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Tout ce qui a été posté par FATac
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L'utilisation d'une lentille, c'est la dissimulation des capacités réelles, plutôt que de permettre qu'un potentiel adversaire ne soit capable de les découvrir par un heureux hasard (ou avec l'aide de moyens annexes tels que des spotteurs qui indiquent où et quand chercher par exemple). En gros, c'est, adapté au monde tactico-aéronautique, la transposition des deux règles du pouvoir absolu : la première est de ne jamais montrer la totalité de son savoir.
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Les détachements légers de la 3 en Europe de l'est sont faits avec un Transalito (pour 3 Diesel, 2 équipages (hors convoyage) et une vingtaine de personnels technique au sol). Le matériel de soutien est réduit au minimum, au prix d'un risque d'indisponibilité.
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Pas attentif, vu de loin, je me suis demandé un moment ce que le Casque de Bayard de la SPA 15 (EC 1/7) faisait là...
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Oui, l'antenne du VOR (https://fr.wikipedia.org/wiki/VOR_(navigation_aérienne))
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Des chefs de patrouille, c'est quand même blanchi sous le harnais. Ok pour la trentaine, mais bonne fin de trentaine, quand même. Je rappelle que le contrat initial est de 10 ans. Vu l'investissement que représente la formation, c'est pas pour les libérer à la première occasion - même si quelques-uns partent vite.
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Le DDM est bel et bien un équipement de mission. Monté ou non, et si monté, en version NG ou non.
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A cette distance, plus besoin d'exocet. Une dumb bomb ou un tir canon suffisent. Et le verrouillage est certainement réciproque. Si entraînement Exocet il y a eu, c'était 70 km et 5 minutes plus tôt.
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Crédible comme peut l'être un enseignant-chercheur. Vu les contrats qu'il ramène à la boite, je pense qu'il reçoit de bonnes informations des partenaires industriels. Après, ça reste un enthousiaste naïf sur le plan opérationnel. C'était évoqué comme une piste d'évolution. Même pas comme un projet et encore moins comme une configuration actée. Deal with that ... C'était peut-être, tout simplement, le plan initial jusqu'à ce que les opérationnels disent : "Oui, mais on aimerait bien aller plus loin, donc il faut des réservoirs plus gros" et que l'industriel réponde "Ah, mais les réservoirs plus gros prennent la place de vos armes. Vous acceptez qu'on les décale d'un point, vos armes ? - Oui. - Bon, banco alors, c'est la configuration qu'on valide et l'autre, on l'oublie dans les cartons, ciao." C'est parfois pas plus compliqué que ça.
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C'est hors sujet, mais comme je lui ai payé un café pour avoir son avis (à mon collègue), je vous le restitue. Oui, pour lui, ça marche dans les deux sens. C'est bijectif. Mais sous condition... Cela suppose de disposer et d'utiliser une panoplie complète de simulateurs, avec des volumes horaires attribués à chacun qui soient bien déterminés - parce que tous n'ont pas la même efficience d'entrainement et tous n'entrainent pas aux mêmes aspects. Il disait même que le ratio restait pertinent pour les entrainements sportifs, qu'il s'agisse de simulation de vélo de route, de rameur, de tapis de course en préparation de compétition. @pascal ton expérience de préparation de championnats est éclairante sur ce point, sur l'équilibre entre travail en salle et travail sur le plan d'eau. Grosso-modo les différentes sortes de simulateurs/entraineurs font travailler les éléments suivants : Environnement de l'utilisateur (appréhension, acclimatation) Boutonique (ce qu'il appelle "entraineur chimpanzé : lumière rouge - bouton rouge") Environnement de l'engin (manoeuvrabilité et maniabilité) Procédures (simulateurs de panne, comportement dégradé, situations particulières) Technique et tactique sur la réalisation et l'enchainement de tâches complexes Simulation "libre" en espace ouvert et/ou en collaboration avec d'autres opérateurs Il y a une graduation, et une complémentarité des outils, avec des volumes horaires à bien définir pour que chacun serve à épauler les autres outils. Son job, c'est justement la définition des volumes de chaque tranche, en conjonction avec le volume d'opérations réelles qui reste envisagé. C'est de là qu'il tire sa règle de 4:1, qui est une moyenne pour une offre de simulation complète. Et ce ratio moyen, terminal, lui sert essentiellement d'épouvantail vis-à-vis de ceux qui veulent réduire de manière trop importante la pratique "réelle". Si l'on reprend le calcul que j'ai fait pour la RAF, on a les deux options : La réaliste à 90 heures de vol réel pour 360 heures des différents simulateurs : cela constitue déjà un total de 450 heures de travail pratique, sachant que chacune d'entre elle provoque un nombre d'heures non négligeable de préparation et de restitution, à quoi s'ajoutent tout un tas de tâches administratives et d'autres. La périlleuse à 36 heures de vol réel, pour 576 heures. Un total de 612 heures de travail pratique. A supposer que chacune représente 1 heure de préparation et une heure de restitution ou d'évaluation, on arrive alors très vite à plus de 1800 heures, soit déjà un emploi à temps plein, donc quelqu'un qui n'est plus disponible pour tout ce qu'un pilote peut faire à côté d'habitude.
