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Tactac

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Tout ce qui a été posté par Tactac

  1. Ouais. Par contre, je ne suis pas persuadé que OD soit nécessairement de mèche, il me semble trop honnête dans ses propos et ses réactions (ou alors il est bon acteur ...). ça tourne assez en boucle, souvent sur les mêmes thèmes. Il serait intéressant d'avoir une intervention de plus de 7 min et avec des intervenants de la finance. Une fois (il y a peu), OD a été mis face à un intervenant d'une salle de marché, l'échange était plus intéressant qu'avec les zozos du plateau car il permettait d'avoir un contradicteur avec plus d'arguments qu'un jeunot de 35 balais qui veut de l'inflation pour voir son prêt immo se réduire tout seul ... :P Non, c'est parce que ce poste est un amalgame de choses qui existent déjà et prendre le poste en premier est un peu risqué car on ne sait pas comment ça va fonctionner, si ça va fonctionner, pendant combien de temps et quels seront les responsabilités réelles du gus à la tête de cette new-BPI. Si le Qatar veut investir là où l'état démissionne, pourquoi pas. Sauf que la finalité n'est-elle pas le contrôle de l'islam prêché dans ces quartiers ? [HS Crise financière mondiale]
  2. Ben, c'est le rapport des forces 2011 ... En fait, il ne faut pas se le cacher, T. Enders est le principal bénéficiaire de l'opération à court terme et le plus gros perdant si ça ne se fait pas. Il est acquis que si la fusion se fait - déjà, Mr Enders accomplit l'objectif 2020 d'EADS 8 ans avant la date prévue (qui pourrait lui reprocher ?) - il sera le futur patron du premier groupe aéro/def mondial car EADS apporte la plus grosse part. La négo, et donc le levier des anglois de mon point de vue, est pour Mr Enders de ne pas les léser dans l'opération pour avoir leur soutien et les coudés franches dans le nouveau groupe, car pour réussir il aura besoin de cela. Et ça, ça a un coût. Si la fusion ne se fait pas (on l'a déjà dit), il ne sera pas mis à la porte mais perdra de son influence dans EADS. Il faut bien comprendre que la réussite de la fusion seule n'a absolument aucun intérêt. Il faut que le nouveau groupe créé soit gouvernable et réformable, et donc les anglais doivent être dans cet état d'esprit pour que la suite réussisse.
  3. Tactac

    Drone aérien

    Sur le même sujet : "Vivre dans la peur des drones" http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/09/26/vivre-dans-la-peur-des-drones_1765872_3216.html#xtor=RSS-3208 Ils sont rancuniers ... et patient. :lol:
  4. Je ne comprendrais pas que quiconque en France soit pour cette fusion si elle pénaliserait les intérêts français. Par contre, je comprends très bien que tout le monde ne voit pas les intérêts au même terme, ni de la même façon ... Pour la mise au goût du jours, j'ai déjà énoncé (et c'est le retour interne EADS que j'ai pu avoir) que l'on avait communiqué pour couper court à la rumeur. Après est-ce qu'un camp a instrumentalisé la rumeur ou est-ce que dans notre société tout se sait très vite et on ne peut plus vraiment tenir des tractations de haut niveau industriel secrète, c'est dur de trancher ... Thibault, je suis assez d'accord avec ce que tu écris à l'exception de ces deux points : - J'ai du mal à croire qu'EADS cherche la diversification de ses activité au point de vraiment repartir pleinement sur des activités terrestre et marine. Ils en ont indirectement en faisant des systèmes électroniques mais le cœur de l'activité d'EADS, ça reste l'aéronautique/spatial civile et militaire. Donc je ne suis pas sur qu'au conseil d'administration du groupe, on voie d'un très bon œil le fait de faire des tanks, des sous-marins ou des portes-avions. EADS (notamment Cassidian) a passé 10 ans à chercher à se séparer de ses activités connexes au domaine aéro. - EADS est un consortium et fusion ou pas il faut considérer les cas des différentes entités indépendamment. Je vois mal les activités d'Eurocopter GmbH ou de Airbus à Hambourg décliner, venir en France pour contre-balancer l'arrivée de BAE et une éventuelle montée en puissance de Cassidian. Eurocopter et Astrium sont actuellement sur un équilibre France-Allemagne et GB pour Astrium. Airbus est équilibré France-Allemagne et les anglais râlent pour avoir plus, vu que ça fonctionne. Les espagnols ont Airbus Military (no comment ... :P ). Reste Cassidian, très allemande, très Eurofighter-centré et qui avec BAE deviendrait en grande partie GB. De mon point de vue, la seule façon d'avoir un Cassidian équilibré France-Allemagne-UK serait suite à la fusion la prise de contrôle de DA par EADS. Le deuxième équilibre dans EADS, c'est celui entre les activités civiles et militaires. Le poids d'Airbus implique un déséquilibre qui ne peut être contre-balancé qu'en absorbant une ou plusieurs entreprises d'activité de défense. BAE est un bon candidat dans ce sens.
