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Je dirai plutôt qu'il s'agit d'une énorme concession. Il "suffit" de trouver un autre client acceptant ces deux navires et le problème sera réglé. La France a besoin d'un quatrième mistral donc un des deux va être casé. On a juste besoin d'un unique client pour un navire relativement facile à exporter.
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Les envoyer au parc à ferraille impose d'avoir un nombre suffisant de Rafale pour effectuer toutes nos missions. Je ne suis pas sur que ce soit encore le cas.
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"Le Rafale peut tout faire" mais pas forcement ses pilotes donc en France on commence à spécialiser nos pilotes et nos escadrons.Ce n'est pas parce que le Rafale peut tout faire que ces utilisateurs doivent tout faire avec. Mais même si on ne se sert pas de tout, le Rafale n'est plus un excellent chasseur omnirôle mais un très bon avion spécifique. Concernant une version moins cher du Rafale, c'est peut-être valable pour les quelques marchés gagnés par le gripen, mais c'est souvent un avion plus cher que le Rafale qui a été choisit. Le Rafale reste d'un coût très modéré. Je pense que le Rafale est le meilleur bombardier de sa génération (à comparer aux F15 biplace, aux Su34...) avec une très bonne autonomie, une très bonne charge utile, un bon armement (AASM, SCALP, Exocet...) capacité de vol en très basse altitude, SER réduite... Et si on veut un simple chasseur, le Rafale est aussi devient un des meilleurs chasseurs avec une bonne autonomie avec des 3/5 bidons supersoniques, de bon missiles (les mica IR et météor), une bonne maniabilité (un rapport poids puissance excellent si on compare avec une charge utile équivalente à la concurrence) un bon radar (un des rares AESA non US) une SER réduite, un cout relativement réduit ... Même si on ne se sert pas de la polyvalence du Rafale ou de son SPECTRA, ça reste un très bon avion, idéal pour de nombreuses armées de l'air. Pour la Suisse, le Rafale aurait été l'idéal grâce à sa bonne autonomie permettant d'effectuer de longue patrouille et permettant par exemple à un unique Rafale d'assurer une protection aérienne rapproché pendant toute la durée d'un match de foot. Sa vitesse de réaction, sa capacité d'identifier une cible à grande distance à l'OSF, sa relative petite taille, son coût maitrisé ... Le Rafale aurait pu être un excellent choix pour la Suisse. Son grand rayon d'action permettait même d'envisager d'effectuer quelques raid vers un adversaire hypothétique (par exemple tir d'un SCALP pour frapper une cible à presque 3000km de la Suisse, cela aurait permis de tirer sur Kadhafi) Pour le Brésil, on a un bi-moteur donc assez fiable pour patrouiller au dessus des champs pétrolier en mer ou au dessus de la foret vierge. Son actuelle capacité à opérer depuis un PA permettrait aussi au Brésil de commencer à renouveler son aéronavale. Ses performances seraient suffisantes pour intéresser d'autres pays Sud Américains (Argentine ?) et il pourrait y être exporté vu le faible nombre d'équipements d'origine anglaise.
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+1Actuellement un MDR n'a pas besoin d'avoir le BAC, en tout cas il n'est pas BAC+2 Un sous-officier doit avoir le BAC pour être recruté et un fois formé il obtient un BAC+2 et souvent le niveau licence. Un officier a au moins une licence et souvent un diplôme d'ingénieur. Ces critères permettent de définir une solde correspondant (plus ou moins mal) au salaire du civil. On peut encore adapter les rémunérations avec des primes plus ou moins élevés, mais ça ne suffit pas toujours pour être compétitif avec le civil sans atteindre des montants discrédibilisant ses supérieurs hiérarchiques. On utilise du matériel de plus en plus perfectionné ce qui fait que de nombreux techniciens doivent au minimum (vu le niveau scolaire demandé pour un travail "équivalent" dans le civil" être des sous-officiers voir même des officiers. Cela veut dire que pour les encadrer, il faut très vite avec des chef haut gradé. On ne peut plus comparer avec une armée de conscription ou il suffisait de quelques heures de formation pour permettre de transformer des analphabètes en chair à canon. Au XXIeme siècle, il faut des "spécialistes" de la guerre utilisant toute la technologie moderne.
