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alexandreVBCI

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Tout ce qui a été posté par alexandreVBCI

  1. La réponse de Moscou à Obama : AFP : Washington ayant abandonné le projet de bouclier antimissile en Europe orientale, Moscou de son côté renonce à déployer des missiles près de la Pologne, dans l'enclave de Kaliningrad, a annoncé samedi le vice-ministre russe de la Défense Vladimor Popovkine. "La raison l'a emporté sur les ambitions", a-t-il estimé sur les ondes de la radio Echo de Moscou. "Bien entendu, nous annulerons les contre-mesures que la Russie envisageait en riposte, comme le déploiement de missiles Iskander dans la région de Kaliningrad", a-t-il ajouté. Moscou, qui était férocement opposé au projet de l'administration américaine précédente d'installer dix intercepteurs de missiles en Pologne et une station radar en République tchèque, avait menacé de déployer ces missiles courte portée à Kaliningrad, cette ville sur la mer Baltique, enclavée entre la Pologne et la Lituanie, et qui est la possession la plus occidentale de la Russie.
  2. alexandreVBCI

    Embraer C 390 Millenium

    Vous allez rire mais j'ai lu sur le dernier Air & Cosmos que BAE propose le BAe-146 en version cargo militaire à prix cassé : 5 millions de $ ! http://baesystems.com/Newsroom/NewsReleases/autoGen_10988101746.html Il commence à y avoir des offres de cargo rustique, à base de version civile mais à petit prix....
  3. Libération.fr : Au moins 87 civils, en majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées, ont été tués mercredi dans un raid aérien de l'armée sur un camp improvisé de déplacés à Wadi Sufyan, dans le nord du Yémen. Selon plusieurs témoins, un avion de chasse a visé des familles qui avaient fui les combats pour se réfugier dans une vallée. Le 11 août dernier, le gouvernement à dominante sunnite du président Ali Abdullah Saleh, au pouvoir depuis 1978, a lancé une opération baptisée «terre brûlée» contre la rébellion zaydites des al-Houtistes, une minorité chiite retranchée dans la province de Saada, proche de la frontière saoudienne. La haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navathenem Pillay, a dénoncé vendredi la mort «tragique» de civils et rappelé «au gouvernement yéménite et aux forces armées leur obligation de protéger les civils pris dans les combats et de respecter les lois humanitaires internationales.» a-t-elle souligné dans un communiqué, ajoutant que cette attaque constituait «une évolution profondément préoccupante d'un conflit déjà perturbant en terme de conséquences sur les civils.» Côté francais, le ministère des affaires étrangères, par l'intermédiaire de son porte-parole Bernard Valéro, s'est dit «profondément choqué» et a appelé à «l'arrêt immédiat des combats.» Dans le village d'Al-Tahl, abandonné à la rébellion à la fin du mois d'août, des tracts ont été largués jeudi par un avion militaire à destination de la population. Le message est très clair : «soit vous combattez les al-Houtistes pour les chasser de Al-Tahl, soit vous quittez la ville ou restez à l'écart des rebelles pour éviter le danger. Les al-Houstistes sont notre cible. Signé : la police militaire du gouvernorat de Saada». Le 14 septembre, des obus avait frappé le marché local, faisant au moins 9 morts et 25 blessés.
  4. Que du bonheur ! Associated Press : Au lendemain de l'abandon par Barack Obama du projet de bouclier antimissile européen, le Premier ministre russe Vladimir Poutine a salué vendredi un geste "juste et courageux" et a demandé à Washington d'aller plus loin en supprimant les restrictions commerciales pesant sur la Russie depuis la Guerre froide. Le secrétaire général de l'OTAN a également appelé les deux anciens rivaux à tourner la page, en liant leurs systèmes de défense contre les nouvelles menaces venues d'Asie ou du Proche-Orient. Estimant que ces restrictions commerciales, notamment en matière de transfert de technologies, handicapaient à la fois Moscou et Washington, Poutine a demandé à l'administration Obama de les lever, et de soutenir l'entrée de la Russie, du Belarus et du Kazakhstan à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). "J'espère vraiment que cette décision juste et courageuse sera suivie par l'annulation complète de toutes les restrictions sur la coopération avec la Russie et sur le transfert de hautes technologies vers la Russie, ainsi que par un soutien à l'élargissement de l'OMC à la Russie, au Belarus et au Kazakhstan", a déclaré le Premier ministre russe à Sotchi. Selon lui, les restrictions sur les transferts de technologies décidées pendant la Guerre froide "nuisent à la coopération de la Russie avec ses partenaires, à commencer par les Etats-Unis". "Cela nuit également aux entreprises américaines car cela empêche le développement de leurs contacts en Russie". De son côté, le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a appelé Washington et Moscou à faire définitivement table rase de l'époque de la Guerre froide. Les nouvelles menaces potentielles venues de Corée du Nord ou d'Iran poussent les deux anciens rivaux à lier leurs systèmes de défense antimissile, a-t-il estimé. "Nous devons explorer la possibilité de lier les systèmes antimissile de l'OTAN, des Etats-Unis et de la Russie à un moment approprié", a-t-il déclaré dans un discours à Bruxelles. "L'OTAN comme la Russie ont une riche expérience en matière de défense antimissile. Nous devrions travailler au partage de ces connaissances pour notre bénéfice mutuel". M. Rasmussen a affirmé que la possession par la Corée du Nord ou l'Iran de missiles balistiques longue portée menaçait à la fois l'Occident et l'Iran, car elle pourrait conduire à une prolifération au niveau régional. "Si la Corée du Nord maintient son arsenal nucléaire et si l'Iran l'obtient, certains de leurs voisins vont se sentir obligés de suivre leur exemple", a-t-il souligné. "La prolifération de la technologie de missiles balistiques ne concerne pas seulement les pays membres de l'Alliance atlantique mais également la Russie". Alors qu'aux Etats-Unis l'annonce de l'abandon du bouclier antimissile en Europe orientale voulu par George W. Bush a immédiatement été critiquée par les républicains, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a défendu vendredi la décision de l'administration Obama. "Nous pensons que c'est une décision qui rendra l'Amérique plus forte et mieux à même de défendre nos soldats, nos intérêts et nos alliés", a-t-elle affirmé lors d'un discours à la Brookings Institution à Washington. Hillary Clinton a également assuré que la République tchèque et la Pologne, qui devaient accueillir le dispositif Bush, ne seraient pas oubliées. "Nous n'abandonnerons jamais, jamais nos alliés", a-t-elle affirmé. "Nous allons continuer à coopérer étroitement avec elles". La décision de Barack Obama n'en restait pas moins accueillie fraîchement dans ces deux pays. Si leurs dirigeants ont affirmé avoir obtenu des contreparties de Washington, la presse était, elle, moins tendre, estimant que Tchèques et Polonais avaient été sacrifiés sur l'autel du réchauffement entre Washington et Moscou. "Trahison! Les Etats-Unis nous ont vendus à la Russie et nous ont poignardés dans le dos", titrait le tabloïd polonais "Fakt". "Un allié sur lequel nous comptions nous a trahis et nous a échangés pour améliorer ses propres relations avec la Russie, ce dont nous avons légitimement peur", affirmait pour son part le quotidien des affaires tchèque "Hospodarske" dans son éditorial.
