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Tout ce qui a été posté par pascal
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Ce qui m'intéresse beaucoup dans ce fer à ... cet avion ce sont ses très grands écrans de cockpit, le viseur de casque et l'absence visualisation tête haute @Homer en ce qui concerne l'électronique c'est pareil pour tous les avions. Par exemple sans même parler de panne d'un système, un avion comme le Rafale et bien si la centrale inertielle n'est pas recalée avant le vol, l'avion ne décolle pas (il ne veut pas). C'est le cas notamment pour le Rafale Marine sur PA, d'où le recalage par GPS introduit entre autre pour pouvoir se poser sur les PA US. Je me demandais pourquoi il n'appontait pas et ne faisait que du touch and go sur ces PA; jusqu'au jour où il m'a été répondu que s'il appontait il ne redémarrerait pas et ne pourrait pas décoller tout simplement sans le réalignement de la centrale qui à l'époque ne se faisait que par liaison IR avec uniquement les centrales du CDG (système mis au point 20 ans plus tôt avec les SUE) Faut qu'on reparle du Rafale mes cocos sinon l'arbitre va nous filer un carton
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[Porte-Avions, arbitrage décisionnel une affaire et une volonté Politique]
pascal a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Il n'y a pas que le PA les FLF sont tranquilisées par un système le STAF assez proche dans l'idée du SATRAPE -
Les programmes navals français: Baraccuda, FREMM, Horizon
pascal a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
@P4 Le module Sylver A43 (8 silos) à vide pèse 7,5 tonnes L'ASTER 15 pèse 300 kilos soit pour 4 X VIII A43 chargés d'ASTER 15 un poids de environ 40 tonnes le module Sylver A 50 (8 silos) à vide pèse 8 tonnes L'ASTER 30 pèse 445 kilos soit pour 4 X VIII A50 chargés d'ASTER 30 un poids de environ 46 tonnes le module Sylver A 70 (8 silos) à vide DOIT peser ENVIRON par extrapolation 11 tonnes environ soit avec des MDCN au moins 22 tonnes pour un module @cicci question bête fiabilité de ton post ? -
Réponse non Il y a deux SADRAL un sur chaque bord en sus des 4 X VIII Sylver A 43 Il était prévu lors du projet 8 X I canon de 25 mm qui ne sont pas montés
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Les programmes navals français: Baraccuda, FREMM, Horizon
pascal a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Quand on regarde la Kriegsmarine ils n'ont "que" 3 type 124 aa 6 (?) 123 ASM et les 122 commencent à dater... Les 125 sont pour l'instant en stand by... Je crois que sur l'eau et en Outre Mer (hors Méditerranée) nos meilleurs "collègues" restent les gens de la Royal Navy... Pour rassurer Bruno les SDC des Type 45 est lui aussi long à fiabiliser et à fixer. J'ai l'impression que ces navires sont si complexes que çà prend tout simplement du temps de le mettre au point. -
Pour poursuivre sur ce que dit Pollux Il ne faut pas perdre de vue une chose. Au delà du volet "action" du détachement d'un avion d'arme sur une zone de combat, il y a d'autres aspects qui sont pris en compte. Certes le RAFALE ne rencontre pas de chasseurs adverses ni de défense sol air très performante (pourvu que çà dure). Mais les munitions sont manipulées en condition de guerre, par les armuriers des escadrons. Il en va de même pour les différents pods de désignation de reco... Quant on a affaire à des equipements tels des armes à guidage GPS/Laser, des pods numériques; sans parler des avions, ce genre de "operation proven" prend toute sa valeur. L'A2SM aura définitivement fait ses preuves le jour où un engin lambda fonctionnera de manière optimale après avoir été monté démonté remanté avoir volé sans être largué avoir atterri, redécollé... Quand cet engin aura été manipulé par des armuriers qui ne sont pas fatalement des personnels de centres d'essais que les armes auront été stockées dans des conditions qui là encore ne sont pas des conditions de centres d'essais. C'est pareil pour EPW II. C'est pareil pour l'avion. Si on se rend compte qu'au bout d'un mois de poussière l'OSF est bonne à jeter ou que tel composant électronique ne supporte pas l'humité quand l'avion dors dehors ou que sais je encore... On a bonne mine face aux clients potentiels C'est çà le Operation Proven c'est ce qui fait la différence entre des conditions d'essai et des conditions opérationnelles. Je pense que les clients y sont sensibles. Par exemple une anecdote il fallut prendre des mesures particulière sur le 2000-5 pour lutter contre l'humidité sur certaines parties de l'avion. On ne s'en est rendu compte qu'après qq mois de mise en oeuvre à Taïwan dans les hangarettes blindées très humides de leur base située près de la mer...
