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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    Aéronavale et l'avenir

    Le bioéthanol pose de gros problèmes de compatibilité sur les moteurs essence : l'alcool est agressif sur les matériaux utilisés, tant dans les parties métalliques que dans les parties plastiques telles que réservoirs et durites. C'est pour celà qu'il faut un véhicule spécifique "flex-fuel" pour rouler au bio-éthanol majoritaire. A contrario, l'incorporation massive de diester et de biodiesel pose moins de problèmes dans les moteurs diesel (un simple réglage d'injection peut suffire, un filtrage des gaz et particules est recommandé), et carrément aucun soucis dans les moteurs à turbine. Existe t'il un agro-carburant qui soit l'équivalent du mazout ? Ou bien peut ont envisager une variété de bio-diesel unique permettant d'alimenter à la fois les réacteurs (adaptés) des avions du GAN ET les soutes des navires d'escorte ?
  2. FATac

    Aéronavale et l'avenir

    Ce retard est assez paradoxal alors que la France a été en pointe dans l'utilisation du Diester pour les transports en commun à la fin des années 80, et qu'elle a devancé toutes les échéances sur l'incorporation de biodiesel dans le gazole distribué à la pompe, avec des taux d'incorporation supérieurs aux minima exigés. Alors, de deux choses l'une : - soit nous nous sommes endormis sur nos lauriers. - soit nous bénéficions déjà de ces efforts, sans toutefois en faire d'annonce tonitruante tant c'est passé dans l'usage.
  3. FATac

    Qui suis-je ?

    Si je peux me permettre une petite récréation :
  4. FATac

    [Rafale]

    Je croyais que la première étape était passée et qu'on en était à la 2e ou 3e ... j'espérais même la conclusion sous peu. ;)
  5. Sur le fond, je suis d'accord que les avertissements et sommations ont une valeur toute culturelle, avec les défauts d'incompréhension liés. Les sommations par des moyens non létaux sont, effectivement un atout. Fusées éclairantes ou "pots pyrotechniques" façon "feu de bengale" me paraissent idéaux. Le fumigène posant le problème d'un "marquage" de position pas forcément opportun en période calme. Les GSS et autres Flashbang posent de multiples problèmes, tant de perte de contrôle par l'intrus que de confusion dans le convoi avec la détonation. Le panneau n'est il pas une toile tendue, le plus souvent ? Ce ne serait pas le "chiffon" orange sur chaque toit ? Et tous les véhicules du convoi doivent ils être porteurs du panneau ? Ou bien seulement le serre-file (plus quelques autres, en "backup") ?
  6. FATac

    Air quiz

    Pas de piège ... ce n'est pas un Lancaster mais un Manchester. Les deux cousins AVRO. ;)
  7. FATac

    Air quiz

    Un Pucara aux couleurs anglaises ? :O Il doit avoir une histoire !
  8. FATac

    Air quiz

    Le proto du BAC Lightning ?
  9. FATac

    [Rafale]