  5. Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) estiment que l'Iran a la capacité de fabriquer une bombe atomique et est sur le point de développer un vecteur capable de transporter une tête nucléaire, selon un rapport secret obtenu par l'Associated Press. Selon ce document, l'Iran a "suffisamment d'informations" pour fabriquer une bombe et devrait "surmonter les problèmes" concernant le développement d'un missile transportant une tête nucléaire. Ce rapport obtenu par l'AP apparaît comme l'"annexe secrète" sur le programme nucléaire conservé, selon les Etats-Unis, par le directeur de l'AIEA Mohamed el-Baradeï. Rédigé par de hauts responsables de l'agence onusienne, il semble confirmer les craintes de Washington, qui soupçonne l'Iran de vouloir développer un programme d'armement nucléaire. Téhéran affirme, lui, n'avoir que des intentions pacifiques. AP Et cette info tombe pile-poil au moment de l'abandon par les USA du système antimissile en pologne ?
  6. Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a déclaré que son pays souhaitait retirer ses troupes d'Afghanistan "le plus tôt possible" mais qu'il ne prendrait pas de décision unilatérale. "Nous souhaitons tous et nous espérons rapatrier nos soldats le plus tôt possible", a dit Silvio Berlusconi à des journalistes à Bruxelles, quelques heures après un attentat suicide à Kaboul qui a coûté la vie à dix civils afghans et six militaires italiens. "Nous sommes tous convaincus que c'est mieux pour tout le monde de quitter bientôt l'Afghanistan". Il a ajouté que l'Italie avait déjà l'intention de procéder à une "forte réduction" de ses effectifs en Afghanistan, qui sont d'environ 3.100 hommes, et qu'elle s'acheminerait dans cette direction. Et nous, on part quand ?
  7. La version du journal Le Monde : Avec la vente de trente-six avions de combat Rafale, de quatre sous-marins Scorpène et d'un sous-marin à propulsion nucléaire au Brésil, la France prend-elle le risque de stimuler la course aux armements en Amérique latine ? A en croire l'Institut de recherches pour la paix internationale de Stockholm (Sipri), les dépenses militaires dans la région ont atteint près de 40 milliards de dollars en 2008, soit une hausse de 36 % en cinq ans. Doté d'un budget défense de 15,4 milliards de dollars, le Brésil reste la première puissance militaire d'Amérique latine. Les contrats avec la France représentent une somme supérieure aux achats d'armes du Venezuela. L'investissement brésilien dépasse le montant des accords opérationnels entre les Etats-Unis et la Colombie. "Nous n'avons pas d'intérêt à projeter notre puissance", assure le ministre brésilien de la défense, Nelson Jobim. Du point de vue stratégique, Brasilia procède à un redéploiement de ses forces armées en vue de mieux défendre l'Amazonie. Après avoir basé sa flotte navale à Rio de Janeiro, il y a près d'un siècle, les Brésiliens veulent déployer une seconde escadre sur l'embouchure de l'Amazone. Le Brésil et l'Argentine ayant cessé depuis longtemps de se voir en ennemis, la menace potentielle vient désormais d'une frontière amazonienne difficile à contrôler en dépit des satellites mis en orbite. Théâtre d'opérations hostiles aux forces terrestres, l'Amazonie nécessite des moyens aériens et navals performants. Le paysage latino-américain est contrasté. La Colombie, seul pays de la région avec un conflit armé interne, réserve à ses dépenses militaires 4 % du PIB, tandis que l'Argentine y consacre moins de 1 % et n'achète pas d'armes depuis 1994. Le budget colombien ainsi que le type d'armement et d'entraînement privilégiés depuis la présidence d'Andres Pastrana (1998-2002) visent à combattre les guérillas d'extrême gauche, dopées par l'argent de la drogue. Le Chili a réalisé un effort soutenu, grâce à un pourcentage des dividendes du cuivre destiné aux achats d'armes, mécanisme que la présidente Michelle Bachelet vient de remettre en cause. Depuis cinq ans, le Mexique a augmenté ses dépenses de 23 %, mais l'essentiel du budget vise au rétablissement de l'ordre, ébranlé par la guerre à laquelle se livrent les gangs de narcotrafiquants. Les chiffres doivent néanmoins être relativisés, car l'investissement latino-américain ne représente que 3 % des dépenses militaires mondiales. L'Amérique latine ne pèse pas lourd dans le commerce mondial d'armements. C'est compréhensible, puisque la région a résorbé ses litiges frontaliers ou les traite par la négociation, comme dans le cas de la Bolivie et du Chili. Après le reflux des dictatures militaires sud-américaines, les budgets de la défense ont été limités, provoquant un retard considérable en termes d'équipement. L'augmentation des dépenses correspond donc à une modernisation qui s'est fait attendre. Toutefois, la crise économique, qui frappe selon des degrés variables tous les pays, rend controversée l'opportunité du réarmement. La question doit être examinée également sous l'angle politique. Les pays du cône sud de l'Amérique - Argentine, Brésil, Chili et Uruguay - ont mené ensemble des missions de paix, en Haïti notamment, qui ont contribué à créer la confiance entre leurs militaires, au point de surmonter les vieilles rivalités, comme celle qui a mis Chiliens et Argentins au bord d'une guerre pour le canal Beagle (au sud de la Terre de Feu), en 1978. En revanche, le discours du président vénézuélien, le lieutenant-colonel Hugo Chavez, entretient un climat belliciste que ses alliances avec la Russie, la Biélorussie et l'Iran ne sont pas de nature à dissiper. Depuis 2003, le Venezuela a doublé ses dépenses militaires. Caracas a acheté à Moscou 24 avions de chasse Soukhoï, 50 hélicoptères de combat et 100 000 fusils d'assaut Kalachnikov. Des sous-marins et des chars sont en cours d'acquisition. Officiellement, le budget de la défense représente 1,3 % du PIB, mais les comptes vénézuéliens sont opaques. En 2008, M. Chavez a mobilisé ses blindés à la frontière avec la Colombie et a menacé d'employer les Soukhoï. Simple bravade ? Peut-être. L'armée vénézuélienne est incapable de livrer bataille avec des chances de réussite, mais les Soukhoï peuvent être pilotés par des mercenaires de l'ex-Union soviétique. Et la seule utilité d'une escadrille de 24 avions est de frapper les premiers. Les risques de dérapage existent. Dotés d'une portée de 3 000 kilomètres, les Soukhoï menacent Bogota, Miami, le canal de Panama et Manaus. Aucun pays voisin ne dispose d'une défense à la hauteur. L'accord en cours de finition entre Washington et Bogota, à propos de l'utilisation de sept bases colombiennes, est à replacer dans ce contexte. La Colombie affronte une guérilla qui bénéficie de frontières poreuses avec le Venezuela et avec l'Equateur. La coopération requise par Bogota n'a pas d'écho en Amérique du Sud. Outre l'aide dans la lutte contre le narcotrafic, la présence de militaires américains dans ces bases constitue une dissuasion contre toute attaque extérieure. http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/09/14/course-aux-armements-en-amerique-latine-par-paolo-a-paranagua_1240120_0.html
  8. Obama abandonne le bouclier antimissile à l'est : "L'administration Obama effectue un "rajustement majeur" dans son projet de "bouclier" antimissile européen qui a été un sujet de frictions dans les relations avec la Russie, a annoncé jeudi le Pentagone. Geoff Morrell, porte-parole du Pentagone, a précisé que le projet avait été modifié pour mieux protéger les forces américaines et les alliés en Europe d'éventuelles attaques de missiles de l'Iran. Plus tôt jeudi, le Premier ministre tchèque avait annoncé que Barack Obama lui avait fait part de la décision des Etats-Unis d'enterrer le projet en Europe de l'est. Le Pentagone a précisé que ce changement était notamment dû au fait que les Etats-Unis avaient conclu que l'Iran était moins focalisé sur la mise au point du type de missiles à longue portée pour lequel le système d'origine avait été mis au place. Associated Press."