  5. Tactac

    Drone aérien

    Il y a aussi un mouvement anti-drone en France, mais je pense que les américains ont de bonnes raisons de se poser des questions sur leur utilisation, notamment les drones armés en milieu urbain. Enfin, l'affiche détournée ci-dessous (Fake) est un exemple efficace d'humour noir ... http://www.nydailynews.com/new-york/fake-nypd-posters-depicting-cops-drone-using-big-brother-show-occupy-protest-manhattan-article-1.1162030
  6. Tu me cites partiellement car j'ai justement pointé la contradiction en parlant par la suite de la dissuasion. D'ailleurs, ce n'est pas moi qui me contredit mais les intentions GB qui le sont (contradictoires). Oui, d'ailleurs, c'est EADS NV, le siège social est aux pays-bas (enfin ils y ont une adresse postale :lol:) et ils paient l'impôt sur les sociétés là-bas. Oui, bien sur, je suis d'accord. Mais il y a le modèle et la pratique. Les anglais sont pragmatiques et forts pour changer les règles en cours de jeux et quand on gueule, ils disent que l'on manque de fair play. Néanmoins, le modèle prôné reste celui que j'ai énoncé. Tu as des infos que nous n'avons pas ou bien c'est juste ce que tu imagines ? Pour l'instant, il n'est rien prévu, tu conjectures. Je ne vois pas par ailleurs pourquoi il faudrait qu'il y ait des transferts de technologies venus des USA, je ne sais pas ou tu as pu voir cela, mais ce n'est en rien le propos de cette fusion et si c'était le cas, Washington empêcherait qu'elle se fasse. Il serait un peu affaibli mais ça ne devrait pas remettre en cause à court terme sa gouvernance. Il y a une opportunité, il tente, si ça échoue tant pis, il n'a pas été placé là avec la mission de réussir cette fusion, par contre, il y a effectivement le plan 2020 qui devra être reconsidéré sous un autre angle, mais il a encore du temps pour cela.
  7. Fox49, t'es stagiaire chez DA sur les drones et tu veux qu'on fasse ton sujet à ta place ? ? :lol: :lol: Je ne suis pas sûr que tu trouves des personnes pour te renseigner sur l'ELINT et les liaisons de données / crypto. C'est un sujet un peu touchy ... :|
  8. Quelles conditions annoncées ? aucun accord n'est établi ou communiqué. S'il est fait référence aux 60%/40%, j'ai déjà expliqué d'où cela provenait et la viabilité de ce chiffre ... Tom Enders a voulu communiqué pour éviter les rumeurs de prendre le pas sur la réalité. Son erreur a été de donner cet ordre de grandeur. Eh ben c'est très ouvert comme assertion. Si l'on est favorable à cette fusion, on est donc insensé ou malhonnête. ".. catastrophique à terme pour l'économie française" rien que ça ... les actionnaires de BAE étaient déjà responsables de la crise, maintenant cette fusion va miner l'économie française qui se porte tellement bien ... C'est très intéressant. On voit bien les deux conceptions du monde, de l'Europe et de l'économie ainsi que les différences de méthode : - Modèle britannique : les états sortent de l'entreprise. L'entreprise est liée aux états seulement par les contrats et aux clauses de confidentialité. Le marketing est tourné vers l'offensive même quand on est pas en position de force, mais ce qui compte c'est de faire croire que l'on a le dessus sur l'autre partie ce qui permet de négocier à la hausse. - Modèle