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C'est que c'est la première fois qu'ils attaquent un pays en guerre. Les attaques surprises sur un allié ne doivent pas compter.
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Tant que l'Argentine ne s'équipe pas d'un avion capable d'affronter leurs Typhon et doté d'une autonomie importante lui permettant de survoler les Malouines... Les Anglais pourront s'estimer heureux.
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Euh si. Alors l'étude c'était peut-être pour un double corps.Enfin ce dont je me souviens, c'est qu'un réacteur plus moderne et un peu plus optimisé pour des vols subsoniques (et non du mach 2,5 ou plus comme le M53) permettait de gagner 40% d'autonomie pour les pénétrations en basse altitude.
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Ce que je veux dire, c'est que le système d'arme ne fait pas tout. Pour avoir un avion performant, il faut un bon système d'arme (le radar en fait partie ?), une bonne cellule, un bon réacteur et de bonnes munitions. Le mirage 2000 a une cellule vieille, presque obsolète. Bon ça reste performant vu que Dassault savait faire des avions, en mieux à part le Rafale, je crois qu'il n'y a que le Gripen (le Typhoon est juste plus gros, le F22 est trop cher, les autres ne me paraissent pas mieux juste différents) Pour le système d'arme, les 2000-5 et -9 sont performants, mais le radar reste à la "ramasse". Enfin j'ai l'impression que leur radar ne permettent pas de tirer des météor. Et puis, je ne veux pas dénigrer ce système d'arme, mais je crois qu'on parle juste d'avions polyvalents et non "omnirôle" (bon ça doit encore être un problème du radar qui commence à se faire vieux) Pour les -5 et -9, je ne suis pas sur qu'ils puissent faire du suivi de terrain. Pour le réacteur, ça reste des réacteurs dont la dernière modernisation remonte à plus de 20 ans. Pour les munitions, c'est un détail mais je crois qu'en plus du météor qui ne pourrait pas être pleinement exploité, le 2000 ne peut pas emporter de charges "très" lourdes ou volumineuses. Pour la France, ça n'a pas posé de problème, depuis 30 ans on adapte nos munitions. Mais l'Inde a eu le problème pour un gros missile air mer qui devrait pouvoir être installé sur le Rafale. Le 2000 est peut-être très bien d'un très bon rapport qualité prix, mais dès qu'on le compare au Rafale, il me paraît obsolète, peu performant et d'un coût excessif pour ce que c'est. Je ne voudrais pas me retrouver dans la peau d'un commercial devant proposer une modernisation des 2000 (ou des 2000 d'occasions) à coté du Rafale.
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Je crois que la principale différence, c'est la cellule. Le Rafale est quand même structurellement bien plus moderne/performant que le 2000. Même avec un système d'arme identique à celui du Rafale, le 2000 resterait un avion de la génération précédente. Sur le 2000, en plus de la cellule, il y a le réacteur qui commence à se faire vieux. Une étude avait été faite sur le 2000D pour le motoriser par un réacteur à double flux (comme le M88). Cela aurait du permettre d'augmenter le rayon d'action de plus de 40%
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L'avantage d'installer l'ASTAC sous le mirage 2000 plutôt que sous le Rafale, c'est peut-être aussi qu'on n'a pas envie de navaliser le Pod ASTAC qu'on aurait très envie de faire voler sous Rafale M.
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Le prix des -5 est assez difficile à définir vu que pour la France il ne s'agissait que d'une modernisation des C. Mais les derniers 2000D coûtaient déjà plus de 80% du prix des premiers Rafale.
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Si la France n'est pas capable d'être productive pour du matériel de très haute qualité, de très très haute valeur ajouté et avec une production artisanale (1 exemplaire par mois) alors je crois qu'on peut abandonner l'idée de construire quoique ce soit.
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L'Homme ? Avec l'énergie nucléaire on doit pouvoir continuer à se chauffer. Une "petite" population humaine doit pouvoir survivre dans des abris enterré regroupant aussi des "serres" permettant de produire de la nourriture.