  9. Les accords militaires sément la zizanie en amérique latine : http://www.lefigaro.fr/international/2009/09/17/01003-20090917ARTFIG00393-les-accords-militaires-sement-la-zizanie-en-amerique-latine-.php La coopération renforcée entre Washington et Bogota a ravivé les tensions dans une région qui se remilitarise. La réunion des ministres de la Défense et des Relations extérieures de l'Unasur (1), mardi, à Quito, a tourné au dialogue de sourds. Elle avait pour but «la mise en place de mécanismes de sécurité régionaux» après la crise provoquée par la révélation d'un accord entre la Colombie et les États-Unis permettant à Washington d'utiliser sept bases colombiennes. Mais la conférence de Quito a permis à Bogota de relativiser la singularité de sa position. Si les autres pays lui reprochent d'avoir signé un accord militaire avec un membre n'appartenant pas à l'Unasur, les récentes ventes d'armes entre la France et le Brésil et le Venezuela et la Russie ont été rappelées par le ministre des Affaires étrangères colombien, Jaime Bermudez. Dimanche, un nouveau contrat entre le Venezuela et la Russie a été annoncé. Moscou prêtera 2 milliards de dollars (1,4 milliard d'euros) à Hugo Chavez pour l'achat de 92 chars T-72 et de lance-missiles. Entre la France et le Brésil, il s'agit de la vente (non encore finalisée) de 36 Rafale fabriqués par Dassault (propriétaire du Figaro) et de la fourniture de quatre sous-marins d'attaque Scorpène, de 50 hélicoptères de transport militaire et la fabrication d'une coque de sous-marin nucléaire. Ces contrats, selon la presse brésilienne, sont estimés à 8,5 milliards d'euros. Les budgets militaires des pays de l'Unasur avaient augmenté de 30 % en 2008. Le continent est en train de substantiellement se réarmer, alors que les différents entre les pays se multiplient. Au-delà de la confrontation entre le Venezuela et la Colombie, des tensions renaissent dans d'autres régions notamment entre le Pérou et la Bolivie. "C'est une honte pour nous tous que les ressources soient ainsi consacrées à l'achat d'armes et non à la correction des injustices sociales dans l'un tes continents les plus inégalitaires du monde», déplore Cecilia Lopez, membre du Parti libéral colombien.«L'accord avec Washington nous permet d'économiser d'énormes dépenses en achat d'armes pour la défense du territoire national, affirme, pour sa part, l'éditorialiste de l'hebdomadaire colombien Semana, Alfredo Rangelous. Nous sommes un pays pauvre qui ne dispose pas des ressources du Venezuela ou du Brésil. En plus, avec la présence nord-américaine sur nos bases, Chavez ne pourra pas continuer à nous menacer avec ses Sukhoi.» Pour ses promoteurs, l'accord entre Washington et Bogota n'est que la continuation d'une longue coopération entre les deux pays. «Nous allons seulement autoriser un pays ami à utiliser les équipements portuaires et aéroportuaires. Nos deux grandes menaces sont le terrorisme et le narcotrafic. Nos amis américains nous aident beaucoup dans cette lutte», explique le chef d'État-major interarmes, l'amiral David Moreno. Ce pacte fait suite à la décision du président équatorien, Rafael Correa, de ne pas renouveler le bail des Américains sur la base Manta. Mais au-delà d'une simple délocalisation de base, l'accord colombien prévoit la possibilité que 800 soldats et 600 civils opèrent sur le territoire colombien, avec des moyens renforcés d'écoute qui permettraient aux États-Unis d'effectuer des missions d'intelligence militaire sur l'ensemble de l'Amérique du Sud, d'où l'inquiétude ou la colère des voisins de la Colombie. Pour l'analyste colombien Leon Valencia, il s'agit surtout de garantir la poursuite de l'aide américaine que prévoyait le plan Colombie, qui a permis à Bogota de recevoir 700 millions d'aide annuelle pour la lutte contre le narcotrafic et le terrorisme. «Le plan Colombie comprenait deux agendas : le colombien, qui est la lutte contre les Farc. L'américain, qui est la lutte contre le narcotrafic. Le premier a progressé, le second non. Si la guérilla est largement affaiblie, la Colombie exporte toujours 400 000 tonnes de cocaïne chaque année, soit 51 % de la consommation mondiale.» Signe des tensions régionales persistantes : Quito a transmis mercredi à Interpol un mandat d'arrêt international contre l'ancien ministre de la Défense colombien Juan Manuel Santos. (1) Union des nations sud-américaines
  10. Sur le blog de Merchet : Voici la traduction intégrale d'un texte du lieutenant-colonel David Kilcullen, 42 ans, expert en matière de contre-insurrection reconnu au niveau mondial. Issu de l'armée australienne, Kilcullen a notamment été l'un des conseillers du général Petraeus en Irak : http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/09/votre-compagnie-vient-d%C3%AAtre-mise-en-alerte-pour-un-engagement-de-contreinssurection-en-afghanistan.html
  11. Les américains se sont jurés de ne jamais refaire une guerre du Vietnam : loupé ! c'est reparti en afghanistan comme en 1960, du coup on ressort les solutions militaires de l'époque avec un poil de sécurité en plus pour satisfaire la théorie du zéro mort. Ils ont tout misés pendant des années sur la haute technologie : laser aéroporté, F-22, bombardier B-2, échaffaudant des plans pour le Futur Combat System, Le LCS, l'hélicoptère Comanche, etc... l'équivalent de 200 ans de budget militaire de la France pour du matériel qui n'a jamais ou peu servi ou qui n'est pas entrée en service ! Le problème c'est qu'on commence à faire la même erreur avec des appareils tellement cher qu'on ne peut même plus se les acheter (à moins d'étendre la production sur un siècle) !