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Ce qui fait aussi la popularité du .45 ACP c'est le "charisme" des deux armes qui traditionnellement le tirent, la Tommy Gun et surtout le 1911 A1. Le 1911 A1 a vraiment tout pour lui, une gueule d'enfer une prise en main incomparable (il faut un bonne pogne). C'est une arme de guerre qui se démonte sommairement en 30 secondes (pour le remontage il faut bien viser pour rentrer le teton dans "l'anneau" mobile solidaire du canon... çà peut être plus long) c'est solide... C'est du tout acier. Bref rien que du psychologique et de "l'impalpable" mais qui fait que quand on a tirer avec ce pistolet on n'oublie pas les sensations. Même si depuis on fait bcp plus moderne et ergonomique. Munition US Zamo mais chez les armuriers (du moins à une certaine époque) quand tu achetais les munitions ou simplement les étuis tout venait de chez IMI en Israel.
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[Porte-Avions, arbitrage décisionnel une affaire et une volonté Politique]
pascal a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
@Tom Les ailes du Rafale ne se replient pas. Cà veut dire économie de poids et d'argent. L'avion devait répondre à deux cahiers des charges émanant de deux clients aux besoins parfois différents. Les aviateurs se moquaient pas mal d'une voilure repliable... Les marins eux voulaient un chasseur multirôle performant. Les ailes ne sont donc pas repliables mais bon... On en a pas non plus 100 à aligner sur les porte avions des Rafale ... Et puis l'envergure n'est pas monstrueuse non plus. Le CDG avait quand même plus ou moins prévu le HAWK EYE "au cas ou" ainsi la hauteur de l'ouverture pour l'accès au hangar à partir des ascenseurs a été calculée à qq centimètres près... Le E2C une fois les ailes repliées est assez compact en revanche il est long... Il faut savoir aussi que si l'extrémité du pont oblique fut alongée de 4 mètres c'est en raison de l'E2C. Les calculs de marges de sécurité effectués sur les freins de brins d'arrêt conçus pour le CDG et effectués par les ingénieurs américains étaient erronés concernant le E2 à l'appontage sur le troisième brin dans les conditions limites (notamment si je me souviens en cas de panne d'un moteur). Les calculs d'allongement durent être refaits et la conclusion s'imposait il falait rallonger. Pas de quoi casser trois pattes à un canard mais celà fit un beau pataquès médiatique. -
Une chose est inquiétante aujourd'hui, et nous dépassons là le cadre purement dédié à l'Eurofighter. La guerre en Irak et en A-stan combinée à une faible croissance économique crée pour les forces européennes seules (pour l'instant) une situation très tendue. Les matériels s'usent vite et les remplaçants quels qu'ils soient, sont couteux et tardent à entrer en service. Nous sommes d'accord, dans dix ans les guerres ne seront peut être plus du même genre que celles dont nous parlons actuellement. Mais très franchement Pollux ces guerres, partis comme nous le sommes, nous les ferons avec 150/200 avions déployables ... Autant te dire que nous aurons intêret à éteindre les incendies avant qu'ils ne se développent trop... Il se peut qu'on fond, dans les états majors, on ne s'alarme pas trop de voir ces deux avions cohabiter. Quand ils seront à maturité et travailleront de concert et bien il seront complémentaires. Le soucis étant de savoir au final combien nous en aurons, et comment nous aurons pu financer les up date.
