons pour avoir une biodiversité), ça demande plus de 10 générations donc ça laissera plusieurs siècles de "crises" avec une civilisation sous peuplé. Si on envisage une croissance vraiment artificielle avec une moyenne de 100 filles par femmes (de 13 à 60 ans des grossesses en continue avec insémination artificielles avec plusieurs embryons féminins par tentatives) qui serait associée avec une éducation de masse (uniquement en "internat") on pourrait avoir une période "crise" pendant quelques décennies puis avoir une population suffisante (mais fondamentalement traumatisé) pour constituer une civilisation. Si on compte une croissance démographique "normale" (moins de 5% pour ans) il va falloir plusieurs siècles avant d'atteindre le million d'habitants. Il sera peut-être moins traumatisant pour la civilisation d'avoir pendant une "courte" période un comportement vraiment anormal (que des filles, des grossesses qui se suivent) que d'avoir un comportement assez bizarre pendant plusieurs siècles au point que la civilisation va considérer que c'est normal. A la fin des années 50, le projet Orion envisageait même un vaisseau de 8 millions de tonnes (pour une petite ville et seulement 3 000 tonnes de carburant ce qui aurait été suffisant pour aller sur Mars) Ce type de propulsion est inenvisageable pour des missions multiples, mais s'il s'agit juste de lancer un vaisseau de colonisation par siècle, c'est tout à fait envisageable. Ensuite si on décide de détourner un astéroïde (pour s'en servir de carburant ?), on peut largement dépasser le milliard de tonnes. D'ailleurs si le vaisseau est construit sur la Lune ou sur Mars ou qu'on dispose d'un ascenseur spatial, on peut assez facilement avoir des masses vraiment importante. Si on veut comparer avec les constructions actuelles, on a la Pyramide de Kheops qui aurait une masse proche des 5 millions de tonnes (et qui a "fonctionné" pendant plusieurs milliers d'années)
  9. ARPA

    L'Inde

    Ou alors c'est une première commande qui se justifiera quand il y aura beaucoup plus d'avions. Sinon, on a 36 Rafale à 150 M€ l'unité. Et pour chaque Rafale, 2 M88 à 3 M€ chacun (seulement ?), plus de 8 SCALP à 0,9 M€ (ça fait donc plus de 4 raids) plus de 20 Mica (à plus d'un million l'unité) et plus de 8 Météor (à 2,5 M€) Avec les 72 M88, on pourrait presque envisager une série d'une grosse cinquantaine de Tejas M88. Ou alors les Indiens prévoient d'utiliser des M88 gonflés (à 90KN ?) avec une fiabilité réduite qui impose d'avoir des rechanges.
  10. Personnellement je trouverais "esthétique" de pouvoir faire le plein Deutérium-Hélium dans une "planète jovienne". On pourrait avoir un navire qui se "contente" de faire des bonds entre les différents système solaire pour se ravitailler puis pour repartir vers un système solaire plus lointain. Le coût du vaisseau risque d'être tellement élevé que ce serait pratique qu'il puisse resservir pour d'autres vols et par exemple servir pendant plusieurs millénaires pour assurer des liaisons "commerciales" entre les 2 systèmes solaires. La sonde peut être bien plus légère. 100 tonnes pour un satellite, c'est vraiment énorme. Rien qu'une sonde de quelques kg devrait pouvoir nous décrire l'atmosphère ou au moins nous envoyer des photos. Ensuite une sonde n'a pas besoin de s’arrêter à destination. Donc avec la même proportion de carburant, on peut aller deux fois plus vites (pas besoin de ralentir) On peut aussi rajouter qu'une sonde inhabitée peut se permettre des accélérations vraiment importante. Si on utilise une propulsion nucléaire pulsée, on peut presque se permettre de supprimer l'amortisseur. Se serait à vérifier mais une unique explosion nucléaire bien canalisée (par exemple dans une sorte de canon géant) serait peut-être suffisante pour propulser quelques kg à une vitesse relativiste. Pour le nombre "minimum" de colon, si on utilise massivement une éducation par ordinateur (donc pas besoin de garder une population pour l'éducation) et que pour la diversité génétique on utilise des embryons congelés, il faudra juste qu'on garde assez de colons pour faire fonctionner le vaisseau et qu'il y ait toujours au moins une femme pour pouvoir renouveler l'équipage et ensuite peupler la nouvelle planète. Maintenant j'ai vraiment du mal à savoir ce qu'il faudra pour construire une civilisation. Personnellement je pense que c'est plus une donnée fixe assez indépendante de la taille de l'équipage. Plutôt que de dire que ça correspond à 100 tonnes par personne, je dirais que ça correspond à X tonnes et que pour le maintenir opérationnel jusqu'à destination on a besoin d'un équipage de Y personnes ce qui rajoute quelques tonnes par personnes. Il sera peut-être plus dimensionnant de décider de transporter une vache (donc un troupeau assez grand pour qu'il ne disparaisse pas par accident avec presque 10 génération par siècles) que de transporter l'équipage. La définition du minimum nécessaire risque fortement de dépendre de la planète en question. Si son atmosphère est équivalente à celle de la Terre et qu'il y a même une faune et une flore compatible, on n'a besoin de presque rien. Mais s'il faut aussi terraformer et construire des abris, ça va tout compliquer.
  11. ARPA