  12. Un article (et des commentaires pour/contre) intéressant à lire sur Defensetech.org : http://www.defensetech.org/archives/005018.html et sa suite : http://www.defensetech.org/archives/005019.html Il y a quand même une vraie prise de conscience aux USA du besoin d'un appareil COIN/CAS au contact permanent des troupes. Avec l'inertie de notre état-major, on commencera à y réfléchir en france dans une vingtaine d'années !
  13. J'ai d'ailleurs beaucoup de mal à comprendre l'absence totale de réaction dans l'ADA et au CEMAA sur ce sujet, pas un mot ni un commentaire ni une réaction sur l'absence d'appareil COIN/CAS low cost issus d'appareils civils mais adaptés aux missions, ni sur le caractère disproportionné et couteux d'utiliser des Rafale pour chasser des talibans à dos d'âne. Ils ont pris la grosse tête avec le Rafale ? ils ont peur que piloter un turbopropulseur dévalorise le métier de pilote de chasse ? ils craignent qu'une commande de tucano se traduise par une réduction de commandes de Rafale ? C'est une manque de curiosité/d'imagination de leur part ou quoi ?
  14. On peut ressortir tous les concepts, tactiques et plans qu'on veut, on ne peut pas gagner militairement en Afghanistan même avec 100 fois plus d'hommes et de matériel. Le pays est incontrôlable et le gouvernement en place qu'on soutient ne vaut pas mieux que ceux contre qui on se bat. On va attendre d'avoir 50 morts, 100 morts ou 1000 morts avant de partir ? combien cette guerre nous coûte économiquement ? y-a-t-il un objectif atteignable dans le siècle à venir ? Une poignée de mains à Karzai devant un gros panneau "Mission Accomplie !" pendant que les journalistes immortalise la scène et on se casse ! Si karzai et ses amis veulent éviter l'écartélement au retour des talibans, ils devront se battre, et d'ailleurs s'entretuer est la seule chose que les abrutis de ce pays savent faire. S'ils veulent on peut leur vendre des armes, on n'est pas raciste. La vraie réussite aurait été en 2001 de partager le pays et de refiler les morceaux aux pays voisins en fonction de la répartition ethnique pour qu'ils s'en occupent. Mais non, il a fallut qu'on essaye de construire une démocratie avec des dingues et des truands dans un bled dont la seule richesse est la production de cailloux et au beau milieu d'une demi-douzaine de dictatures !
  15. La culture occidentale en générale est diabolique pour eux, mais c'est pour celà qu'il n'y a pas de négociation possible et que tous les moyens seront bons pour générer le chaos, sans limitation morale. En 40 ans de bombinettes, les beaufs cagoulés corses et leurs revendications folkloriques ont obtenus des panneaux routiers en patois et la fête annuelle du fromage corse. Les partis politiques qui souhaitent l'indépendance plafonnent à 10 % des intentions de vote. Leur plus grand acte de terrorisme a été de tiré dans le dos d'un homme désarmé (le courage et l'honneur corse dans toute sa splendeur). Madrid, Londres, Bali, Bombay... on est en Vigipirate permanent, et pas à cause des corses. On se bat en afghanistan et nos citoyens sont menacés aux 4 coins de la planète. L'Airbus stoppé à marignagne en 1994 aurait pu finir contre la tour eiffel ou la tour Montparnasse, impact médiatique assuré. Personne ne pensait que des terroristes apprendraient à piloter pour précipiter des gros porteurs contre les tours du WTC et le Pentagone, comment savoir comment ils frapperont la prochaine fois ? En Irak, ils utilisent des bombes avec du chlore... en 2002 les anglais ont démantelé un réseau qui cherchait à fabriquer de la ricine...
  16. Une vingtaine de Leclerc sur le pont d'envol, ça en ferait un croiseur potable ! :lol: :lol:
  17. alexandreVBCI

    Embraer C 390 Millenium

    3 C-17, c'est vraiment de la micro-flotte et c'est au mieux 1 appareil seulement en vol en permanence. Pour ma part c'est inutile et trop cher à l'achat. On n'a pas besoin de transporter en urgence des chars Leclerc tous les jours. Sans urgence, le transport maritime est préférable et 100 fois moins cher. Au pire, une location de C-17 ou d'AN-124 est préférable, on n'a pas besoin de 3 C-17 en permanence 365 jours par an pour envoyer 3 Tigres ou 3 AMX10RC en afghanistan. Le C-130J est d'après les experts tellement différent du C-130H en service dans l'ADA qu'il n'y a pas de MCO commune possible, alors autant avoir des (K)C-390 moins cher et aux capacités équivalentes. L'A400M a déjà de nombreuses commandes, en revanche le (K)C-390 n'est pour l'instant que potentiellement commandé en petit nombre par 2 pays, Brésil et France. L'objectif de vente affichée de 700 appareils ne tiendra la route que si son prix est très attractif. Sinon on cours au désastre.
  18. Je pense qu'il y a au contraire des "niveaux" de terrorisme très différent, on ne peut pas mettre sur le même pied d'égalité les bombinettes corses qui font à peine péter des portes d'agences de l'ANPE avec l'attentat suicide catastrophique du 11 septembre 2001. Dans le premier cas, c'est du terrorisme résiduel mélant la stupidité à l'inutilité. Le 11 septembre 2001 avait un objectif purement terrorisant, l'objectif c'est le chaos mondial pour détruire le monde actuel et en construire un autre, favoriser l'anarchie par la menace du massacre de masse et exploiter l'effet à travers les médias. Avec les échecs des guerres en Irak et en Afghanistan, des interventions de paix en somalie, au moyen-orient en général, les troubles graves au Pakistan (pays nucléaire)... de plus en plus de pays cédent de plus en plus de pouvoirs aux islamistes qui n'ont pas de projets politiques ou économiques mais exclusivement des exigences religieuses par nature non négociables. A ce titre, il y a forcément une surenchère : on ne détourne plus les avions pour prendre des otages et exiger des solutions politiques (ça n'a jamais marché) mais on tue en masse pour forcer l'adversaire à riposter massivement et donc à entrainer la spirale de la violence par la vengeance. Ensuite, c'est une question de moyen : pour frapper fort, on utilise les moyens à disposition (dans le cas du 11 septembre, l'accès facile à de vrais bombes volantes), demain si al-qaida obtient des armes chimiques, biologiques ou nucléaires, ils les utiliseront, peu importe les conséquences.
