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Il y a eu un topic hommage, il est mort de maladie il y a ... quelques années. Il y a quelques temps j'avais lu qu'une des alternative au CdG (et ses Rafale, E2C, frégate d'escorte, navire ravitailleur, son PA2...) était une flotte de 15 à 20 SNA classe rubis. Mais évidement ce n'était pas moins cher qu'un GAN.
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C'est toujours plus que ce qu'ils peuvent faire actuellement. L'Argentine n'a plus d'avions supersoniques, c'est une lacune qu'ils peuvent vouloir combler. Ce sera évidement insuffisant pour (re)prendre les Malouines, mais c'est pas la question.
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Il faudrait bien plus que 3 PA pour remplacer tous les détachement de l'AdA. Il y a déjà 4 bases presque permanentes de chasseurs à l'étranger, il faudrait 6 PA pour pouvoir faire la même chose. (et au Tchad ou au Niger, il faudra trouver le moyen de lui mettre des roues) D'ailleurs quand je vois la taille de la plupart des détachements de l'armée de l'air, je me demande vraiment si on ne pourrait pas se contenter d'un PA prévu pour moins d'une douzaine de chasseurs. C'est même la configuration de la plupart des porte-avions STOVL équipé d'AV8. Mais c'est vrai que je ne suis pas sur qu'un PA avec un hangar 2 fois plus petit que celui du CdG coûte nettement moins cher alors qu'il sera incapable de contribuer significativement pour un très gros conflit.
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Maintenant qu'il y a le "Brexit" , est-ce que ça veut dire que l'Angleterre pourra moins faire pression sur les pays européens pour empêcher la revente de chasseur à l'Argentine. Bon, ça ne devrait pas changer le principal problème qui était les finances, mais au moins ça pourrait rendre un peu plus crédible une revente de chasseur de chez Dassault. Sinon le budget d'un "squadron" à 23 M$ le mirage, ça fait un budget compris entre 169 et 338 M$. Cela commence à être sérieux.
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A mon avis, ce passage prouve quasiment que la marine ne veut pas d'un PA2. Le CdG n'a pas "besoin" d'une IPER à 1,3 Md€, mais d'une IPER à 0,3 Md€ (coût de la dernière) et la marine trouve plus "confortable" de lui payer aussi une "modernisation" à 1,3 Md€ (ce qui fait 1,6 Md€ qui seront dépensé pendant l'IPER sur le CdG). Un second PA "économique" (avec un système d'arme moins performant) était proposé pour moins de 2 Md€. Si on l'avait souhaité, on aurait pu se payer le PA2 (quitte à ne pas commander un BPC), il suffit d'accepter que nos 2 PA soient un peu moins performants. On a fait le choix d'avoir un PAN qui permet de déployer un GAN "comparable" aux GAN américains (avec un peu moins de capacité, mais ça reste comparable, le CdG a déjà assuré la mission d'un CVN américain) plutôt que d'avoir 2 PA moins performants. Pour rappel, à l'époque ou on avait 3 PA (en comptant l'Arromanche), on était capable de tous les déployer, mais avec un parc aérien "ridicule" (l'Arromanche limité au BR.1050, aux zéphyr et aux hélicoptères, les Foch et Clemenceau aux petits Étendard et Crusader) incomparable avec la flotte de E2, A6, F4 et même F14 qu'on pouvait trouver sur un GAN américain. Et même le système d'armes de nos PA devait être ridicule par rapport à celui des CVN.