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Arrêtons le politiquement correct voulez-vous ? ;) L'A-stan est un champ de tir extraordinaire un super Nellis. On a tous dit ET on nous a dit que là bas les tactiques se mettent au point, les systèmes d'armes sont éprouvés, les hommes s'aguerrissent, les matériels se conçoivent. C'est là bas que l'AASM va prouver si oui ou non c'est un délire d'ingénieur,ce que je ne crois pas... C'est en ce moment que le Rafale fait du tir canon air sol (qq chose d'impensable il ya deux ans), c'est en ce moment que l'on fait de la liaison de donnée air sol en temps réel... Bref si le Typhoon était prêt à lacher ne serait-ce que des BGL il serait en A-stan à remplacer peut être des Harriers. Tout simplement parce que les forces ont besoin de conditions réelles... Ce qui va voler haut Pollux ce seront les ratios heure de vol heure de maintenance, les effectifs de soutien, les armements délivrés les % de réussite (s'ils sont connus en détail). Ce que l'A-stan va peut être montrr c'est que le consortium Eurofighter aura dépensé des milliards pour développer un bon avion de supérioriité aérienne qui restera sagement à Leuchars car pendant ce temps là dans les zones où on se bat on a besoin de Close Air Support et de tir d'armes de précision... Je ne crois pas à l'ego stroke, les arguments sont commerciaux et opérationnels. On se rebât les oreilles à longueur de blog avec des perf radar, de la L16 en combat aérien et des AWACS... De quoi ont besoin les forces de l'Otan depuis 2001 ? De donner des successeurs aux Tornados, SEM, Harriers, F16 et F1 qui se coltinent tout le boulôt et seront usés dans 10/15 ans l'enjeu il est là... Le Typhie pourrait ne pas être le bon avion au bon moment.
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Bien sûr et Boeing a toujours joué sur la taille du 767 assez proche du KC 135 contre un 330 jugé trop grand trop couteux à l'usage. C'est pour çà qu'ils ont tenté, en dernier ressort, le 767 AT avec le fuselage du -300 et la voilure et le train du -400 ER et un nouveau cockpit... Donc maintenant: Soit ils proposent une mouture du 777 et se déjugent en prouvant par la même qu'ils se sont lourdement trompé lors du premier appel d'offre, et tenté de vendre un avion inadapté à l'USAF; Soit ils présentent un 767 AT plus prometteur ayant réglé ses problèmes Soit ils tentent le pari du 787 mais alors ce ne sera pas pour tout de suite....
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Will vous avez but le bouillon à Murrayfield c'est pas une raison En A-stan comme aux Malouines ce qui sera regardé en premier c'est la disponibilité des avions. Le Rafale a pour l'instant beaucoup plus de choses à montrer que le Typhoon, dans des guerres où c'est l'air sol qui domine... Ce qui est important c'est de voir ce que donnent ces avions et leurs armements respectifs en conditions OPERATIONNELLES On verra par la suite POUR L'INSTANT C'EST LE AIR SOL QUI COMPTE
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Thomas existe-t-il des pro Typhies vraiment sérieux ?
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Tous les conflits israelo-arabes
pascal a répondu à un(e) sujet de cvs dans Politique etrangère / Relations internationales
Comme disait mon cher père Quand on est mort au moins on a plus mal aux dents :lol: alors l'enfer... Une chose m'interpelle à la lecture de tous ces posts c'est l'ampleur du fossé de l'approximation et des rancoeurs. Ces frustrations ont l'air tellement grandes y compris pour tous qui n'êtes qu'indirectement concernés (n'étant je l'espère pour vous ni sous les bombes ni sous les roquettes) qu'on peut se demander si une solution politique existe encore. @Barbaros Citation: "Chose que l'Occident a perdu, moi j'en suis fier!!!!" Tu es un occidental mano que tu le veuille ou non ! Si tu n'en es pas certain ton gouvernement se chargera de te le rappeler le moment venu en sollicitant pour la X...ième fois une entrée dans l'UE, sans parler de l'OTAN... La Turquie est un des soutiens les plus sûrs d'Israel au Proche Orient beaucoup beaucoup d'intêrets communs. La fraternité peuples s'arrête où commencent les intêrets des Etats. L'occident semble perdre sa fierté pas grave il reste LE modèle culturel et économique (notamment des élites qui n'ont de cesse de le singer). Ceci pour encore deux générations après nous verrons... Mais à ce moment là comme je le disais plus haut nous n'aurons plus mal aux dents... -
Tous les conflits israelo-arabes
pascal a répondu à un(e) sujet de cvs dans Politique etrangère / Relations internationales
Eh ben messieurs ! On a pas fini ! Que c'est bien d'être athée et tolérant et de vivre en paix dans une république laïque. -
Pour Mount Pleasant j'espère qu'il est traîté anti-corrosion... Bon aller je m'en vais