    F-22

    La relancer pour "seulement" 194 exemplaires me parait faire petit joueur. Si c'est au même rythme qu'avant, ce serait à peine 8 ans de production. Tant qu'à faire, il faudrait développer des F22B plus puissant équipés des réacteurs du F35 et il devrait aussi être possible de moderniser le système d'arme. L'avion a déjà 10 ans, même s'il s'agit d'une bonne base, il devrait être possible de faire encore mieux.
  12. Le Tu160 peut faire des vols en basse altitude. Je n'ai pas assez d'infos pour préciser l'altitude mais vu les photos ou il est en patrouille à la cime des arbres avec des Su27, j'ai l'impression qu'il s'agit de TBA. Ensuite je n'ai évidemment pas de données chiffrés, mais le Tu160 n'est pas qu'un B1-A un peu plus gros. C'est un avion bien plus moderne de la génération du B2, même si ça furtivité n'est pas comparable à celle du B2, le Tu160 a une aérodynamique assez travaillé et serait relativement furtif. Vu la quantité de bombes emportés, il s'agit quand même d'un bombardier lourd qui représente une très grosse menace. Concernant la mission des Tu160, c'est aussi de faire une guerre "d’attrition" avec ses adversaires. Les russes jouent beaucoup à tester la PO de leurs voisins. Ils envoient un bombardier frôler/franchir la frontière puis forcent l'aviation adverse à décoller et donc user son potentiel pour effectuer l'interception. Avec des Tu160 capable d'un rayon d'action de 12 300 km, ils peuvent se contenter d'une seule base aérienne pour imposer l’existence d'une PO prête à réagir sur toutes les bases à 10 000 km à la ronde. Et avec cette autonomie, lors d'une unique patrouille, les Tu160 vont probablement se faire intercepter par plusieurs chasseur donc pour un vol de 20 heures de Tu160, on va probablement avoir plus de 40 heures de vols de F16, gripen, Typhoon ou Rafale. Dans quelques années face à des F35, les Tu160 pourront aussi s'amuser à les semer en accélérant donc l'OTAN risque de devoir déployer plusieurs F35 pour pouvoir assurer une interception correcte.
  13. ARPA

    Le(s) PA de la Royale

    C'est vrai, mais on ne parle pas que d'informatique. Les lampes peuvent être remplacées par des lampes à économies d'énergie, les frigos ou les machines à laver peuvent être remplacés par des machines qui consomment un peu moins. Et même pour l'informatique, on ne fait pas forcement beaucoup mieux que ce qu'on faisait il y a quelques années, c'est juste qu'on remplace une salle remplie d'ordinateurs par un simple micro-ordinateur. Bon c'est vrai qu'on peut toujours avoir un radar plus puissant, mais il doit quant même y avoir une limite en puissance maximale.
  14. ARPA

    Le(s) PA de la Royale

    Je remarque sur cette image que le CdG utilise 56 MW pour ses hélices et 20 MW pour ses différents systèmes électriques. Une "modernisation" de l'électronique et des systèmes les plus énergivores (frigo, radar ...) pourrait être une solution pour gagner en puissance et donc augmenter la vitesse du PA. En tout cas, ça veut dire qu'on a pas forcement besoin de trop améliorer les réacteurs nucléaires pour faire un PAN2 un peu plus gros.
  15. ARPA