  19. Un article sur le site Slate.fr : "Les renseignements américains redoutent «qu'Al-Qaida n'agisse qu'à la condition de surpasser les attaques du World Trade Center et du Pentagone, avec un attentat encore plus meurtrier, afin de créer un climat de terreur et d'incertitude totales quant à l'avenir.» Dans un autre livre sorti en 2008, The Way of the World («Ainsi va le monde»), Suskind cite Saad Al-Faqih, un opposant au régime saoudien qui, selon le Trésor américain, aurait des liens avec Al-Qaida depuis le milieu des années 1990, et qui prédit une attaque «plus violente que celle du 11-Septembre». L'objectif d'une telle escalade serait de provoquer un soulèvement national qui obligerait les Etats-Unis à se retirer des pays musulmans, précipitant par là même «l'effondrement de l'ordre mondial.» La réaction américaine aux attentats du 11-Septembre, en Afghanistan comme en Irak, ne laisse en rien présager ce scénario, mais peu importe. «Les terroristes s'abreuvent au puits de leur propre propagande», écrivait l'an dernier Bruce Hoffman, spécialiste du terrorisme à la School of Foreign Service de Georgetown. «Il ne fait pas de doute que l'organisation continue de miser sur une nouvelle attaque spectaculaire qui propulserait à nouveau Al-Qaida sur le devant de la scène.» Une attaque de cette ampleur nécessiterait probablement de recourir à une arme chimique, biologique ou nucléaire. Et il se trouve qu'Al-Qaida y a bien pensé. En 2001, le Wall Street Journal révélait qu'un ancien ordinateur d'Ayman Al-Zawahiri contenait un dossier protégé intitulé «Yaourt», nom de code d'un projet remontant à 1999 et impliquant des armes chimiques et biologiques. «La puissance destructrice de ces armes», écrivait Al-Zawahiri avec enthousiasme (et inexactitude) «n'est pas moindre que celle des armes nucléaires.» Particulièrement intéressé par une attaque à l'anthrax, Al-Zawahiri avait engagé un microbiologiste nommé Abdur Rauf pour acquérir les bacilles et l'équipement nécessaires. On ne sait pas précisément jusqu'où Rauf est allé dans ses expérimentations. Al-Zawahiri avait également fait appel à un Egyptien dont le nom de guerre était Abou Khabab pour mettre au point des armes chimiques. On sait cette fois que Khabab a pu tester du gaz neurotoxique sur des chiens et des lapins. (Rauf est aujourd'hui en liberté surveillée au Pakistan, qui refuse de le livrer aux Etats-Unis. Khabab a été tué en juillet dernier lors d'un bombardement effectué par un drone de la CIA dans la zone tribale frontalière du Pakistan et de l'Afghanistan, où se sont repliés les chefs d'Al-Qaida après l'invasion de l'Afghanistan par les Etats-Unis.) Certains faits indiquent que ces projets terroristes sont toujours d'actualité. En juillet, la neuroscientifique pakistanaise Aafia Siddiqui, suspectée de liens avec le réseau Al-Qaida, a été arrêtée en Afghanistan et extradée vers les Etats-Unis après avoir été accusée de tentative d'assassinat sur des soldats américains. Elle est actuellement en attente de procès. Siddiqui aurait été retrouvée en possession de documents relatifs à des armes chimiques, biologiques et radiologiques («bombes sales»). Fin janvier, un membre d'Al-Qaida en Algérie aurait indiqué à la direction de l'organisation qu'il avait fermé un site d'armes chimiques ou biologiques suite à un accident mortel. Si on a pu croire un temps que des terroristes envisageaient de répandre le bacille de la peste bubonique, il existe désormais de fortes raisons d'en douter. Al-Qaida cherche à acquérir l'arme nucléaire depuis le début des années 1990, époque où Oussama Ben Laden s'était vu escroqué de quelque 1,5 million de dollars en tentant d'acheter de l'uranium à usage militaire. Un mois avant le 11-Septembre, Ben Laden et Al-Zawahiri avaient rencontré Sultan Bashiruddin Mahmood, un acteur clé du programme nucléaire pakistanais réputé pour ces théories apocalyptiques délirantes sur les ogives et l'islam. (Contre toute vraisemblance, Mahmood a assuré qu'il cherchait uniquement à recueillir des fonds pour établir une université d'ingénierie à Kaboul, mais que Ben Laden l'avait harcelé pour qu'il élabore une arme nucléaire pour Al-Qaida, ce à quoi il s'était refusé. Il est depuis sous surveillance pakistanaise.) Lors de leur réunion, Ben Laden avait expliqué à Mahmood qu'il avait obtenu de la matière nucléaire en Ouzbékistan, mais qu'elle n'était pas suffisamment enrichie pour en faire une arme. En octobre 2001, cette information avait semé un vent de panique à la CIA, qui venait de découvrir un rapport, qui se révéla faux, exposant qu'Al-Qaida avait dérobé à l'arsenal nucléaire russe une bombe de 10 mégatonnes. Al-Zawahiri a depuis prétendu qu'Al-Qaida possédait des armes nucléaires, mais cela reste hautement improbable. Il est vrai qu'au Pakistan, la récente levée d'assignation à résidence du scientifique A.Q. Khan, qui a secrètement vendu des technologies nucléaires à la Corée du Nord, à l'Iran et à la Libye, peut augmenter le risque de prolifération nucléaire, mais l'on ne saurait dire dans quelle mesure. Graham Allison, spécialiste reconnu des sciences politiques à Harvard, écrivait en 2004 dans Nuclear Terrorism que «dans la décennie à venir, une attaque nucléaire terroriste en Amérique avait plus de chance de se produire que de ne pas se produire.» A la sortie de la version poche de son ouvrage, il ajouta en postface qu'en un an, «il était devenu plus probable, voire inéluctable, que des terroristes commettent une attaque nucléaire, si la politique en vigueur n'était pas modifiée en profondeur». Dans le rapport «World At Risk» («le monde en danger») sur la prolifération des armes de destruction massive et le terrorisme, publié en décembre 2008, Allison et un collège d'expert du Congrès ont repoussé l'année fatidique à 2013, élargi la cible potentielle à «un endroit du monde» et ouvert les catégories d'armes aux agents biologiques et chimiques. Ces funestes prédictions font tiquer d'autres spécialistes du terrorisme. Le politologue John Mueller, par exemple, qui juge la menace terroriste exagérée, fait remarquer qu'Allison conjecturait déjà, en 1995, «la survenue d'actes de terrorisme nucléaire à l'encontre de cibles américaines avant la fin de la décennie [1990].» En réalité, la probabilité d'une attaque nucléaire n'est pas si élevée. Mueller souligne que les «valises nucléaires» russes, qui alimentent généreusement les réflexions sur le «trafic d'ogives», ont toutes été construites avant 1991 et qu'elles n'ont été opérationnelles que pendant trois ans. N'acquiert pas qui veut