    Pour ceux qui ne le connaissent pas, je rappelle que le monsieur "a fait la bombe". Il a tiré une munition atomique réelle sur Mururoa, à bord d'un Mirage III E, au cours de l'essai Tamara. C'était du temps de son activité ...
  10. Toute éjection se traduira par un recul - action/réaction règnent en maître là haut. A la limite, il vaut mieux un bras qui positionne le missile à l'écart (avec une altération des rotations éventuelles pendant son extension), et une mise à feu une fois que le bras s'est rétracté - sans avoir donné d'impulsion à la munition. Le rapport des masses donnera directement le rapport des vitesses. Alourdir le tireur, c'est lui permettre de mieux résister à la réaction ... mais cela va avoir une limite si l'on veut éviter de transformer le combat spatial en combat planétaire (entre deux planètoïdes). La position de l'alourdissement n'a pas d'effet, en combat spatial, à part pour déplacer le CdG et les axes de rotations. Les vaisseaux anciens compensaient le recul de leurs bordées par la géométrie de la coque, qui s'appuie sur l'eau (en translation), et par le couple de rappel hydrodynamique lié à la forme de la carène et de sa partie mouillée lorsqu'elle gîte ou qu'elle roule (en rotation). Ces phénomènes seront absents dans l'espace, et rien - hors l'inertie de masse - ne peut freiner les réactions sans une action volontaire et opposée. Et +1 pour les communications, qui seront un réel défi, avec la détection. Il y a finalement loin de la science-fiction à la science seule, et à la technique.
  11. Pour le combat dans l'espace, il faudra vraiment bien prendre en compte les éléments "mécaniques" que l'on a tendance à négliger dans notre monde sous pesanteur. Les armes cinétiques poseront le problème de la conservation globale de l'énergie (du même nom) - et comme le soulignait g4lly : - le tir d'une munition dotée d'une vitesse initiale élevée entraînera un recul à une vitesse fonction de la différence entre les masses du tireur et du projectile et, hors des éléments éventuels de propulsion, il n'y aura rien pour compenser ce recul (les "freins" et autres amortisseurs sont quasi inutiles). - si l'axe de tir n'est pas aligné sur le centre de gravité du tireur, celui-ci va partir en toupie ... - les missiles peuvent être utilisés, mais ils devront être "largués" passivement, plutôt qu'éjectés (pour éviter le recul), et leur mise à feu devra être différée, afin de "désolidariser" les système dans la prise en compte de l'énergie cinétique globale. - A l'impact, par contre, les armes cinétiques produiront des mouvements intéressants sur les cibles : translations, rotations intempestives selon le point d'impact, en plus des perforations éventuelles. Les trajectoires, tant des projectiles que des "chasseurs" devront être calculées avec soin, et ça ne va pas être de la tarte. Je rappelle que tous les objets célestes sont toujours dans un champ de pesanteur et qu'ils tombent tous sur quelque chose (sauf au points particuliers que sont les points de Lagrange). Du coup, les "rejointes" et les interceptions répondent à des principes simples mais peu intuitifs en 3D : pour "monter" dans le champ de pesanteur, il faut accélérer "tangentiellement" à celui-ci, et il faut ralentir pour "descendre" (ce qui nous fait accélérer notre "chute"). Cette mécanique est à l'origine des difficultés des rendez-vous orbitaux - difficultés à présent maitrisées, mais dans un environnement "calme", pas dans un "combat". Les distances d'engagement seront certainement énormes, ce qui va donner des contraintes fortes sur les outils de repérage et de détection, avec un volume à scanner proprement gigantesque. A contrario, ces distances énormes, et des vitesses probablement pas relativistes, cela va donner des combats au rythme étonnamment lent, probablement à l'image des phases de manoeuvres des anciens combats navals. Il est finalement probable que cela tourne d'avantage à la guerre de manoeuvre qu'à la guerre de position, et que les batailles s'éterniseront, hors surprise stratégique permettant de sortir du cycle manoeuvre-offensive contre manoeuvre défensive. Si les vitesses augmentent à des degrés relativistes, cela va causer des distorsions locales dans l'écoulement du temps qui vont être intéressantes (en gros, plus l'on va vite, plus le temps s'écoule lentement), mais dont l'impact sur les combats me paraît totalement imprévisible. Par contre, dans l'espace, avec les contraintes propres à ce milieu, on pourrait tenter des armes assez spétiales (contraction de spéciales et spatiales ;)) : - des armes de champ : champ de radiations, champ magnétique ou champ de poussières opaques, détonnant à proximité de la cible pour griller ses opérateurs, altérer ses capteurs ou ses systèmes de récupération/production d'énergie ou de probulsion (cas des propulseurs ioniques) - des armes hypervéloces, une chevrotine lancée à 0,01 c, ça doit faire des trous dans pas mal de choses - des armes "massiques" dont le but est de déstabiliser les trajectoires de la cible en l'alourdissant - et en nous allégeant au passage
  12. Intéressant, sur le principe. Sur l'intérêt opérationnel, je suis plus circonspect. Quelques obstacles potentiels, en vrac, et sans vérification : - Les pilotes vont il accepter de se poser ou d'apponter à des incidences où il ne peuvent plus du tout voir la piste ? Même avec une aide en imagerie où en réalité augmentée ? La nuit ? - Cela restera t'il efficace dans l'aérologie tourmentée de l'arrière du pont d'envol et dans l'état de mer difficile d'une dépression de mousson qui se creuse dans l'Océan Indien ? - Comment prendre en compte le chargement de l'avion (qui va diminuer sa réactivité, augmenter son inertie et sortir le T/W ratio de l'enveloppe nécessaire pour cette technique) ? - Et en cas de bolter ? - Si cela fonctionne, cela doit rester une "qualification supplémentaire" (tant "pilote" que "personnel de pont d'envol") puisque tous les appareils n'en sont pas capables - Le gain est il vraiment significatif ? Dans quel domaine ? Longueur de pont d'envol ? Sécurité ou automatisation de l'appontage ? Et pour quelles contreparties ? Quel stress structurel ? J'ai peur qu'un certain conservatisme ne fasse pas évoluer la méthode au nom du sacro-saint principe du "on ne touche pas à ce qui marche déjà".
  13. Le redépouillement des enregistrements continue et donne toujours de nouveaux résultats à explorer : http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/les-boites-noires-du-vol-af-447-seraient-localisees/(language)/fre-FR
  14. FATac

    Helo quiz

    Pire que ça ... en cas d'alerte et de plongée d'urgence, il était prévu de larguer l'engin et son observateur plutôt que de perdre son temps à ramener et ranger tout ça (oui, oui, en plein océan !). :O
  15. FATac