    LRM

    Dans le lien juste au dessus donne : "La DSCA précise que la FMS porte sur 21 conteneurs (pour six roquettes chacun), et que le prix de cette vente est de 90 millions de dollars, dont 60 pour les lanceurs." Cela ferait donc juste 30 millions pour 126 roquette soit "seulement" 238 K$. C'est pas beaucoup moins cher que les AASM, mais ça permet surtout de ne pas avoir à faire voler de Rafale (donc une patrouille complète avec 2 Rafale et leurs AASM).
  16. ARPA

    L'Inde

    Tu calcules comment tes 230 m ? Dans mon calcul pour atteindre les 100 kts à la sortie de tremplin avec un PA allant à 28 kts (le Vikrant, le Vikramaya va un peu plus vite) avec une poussée de 150 KN et une masse de 24,5 tonnes, j'ai un peu plus de 110 m. (avec ce calcul, je trouve 340m pour un décollage sur terre, mais j'ai complètement ignoré tous les frottements, le temps que met le réacteur pour atteindre sa pleine puissance et pour les 400m c'est peut-être la distance qu'il faut pour atteindre les 15m de hauteur) Et il faudrait aussi prévoir d'arriver à décoller avec une panne moteur (ou d'arriver à arrêter l'avion) Sinon pour faire des tests sur le Vikramaya, on peut se contenter d'une masse de 15 tonnes pour 150 KN et une vitesse du PA de 32 Kts ce qui permettrait de se contenter de 62 m. En pratique c'est complètement dépassé. Pour le Mig 29K (au moins la première génération), le réacteur RD-33 avait un mode "décollage" qui permettait de fournir un peu plus de puissance pendant les quelques secondes nécessaire au décollage. C'est juste que le réacteur est un peu moins fiable. Pour le Rafale, la SNECMA propose régulièrement d'augmenter la poussée au détriment de la fiabilité/maintenance. Un M88marine, capable de fournir 90KN pendant quelques secondes ne devrait pas être impossible à réaliser et ce serait bien plus efficace. Déjà les JATO ne sont pas très performantes (avec le carburant spécifique associé, on a un rapport poids puissance à peine meilleur que celui du réacteur principal, le mirage IV avait 520 kg de JATO pour 36 KN de poussée) donc il sera probablement plus performant d'augmenter la puissance des réacteurs (les M88 font gagner 30 KN de poussée à l'avion s'ils passent à 90KN) Ensuite des JATO sur un PA, ce n'est pas ce qu'il y a de plus pratique. On va devoir renforcer le pont d'envol et ça demande de stocker une nouvelle sorte d'explosif. C'est très compliqué. Surtout quand on peut se contenter d'un réacteur un peu plus puissant.
  17. ARPA