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Bof, on a déjà un PA prêt à partir bien plus que 70% du temps. En pratique, le PA est "indisponible" seulement pendant l'IPER, donc 1,5 ans tous les 7,5 ans soit plutôt 20%. Avant de justifier la construction d'un second PA, on peut décider de réduire le temps des IPER à par exemple 6 mois. Même si ça coûte 2 fois plus cher, ça revient moins cher que de faire les IPER du PA2 et on se retrouve avec une disponibilité de plus de 90%. L'avantage du PA2, ne serait pas de pouvoir disposer d'un PA pendant les IPER, mais vraiment d'avoir un deuxième PA. Cela veut dire : - être capable d'avoir un PA pendant une IPER (ça justifie à peine 20% du temps) - être "capable" de perdre un PA au combat sans perdre toute notre aéronavale (valable 100% du temps) - être capable d'avoir un PA 7j/7 opérationnel pendant plusieurs mois/années en face des côtes de tel ou tel pays et ne pas avoir besoin de demander à des jaguar de faire une passe canon pour faire croire qu'on peut encore intervenir. (valable presque 70% du temps) - disposer d'un PA n°2 en configuration plus ou moins légère pour faire des missions "secondaire" (type Jeanne d'Arc, formation des pilotes, transport d'avions, mission diplomatique...) ce serait valable uniquement quand aucun des 2 PA est en IPER soit moins de 60% du temps - être capable de déployer les 2 PA pour un gros conflit ou 2 "petits" simultanés... Ce n'est même pas sur que ce soit utile une fois dans la carrière du PA, quoique, ça aurait servi en 2011 pour Harmattan. Et à l'époque des Clemenceau/Foch cela n'aurait pu servir qu'une seule fois (mais il y en avait un en IPER si je me souvient bien) Maintenant pour certains l'avantage du PA2 serait de faire un "PA1" en corrigeant les défaut du CdG. Le PA2 doit leur paraître la seule solution pour avoir un GAN plus puissant capable d'emporter plus de Rafale que le CdG et se rapprocher des performances des CVN américains. Ce ne serait pas faux, mais je trouve que c'est presque hors sujet et ça risque de justifier l'achat d'un gros et unique PA1 pour remplacer le CdG.
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La France fait partie des 28 pays de l'OTAN, mais c'est le seul pays de l'OTAN qui contrairement aux 27 autres ne fait pas partie de la section nucléaire de l'OTAN (NPG). Il ne serait pas forcement absurde de croire que la France puisse s'intégrer encore un peu plus à l'OTAN et comme tous les autres pays de l'OTAN (qu'ils aient ou non des armes nucléaires sur leur sol) faire partie du NPG. Une fois que cette démarche est entamée, les ASMP-A ne seront qu'une arme nucléaire aéroporté "presque" au même titre que les B61 "européennes". Une fois que la France aura pleinement intégrée le NPG, il deviendra possible de "proposer" des ASMP. Sinon objectivement, si les B61 peuvent être embarquées sous F35, la question risque de ne pas se poser pour beaucoup de pays. Les Pays-bas, l'Italie et la Turquie vont s'équiper de F35A donc pourront toujours utiliser les B61. La Belgique et l'Allemagne seront les seuls à avoir un "problème" lors du retrait des dernier F16 ou Tornado. Au niveau de l'OTAN, il y aura la Norvège, le Danemark, le Royaume Unis et probablement la Pologne qui disposeront de F35 et pourraient donc récupérer les B61 belges ou allemandes. La question nucléaire risque vraiment de se limiter aux Belges vu qu'il serait presque "logique" que les Allemands se dotent d'un petit nombre de F35A pour disposer d'une capacité air-sol en complément des Typhoon.
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Les armées européennes (et surtout française) ont de grosses lacunes en terme de transport aérien. C'est vrai pour le transport stratégique comme pour le transport tactique. Je me demande à quel point, une flotte de planeur de transport "moderne" pourrait être une solution. Ma définition d'un "planeur de transport moderne" serait un planeur capable d'aller jusqu'à mach 0.7 (pour pouvoir être remorqué par un avion à réaction) à haute altitude (10 000m comme les avions de ligne) pendant plusieurs heures (suivant l'autonomie de l'avion remorqueur qui est éventuellement ravitaillable) puis de se poser après avoir été largué à "proximité" de son aéroport sur une piste "classique" (utilisée par d'autres avions) ou il pourra redécoller. Ensuite il me parait presque indispensable d'avoir une version drone. Cela permet de se passer d'un équipage (dont