de l'uranium enrichi. Au cours de la dernière décennie, rappelle Mueller, seuls dix vols nucléaires ont été recensés. Cela représentait en tout et pour tout environ huit kilos de matière, soit beaucoup moins que la quantité nécessaire à la fabrication d'une bombe. Et une fois l'uranium obtenu, l'élaboration de l'arme nucléaire est simple en théorie (le militant anti-nucléaire publia en 1979 un article retentissant sur la question dans la revue The Progressive), mais très compliqué en pratique. C'est pourquoi l'obtention de la bombe peut demander des années de travail, pas toujours couronnées de succès. (Le plutonium, autre matière fissile, est si dangereux et si difficile à transporter que les spécialistes de la non-prolifération y prêtent fort peu d'intérêt.) Quant aux armes biologiques, si trouver la matière nécessaire à leur confection est peut-être plus facile, c'est la fabrication qui est plus difficile. Il suffit d'observer que ces armes ne sont presque jamais employées, même par des armées nationales. Et les rares fois où elles l'ont été, elles n'ont pas été à la hauteur de leur réputation d'armes de destruction massive. Comme le déclarait devant le Congrès en 2001 John Parachini, de la RAND Corporation : « Le plus grand frein à l'utilisation d'armes biologiques est peut-être que les terroristes peuvent causer beaucoup plus de morts et de blessés avec les armes conventionnelles qu'avec les armes non conventionnelles.» Il en va de même pour les armes chimiques. Le journaliste Gregg Easterbrook note ainsi (en citant un rapport du Congrès américain) qu'en théorie, dans des conditions d'utilisation optimales, une tonne de gaz sarin peut tuer jusqu'à 8.000 personnes. Mais, d'une part, il est «relativement peu probable» qu'un groupe terroriste puisse mettre la main sur une telle quantité de gaz sarin et, d'autre part, les «conditions optimales» impliquent une absence totale de vent et de lumière. La moindre brise pourrait faire tomber le nombre de victimes à 800. Autant faire exploser une bombe à l'ancienne sur une place publique. Cependant, avant le 11-Septembre, aucun ingénieur en construction n'aurait cru possible de réduire en cendres les tours du World Trade Center et ses occupants avec deux avions béliers. Une attaque encore plus destructrice relève, comme le disent les analystes du risque, «d'une probabilité basse pour un risque élevé». Aussi peu envisageable cette menace soit-elle, les conséquences en seraient dévastatrices. Ainsi les terroristes pourraient-ils vouloir surpasser le 11-Septembre de même que Ralph Ellison eut l'ambition de surclasser son unique chef-d'œuvre."
  20. L'Express reprends le discours de Medvedev et ajoute des commentaires d'experts : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/medvedev-le-rebelle_786234.html#xtor=AL-447 Dans une tribune publiée par le quotidien libéral Gazeta.ru, le président russe juge son pays "arriéré" et critique la gestion des dernières années. Il décrit les Russes comme un peuple qui boit trop et qui manque d'initiative. Le président russe Dmitri Medvedev s'est livré jeudi à une critique virulente de son pays, le jugeant "arriéré et corrompu" et déplorant des manquements ces dernières années. Une attaque directe à Vladimir Poutine, son puissant Premier ministre. Economie "primitive", "démocratie faible", Caucase "instable" ou encore le peuple qui boit trop et qui manque d'initiative: dans une tribune intitulée "Russie, en avant!", publiée par le quotidien en ligne libéral Gazeta.ru, il a dépeint un tableau peu flatteur du pays qu'il dirige depuis mai 2008 après huit ans de règne de Vladimir Poutine au Kremlin. La crise économique mondiale a montré que "les choses ne vont franchement pas très bien" en Russie, qui n'a pas réussi "ces vingt dernières années à se débarrasser d'une dépendance humiliante à l'égard des matières premières" et dont l'économie "ignore comme à l'époque soviétique les besoins de l'Homme". "Cela prouve que nous n'avons pas fait tout le nécessaire dans les années précédentes. Ou qu'il y a beaucoup de choses que nous n'avons pas faites comme il fallait", poursuit le président. "Les institutions démocratiques sont en gros formées et stabilisées mais leur qualité est loin de l'idéal. La société civile est faible", estime encore le chef de l'Etat. Le président critique aussi les "tendances paternalistes largement répandues" qui génèrent "un manque d'initiative et un déficit de nouvelles idées" et appelle à se débarrasser de mauvaises traditions comme "les pots-de-vin, le vol, la paresse mentale et spirituelle ou l'alcoolisme". Il déplore que ses concitoyens, vainqueurs des nazis en 1945, soient "obligés de combattre la corruption et l'état arriéré" de leur pays pour le rendre "moderne et confortable". "La démocratie russe ne va pas copier mécaniquement les modèles occidentaux", prévient-il toutefois. "Des idées naïves sur un Occident heureux et impeccable et une Russie arriérée sont inacceptables (...) Mais la confrontation et l'isolement sont tout aussi dangereux", martèle-t-il. Les thèses de cet article seront développées dans le discours annuel du président à la Nation fin octobre-début novembre, a souligné sa porte-parole Natalia Timakova. Dmitri Medvedev "a jugé important de s'exprimer pendant la préparation du discours notamment pour avoir des réactions", a-t-elle dit citée par l'agence Interfax. Selon des experts interrogés, cet article de Dmitri Medvedev traduit les divergences au sein du tandem avec Vladimir Poutine et vise à soigner l'image de libéral du président. "C'est un message à Poutine. Le président fait comprendre à son Premier ministre qu'il doit assumer sa part de la responsabilité", estime Evguéni Volk de la fondation américaine Heritage. Selon un récent sondage du centre indépendant Levada, les Russes attribuent à Vladimir Poutine l'amélioration de leur niveau de vie ces dernières années et l'épargnent plus que le président Dmitri Medvedev dans leur jugement sur les responsabilités dans la crise. Pour Nikolaï Petrov du centre Carnegie, "le tandem ne peut pas fonctionner pendant la crise parce que ce système complique la prise des décisions". "Les équipes ont compris que la configuration du pouvoir actuelle n'est pas à la hauteur des défis à relever", ajoute-t-il. Pour Iouri Korgouniouk de la fondation Indem, Dmitri Medvedev a décidé de "réconforter les libéraux modérés qui ont placé en lui leurs espoirs". "On peut être d'accord avec tout ce qu'il a dit, mais cela reste des discours qui ne sont pas suivis d'effet", conclut l'expert.