    L'Inde

    Concernant la capacité STOBAR du Rafale M, Dassault a affirmé que c'était possible. Techniquement, ça veut juste dire qu'il faut qu'un avion décollant en moins de 400m sur une piste au sol puisse le faire en moins de 250m sur une piste qui se finit par un tremplin à plus de 20 m du sol et qui va à plus de 28 noeuds auxquels ils faut rajouter le vend de face. Je n'ai pas les tables de calculs mais je ne pense pas que ce soit insurmontable. La seule démonstration qui pourrait se faire serait un détachement relativement opérationnel de quelques Rafale M français sur le Vikramaditya pendant l'IPER du CdG. Dans le pire des cas, le Rafale M avec M88 de 75KN va devoir limiter sa masse max en l'absence de vent de face. Mais si on compare avec le Mig29K, on a un avion plus léger (à vide) de plus d'une tonne donc on peut se permettre une masse max plus réduite d'au moins une tonne. L'Inde dispose déjà de Mig29K (qu'elle a été obligé d'acheter pour recevoir "en cadeau" le Gorchkov) ça peut vouloir dire que le Mig29K a un léger avantage sur le Rafale pour équiper les PA, mais ça veut aussi dire que le Rafale n'a pas besoin d'être disponible en quantité dès la mise en service du PA. Si Dassault finit par livrer les derniers Rafale M 2 ou 3 ans après la livraison du PA, ce ne sera pas bien grave. Ensuite le Rafale M peut faire du STOBAR et du CATOBAR, ce que ne peut pas faire le Mig29K et je ne suis pas sur que ce soit le cas de beaucoup d'avions (j'ai plus de mal à voir le F18E/F ou le F35C faire du STOBAR) donc ce sera pratique si l'Inde veut s'équiper un jour d'un PA CATOBAR.
  18. Cela pourrait suffire pour mettre une clé USB. Bon il faudra encore trouver le moyen de la réceptionner puis de la lire une fois à destination, mais ça pourrait être un bon moyen pour communiquer à très grande distance. Sinon avec la miniaturisation on arrive à faire de plus en plus de choses pour quelques grammes. Si on a déjà trouvé le moyen de propulser quelques grammes à 0,2c il ne restera plus qu'à trouver le moyen de faire quelques chose d'utile avec ces quelques grammes. Dans un premier temps, on pourrait envisager une sorte de constellation avec beaucoup de nano sonde pour servir d'antennes relais et retransmettre les informations récupérés par la sonde à destination. Si c'est une solution pour recevoir des photos des planètes (encore inconnues) du système solaire voisin, c'est à mon avis une bonne solution avant d'envisager de faire une mission plus grosse.
  19. On peut aussi remarquer que 4 personnes ont roulé sur presque 60 Kg d'explosif, 1 est mort immédiatement mais les 3 autres ont failli survivre (et un a véritablement survécu). Globalement je ne suis pas sur que les blindés soient si vulnérables. De toute façon les mines pourront toujours être assez puissante (elles le sont assez pour faire voler des M1) donc je ne suis pas sur que ce soit une solution d'avoir un blindage de plus en plus lourd. Par contre suite à une IED on a l'équivalent d'un gros accident avec un blindé qui peut se retourner. Je me permet d'espérer que l'équipage dispose d'une ceinture de sécurité, mais vu la date de fabrication des VAB, je doute fort qu'il y ait des airbag pour tout le monde. Pour une prochaine génération de blindé, il faudrait peut-être s'inspirer des normes civils en demandant (en plus du blindage classique) de pouvoir répondre aux "crash test" avec des airbag ou des sièges sur amortisseurs permettant à l'équipage de survivre après une chute de plusieurs mètres ou un choc frontale à 30 km/h.
  20. C'est peut-être le problème de fond du Tigre. On a un Tigre de plus de 6 tonnes pour remplacer des Gazelle de moins de 2 tonnes. C'est encore pire que si on avait choisi des Mirage 4000 pour remplacer des Mirage F1. Bon, je reconnais que tous les hélicoptères de combat actuels sont bien plus gros que les Gazelle, mais il aurait peut-être été possible de faire plus petit. Le Rafale est le plus petit chasseur de sa catégorie (Typhoon, F35, F15, F18, Su30, Mig 35...) alors que le Tigre est déjà 20% plus gros que son équivalent italien. Ce n'est pas forcement incompatible. Si ce pilote n'est pas pilote de Tigre, mais qu'il a été se balader en Libye ... je crois qu'il aurait préféré faire sa balade en Gazelle NG qu'avec une vieille Gazelle. Le Tigre est trop cher donc trop peu nombreux donc c'est à cause du tigre qu'on déploie encore des Gazelle en OPEX. Si on compare avec le Rafale, sa mise en service a permis le retrait immédiat des Mirage IV et vu qu'il n'est pas trop cher et qu'on arrive à en avoir un nombre important on est arrivé à retirer des premières lignes presque tous les Mirage. Mais si on avait récemment perdu au combat un Mirage F1 ou SEM, j'aurai compris que des pilotes de ces "warbirds" se plaignent d'un Rafale "trop" cher et "trop" peu nombreux pour remplacer les avions obsolètes. Si le Tigre n'avait pas été aussi cher (et en plus avec 78% de surcoût) on ne serait peut-être pas passé de 215 exemplaires à moins de 60 exemplaires... Pour le Rafale, il y a eu du retard, mais on en a quand même plus de 140 (par rapport aux 336 initialement prévus et aux 280)
  21. ARPA