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TTU publie un "libre propos" qui pourrait bien nous éclairer sur des choix présidentiels à venir... Source TTU Une question stratégique majeure pour 2020 Le tir antisatellite chinois du début d’année 2007 a été un coup de tonnerre pour les débats sur la militarisation de l’espace (vulnérabilité des satellites aux agressions) et la pollution de l’Espace (débris sur des orbites utiles). Le silence gêné de plusieurs jours de l’administration américaine est passé un peu inaperçu mais mérite aussi une analyse : avec ses moyens satellitaires actuels, il ne fait guère de doute que Washington savait (d’autant qu’il est possible que certains services américains aient bénéficié d’une prénotification) et ont retenu l’information grâce à leur monopole technique. Compte tenu des enjeux économiques et stratégiques de l’utilisation des satellites, la démonstration ainsi faite des conséquences de la cécité européenne face à ce type d’évènements a désormais une valeur démonstrative de surprise stratégique. Les tirs nord-coréens de 1998 ont été utilisés pendant une décennie pour souligner l’importance d’une capacité de défense antimissile mais aussi de suivi de la prolifération balistique : chaque tir de développement a une valeur de validation technique mais aussi de démonstration politique de puissance. La perspective d’un arsenal iranien de missiles à longue portée d’ici à 2020 est venue renforcer cette appréhension. La question des investissements dans un système spatial d’alerte avancée a ainsi retrouvé une nouvelle jeunesse. L’évolution de la triade stratégie américaine, avec les orientations annoncées par la Nuclear Posture Review de 2001 et mises en œuvre depuis, peut aussi réserver «une surprise stratégique» qui s’imposera dans les années à venir : l’impact de l’arrivée de capacités conventionnelles tant défensives (Missile Defence) qu’offensives (Prompt Global Strike). La perspective pour 2020 de tirs de missiles balistiques conventionnels – même si elle est très limitée en nombre et a priori réservée à des cibles de très haute valeur et fugaces – change les enjeux d’une capacité de suivi de ces phénomènes, ne serait-ce que pour éviter des méprises tragiques. Même en se limitant à ces trois considérations, il devient clair que disposer d’une capacité d’alerte avancée sera un élément technique important pour juger des ambitions que chaque pays voudra conserver ou acquérir dans les équilibres de demain. Une capacité pour quoi faire ? Le programme américain SBIRS témoigne de la grande complexité des nouveaux projets d’alerte avancée à partir de l’espace. La transition doit s’opérer d’une surveillance jusque-là essentiellement axée sur les missiles balistiques intercontinentaux (soviétiques qui plus est, c’est-à-dire géographiquement repérés) à celle de missiles de plus courte portée (c’est-à-dire moins facilement détectables) répartis sur des théâtres d’opérations potentiellement nombreux. L’existence à travers le monde d’une dizaine de programmes de missiles balistiques de courte ou de moyenne portée, à propulsion liquide ou solide, rend cette mission de plus en plus compliquée. On le sait, qui trop embrasse souvent mal étreint. Le programme américain d’alerte vise à atteindre un niveau élevé de polyvalence : objectifs de surveillance et de détection des tirs, mais aussi de protection des troupes, voire de défense du continent nord-américain tout entier, en identifiant les têtes nucléaires et en fournissant les données au système d’interception final. Les difficultés techniques s’amoncellent et, à l’issue d’un quadruplement des coûts de développement, d’années de retard sur les plans initiaux, seules certaines des premières charges utiles ont été mises en orbite. A ce jour, le coût des programmes de satellites est estimé à 20 milliards de dollars jusqu’en 2020. En conclusion, le système d’alerte américain se modernise, mais il ne répondra pas avant longtemps à l’ensemble des missions qu’on lui fixe. Détecter précisément le départ de missiles à courte portée ou identifier à mi-course les têtes nucléaires présentes dans les cortèges balistiques de missiles intercontinentaux sont des objectifs qui présentent de nombreux défis techniques. Un système pleinement opérationnel semble encore hors de portée. Les missions d’un système d’alerte avancée, comme nous pourrions l’envisager en Europe, se rapportent en fait à deux objectifs distincts : la surveillance des efforts de prolifération, d’une part, et la mise en place d’une véritable architecture de défense (comme l’envisagent les Etats-Unis), d’autre part. La surveillance de la prolifération participe du renseignement sur le potentiel technique d’éventuels