la formation risque d’hypothéquer une grande partie de l'intérêt du planeur) donc d'accepter des marges de sécurité bien plus réduite pour le transport de matériel (et ça évite aussi d'avoir à pressuriser tout l'habitacle) Le planeur de transport a l'avantage d'être assez peu cher et très performant. Le planeur n'a pas besoin d'avoir de carburant ou de moteur (c'est un peu la définition) ce qui fait que sa charge utile est assez importante par rapport à sa masse à vide (probablement au moins équivalente, on pourrait presque espérer une charge utile double de la masse à vide). Le planeur est aussi beaucoup plus facile à développer qu'un avion de transport classique vu qu'il ne faut pas développer les moteurs. Si on veut transporter une charge spécifique, le planeur me parait plus facile à développer qu'un avion de transport. Vu que les moteurs représentent souvent 30% du prix d'un avion, un planeur "équivalent" va coûter 30% moins cher et aura une charge utile 10 à 20% plus importante (les moteurs ne sont plus là donc la charge utile est augmenté de la masse des moteurs ) J'ai l'impression qu'un planeur de transport peu facilement coûter 50% moins cher qu'un avion de transport "équivalent". On parle aussi d'un aéronef beaucoup plus facile d'entretien (pas de moteurs). Pour peu qu'on parle d'un "drone planeur" ou planeur "autonome", on n'a pas besoin de former les pilotes (et encore moins de les entraîner). Le "planeur drone" insiste aussi sur le coté "consommable" du planeur. S'il n'y a pas de vie humaine dans ce moyen de transport, on peut se permettre de ne pas l'équiper de système de défense (lance leurre...) ce qui réduit encore le coût par rapport à un aéronef de transport à utiliser à proximité du front. Ensuite toutes les performances du planeurs de transport (distance de décollage, distance franchissable) dépendent du "remorqueur" utilisé qui imposera aussi une masse maximale pour le planeur, donc la charge utile. Les avions actuels sont tous surmotorisés. C'est vrai pour les avions de combat qui sont tous devenus des avions à décollage court. Même avec un moteur coupé, ils devraient tous pouvoir se contenter d'une piste OTAN pour décoller. Mais c'est aussi vrai pour les avions de ligne qui ont (presque) tous la qualification ETOPS XXX qui veut dire qu'ils peuvent voler "longtemps" sans un de leurs moteurs. Je pense que la plupart des avions actuels ont une réserve de puissance suffisante pour remorquer de gros planeurs. En cas de panne moteur du remorqueur, il faudra probablement larguer le planeur. Si le planeur est un planeur "drone", il devrait se débrouiller pour se poser sans causer trop de dégâts (si c'est à 10 km d'altitude ça laisse plus de 200 km pour trouver une piste) et dans le pire des cas il ne s'agira que de pertes matérielles. Le remorqueur étant ETOPS, il devrait pouvoir se poser avec ses passagers (donc la "cargaison" importante) Le remorquage d'un planeur va impliquer une surconsommation pendant le "vol de croisière" donc une autonomie bien plus réduite. Le remorquage va aussi poser problème pendant la phase de décollage qui demandera une piste bien plus grande qu'avec l'avion seul. Pour les avions de combat, on a une distance de décollage très courte, même sans l'usage de la post combustion, l'avion de combat devrait pouvoir remorquer plus que sa masse max sur la longueur d'une piste OTAN. Pour le Rafale qui se contente de moins de 400 m de piste, si on accepte d'utiliser les 2400m d'une piste "OTAN", on doit pouvoir décoller avec un planeur de presque 40 tonnes. Par contre l'autonomie risque d'être assez médiocre, probablement pas plus de 2 000 km. Le Typhoon ou les autres chasseurs un peu plus gros (F15, Su27) feront probablement un peu mieux. Pour l'A400M, on a un avion assez gros donc capable de voler tout en remorquant un planeur particulièrement gros (probablement entre 50 et 100 tonnes). En plus l'A400M a une distance de décollage assez courte, il devrait donc pouvoir décoller avec son planeur sans atteindre la distance de décollage d'un AN124 ou d'un A330. Malheureusement l'autonomie de l'A400M est assez réduite. En remorquant un (gros) planeur, je ne suis pas sur que l'autonomie dépasse beaucoup les 3 000 km. Pour un avion comme l'A330, le problème de l'autonomie va être négligeable vu que même si son autonomie est divisée par deux (donc si le planeur fait quasiment la taille d'un A330 soit entre 100 et 200 tonnes) on garde