    [Rafale]

    Sauf si suspension du contrat dans quelques mois...
  22. ARPA

    Les différents mirage III

    Le Mirage III a aussi connu de nombreuses variation de sa cellule. Il y a eu une première « génération » avec le mirage IIIC. A partir de cette première génération, il y a eu la version biplace, légèrement rallongée (cockpit biplace) mais avec la même voilure. Ensuite, il y a eu la deuxième génération inaugurée avec le mirage IIIE. La voilure reste la même, mais le cockpit est légèrement avancé (de presque 30 cm) ce qui permet de rajouter un réservoir de carburant mais surtout toute l'avionique (il s'agit du III E comme électronique) Il y a évidement eu la variante biplace. A mon avis, on peut véritablement parler de « génération » vu que tous les mirage post 1963 ont été fait à partir de cette version. L'exemple le plus marquant me paraît être celui du mirage IIIS. La Suisse a acheté en 1962 un mirage IIIC renommé IIIS avant de produire localement quelques années plus tard des IIIE avec une avionique différente et renommé IIIS. Les mirage 5 ou les mirage IIIR sont issus du mirage IIIE et c'est juste le nez qui change. Dès les années 70, il y a eu les premiers essais de plan canard (ou de « moustaches » rétractables) par Dassault avec le Milan destiné aux Suisses. Ensuite en 75 les Israéliens ont lancé la production en série des Kfir équipés de plan canard. En 82 Dassault a proposé le mirage III NG équipé de véritables plans canard. En 86, l'Afrique du Sud a développé le Cheetah. A la même période, le Chili a développé (aidé par Israël) le Pantera qui est une sorte de mirage 50 avec les plan canard du Kfir. Les Suisses ont aussi modernisé leur mirage IIIS (en IIIS C.70) avec des plans canard de 70 % de ceux du Kfir. La troisième « génération » aurait du être représenté par le mirage III NG qui avait des commandes de vols électriques en plus de ces plans canard. Finalement la « troisième » génération peut être représenté par tous les mirage de « seconde » génération qui ont été modernisé avec des plans canard. Avec le mirage Balsac et les III V, on a aussi une autre configuration. Le mirage grossi (le III V à une masse à vide de plus de 10 tonnes), perd sa taille de guêpe et gagne 8 réacteurs de sustentation logé au niveau du fuselage (placé symétriquement à gauche et à droite en 4 lots de 2 réacteurs). Les mirage III sont aussi remarquables par la diversité de leur système d'arme. Par rapport au IIIC intercepteur pur, le IIIE disposait d'un système d'arme bien plus sophistiqué pour pouvoir être polyvalent. Ensuite il y a eu les IIIR qui ont remplacé leur système d'arme par des « caméra ». Et il ne faut pas oublier le V qui (à l'origine, à la fin c'était juste le nouveau nom du mirage III export) était un mirage III classique dont on a retiré tout ce qui était possible pour le simplifier. Ces différentes versions sont ensuite fortement adaptés pour chaque client et il faudrait aussi rajouter qu'il y a eu toutes les modernisations qui compliquent tout.
  23. Je crée ce sujet pour parler du mirage III et ses multiples dérivés (donc IIIC, IIIE, 5, 50, 3NG, Nesher, Kfir, Nammer...) J'ai un peu de mal à comprendre, donc j'ai essayé de catégoriser toutes les variantes du mirage III. Je suis arrivé à compter plus de 100 variantes du mirage donc je m'y perd un peu. Il s'agit à mon avis du premier avion de combat français "moderne". C'est un chasseur delta bisonique, les chasseurs plus modernes ne sont pas véritablement plus performant. Ensuite c'est un des rares chasseurs français qui a obtenu des victoires aériennes. Le mirage a eu un succès commercial assez impressionnant. Il a été produit quasiment à 1700 exemplaires pour 23 pays (et une « force aérienne