continental (pas le fabriquant de pneus ...) : les états doivent rester dans l'entreprise avoir des parts importantes équilibrés entre eux et de blocage de décisions stratégiques. Cet imbrication de l'état fait que ces derniers sont en première ligne pour défendre leur ligne de partage sur les affectations des projets et des sites de production. C'est un modèle plutôt défensif tourné vers la préservation des acquis. + et - du modèle britannique : modèle libéral qui laisse la pleine latitude à l'entreprise pour externaliser à outrance, voire délocaliser. Il y a plus une logique d'entreprise, ce qui aspire à être conquérant sur la prises de nouveaux marchés. + et - du modèle continental : la gouvernance d'entreprise devient une rivalité inter-états ce qui enraye la progression et la prise de risque. Les décisions des projets (choix de sous-traitants, implantations, etc ...), biasées par la vision étatique, n'est pas toujours la plus rationnelle et peut nuire à l'entreprise. L'entreprise est adossée aux états donc le risque financier est réduit. Le choix entre les deux types de modèle n'avait pas été tranché dans EADS même, du coup on a vu beaucoup de cacophonie au sein même de cette entreprise et tout récemment le poids des états y avait reculé. Par cette fusion, les britanniques posent à nouveau implicitement cette problématique du choix de gouvernance par l'appel à la sortie des états français et allemands de l'actionnariat du groupe. Et dans le même temps, ils posent le problème (qui n'en est pas vraiment un à mon sens) de la dissuasion britannique. Il y a trois solutions : - soit EADS reprend les accords de confidentialité et il y aura toujours un risque de fuite d'informations sensibles vers les pays du groupe, - soit le RU entre au capital du nouveau groupe et contrôle en directe la partie dissuasion, - soit la partie navale (c'est elle qui supporte le gros de la dissuasion) n'est pas dans la fusion et une société à part, 100% GB, est créée (ou fusion contrôlée par les états de cette partie avec DCNS =) ) Toutes les problématiques sous-jacentes à cette fusion ressemblent étrangement à celles de la construction européenne (à cela près qu'EADS est une entreprise qui fait des profits alors que l'UE est dans un marasme complet ...). Cette fusion, si elle a lieu pourrait être un laboratoire pour l'avenir de l'Europe et nous servir à comprendre comment gérer des velléités si différentes que celles des allemands, des anglais ou des nôtres. Cf. les deux modèles que j'ai énoncé ci-dessus. Soit le groupe EADS-BAE est détenu à un pouième par Tancrède via l'état (ayant une part suffisante ~20/30%), et donc l'entreprise devra agir dans l'intérêt de Tancrède et le "nous" inclut donc Tancrède ; soit ce n'est pas le cas et le "nous", c'est "eux" et pas toi. =) Vu qu'actuellement (et comme dans tout ce que l'on fait), on est pas pleinement investit dans EADS (Cf. la part de l'état français ...), je te confirme que quand Mr. Lahoud dit "nous", il faut que tu comprennes "eux". Après, comme intérêts si tu ne comprends pas qu'un groupe industriel veuille croitre plutôt que stagno-régresser, comme tout ce qui se fait en France, je ne peux rien pour toi. On a de l'emploi induit de cette croissance, donc c'est notre intérêt, oui.