  21. http://www.liberation.fr/monde/0101590340-mugabe-voudrait-pouvoir-se-passer-des-sales-blancs?y=1 Le président Robert Mugabe a attaqué les sanctions occidentales contre le Zimbabwe son pays, en dénonçant les «sales blancs» qui s’ingèrent dans les affaires de son pays, ce vendredi, à la veille d’une visite d’une délégation de l’Union européenne à Harare. «Qui a dit que les Britanniques et les Américains doivent commander les autres? Nous n’avons pas invité ces sales blancs. Ils veulent fourrer leur nez dans nos affaires. Refusez ça», a déclaré le président zimbabwéen devant les jeunes de son parti, la Zanu-PF. «Nous sommes restés fermes. Sanctions ou pas, le Zimbabwe reste à nous», a-t-il ajouté. «Pourquoi ces sanctions? Pourquoi notre peuple est-il puni? C’est parce que les impérialistes veulent capter notre héritage», a poursuivi Mugabe, au pouvoir depuis l’indépendance en 1980. Il a également souligné qu’il ne reviendrait pas sur sa réforme agraire controversée, lancée il y a neuf ans et visant à redistribuer aux Noirs les terres détenues par les fermiers blancs. Ce discours tonitruant intervient à la veille d’une visite d’une délégation européenne de haut niveau, dirigée par le commissaire européen Karel De Gucht, qui doit rencontrer Mugabe et l’ex-opposant Morgan Tsvangirai, devenu Premier ministre après un accord de partage du pouvoir conclu sous la pression internationale il y a un an. Il s’agit de la première visite européenne à tel niveau depuis 2002, date de l’imposition des sanctions occidentales contre le Zimbabwe, que l’UE refuse de lever tant que le respect des droits de l’Homme n’aura pas été rétabli et l’accord de partage du pouvoir pleinement appliqué. Le but de cette visite est de trouver un «terrain d’entente» avec le gouvernement d’union au Zimbabwe formé en février 2008 pour parvenir à rétablir les bases d’une «pleine coopération», a déclaré vendredi Karel de Gucht. L’UE et l’Afrique du Sud ont ensemble exhorté vendredi les partis zimbabwéens à «ôter tous les obstacles» qui entravent encore la bonne marche du gouvernement d’union nationale, à l’issue de leur sommet à Kleinmond, près du Cap (sud-ouest). No comment.
  22. Reuters : La Slovénie s'est dite prête à lever immédiatement son veto à l'adhésion de la Croatie à l'Union européenne à la suite d'un accord entre les deux pays sur les moyens de régler leur différend frontalier vieux de 18 ans. Coincée en l'Italie et la Croatie, la Slovénie dispose d'une façade maritime de quelques dizaines de kilomètres seulement dans le Golfe de Trieste et souhaite avoir un accès direct aux eaux internationales de l'Adriatique, ce qui implique que Zagreb renonce à une partie de ses eaux territoriales. Le litige, auquel s'ajoute un différend portant sur quatre villages à la frontière entre les deux anciennes républiques yougoslaves, empêchait jusqu'à présent la Croatie de boucler ses négociations d'adhésion avec l'Union européenne, où elle est prête à entrer dès 2011. La Slovénie, qui est devenue en 2004 la seule ex-république yougoslave à rejoindre l'UE, oppose depuis décembre dernier son veto à l'intégration de son voisin, estimant que des documents soumis par celui-ci à l'UE préjugent de l'issue de ce litige frontalier. Les efforts de l'Union européenne pour rapprocher les positions des deux pays n'ont donné jusqu'à présent aucun résultat tangible. A l'issue de leur rencontre, les Premiers ministres slovène Borut Pahor et croate Jandraka Kosor ont annoncé que les pourparlers pour régler leur différend se poursuivraient sous médiation internationale. Ils ne fournissent pas plus de précisions. La Commission avait proposé qu'une équipe de cinq experts, dont trois étrangers, se penchent sur un règlement du litige. Selon Kosor, Zagreb s'est engagé à ce qu'aucun document utilisé dans le processus d'adhésion ne préjuge de l'issue de ce futur règlement. "Je viens de faxer une lettre à la présidence suédoise de l'Union dans laquelle je dis clairement que nous avons abouti à un accord sur la poursuite des discussions avec l'UE et la continuation des pourparlers frontaliers", a dit Kosor. La dissociation du litige frontalier du processus d'adhésion est un premier succès diplomatique pour Jandraka Kosor, qui est arrivé au pouvoir en juillet à la suite de la démission inopinée de son prédécesseur Ivov Sanader après six ans à la tête du gouvernement croate. "C'est un signal positif pour l'accession de la Croatie à l'UE et également pour l'élargissement global de l'Union aux voisins de la Croatie qui ont des ambitions européennes", a déclaré Neven Mimica, président de la commission parlementaire croate pour l'intégration européenne. Kosor a dit s'attendre maintenant à une réunion avec Bruxelles "d'ici la fin du mois" sur la clôture et l'ouverture de nouveaux chapitres des négociations d'adhésion.