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FAS : La permanence de la dissuasion nucléaire
ARPA a répondu à un(e) sujet de zx dans Dissuasion nucléaire
Du coup il y a eu un gros HS sur l'autre Topic.http://www.air-defense.net/forum/topic/871-a-400-m-le-défi-stratégique-européen/page-172 Personnellement je dirais que quelque soit les performances du missiles, un porteur performant aura plus de chances de se placer en position de tir. Le missile ASN4G ne doit pas servir à faire mieux que l'ASMP, il ne s'agit "que" d'une modernisation de l'ASMP avec le même objectif. C'est à dire traverser les défenses adverses mais dans 20 à 50 ans et non dans -20 à 20 ans.Sauf que dans 40 ans, une vitesse de mach 3 risque de ne pas être si énorme et de se faire intercepter. Dans 40 ans, les radar trans horizons risque de se généraliser et il ne faudra donc plus se contenter de missiles de croisières avec 500 km de portée. Et la question qui se posera ne sera jamais de savoir si l'adversaire justifie tel ou tel missile, mais juste de savoir s'il justifie une frappe nucléaire. Et dans ce cas, s'il ne s'agit que d'une unique frappe nucléaire, quelque soit l'adversaire, on privilégiera l'usage d'un simple missile de croisière plutôt qu'un missile balistique. Sinon un missile de croisière nucléaire peut aussi nous servir à faire de la politique. Je me doute bien qu'on aura vraiment du mal à s'en servir autant que les américains de leurs B61, mais rien que de pouvoir théoriquement le proposer, c'est déjà énorme. -
C'est l'avantage d'avoir 4 moteurs. On a plus de risque d'en avoir un en panne, mais même avec un en panne, on peut continuer à voler et prendre le risque d'en perdre encore un sans que ce ne soit critique pour la fin du vol.
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Ou alors c'est entre les deux. Le Rafale sans le Pod ASTAC dispose du SPECTRA ce qui lui permet d'avoir un minimum de capacité de reconnaissance électronique. Même si le SPECTRA est loin d'avoir les performances du pod ASTAC, le Rafale doit être suffisamment adapté pour la plupart des missions. Par contre le mirage 2000 sans le Pod ASTAC doit avoir presque aucune capacités électroniques et le mirage 2000 manque de polyvalence (d'utilité ? au coté du Rafale) donc ça lui permet de justifier encore son emploi. L'avantage de l'ASTAC sur le mirage 2000, c'est aussi que pour cette mission, le mirage 2000 fait aussi bien que le Rafale (au détail de l'autonomie) alors que pour les autres missions le mirage 2000 a aussi une capacité d'emport plus réduite avec presque deux fois d'armes qu'un Rafale.
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Notre dissuasion nucléaire doit-elle évoluer ?
ARPA a répondu à un(e) sujet de pascal dans Dissuasion nucléaire
C'est justement pour ça qu'on a 4 SNLE. Si on se contentait juste d'un seul SNLE en mer, il en suffirait de 3. 1 en IPER (de toute façon, quelque soit le nombre de SNLE, on va se débrouiller pour qu'il y ait en permanence 1 et un seul SNLE en IPER) et les 2 autres suffiront largement pour qu'il y en ait un patrouille en mer.Le 4eme SNLE ne sert qu'à crédibiliser notre dissuasion en nous permettant de perdre un SNLE par "accident" ou de renforcer "ponctuellement" notre dissuasion en maintenant 2 SNLE en patrouille en mer. Avec 3 SNLE d'opérationnels, il suffit que le temps passé à quai (et en approche du port donc "indisponible" à la dissuasion) dure moins de temps que la moitié d'une patrouille. Avec des patrouilles de plus de 2 mois, ça laisse encore un mois pour faire l'entretien léger entre 2 patrouilles. En fait soit on a des "gros" SNLE suffisant pour assurer seul la dissuasion, soit il s'agit de SNLE trop petit pour assurer seul la dissuasion. Donc si des SNLE à 16 missiles sont des moyens (c'est ce qu'on a et selon le président c'est le "minimum") des SNLE à 24 missiles seraient trop gros, mais des SNLE à 6 seraient probablement trop petit. On peut aussi argumenter que nos SNLE vont devenir bien plus puissant avec le passage à 10 têtes par missiles, un SNLE à 2 M51.3 aura plus de têtes nucléaires que le redoutable lors de sa première patrouille... Mais l'avantage des SNLE à 16 missiles nous permet aussi d'augmenter la crédibilité de notre dissuasion en faisant patrouiller 160 têtes nucléaires plutôt qu'une cinquantaine. -
Notre dissuasion nucléaire doit-elle évoluer ?