  9. Si j'étais blasé, je ne posterais plus ... Mais enfin faire l’amalgame entre un actionnaire d'une entreprise industrielle et la finance folle juste pour monter un pseudo-argument contre cette possible opération, c'est bas. Par ailleurs, même si poster sur ce topic dans le sens de cette opération représente une tâche de Sysiphe, je ne suis pas du tout blasé, au contraire, je suis bien remonté, pour une fois qu'il se passe quelque chose allant de l'avant. Maintenant, j'ai clairement énoncé que le plus logique serait la fusion des activités aéro de BAE avec EADS (et non l'ensemble) et que le gros intérêt était la présence de BAE sur les marchés d'influence anglo-saxonne dont certains ont de très bonnes perspectives à long terme et dont EADS est exclus. Je suis globalement d'accord mais il ne faut pas me citer partiellement. Je n'affirme bien évidemment pas que l'EBIT soit le seul chiffre qui compte mais beaucoup de patrons (et la finance) regarde ce chiffre en premier. Je conteste la formulation. Dire que BAE est en déclin sous-entend que la boîte va fermer ... Je l'ai dis, il y a des cycles dans l'industrie, BAE a passé de bonnes années et est en perte de vitesse mais : - c'est arrivé à EADS et à d'autres entreprises, quand on fait les bons investissements et que le marché va mieux, les choses repartent, - le marché militaire US peut repartir sans problème si la situation géo-stratégique implique un nouvel engagement (c'est hypothétique mais toujours possible avec les US) - BAE est présent sur des marchés de pays en croissance et d'influence anglo-saxonne : Canada, Australie, RSA.
  10. Les principales données techniques sont dispo sur internet : Wiki et sites constructeur. Cf. également le rapport parlementaire, cité par l'excellent Philippe, qui a dressé une comparaison France des solutions de drones MALE. Je pense qu'il faut inclure l'Harfang pour bien comparer avec la situation actuelle et démontrer que l'on part de loin ... :P
  11. Les actionnaires de BAE sont les méchants financiers qui ont provoqués la crise économique ou mieux qui ont fait que la France est endettée à hauteur de 1800 milliards d'euros ... Le niveau de l'argumentaire sur ce site tombe de plus en plus bas ... :P Bof, la même comparaison sur d'autres années donnerait exactement l'inverse. On en a pas déduit à l'époque qu'il fallait arrêter Airbus. Une nouvelle fois, les jugements sur l’instantané (tels les cours de bourse) ne sont pas en relation avec les stratégies long terme et les cycles industriels. De plus, pour la plupart des partons, seul un chiffre compte réellement pour juger de la viabilité d'une entreprise et il est favorable à BAE ... Évidemment, dans le cas d'EADS, les 10 milliards de net dégagés chaque année (venant principalement d'Airbus) sont une puissance financière incomparable qui implique qu'EADS tienne presque le rôle d'une banque. Néanmoins, dans la stratégie d'entreprise il faut prévoir à provisionner pour le renouvellement des gammes d'Airbus et pour les temps de vaches maigres (qui viendront, question de cycles ...).
  12. :lol: :lol: ça c'est la meilleur de la semaine ... l'activisme, ouais, ouais ... C'est plutôt la défense d'intérêts privés, de copinages, voir de liens quasi-familiaux qui ne l'aurait jamais fait toléré un tel rapprochement portant directement atteinte à la société d'un de ses sénateurs et ami proche. Son "activisme", on a vu ce que ça a donné pour le contrat Brésil, sans compter le bordel qu'il a mis dans toute l'industrie de défense ... Encore une fois, il n'y a pas 36 façons de grandir. ça fait bien 5 ans qu'EADS cherche une consolidation de ses activités défense et un potentiel de croissance à l'export. Après, on entend beaucoup de gens parler, notamment de la pseudo perte de souveraineté française, la part de la France sera conservée comme importante, surtout si Daimler sort de l'actionnariat et que l'état en reprend une partie. Après, ne pas avoir de droit de regard sur les programmes sensibles US, c'est normal. Voir les allemands et les anglais défendre leurs biftecks, c'est normal. Il faut juste nous-même être suffisamment clairvoyant et forts pour défendre le notre.
  13. 100 milliards. ça serait le premier groupe mondial d'Aéronautique / Spatial / Défense. 38 milliards c'est à peu près le CA de BAE en 2009 (qui a baissé depuis), soit environ 40 % du potentiel global (tiens, 40 %, comme ceux qui empêchent de dormir la moitié des contributeurs de ce topic ... :P :P )
  14. Chaps, le marché US pour l'avoir il faut et il suffit de deux choses : des appuis politiques forts et une production locale suffisante. Des entreprises européennes ont des contrats aux états-unis (même dans la défense), elles produisent toutes une majeur partie des produits sur le sol US et ont des appuis d'élus. Ce n'est en rien un problème de nationalité de l'entreprise, sauf pour les parties sensibles, là il faut être US-friendly, voire cousins éloignés : GB.