privé »). Sa production s'est étalée de 1955 à 1989. Et il est toujours en service dans certains pays. Les derniers IIIE ont été livré à la France en 1976. Un des atouts (et des intérêts) du mirage III est aussi qu'il a été régulièrement modernisé. Les derniers mirage III sont nettement plus performants que les premiers. Il y a eu des « mirage III » avec radar AESA (à comparer au radar « Téfal » du début ou à pas de radar du tout), commandes de vols électriques, réacteur plus puissant de presque 50 %, une charge utile qui passe de 2,3 à 6 tonnes, une perche de ravitaillement en vol, capacité de tirer des munitions modernes... Pour commencer, on peut parler des utilisateurs. Il y a eu 22 utilisateurs militaires des mirage (soit plus de 10 % des pays) 23 si on compte les USA qui ont utilisé des F21 pour leurs agresseurs et même 24 si on compte une entreprise privé qui joue le rôle des agresseurs. On peut compter quelques gros clients (France avec plus de 500, Israël avec 350 et 9 autres clients avec plus d'une soixantaine d'appareils) mais aussi 5 micro clients (moins d'une vingtaine d'avions chacun, le Zaïre l’Équateur, le Gabon, le Liban et Sri Lanka) qui n'ont plus eu les moyens de s'équiper de chasseurs « modernes » En gros utilisateurs : * Afrique du Sud (BZ, CZ, DZ, EZ, RZ, Cheetah) * Argentine (CJ, BJ, EA, BE, DA, 5P, Dagger A, Dagger B) * Australie (OF, OA, OD) * Belgique (5BA, 5BD, 5BR) * Colombie (5COA, 5COD, 5COR, 5COAM, Kfir C-10, Kfir C-2) * Egypte (5DE, 5DD, 5D, 5SDE, 5SDD, 5SDR, 5E2) * France (C, B, B-1, B-2, E, BE, R, RD, 5F) * Israel (CJ, BJ, Nesher S/T, Kfir C1/C2/C7/C10) * Libye (5DE, 5DD, 5DR, 5D) * Pakistan (EP, DP, RP, 5PA, 5PA2, 5PA3, 5DPA) * Suisse (CS, BS, S, DS, RS) En utilisateurs « classique » : * Brésil (EBR, EB-2, DBR, DBR-2) * Chili (50CH, 50FC, 50DF, 5Elkan) * Espagne (EE, DE) * Émirats arabes unis (RAD, 5AD, 5EAD, 5DAD, 5RAD) * Pérou (5P, 5P3, 5P4, 5DP) * USA (Kfir F21) * Venezuela (EV, DV, 5V, 5DV, 50EV, 50DV) En utilisateur exotique, qu'on ne s'attend à voir utiliser un chasseur mach 2 : * Équateur (Kfir C2 et TC-2) * Gabon (5G, 5G2, 5DG) * Liban (BL, EL) * Sri Lanka (Kfir C2 et TC2) * Zaïre (5M, 5DM) En utilisateur civil, on peut rajouter l'entreprise Airborne Tactical Advantage Company qui exploite 6 Kfir C2. Normalement l’élément qui définit le plus un avion (surtout un chasseur) est son moteur. Mais pour le mirage, il y a eu une grosse diversité. Il y a eu 10 réacteurs différents qui ont volé (11 en comptant Orpheus de 2,2 tonnes du prototype Balzac V) et 5 autres réacteurs ont été envisagé. Le réacteur pouvaient être complété par un moteur fusée (2 modèles consommant du carburéacteur ou un mélange spécifique) ce qui permettait d'augmenter significativement les performances d'intercepteur en doublant la puissance à haute altitude. Et en plus des fusées JATO étaient aussi disponibles pour permettre des décollages court ce qui augmente d'autant le nombre de configuration possible. Au choix on trouve : * ATAR 9B3 de 6 tonnes de poussées avec PC (produit en "grande" série pour les mirage IIIC) Sous le fuselage, il était possible d'installer en option une fusée SEPR 841 de 1,68 tonnes de poussées (avec une quantité de combustible limité à 80 s d'autonomie) * ATAR 9C3 de 6,4 tonnes de poussée avec PC (produit en série pour les mirage IIIE) Sous le fuselage, il était possible d'installer en option une fusée SEPR 844 de 1,5 tonnes de poussées (qui utilise le carburant de l'avion) * ATAR 9C de 6,2 tonnes de poussée avec PC (produit en série Mirage 5) * ATAR 9K-50 de 7,2 tonnes de poussée avec PC (une trentaine de mirage 50 et une cinquantaine de Cheetah et quelques autres) * J79-GE-17 de 8,1 tonnes de poussée avec PC (produit en série