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A priori,on m'a glissé dans l'oreillette qu'il y aurait une piste à explorer avec l'emport de réservoirs supersoniques en point 2 et une libération du point 1 pour une charge lourde qui permettrait encore d'emporter un missile en point 3, ce qui permettrait une configuration "lourd-léger" avec du punch pour un raid relativement court dans un espace contesté - un coup de poing ponctuel, pas une maraude avec du loitering.
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L'inversion F-35/Simulateur autour de la représentativité ? Si, mais je ne l'ai pas relevée. Désolé.
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Sur tous les points, il y a systématiquement un décrochage de l'ombre, correspondant à la silhouette de la voilure des missiles. Je n'ai pas de doute. Après, il me semble qu'il y avait déjà eu des vols avec des buches, il y a bien longtemps. Donc pourquoi pas de nouveau, voire plus si l'ouverture du point est demandée par quelqu'un...
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La règle est empirique, et elle tient compte, non pas de la représentativité du simulateur, mais de la variété des simulateurs. Dans les simulateurs, selon l'ampleur de la représentativité, on parle aussi bien de simulateurs (faisant une mise en situation opérationnelle) que d'entraineurs (permettant de mécaniser les gestes, de savoir où se trouve quelle commande, et quel enchainement de commandes doit être déclenché selon les circonstances). L'objectif poursuivi n'est pas le même, mais tous contribuent à réduire, dans une certaine mesure, le recours au réel. A la limite, le cockpit de 2000 en carton que Claudia décrit dans son bouquin est le degré zéro du simulateur pour mémoriser la position des commandes, mais pour autant, il diminue la nécessité du recours au réel. Donc, dans sa règle de 4 (4h vaut 1h) il intègre aussi bien les amphi-cabine, les évolutions façon link-trainer ou autres simulateurs de panne que les simulateurs immersifs, avec projection hémisphérique et éventuellement plate-forme mobile.
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Un de mes collègues est chercheur en "modélisation d'environnements de travail" ("simulateurs" pour faire simple - son domaine, c'est le routier et l'industrie). Il a une formule empirique : comme on ne travaille pas tout en simulateur, et que c'est surtout la "mécanisation" qui en sort renforcée, il est nécessaire d'avoir de l'entrainement "au réel". Et pour lui, 1h d'entrainement "au réel" vaut 4 h de simulateur. Donc, partant d'une répartition 80 % simu et 20% réel, pour arriver à une équivalence (OTAN) de 180 h annuelles d'entrainement réel, y aurait deux issues : il faudrait que les pilotes anglais volent réellement 36 heures par an et passent 576 heures en simulateur pour l'équivalence des 144 h de vol manquantes. La répartition est alors plutôt 6% vs 94% en temps passé, en réalité. ou bien, si tu veux réellement passer 80% de temps en simulateur, ils y passeraient 360 heures, pour 90 heures de vol réel - les 360 heures de simu "valant" 90 h de vol.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
FATac a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Nan, nan, c'est récupérable. Mais pas pour tirer des coups de canon. Plutôt pour le tronçonner et fabriquer des corps de bombe façon BLU-113... Ah, non, mince... La BLU-113 c'est avec des futs de 203 mm... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
FATac a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Rassure-toi, ça ne suinte absolument pas dans ton discours. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
FATac a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
D'une manière ou d'une autre, la plupart des chefs d'États ont eu une vie avant leur entrée en politique. Et je ne crois pas que ce soit cette vie d'avant qui définisse vraiment comment se déroule leur exercice politique. Jimmy Carter n'a pas vendu d'arachides durant son mandat et Ronald Reagan n'a pas tourné un nouveau western en huit ans. Je ne vois pas pourquoi certains s'obstinent à ramener Volodymyr Zelinsky a ce qu'il a été et qu'il n'est plus spécialement depuis qu'il est entré en politique. C'est à la limite entre le procès d'intention et la tentative de décrédibilisation. -
Pour la filière EOPAN, les 15 meilleurs dossiers partent à la sélection en vol. Je ne sais pas combien sont retenus à l'issue - notamment si tous sont bons. https://pilotemilitaire.fr/eopan/ confirme qu'il n'y aura pas de cursus Full US pour 2023 et 2024 pour des raisons économiques et logistiques.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
FATac a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Je vous conseille la lecture de "Le char de l'Etat dérape sur le sentier de la guerre", du regretté Fmurr... C'était du temps de l'Afghanistan pacifié par les Soviétiques, mais ses clichés restent tellement actuels... -
Ce n'est pas tout à fait comme ça qu'il faut le prendre. C'est un double message : Regardez, nous sommes là en paix puisqu'on vous permet de voir l'activité de nos appareils. Et ne nous chiez pas dans les bottes parce qu'on pourrait, tout à coup, devenir invisibles pour vous défoncer tant qu'on est là. Belle ambivalence que de communiquer ainsi.
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Et il ne pourrait pas y avoir un sillage lié aux bulles du Prairie-Masker déclenché pour le photex par exemple ?