adversaires. En cela, elle constitue une mission à part entière pour laquelle on peut choisir de définir un système adapté. Elle suppose que ce système soit sensible mais n’impose pas obligatoirement une couverture mondiale, sauf à vouloir suivre des proliférations de pays lointains comme la Corée du Nord. Elle suppose d’enregistrer les caractéristiques des pistes d’intérêts, mais n’exige pas les mêmes précisions pour le suivi du missile porteur. Pas plus qu’elle n’exige les fonctions complexes de discrimination nécessaires à un éventuel système d’interception. La technologie reste compliquée mais sans doute abordable. La mise en place de charges utiles en orbite doit permettre l’enregistrement de signatures d’objets qui tout à la fois nourrissent un dictionnaire d’objets d’intérêt en même temps qu’elle permet l’acquisition progressive de compétences tant techniques qu’opérationnelles. La valeur d’un tel système réside précisément dans l’apport de nouvelles informations sur une menace envisageable à moyen terme. Il se justifie par le regain de crédibilité qu’il apporte aux moyens de défense, de l’exercice de la contre-force à la menace de rétorsion stratégique. Savoir et faire savoir que l’on sait et que l’on peut attribuer à un pays un tir demeurent sans doute les valeurs sûres d’un système spatial de surveillance de la non-prolifération. La dimension spatiale n’est qu’un des éléments d’un système d’alerte avancée. L’enjeu n’est pas mince face à des cibles peu détectables et la fonction de détection pose dans tous les cas des problèmes difficiles. Les missiles à courte portée (notamment à propulsion solide, dont le jet est moins longtemps visible) restent difficiles à traiter depuis l’espace. La mise en place de moyens principaux performants (au sol ou aériens), pour des systèmes de défense anti-aérienne élargie demeure sans doute la solution à préférer. En revanche, les moyens spatiaux prennent tout leur sens pour les missiles balistiques de portée intermédiaire (aux environs de 3 000 km), dont la vitesse et la capacité de pénétration en font des menaces majeures. Suivre le développement de ces moyens, apprécier la menace balistique au niveau stratégique devient aujourd’hui un enjeu à part entière. Cette fonction de surveillance doit permettre ensuite d’adapter les mesures défensives, parmi lesquelles le système de défense antibalistique, la fameuse architecture de défense, ne représente finalement qu’une modalité. Elle est à l’étude aux Etats-Unis, à un moindre titre en Europe à travers une série d’études Otan. Elle reste hypothétique du triple point de vue technique, opérationnel et politique. La mise en place d’un système spatial de surveillance de la prolifération n’implique pas la mise en œuvre d’une défense antimissile. Dans tous les cas, un tel système contribue aux moyens de défense du moment sans obérer de choix trop engageants. Un avenir possible : surveillance de la prolifération dans une optique européenne de sécurité Dès lors pour l’Europe, peu de choix stratégiques paraissent aujourd’hui aussi assurés dans leurs résultats que celui de mettre en place un système spatial d’alerte et de surveillance aux fins de suivre les progrès de la prolifération balistique : – Il s’agit d’un système technologiquement et financièrement accessible, dès lors que les ambitions sont bien cernées : si le démonstrateur français Spirale ne permettra que de commencer à disposer de fonds de terre, il ouvre la voie à une démarche progressive d’acquisition de compétences et de capacités. – Les bénéfices tirés d’un tel système sont opérationnels pour le renseignement militaire (en particulier lorsqu’ils sont croisés avec les données d’autres capteurs) et d’ordre politico-stratégique dans la mesure où ils feraient faire à l’Europe un nouveau pas vers la maîtrise de sa propre sécurité. – Ce type de système permet aussi une intervention européenne mieux assurée dans l’effort international visant à prévenir les menaces. En cela, l’amélioration de la capacité de suivi de la non-prolifération qui découlerait d’un tel système conférera à l’Europe le statut qui lui manque peut-être aujourd’hui dans les discussions stratégiques. Guillaume Schlumberger, directeur de la FRS Xavier Pasco, maître de recherche à la FRS Source TTU
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Pour l'instant l'avion largue des bombes lisses des Paveway II et commence à tester son canon. Pour l'instant le cursus met l'accent sur le air air. Les premiers instructeurs multi rôle seront opérationnels en 2009. A mon avis ils ne sont pas pressés (ou peut être l'avion ne le peux tout simplement pas >:() et ne feront pas du déploiement un argument commercial comme ce que l'on fait avec le Rafale. Je ne vais pas pleurer...