  15. Le tout en trois lignes : ça faisait longtemps qu'on avait pas eu droit à un poste aussi objectif et au champ lexical aussi recherché ... :oops: l'analyse de fond qui en découle est tellement brillante et étayée d'arguments en béton armé que j'en suis ébloui ... :P Merci AlexandreVBCI, toujours sympa de te lire =)
  16. Certains gagneraient en objectivité à ne pas boire les paroles de leur DG ... http://www.ainonline.com/aviation-news/ain-defense-perspective/2012-09-14/france-and-germany-sign-male-uav-pact De deux choses l'une, soit les journalistes américains ont mal compris ce qui se passe en Europe, soit Berlin a réussi un joli coup de bluff.
  17. Totalement, ça montre que tu ne vois pas plus loin que le pont de Saint-Cloud ... Je parle de constituer un groupe capable de lancer de nouvelles générations d'aéronefs/drones alors que DA, et la France seule, en est incapable et toi tu en restes à la guéguerre Rafale/Typhoon. De mon point de vue, DA aura à intégrer le nouveau géant et donc le portefeuille produit aura le Rafale ET le Typhoon. Mais l'intérêt c'est d'être capable de faire la suite ; ça c'est l'ambition. Cela dépendra de la composition de la branche défense. Dans un premier temps, elle sera effectivement assez anglo-allemande. La façon la plus cohérente de la ré-équilibrer sera d'intégrer DA, j'en revient à cela ... Le manque d'ambition revient ... Pour qu'EADS continue à bien aller, il faut faire progresser le consortium. En plus, le marché civil est assez cyclique. Quand la demande aura faibli ( compagnies asiatiques fournies), que la Chine sera de plein-pied un concurrent sur le marché, que les modèles 320néo, 380, 350 auront vécu et qu'il faudra ré-investir pour la suite, ça ira moins bien. Donc rester sur les acquis n'est jamais gage de prospérité. Diversifier les activités (tout en restant aéro) et solidifier le CA du groupe est une très bonne chose. Pour les autres industriels cités, le chemin serait ouvert et le scénario le plus efficient serait le suivant : - constitution d'un géant de l'aéro/espace civil et militaire : EADS + BAE (aéro) + DA - constitution d'un géant de l'industrie de marine : DCNS + BAE (marine) - constitution d'un géant de l'industrie terrestre : KMW + Rheinmetall + Nexter + BAE (terrestre) Quant à Thalès et Safran, il me semble qu'ils feraient mieux de rester en marge. Il n'y a aucun intérêt à avoir un méga-équipementier car à ce niveau-là le mono-source fait exploser les coûts. Ah oui, les communiqués de Boeing font loi pour ce qui concerne EADS ... :lol: Sauf qu'EADS est bel et bien implanté aux US et y gagne des contrats dans la branche civile. D'ailleurs, je n'ai pas parlé que des US. La croissance n'est pas là-bas de toute façon.
  18. C'est dépitant de lire de nombreux postes sur ce topic, pas étonnant que la France décline vu le défaitisme et le manque d'ambition environnant. 1 - La valorisation d'EADS, on s'en fout. Les états ont suffisamment de parts pour que le groupe soit à l’abri. Ce qui compte ce n'est pas la valorisation mais d'être innovant et de gagner des contrats sur les domaines nationaux et à l'export. 2 - Arrêtez de fabuler sur le 40/60, ce n'est pas un partage définitif (si ça se fait). C'est un ordre de grandeur d'un communiqué de presse. 3 - Anglais ou pas, j'en vois beaucoup qui jouent les pleureuses alors que cette fusion constituerait un groupe d'environ 100 milliards de CA (loin devant les entreprises US) avec des activités / zones de marché et d'influence complémentaires. Oui, les activités de BAE baissent mais si elles augmentaient, ils ne penseraient pas à une fusion possible, ils se diraient qu'ils sont très bien tout seuls. 