ARPA a répondu à un(e) sujet de pascal dans Dissuasion nucléaire
Les SNLE doivent être 4 pour qu'on soit sur d'en avoir tout le temps un en mer. Toute solution proposant de réduire le nombre de SNLE pourrait être très dangereuse en réduisant notre capacité de seconde frappe. Avoir des mini SNLE avec 2 ou 4 M51 ne me parait pas très utile. S'il s'agit d'intervenir dans le cadre d'une riposte nucléaire, j'ai peur que ce soit moins performant qu'un SNLE qui en plus d'avoir une capacité de frappe plus importante (en moyenne plus de 80 têtes pour les SNLE français) aura aussi une survivabilité nettement plus importante. Si on estime qu'un SNLE peut avoir moins de missiles pour être crédible, c'est possible (les anglais n'auraient que 40 têtes à SNLE et envisageraient de n'emporter que 8 trident) mais dans ce cas, il faudra réduire la puissance de nos 4 SNLE pour avoir 4 petits SNLE. Mais avoir 2 (ou 3) "gros" SNLE et 2 (ou plus ?) mini SNLE, c'est risquer de se retrouver avec 0 "gros" SNLE et juste un mini SNLE pour assurer la capacité de seconde frappe française donc ça revient à dire qu'on n'a plus besoin des gros SNLE. Si le but des mini-SNLE est d'avoir plus de SNLE pour pouvoir effectuer des tirs de semonces, j'ai l'impression qu'on se trompe de cahier des charges. Les FAS et FANu sont là pour ça. Le but des SNLE n'est pas de dire qu'il faut arrêter le conflit, mais juste de rendre impossible d'envisager de le continuer. Quand les SNLE interviennent, c'est pour détruire un pays. Si le but des mini-SNLE est d'avoir plus de SNLE pour en avoir en permanence 2 en mer, je préfère autant qu'on développe des SNLE plus petits pour en commander un nombre un peu plus important. (en fait juste 5, ça permet d'en avoir 1 en IPER, 1 indisponible suite à un accident, 1 en entretien de très courte durée pour changer d'équipage ou pour retourner sur la zone de tir et donc encore 2 en position de tir) -
La capacité d'emport sur un A400M, c'est peut-être aussi parce qu'un A400M a des performances que n'a pas le Rafale et qu'il sera donc plus adapté pour certaines mission. L'ASMP ne fait que 840 kg, il s'agit d'un missile assez petit et le Rafale pourrait sans difficulté emporter des missiles de 3 tonnes. Une version spécifique du Rafale (commandé en 2025 avec des M88 de 90 KN ?) devrait pouvoir emporter un missile encore plus gros. Je doute fort que l'avantage de l'A400M soit d'emporter un missile trop gros pour l'installer sous le Rafale. Par contre l'A400M serait un meilleur porteur que le Rafale pour faire des vols de très longue durée permettant par exemple de maintenir un ASMP en l'air (comme pendant la guerre froide ou les USA maintenaient des B52 en l'air avec suffisamment de carburant pour bombarder l'URSS) La taille de l'A400M permet d'avoir 2 équipages complets par avions et de quoi leur permettre de se reposer sur un vol approchant la journée. Sans ravitaillement en vol, l'A400M a déjà presque 12 heures d'autonomie, ce serait une très bonne plateforme de bombardier stratégique permettant aux FAS d'avoir une capacité de seconde frappe. Sinon avec une autonomie de 8 700 km (en convoyage), on a une autonomie un peu plus importante que celle du Rafale, même s'il a une capacité de pénétration en territoire ennemi bien plus réduite que le Rafale, l'usage de missile à longue portée doit le rendre assez crédible pour une frappe à longue distance. Il sera peut-être assez facile de positionner l'A400M à portée de tir de sa cible sans avoir besoin d'être à portée de détection des radars adverses.