une autonomie de 7 000 km. Par contre, on va avoir le problème du décollage, l'A330 a déjà en temps normal besoin d'une piste assez longue (2200m ?) donc on peut difficilement l'allonger. Si on veut utiliser l'A330 comme remorqueur, il faudra trouver un autre moyen pour faire accélérer le planeur jusqu'à la vitesse de décollage (par exemple des fusée jato, des moteurs au niveau des roues, un gros treuil comme pour les planeurs monoplace mais à l'échelle 100...) ou se contenter d'un planeur "relativement" léger (par rapport aux 242 tonnes de la masse max de l'A330). Pour l'A330MRTT, il doit aussi être possible de décoller avec assez peu de carburant et de faire le plein sur un second A330MRTT (à 3600 kg par minutes, il "suffit" d'une demi heure ou de 400 km pour transférer presque 100 tonnes de carburant) ce qui permet de résoudre partiellement le problème de la distance de décollage avec un planeur lourd. Pendant la seconde guerre mondiale, presque tous les avions étaient assez solides pour remorquer des planeurs. Avec les avions modernes, je ne suis pas sur que ce soit toujours aussi vrai, mais si les Rafale/A400M/A330MRTT en sont capable, je verrais bien 2 types de planeurs de transport : Un planeur "moyen" de moins de 20 tonnes de charge utile (les VAB et tout ce qui est aérotransportable en C130 ou C160) donc avec moins de 40 tonnes à pleine charge. Ce planeur pourrait servir à donner une "grosse" soute à l'A330 pour du transport stratégique ou à quasiment doubler le volume de transport de l'A400M. Pour du transport "tactique", cela permettrait au Rafale de disposer d'une grosse capacité de transport équivalente à un C130. Un planeur "lourd" capable de transporter un char lourd donc plus de 60 tonnes de charge utile. Il doit avoir une masse max encore compatible avec un A400M sur une grande piste pour un transport à courte distance. Et avec l'A330, il "suffira" d'avoir une grande piste et de ravitailler l'A330 après le décollage pour transporter une charge vraiment très lourde/volumineuse et disposer d'un vecteur presque comparable au C5 Galaxy. Le transport de char lourd n'étant pas très courant, ça permettra aussi d'équiper l'A330 d'une très grande soute pour des charges plus légères, et si la piste le permet ça permet de doubler les capacités de l'A400M. Pour le planeur "lourd", cela nous permet de disposer d'une capacité qu'on aura pas autrement (à moins d'importer des C17) pour un coût "raisonnable". Pour le planeur "moyen", ça nous permet de disposer d'une flotte numériquement importante qu'on pourra se permettre de pré déployer. On prévoit de remplacer nos plus de 90 C130 et C160 (qui ont péniblement remplacés les 208 Noratlas) par une cinquantaine d'A400M. Bon, j'avoue que pour mes calculs de distance de décollage ou de distance franchissable, j'ai fais de grosses approximations. Avec de vrai calculs, il est possible qu'on arrive à un Rafale incapable de remorquer plus que l'équivalent d'un CASA et que dans tous les cas un A330 même vide ne puisse pas remorquer plus que la charge utile d'un A400M donc que les planeurs soient presque inutiles. Il y a aussi la question du coût de développement (et du système de vol automatique) qui pourrait remettre en cause l'utilité d'un planeur. Et évidement il faut disposer de "remorqueurs" pour que le planeur puisse être utilisable. Si les avions modernes sont conçu tellement juste qu'on ne peut pas leur faire tirer un remorqueur, ça sert à rien de se poser la question.
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D'ailleurs il y a eu 0 Rafale C de perdu. C'est peut-être pour ça que le F35A ne sera que monoplace...
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+1 Cela va faire 20 ans qu'on se contente d'un unique PA. Et c'est en grande partie un choix de doctrine plus que purement financier. Le maintien en réserve du "PA2" (Clemenceau puis Foch) n'aurait pas couté bien cher, même une "modernisation" du Foch pour lui permettre d'embarquer des Rafale "léger" n'aurait pas été tellement hors de prix. Maintenant conserver un PA2 voudrait dire conserver un équipage et avoir un minimum d'avion pour s'en servir. D'ailleurs à ce titre, le non remplacement des zéphyr en 94 diminue une partie de l'intérêt du PA2. Vu qu'on a plus d'avions d'entraînement, on a plus besoin de PA d'entrainement et on réduit notre capacité à armer 2 PA simultanément. Le second PA pourrait coûter bien plus que juste le prix d'un PA.