4 - P'tain, mais elle est où la perte de souveraineté nationale ? ? BAE arrive avec un domaine marine avec les contrats SNLE et SNA britanniques (plus du PA ! ! !) et une participation dans le F-35. C'est eux qui ont le plus à se blinder les fesses ... Sans compter les contrats nationaux avec le Canada, l'Australie et le RSA. 5 - Justement, l'intérêt d'EADS (pour répondre à la question de G4lly) est triple : - devenir le champion incontesté en Europe - équilibrer les activités civil / militaire (même si les budgets militaires sont en contraction, rien ne dit que ça durera ...) - avoir accès à des perspectives jusqu'alors chasse-gardée des anglo-saxons. 6 - Arrêtez de prendre les cours de bourses pour argent comptant, les marchés ont une vision court-termiste peu reliée aux stratégies du monde industriel/défense. Si vous ne me croyez pas reprenez le court de l'action Safran sur les 5 dernières années, c'est totalement incohérent de la réalité industrielle. 7 - Mais qui a peur des anglais ici du point de vue de l'engineering ? ? Sans doute ceux qui n'ont jamais travaillés avec eux.... Ils sont très bon sur le marketing, pour vendre des solutions, faire des discours, mais derrière, ce ne sont pas eux qui vont amener la créativité. Ils auront besoin des français comme les allemands amenant la rigueur en ont également besoin. 8 - Faites vous une raison, je le répète, si la fusion se fait, DA est cuit. J'apprends de Pascal que Charlie veut céder cette partie justement, pourtant il la défend dès qu'il le peut, le bougre ... ;) 9 - Mais non Pascal, le "Fighting Spirit", c'est Irelandais. Eux, c'est plutôt la perfidie. Exemple : envoyer leur princesse poser nue en France pour après pouvoir critiquer nos journaux et leur voyeurisme, tout en reluquant eux-mêmes les photos ...
  19. Côté US, on essaie de prendre l'ampleur de la tâche. http://www.wired.com/dangerroom/2012/09/iran-war-plan/all/ Enfin, rien ne devrait se faire avant que la prochaine administration soit de plein pied en fonction.
  20. L'intérêt national, pour l'aéro, c'est d'avoir un avionneur capable de lancer des nouveaux projets avions/drones de dernière génération pour arriver à suivre les US/Chine/Russie à un coût raisonnable. Dassault ne sied pas à cette définition car la taille critique (en terme de fonds propres et de nombres d'appareils ciblés) pour lancer des nouveaux projets aéro est la taille européenne : 3, 4, 5 ou plus de pays. Pour en revenir à la fusion elle-même, il semble qu'EADS ait communiqué en avance de phase pour ne pas être devancé par des fuites. 40%/60% est un premier chiffre rond pour cibler le périmètre. 40% n'étant pas si éloigné des 36% du CA de BAE. Par contre, ce qui peut porter à interrogation, ceux sont les activité terrestres et marine de BAE. Les activités marine, je les verrais bien plutôt fusionner avec DCNS, ça serait plus cohérent. Le défit du nouveau géant sera son organisation interne afin de garder une mise en oeuvre opérationnelle des programmes et d'éviter des fragmentations en services comme il existe chez BAE justement ou Thalès. La plus-value pour EADS, outre le fait d'atteindre la taille critique européenne (à mon sens), c'est de bénéficier de l'implantation de BAE dans les pays anglo-saxons et donc avoir de meilleurs perspectives de développement à l'export : USA, Canada, Australie, RSA, ... Je maintiens que si cette fusion se fait (même si il y aura des couleuvres à avaler de la perfide ...), les jours de DA seront comptés. ça ne voudra absolument pas dire la fin du Rafale ou des PEA en cours.