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Quand on parle de rayon d'action au combat, on compte parfois une petite réserve de carburant pour effectuer des manœuvre de combat. Donc c'est moins que la moitié de l'autonomie. Sur le Rafale, suivant les sources, on trouve 5 500 km de distance franchissable ce qui correspond à 1 800 km (presque 1 000 NM) de rayon d'action.
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Exercice de créativité: Armes fictives
ARPA a répondu à un(e) sujet de c seven dans Matériels: à l'épreuve du feu
En arme révolutionnaire ou plutôt d'avenir, je verrais bien des "mini" missiles (économique) polyvalent air-air et air-sol. Le but de cette arme serait de permettre à un unique avion ultrapolyvalent (Rafale) d'intercepter un essaim de drones (ou d'avions cibles servant dans une tactique de saturation) ou pour détruire des véhicules terroristes en air-air : il faudrait avoir les performances d'un Mistral : charges offensive > de 3kg, vitesse à mach 2,7) en air-sol : capable de détruire un char ou une toyota (donc comme un missile HOt : charge offensive de 6 KG, précision permettant un coup au but donc au moins métrique) Je verrais donc un missile avec 6 kg d'explosif (à comparer aux 3 pour le Mistral ou 6 pour un missile HOT et 12 pour le Mica), un guidage par GPS, inertie et avec des autodirecteur infrarouge et laser, et assez de propergol pour permettre une vitesse de mach 3 (depuis un avion) permettant de rattraper une cible aérienne à moins de 10 km ou pour permettre à vitesse "économique" d'atteindre une cible terrestre à presque 50 km (comme les AASM). -
Je crois que la mission sans retour était une mission "classique" que chaque équipages devaient se préparer à affronter. Mais ça ne veut pas dire que c'est la seule mission des FAS. Il doit y avoir beaucoup de scénarii avec des ravitailleurs de disponibles ou des cibles plus proches permettant d’espérer faire un vol retour. Pour l'autonomie, il faut se méfier des données incomplètes. Un mirage 2000N à basse altitude (ou les 450 km sont crédibles) ne peut pas vraiment être comparé à un mirage IV à haute altitude (ou les 2000 km sont largement crédibles) Les FAS deviennent moins crédibles à l'époque du mirage 2000, mais ce n'est pas à cause du 2000 mais plutôt à cause des missiles sol-air qui réduisent très fortement l'autonomie des avions. Et pour le Rafale, il s'agit d'un avion avec des réacteurs bien plus sobres (surtout en basse altitude) et avec une grosse capacité d'emport de carburant (actuellement avec 4 bidon soit 6500 L de carburants en externe et les CFT permettrait au Rafale d'avoir une capacité totale de carburant très proche de la configuration opérationnelle du mirage IV) qui est complété par un ASMP/A à relativement long rayon d'action. Le Rafale n'est pas parfait, mais il me parait assez crédibles pour les FAS (qui n'ont plus besoin d'une escorte d'ailleurs) Pour la mission des FAS, il ne s'agit pas que de vols en basse altitude. Le vol retour, une fois la frappe nucléaire effectué, doit pouvoir être envisagé en haute altitude. Déjà les radars risquent d'être en panne (il vient d'y avoir une explosion nucléaire, ça peut avoir grillé quelques composants) et ensuite ce ne sera pas forcement une priorité pour l'ennemi d'intercepter un avion en fuite (et oui on peut très bien envisager plusieurs raids simultanés des FAS donc les chasseurs adverses doivent avoir plus urgent). Et même pour le trajet aller, il n'est utile de voler en basse altitude que quand on risque d'être détecté par des radars. Si les radars (adverses) ne couvrent que les 200 derniers km précédent le tir de l'ASMP/A (qui parcourt ensuite entre 50 et 500 km) on peut envisager un vol à haute altitude pendant une grande partie du trajet.