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Concernant le Rafale M, Dassault le prétend déjà STOBAR. Maintenant entre le coût d'un PA CATOBAR allant à 27 noeuds et celui d'un PA STOBAR allant à 35 noeuds... je ne suis pas sur que ce soit le CATOBAR le moins cher. Ensuite ce n'est pas l'augmentation de la puissance des M88 qui va faire de l'E2C un avion STOBAR.
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Je crois qu'il y a aussi l'histoire qu'il est possible de voler en supersonique et/ou sous fort facteur de charge avec des bidons subsonique vides alors que s'ils sont plein, ça devient plus compliqué.
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On achète pas un avion juste pour ses ailes... Si le 7X a des ailes "correctes" (le terme de raté est probablement excessif, si elles sont juste moins bonne que celles de la génération précédentes) mais de très bon réacteurs, un très bon fuselage, une très bonne avionique et un confort intérieur excellent... c'est suffisant pour faire mieux qu'un avion plus ancien avec des ailes "un peu" mieux dessinées. C'est un peu pareil pour les avions de combat. Le F4 est une bouse, mais si demain quelqu'un propose un F4 modernisé avec un réacteur type F414 avec une tuyère vectorielle (pour avoir une maniabilité "correcte") et avec toute l'électronique et l'armement moderne... bah on risque d'avoir un avion vraiment moderne/performant dont le seul défaut sera de ne pas être furtif.
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J'étais sur que tu aller faire un commentaire suite à mon passage sur la Chine. Pourtant tu remarqueras que c'est quand même le seul pays dont les bureau d'étude pourrait avoir plus d'expérience que celui qui a fait le Rafale. C'est donc presque la seule raison qui justifierait de développer un remplaçant du Rafale. Pour l'impossibilité de faire mieux... ce n'est pas spécialement moi qui le dit. C'est juste mon interprétation quand on me dit qu'on ne saura plus faire d'avion de combat. On arrivera à faire mieux avec un Rafale F12 équipé de M88 nettement plus puissant/léger/économe/fiable un système d'arme plus puissant/léger/fiable puis une structure plus légère/solide... mais ça restera une modernisation et non un avion de nouvelle génération qu'on aura du mal à dessiner. Maintenant, pour la question de combien de temps devant nous rester sur nos acquis... Je dirais jusqu'à ce que la concurrence fasse mieux et qu'on arrive à faire un prototype prometteur. En années, c'est difficile à estimer. Mais si on était en 1960, je pourrais presque répondre 60 ans vu que des mirage III et IV modernisés à CDVE, M88, Radar AESA, plan canard... serait très performant et suffisant pour la France qui aurait fini par s'équiper de presque ... 1300 avions de combat "rapidement" modernisables. La quantité finit par être une qualité, un pays qui dispose d'avions parfaitement maîtrisé (pour le pilotage et l'entretien) a de forte chances d'avoir le dessus face à un pays équipé d'avions plus moderne mais qui utilise mal ses avions trop peu nombreux.
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C'est une bonne ou une mauvaise nouvelle ? Je suis d'accord, ça veut dire qu'on arrivera pas à faire mieux que le Rafale, mais est-ce que c'est grave ? Quand on regarde la concurrence, le F35 est conçu avec les retex du F22 (en fait même pas vu que les retex du F22 étaient trop confidentiels pour être utilisé pour un avion à exporter) du F117 et du F16 ainsi que partiellement (il s'agit d'un autre constructeur) ceux des F15, F18 (hornet et super Hornet) et B2. Coté russe, il y a eu une (très) grosse pertes de compétence depuis 90. Le Pak Fa risque de se contenter du retex du Su27. En fait seuls les chinois ont eu la chance d'avoir une "politique de prototype" récente. Ils ont les J8 (pour les plus vieux), les J9, J10, JL10, JF17, J20, J31 et ils ont pu s’entraîner avec les J11 et J15 "copiés". Bon, ils ont aussi le défaut d'avoir plusieurs constructeurs (donc plusieurs bureau d'études donc ils bénéficient moins des retex) et d'avoir commencé avec un certain retard (que je ne suis pas capable de quantifier)
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Si dans un dessin d'illustration on arrive à apprendre qu'un Rafale a côtoyé un J11, c'est déjà énorme. Ce n'est pas bien grave si le dessinateur c'est trompé et à oublié les bidons (qui ont peut-être été largué en urgence à l'arrivée du J11?)