pour les presque 220 Kfir) * J79-GEJ1E de 8,5 tonnes de poussées avec PC (Kfir C7 la plupart des Kfir ont été remotorisé) * Pratt & Whitney TF-104B de 9 tonnes de poussée avec PC (mirage IIIT) * TF-106A-3 de 7,3 tonnes de poussée avec PC (pour le mirage IIIV n°01 et complété par 8 réacteur de sustentation RB-162) * TF306 de 7,3 tonnes de poussée avec PC (pour le mirage IIIV n°01 et complété par 8 réacteur de sustentation RB-162) * Rolls Royce RB146 Avon 67 (mirage IIIA remotorisé pour servir de prototype pour les IIIO australiens) Qui n'a pas volé : * Rolls Royce Spey (Mirage IIIK, version anglaise du mirage III) * F404 (IAI Nammer dernier projet de modernisation du Kfir) * M53 / RM12 / PW1120 (IAI Nammer avec les dernière tentatives pour trouver des clients export, réacteur au choix du client) jusqu'à 9,7 tonnes avec PC Sur ces réacteurs, il y a eu des évolutions "naturelles" (le passage de l'ATAR 9B au 9C ou le passage du J79-GE-17 au J79-GEJ1E) qu'on peut comparer à celle de la plupart des avions (par exemple pour le 2000, c'était passage du M53-5 au M53-P2) Mais il y a aussi eu des nouvelles motorisations pour moderniser l'avion (passage à l'ATAR 9K50, mais c'est aussi le cas avec les J79 pour la modernisation des Nesher en kfir) et avec le Nammer, il a été envisagé d'utiliser des réacteur de la génération suivante (M53 ou F404) Le mirage 3 a connu 2 générations de réacteurs et a failli en connaître une troisième. C'est ce qui a permis au Mirage de ne pas trop vieillir. Ensuite il y a eu des nouvelles motorisations pour s'adapter au besoins d'un client. Cela aurait du être le cas des Rolls Royce Avon et Spey qui devaient permettre des ventes en Australie et en Angleterre mais c'est aussi le cas du J79 qui permettait à Israël d'avoir le même réacteur sur ses F4 et ses "mirage" et je présume que c'était aussi une des raison du choix du TF-104 ou des F404. Et il reste le TF306 (avec le TF106 qui n'a été utilisé que pour le prototype) qui aurait du permettre d'avoir un VTOL. On pourrait presque dire que c'est une adaptation pour répondre aux besoin d'un client spécifique (la marine ou une armée de l'air sans pistes) Le mirage a donc pu être le premier avion supersonique équipé d'un réacteur à double flux (TF104) et ça reste toujours le seul avion à décollage vertical capable d'aller à mach 2. Cette diversité permet de s'adapter aux différents besoins et moderniser assez facilement l'avion. L'avion est tellement "performant" qu'on peut se permettre de changer de moteur. On pourrait même rajouter que le mirage III pouvait avoir "en option" une fusée d'approximativement 15 KN de poussée monté sous le fuselage. A l'époque cette fusée devait permettre de faire des vols "stratosphérique". Si je ne me trompe pas, ces fusées (celle utilisant du carburéacteur ou celle utilisant de l'acide nitrique) ne pouvaient pas être utilisées au niveau du sol donc pour racourcir la distance de décollage. Pour les fusée JATO, si je ne me trompe pas (ça reste à confirmer) il s'agissait de 8 (ou seulement 4?) fusées (2 lots de 4 intégrés sous les ailes) comme celles utilisées pour le mirage IV, donc on arrive à une masse globale de 520kg et une poussée de 3,6 tonnes. Je crois que les JATO n'ont été utilisé que pas les suisses. Quand on regarde les caractéristiques des différents réacteurs : * on a une poussée maximale comprise entre 60 KN (l'ATAR) et plus de 80 KN (pour le J79) mais des dérivés encore plus puissant ont été étudiés (le Spey de 91 KN et même le M53 de 95 KN) * Pour la masse du réacteur, on passe de 1310 Kg (pour l'Avon) à 1750 Kg (pour les J79) et les extrêmes envisagés sont compris entre 1030 Kg (F404) et 1850 kg (pour le gros Spey) * Pour la taille du réacteur, on passe