  23. Réunification de l'allemagne : Mitterrand et Tatcher craignait une nouvelle guerre. LeMonde.fr : Certains ont dit que ce féru d'histoire était passé totalement à côté de l'un des événements majeurs du XXe siècle en Europe. D'autres ont assuré que François Mitterrand avait au contraire accompagné et encouragé la réunification allemande. Vendredi 11 septembre, le Foreign Office britannique a rendu publiques des archives relatives à cette période. Elles montrent un président français à la fois très méfiant, pour ne pas dire brutal, à l'égard des Allemands et pourtant convaincu que la République démocratique allemande (RDA) et la République fédérale d'Allemagne (RFA) seraient bientôt unies. A l'approche du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, le ministère des affaires étrangères de Sa Majesté a décidé de "déclassifier" quelque 600 pages de correspondances et comptes rendus de réunions relatifs à cette période. Plutôt que d'attendre trente ans que ces documents tombent dans le domaine public, l'équivalent britannique du Quai d'Orsay a voulu profiter de l'occasion pour montrer au monde entier que ses diplomates avaient compris l'importance du phénomène. Et lutté, autant que leur place le leur permettait, contre une Margaret Thatcher, alors premier ministre, résolument opposée au processus de réunification. Une sorte de revanche de ces hommes de l'ombre contre le 10 Downing Street. Le Financial Times, qui a révélé jeudi l'existence de ces archives, a permis au Monde de les consulter. On y trouve deux lettres de Charles Powell, le secrétaire privé de la "Dame de fer", qui relatent des rencontres entre sa patronne et François Mitterrand. Dans la première d'entre elles, en date du 8 décembre 1989, Lord Powell décrit un président français obsédé par la répétition de l'histoire. "L'Allemagne n'a jamais trouvé ses frontières, fait-il dire à M. Mitterrand, le peuple allemand a constamment été en mouvement. Et il l'est aujourd'hui." Dans ce contexte, poursuit le conseiller diplomatique de Mme Thatcher, Mitterrand "craignait que la France et la Grande-Bretagne ne se retrouvent dans la situation de leurs prédécesseurs dans les années 1930, qui n'avaient pas su réagir" au désir d'hégémonie allemande. Jacques Attali, qui se souvient que le président français et le premier ministre britannique se sont vus ce 8 décembre 1989 en marge d'un sommet réuni à Strasbourg, a livré sa version du même épisode dans le troisième tome de Verbatim (Fayard, 1995), recueil des notes prises en tant que conseiller spécial. "On se trouve dans la situation des dirigeants de la France et de l'Angleterre avant la guerre, qui n'ont réagi devant rien. Il ne faut pas se retrouver dans la situation de Munich !", aurait lancé, selon lui, François Mitterrand. Juste avant, toujours selon M. Attali, la "Dame de fer" avait ouvert son sac à main, en avait sorti deux cartes d'Europe un peu froissées, découpées dans un journal britannique, l'une de l'avant-guerre, l'autre de l'après-guerre, et avait dit, d'un geste vers l'est de l'Allemagne : "Ils prendront tout ça, et la Tchécoslovaquie." Dans la seconde lettre de M. Powell, qui relate un déjeuner entre les deux protagonistes le 20 janvier 1990, François Mitterrand serait allé encore plus loin. "La perspective de la réunification a provoqué un choc mental chez les Allemands", lui fait dire le conseiller de Mme Thatcher. Et celui-ci a eu pour effet de "les faire redevenir ces "mauvais" Allemand qu'ils étaient", l'adjectif "mauvais" étant présenté comme sortant directement de la bouche du président. "L'Allemagne peut se réunifier (...) et même reprendre des territoires qu'elle a perdus pendant la guerre", aurait ajouté François Mitterrand. "Elle peut même être plus étendue que sous Hitler." Ces mots, Hubert Védrine, alors porte-parole de l'Elysée, assure ne les avoir jamais entendus. La comparaison avec la période hitlérienne est pour lui "grotesque", même s'il affirme dans ses Mémoires, Les Mondes de François Mitterrand (Fayard,1996), à propos du président : "On dirait qu'il passe par toutes les appréhensions, tous les fantasmes français avoués ou inavoués." M. Attali, lui, se souvient d'une Margaret Thatcher "déchaînée contre Helmut Kohl", lors de ce déjeuner à l'Elysée. Et d'un François Mitterrand acquiesçant : "Vous avez raison. Et il oublie que le régime soviétique est toujours là. Si Kohl continue à vouloir violer tout le monde, ils feront à Dresde ce qu'ils ont fait à Prague." Pour l'historien Frédéric Bozo, professeur à Paris-III, les dirigeants français et britannique avaient une relation "assez étrange" :"Thatcher exerçait sur Mitterrand une sorte de charme, il avait une fascination pour elle, il n'osait pas la contredire." Peut-être le président socialiste ne s'opposait-il pas franchement aux "propos germanophobes" du premier ministre libéral, suggère l'auteur de Mitterrand, la fin de la guerre froide et l'unification allemande, De Yalta à Maastricht (Odile Jacob, 2005). "Il ne faut pas oublier que, en 1945, 6 millions d'Allemands qui étaient là depuis plus de six cents ans ont été chassés de Poméranie, de Silésie et de Prusse-Orientale par les Soviétiques. Ils sont partis en Allemagne de l'Ouest", tient à préciser Maurice Gourdault-Montagne, conseiller politique à l'ambassade française à Bonn il y a vingt ans et aujourd'hui ambassadeur à Londres. Pour eux, la question des frontières allemandes était légitime et "ils représentaient une frange importante de l'aile droite de la CDU et de la CSU en Bavière, que M. Kohl ne voulait pas perdre". Le chancelier allemand, sous la pression de ses voisins européens, a fini par reconnaître la ligne Oder-Neisse comme frontière d'une Allemagne unifiée, mettant ainsi fin à toute polémique sur le sujet. François Mitterrand, à lire M. Powell, n'a jamais cru, contrairement à Mme Thatcher, qu'il était possible d'empêcher la réunification qui sera entérinée le 3 octobre 1990. Reste que son incompréhension initiale de la situation et sa visite à Berlin-Est fin 1989 - le mur de Berlin est déjà tombé -, au cours de laquelle il signe un accord bilatéral de cinq ans avec la RDA, ont pu brouiller le discours. Les réticences du président français, à certains moments du processus et si légitimes aient-elles été, juge M. Gourdault-Montagne, ont donné l'impression aux Allemands d'une "France qui ne parlait pas le langage du coeur". "Le doute s'est installé à ce moment-là" entre l'Allemagne et la France, juge Pierre Lellouche, le secrétaire d'Etat chargé des affaires européennes, "et il est indispensable aujourd'hui de le surmonter. Il faut rebâtir cette confiance-là". Dans ce but, le gouvernement "réfléchit aux gestes qu'il faut faire en direction de l'Allemagne" à l'occasion de la commémoration de la chute du rideau de fer : "Je voudrais que ce soit l'occasion de réussir le rendez-vous franco-allemand qui a été raté il y a vingt ans.". C'était vraiement la peur que la réunification entraine chez les allemands une volonté de conquête militaire ou simplement la colère de constater que désormais l'allemagne était le géant de l'europe ?
  24. REUTERS : Vladimir Poutine se réserve la possibilité d'être candidat à l'élection présidentielle russe de 2012. L'actuel Premier ministre fut président de 2000 à 2008 et a laissé ensuite la place à Dmitri Medvedev. "Mon mandat expirait et j'ai pensé que Medvedev était la meilleure personne pour me succéder et je l'ai soutenu", a-t-il déclaré aux journalistes. "En 2012, nous réfléchirons ensemble et nous prendrons en compte les réalités du moment, et nos projets personnels", a-t-il ajouté. Qui peut douter que Poutine va se représenter ?
  25. Et ils commandent toujours par paquet de 100, minimum ! On n'a pas les mêmes valeurs, on risque pas de commander quoi que ce soit à 100 exemplaires (à part des stylos). y a pas à dire, quand on a des chèques en blancs c'est plus facile.
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