  21. Je ne vais pas réagir sur le reste sinon je suis certain de me faire exclure ... Mais ça sort d'où 1600 milliards ? ? (et 1600 milliards de quoi ? ?) Le PIB de la France, c'est 2555 milliards de $ (2010 - http://fr.wikipedia.org/wiki/Produit_int%C3%A9rieur_brut) La dette de la France, c'est 1800 milliards d'€ (actuellement, environ) Le budget de l'état français, c'est à disposition 412 milliards d'€ et 550 milliards de dépenses (2010 - http://fr.wikipedia.org/wiki/Budget_de_l%27%C3%89tat_fran%C3%A7ais) Donc 1600 milliards, je ne vois pas. S'il faut trouver 50 milliards, c'est pour réduire la dépense du budget, donc sur 550 milliards => 9%, et pas 3%. Remarquez que pour l'instant, ce n'est pas 50 mais 10 milliards que l'on va chercher en économies bugétaires car l'objectif du président (piètre à mon sens) est d'arriver à 0 augmentation de la dette après inflation (vu les prévisions de croissance prises en hypothèse, on va louper cet objectif, en plus ...). Un objectif plus ambitieux, et logique, aurait été 0 augmentation de la dette avant inflation, ce qui permet de la réduire en valeur de l'inflation (ce qui s'est produit sous la gouvernance Jospin). Un objectif très ambitieux aurait été de conduire le budget vers un excédent (on en rêve même plus de celui-là ... :-[). Il y a deux raisons principales : - le manque de courage politique lié au clientélisme face aux administrations, - la réticence au changement dans les administrations qui implique que pour réformer l'état de façon systémique, il faut que cela soit prévu dans les programmes présidentiels et que le président élus d'après ce programme, l'applique la première année, voire dans les 100 jours, après c'est cuit l'administration redevient irréformable. Note : je suis conscient que l'exclus ne pourra me répondre ... :-[
  22. Si ça se fait (pour le meilleur et pour le pire), je prédit la disparition de DA dans les 5-10 ans. Après tout, il ne faudra que 5% de parts cédés pour que l'entreprise intègre le néo-consortium. A noter que dans ce dernier cas, le consortium serait partie prenante dans le Rafale, l'Eurofighter ET le F-35. :oops:
  23. Bah tiens ! bientôt tu vas nous expliquer qu'en fait c'est une réforme d'inspiration Sarkozyste ... :P Franchement, si tu continues, tu vas finir par écrire la docsa en marge des congrès du PS ... (Quand je pense que certains dans le même temps trouvent qu'ils lisent le Figaro dans ce topic, c'en est risible ...) Honnêtement, je vois mal comment un riche précédemment imposé à 45% et suite à la réforme imposé à plus de 70% de taux marginal va faire pour augmenter ses entrées d'argent pour maintenir ses revenus après impots. (attention, je ne verse pas de larmes sur ces "malheureux" mais je démontre juste que la précédente assertion ne tient pas la route). Il faudrait que ses revenus augmentent de plus de 30% ... Dans le cas de Mr Arnault qui perçoit principalement des coupons de sa société, la seule façon de faire serait de lancer un grand plan de licenciements qui ferait augmenter ses valeurs boursières ... Bravo la réforme à la c... Maintenant, il y a une solution simple pour appliquer ce que tu pressens Pascal : la fiscalité allemande. Dans la fiscalité allemande, on peut imposer les riches à plus de 70% car le coût du travail est moindre (via des taxes sur le travail deux fois inférieures à celles en France). Donc les entreprises peuvent monter les salaires et l'imposition sur les revenus peut être supérieure pour avoir un net final similaire. Au passage, le travail gagne en compétitivité, ce qui aide à gagner des marchés à l'international et améliorer la balance extérieure. La deuxième grosse différence avec les teutons, c'est le marché immobilier qui reste décent en Allemagne alors qu'il est notre tombe en France.
  24. Nan mais on part de super loin avec des Harfang .... la cellule est tout de même relativement rustique et la taille, ce n'est pas la bonne gamme. En plus, on a 4 Harfang opérationnels, si on se lance dans une opération de la sorte, on va passer à 0 dispo. Dernier élément : le design authority, c'est IAI. Comment, même si on arrivait à bidouiller la cellule Harfang, ça ferait une solution pérenne avec un design de base maîtrisé en Israel ? Nan, la suite des harfang sera du reaper ou un nouveau dev depuis à peu près 0 (donc plutôt du reaper ...).
  25. Pure rhétorique ... la partie qui franciserait des reaper est à dominante française et EADS ne prend pas plus de délais dans les drones que d'autres, après ça devient des incantations de Saint-Cloud. L'upgrade / prolongation des Harfangs n'est pas une option, c'est une réalité / nécessité (même avec des achats de reaper 100% US). L'option drone MALE franco-allemand développé est encore sur la table même si ce n'est pas l'option privilégiée.
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