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Pour les anglais, le choix du STOVL date même du milieu des années 80 quand ils ont refusé le Rafale ("en parti" ou "officiellement"...) à cause de la capacité CATOBAR exigée par la France pour l'Eurofighter.
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C'est surtout une question de doctrine. Le gros problème des "PA non CATOBAR" et de ne pas être compatibles avec les CVN américains donc avec les avions embarqués américains. Ce problème concerne aussi les "petits" PA CATOBAR comme ceux de la France (du Brésil, de l'Argentine...) avant le CdG. Ne pas avoir de catapultes assez puissante est aussi ridicule que de ne pas avoir de catapultes du tout. Pour les avions de combat, on a des réacteurs tellement puissants qu'on pourrait presque décoller verticalement donc des porte-avions STOBAR sont presque aussi efficace que des porte-avions CATOBAR. Pour les avions de transport (exclusivité de la marine américaine et peut-être brésilienne) ou de guet aérien, si on ne veut pas utiliser d'hélicoptère ou d'avion convertible, on peut toujours utiliser un avion STOL comme le Br941. Pour les pays occidentaux, vu nos besoins très réduit (3 AWACS embarqués, éventuellement 1 ou 2 de plus en version transport pour la France) on a vraiment intérêt à s'équiper de matériel sur étagère donc d'être compatible avec l'USNavy. Si demain (ou hier ?) une grande puissance (l'UE ?, la Chine ?) avait décidé de s'équiper d'une forte aéronavale, il reste possible de développer un avion de combat embarqué STOBAR ou STOVL ainsi qu'un avion de transport/AWACS STOVL (soit comme le V22 soit comme le Br941)
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Je crois qu'avec le Rafale, il y a beaucoup de configurations "possibles" mais dont l'utilité n'est pas évidente ce qui fait qu'elles ne sont pas encore opérationnelle. C'est comme les configurations avec 2 ou 3 ASMP, 5 SCALP, 15 AASM ou une configuration mélangeant des AASM et des SCALP... Il ne faudrait pas forcement longtemps pour que ce soit possible, mais tant qu'on ne prévoit pas de s'en servir, ça n'a pas d'intérêt. C'est comme tirer des APACHE depuis le Rafale, ce sera possible si on prévoit de faire un raid sur une base iranienne, sinon on ne va prendre la peine de les adapter au Rafale tant qu'ils restent sous cocon.
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Du "strict point de vue classification"... le Gripen est un chasseur et le F18 ou le F35 aussi ? Ou on considère que le Gripen comme le F35 est un mono-réacteur à comparer aux bi-réacteur F18, Rafale ou Typhoon, ou on parle des chasseurs de moins de 7 tonnes, de moins de 10 tonnes, de moins de 12 tonnes, de moins de 14 tonnes, ou on parle de chasseur "furtif" et non furtif ou des chasseurs américains et non américains. J'aime bien critiquer le Gripen, mais ça devient malhonnête de dire qu'il fait partie d'une autre catégorie vu qu'il y a vraiment pas grand chose qu'une flotte de F18 peut faire et pas une flotte de Gripen.
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+1 La location/l'achat de F18 a été envisagé dès le milieu des années 80. Et vers la fin de sa carrière, on a préféré ne pas déployer les cruz que les mettre en première ligne face à une menace crédible. En plus on parlait d'avions d'occasion avec assez peu de potentiel, je doute que ça impacte la pérennité du Rafale. Concernant les capacité d'emport des F18 sur les Clemenceau et les Foch, ça aurait aussi forcé de les modifier (pour le prix d'un F18) et donc de leur permettre d'embarquer des Rafale. Actuellement on aurait probablement retiré du service les F18, mais on aurait encore le Foch en réserve à sortir pendant les IPER (pour la formation des pilote de Rafale ou au combat avec des AWACS basé à terre) et depuis plus de 10 ans on serait en train d'essayer de convaincre les marins brésiliens d'équiper leur Clemenceau de Rafale.
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Est-ce qu'on sait toujours que l'on va pouvoir se contenter d'une GBU? J'ai l'impression que c'est presque comme dire qu'on peut se contenter d'une veste plutôt que d'un gilet pare balle vu que ça fait (presque) le job.
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Gros? Tout dépend de la référence, si on compare avec un Su27 a plan canard et poussée vectoriels, le F22 est juste d'une taille et d'une maniabilité normale.