d'une longueur de 3,2m pour l'Avon à 5,9m pour l'ATAR (et même un peu plus pour les TF306) avec un diamètre compris entre les 786 mm de l'ATAR et les 980 mm du J79 (et jusqu'à 1240 mm pour le TF306) Cette « multitude » de réacteurs finit par faire poser la question pourquoi tel réacteur n'a été intégré que si tard ou pourquoi tel autre réacteur n'a pas été envisagé. L'ATAR 9K50 a effectué son premier vol sur un des proto du mirage III en février 70, il est produit en série dès 72 pour équiper les F1 mais attendra 1979 pour être véritablement proposé avec le mirage 50. Les comparaison entre le mirage F1 et le mirage III ont donc été faussées vu que le mirage F1 pouvait bénéficier d'un réacteur plus moderne. Les résultats entre le F1 et le 50 n'aurait peut-être pas été aussi favorable au mirage F1 et on aurait pu voir des mirage 50 pour la France. D'ailleurs les derniers mirage IIIE ont été livré à la France en 76 soit presque 3 ans après les premiers ATAR 9K50 de série. Ce qui est bizarre, c'est que Dassault a fait voler le Milan (donc avec ATAR 9K50) en 1970 donc aurait pu proposer des mirage 50 dès 1973. Normalement toutes les livraisons post 1973 auraient pu être équipé de ATAR 9K50. Ensuite en 82, quand Dassault a voulu relancer le mirage III avec le IIING utilisant des commandes de vols dérivés de celles du mirage 2000, le mirage IIING restait un chasseur vieillissant avec l'ATAR 9K50 de la génération précédente. Le M53 ne pouvait pas être envisagé (sinon ce serait un mirage 2000) mais Dassault aurait pu utiliser un réacteur étranger de plus faible puissance pour faire une version « économique » du mirage 2000. Un mirage IIING avec un réacteur F404 (ou un RB199 si on veut une version européenne) resterait encore moins performant que le 2000 (moins de charge utile, vitesse max plus réduite) mais bien plus performant que la version avec ATAR9K50 (légèrement plus puissant, mais surtout plus léger et avec une consommation bien plus réduite) même s'il risque de ne pas l'être sur tout le domaine de vol (en particulier au-delà de mach 2, mais ce sera suffisant pour un avion « économique ») Une modernisation avec un F404 ou un RB199 dans les années 80 aurait aussi permis de préparer une nouvelle modernisation avec le M88 dès les années 90. L'autre avantage d'une remotorisation au début des années 80 avec un F404 ou un RB199 est d'avoir un réacteur aussi puissant que l'ATAR d'origine, mais bien plus léger (de presque 500 Kg) et bien plus court (de 2m pour le F404 et 2,4m pour le RB199) ce qui rend plus crédible une version STOVL avec des réacteurs de sustentation.
  24. ARPA

    [Rafale]

    L'intérêt de la maquette est aussi de ne pas avoir de problèmes de confidentialité ou du fait que ce soit du matériel militaire. Enfin, avant de construire une maquette, il y a le Rafale A qui est un Rafale "civil" (sans armement) ensuite il y a les Rafale C01, B01, M01 et M02 qui ne servent pas aux forces et peuvent difficilement être utilisés par le CEV. En "véritable" Rafale, il y a aussi le M1 qui doit souvent être disponible. Sinon il y a toujours les Rafale qui sont en fin de construction et vont "bientôt" être livrés mais ne sont pas encore pris en compte par l'AdA. De toute façon avec plus de 140 Rafale produit, ce serait un comble qu'on arrive pas à en avoir un seul de disponible. Surtout qu'à la moindre porte ouverte ou à la moindre cérémonie militaire on en présente 10 fois plus...
  25. Si (c'est pour ça que j'ai rajouter des " "), mais je doute que ce soit toujours le cas si le Qatar s'équipe de 73 F15... Les Rafale ne remplaceront pas les mirage 2000, mais le couple Rafale/F15 devrait quand même les remplacer.
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