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Il est prévu que les HRZ couvrent le PA et que les FAA couvrent un déploiement genre BPC C'est ce qui existait il encore peu les FAA avec le CDG et le Dusquesne en second rideau en conserve de cibles "potentiellement moins alléchantes"
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les KIDD sont équipés de la Mk 26 double la dernière des rampes de lancement mobile de la Navy (avant l'arrivée des VLS 41) Elle tire le SM1 MR et ER le SM2 MR et ER l'ASROC et le Harpoon Le pb c'est encore le poids: la Mk 26 avec un module de chargement Mk 0 à 24 missiles pèse à vide 99 tonnes soit 110 tonnes chargées soit le même poids qu'un VLS 41 à 32 SM2 ER Si on passe à un magasin de 24 + 44 le devis de poids passe à vide à 120 tonnes soit environ 185 tonnes chargé; La Mk 13 qui équipe les Cassard ne peut tirer que le SM1 et le Harpoon dans sa configuration actuelle. Elle peut tirer le SM2 MR mais pour les dernières version le booster du missile rend l'ensemble trop long... Outre le cout pour nos FAA le soucis c'est la masse et l'encombrement, et puis les rampes mobiles sont des systèmes anciens nous serions bien les derniers à moderniser une X ième fois des Mk 13... Economies à très courte vue.
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Analyse perso que je partage assez... Le F35 est un successeur du F16. Poussant la stratégie quelques degrés au-delà les américains s'en sont servi pour fidéliser les clients "naturels" en détournant tout simplement leurs budgets. Ce n'est pas une arme dirigée contre le Rafale, même si je reste persuadé qu'ils sont bcp plus méfiants à l'égard d'une production Dassault que tout autre, c'est un levier industriel contre l'avenir de l'europe aéronautique. En plus élargir le socle de ses clients alors que les chasseurs de 5 ème génération se vendront mécaniquement en nombre inférieur à ceux des générations précédentes c'est se garantir un joli retour sur investissements (investissements que l'on aura consentis qu'en partie). Le Tornado a encore de belles années devant lui... c'est à l'heure actuelle lui qui est au final le principal concurent du Typhie. Les principaux acquéreur de cet intercepteur sont aussi les plus gros utilisateurs de Tornados... Le pb du Rafale c'est qu'il se heurte certes à de la technologie (et ses insuffisances existent aussi) mais surtout au fait que c'est un défi diplomatique à l'encontre de la toute puissance américaine. A contrario pour moi le choix du F35 est une marque d'allégence incontournable à l'égard du géant américain. Celà ne m'étonne guère de pays comme la Hollande, l'Italie ou la Grande Bretagne... C'est déjà bcp plus surprenant dee la Turquie... Mais bien sûr ceci n'engage que moi
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MICA & RC400 pour le JF-17 Pakistanais ?
pascal a répondu à un(e) sujet de phexo dans Asie / Océanie
Eh bien justement puisque tu en parles la Malaisie m'est apparue beaucoup plus "appaisée" que la Chine. Beaucoup plus harmonieuse même si elle est pluri-culturelle et ethnique. Les banlieues de Kuala Lumpur sont bien différentes de celles de Shangaï (tpoute chose égale par ailleurs). L'architecture est plus empreinte de légèreté sans parler de l'urbanisme... Enfin c'est mon avis -
Oui et après relecture de certains documents il apparaît que les F 70 AA sont ce que l'on peut faire de plus petit autour du SM 1 avec les moyens de détection qu'on y a mis et un hélico et son hangar. SM1 MR donné pour 50 kms avec un volume d'interception de 60 à 80 000 pieds. Ce qui est assez surprenant c'est qu'en leur temps les croiseurs AA à propulsion nucléaire California et South Carolina en étaient équipés. Mais bon ces navires ne furent apparemment pas des réussites
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Mon cher Tiger tu me l'enlèves de la bouche. Cette "non vente" dont l'annonce date de plusieurs semaines est peut être un signe avant coureur à décrypter... Une chose est sûre le PA2 est au centre de l'actuel débat
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MICA & RC400 pour le JF-17 Pakistanais ?
pascal a répondu à un(e) sujet de phexo dans Asie / Océanie
Certes, mais poursuivant dans ce que je disais précédemment que les chinois détruisent leur passé me laisse froid même si il m'a été donné de le regretter à titre uniquement personnel. Là où çà me fait plus réfléchir c'est si ces tendances (ou ces traditions) ont un impact sur l'extérieur de la Chine...Ce n'était pas le cas en 221 AE depuis les choses ont changé. Nous y sommes.