    Le F-35

    C'est suite à l'appel d'offre qui a amené les X-32/X-35. Cela a amené une telle concentration dans l'industrie aéronautique que le perdant risquait de disparaître, entraînant la moitié de l'industrie US du domaine et laissant l'autre comme seul acteur. Inacceptable du point de vue anti-trust. En conséquence, il a été prévu que le perdant serait sous-traitant du gagnant pour 35 à 40 % du produit, quelle que soit l'issue de la sélection. C'était une manière de préserver un vivier de concurrence.
  16. Mouais ... Succès, certes, mais avec 450 Kg de batteries. Or, je rappelle que les batteries performantes et légère sont au lithium. Le lithium est un métal relativement rare dans l'univers et sur la croûte terrestre. En cas de migration vers le solaire/électrique, cette ressource va succéder comme un or blanc à l'or noir actuel, avec les mêmes problèmes de stock fini. Ce problème sera d'autant plus aigu que le lithium sera utilisé dans les batteries, mais aussi dans la fusion nucléaire contrôlée si ITER fonctionne comme prévu à partir de 2018. (source : article Science & Vie : juillet 2010).
  17. C'est facile, c'est le jeu des alliances ... Nous sommes alliés avec les Américains (OTAN). Ils nous informeront de l'origine de toute frappe qui ne vient pas d'eux ... et s'ils ne nous informent pas, c'est que c'est eux qui ont tiré. ;) Je déconne à peine. Les grandes lignes sont là, et un tir d'ICBM ou de SLBM est un truc suffisamment important pour que tous les alliés de la victime se mobilisent pour celle-ci.
  18. Une jolie photo pour lancer la discussion : Un temps de pose de 130 secondes pour cette vue de l'appontage d'un Hawkeye US sur un porte-avion dans l'océan indien, par mer forte. Un petit truc rigolo, pour commencer : la lampe à éclat dorsale rouge a éclairé la face intérieure des dérives à intervalles réguliers, c'est ce qui fait les petits pavés rouges le long de la trajectoire. Ce que je trouve super-intéressant, sur ce cliché, ce sont les trajectoires matérialisées par la trainée des feux de position : on voit parfaitement le mouvement d'oscillation de l'approche, pour accompagner le tangage de la plate-forme du pont. Sur la dernière bosse, il y a un coup de roulis, en plus (l'aile droite plus haute que la gauche). Je ne sais pas si c'est un coup de manche pour accompagner le roulis du porte-avion, ou si c'est une embardée liée à une aérologie chaotique.
  19. Presque ... En matière de dissuasion (nucléaire), toutes composantes confondues, il y a de fortes chances que les priorités soient : 1- L'aspect opérationnel, c'est à dire la capacité à assurer la mission en toutes circonstances 2- La survavibilité, c'est à dire la capacité à résister (activement ou, mieux, passivement) à toute tentative ennemie d'éliminer la menace 3- La sécurité, sachant que c'est une préoccupation sous-jacente des deux premiers points - mais pas seulement. La sécurité "du temps de guerre" est négligeable par rapport à celle "du temps de paix". En gros, on se fout que les moyens soient perdus après usage ... si la salve de SLBM a pour conséquence la perte du sous-marin, tant pis ... 4- Les contraintes industrielles, sachant que la volonté de monter la dissuasion est telle qu'elle a raison de la plupart des obstacles industriels - et tant pis si ça coûte cher. Il faut bien voir que les contraintes et les priorités qui reposent sur la dissuasion sont parfois complètement inverses de celles des outils guerriers "classiques".
  20. Belle tentative de rhétorique, mais clamer haut et fort son indignation ou son opinion ne nourrit pas le débat si cela s'arrête là. A contrario, il existe quelques succès dont "notre camp" peut s'enorgueillir et qui, je le crois, laisseront des traces durables dans la coopération. Même si la chose est enjolivée par le SIRPA, je crois que l'opération "Incudine" mérite que l'on s'y intéresse : Le résumé sur le site de l'EMA
  21. Dans tous les cas, la valeur de ce type de courrier est assez relative ... c'est une preuve d'envoi, pas une preuve de contenu - à moins de l'envoyer à un huissier/notaire qui le conserve. A mon avis, l'antériorité de la publication sur le système de publi AD doit suffire ... c'est juste la relation entre pseudonyme et personne physique qui doit être établie clairement si l'on devait venir à se plaindre d'un usage inapproprié de nos textes ou bien en cas de plainte d'un tiers pour plagiat. L'enregistrement pseudo/mail de l'inscription au forum doit le permettre.
  22. FATac

    Helo quiz

    Agusta A-19 alors :oops:
  23. Tiens, à ce sujet, j'ai une question : Peut-on publier sous pseudonyme, et conserver néanmoins ses "droits" sur les textes, choisir sa "licence de diffusion" tout en conservant un relatif anonymat (le principal moyen d'identification passant par le forum) ?
  24. Paru aujourd'hui dans Ouest-France : L'Ukraine renonce à l'OTAN et nargue les USA
  25. Les mots sont vains mais nos pensées l'accompagnent, ainsi que ses camarades. [Edit] Vu la suite, il peut s'en tirer. C'est tout le mal que je lui souhaite. Prompt rétablissement à lui [/Edit]
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