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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. Tout ça fait suite à la réouverture de l'enquête par le Parquet de Rome, il y a 2 ans. Nous en avions déjà parlé, ici : http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=10825.0
  2. FATac

    [Rafale]

    Un petit franchissement du mur du son par un Rafale de PO éveille de mauvais souvenirs (AZF) à l'agglomération toulousaine : http://www.ladepeche.fr/article/2010/06/30/864795-9h21-le-bang-qui-a-fait-trembler-Toulouse.html
  3. FATac

    Les Frégates de la Royale

    Tiens, j'ai un message qui ne s'est pas apposé, hier. Je reprends : Les quelques jours étaient de l'ordre de 6 à 8 semaines pour les FLM de Type Suffren. Je ne suis pas sûr que cela ait été beaucoup raccourci depuis. Je crois que compter 1 mois d'immobilisation en bassin pour cela n'est pas de trop. J'ai vu (de mes yeux) un Carénage durer deux semaines seulement : c'était le Borda en 1993. Un BH, ce n'est pas une frégate, non plus. Le "petit carénage" s'appelle maintenant "Indisponibilité d'entretien intermédiaire". Cela désigne tous les travaux (semi-lourds, en cale sèche, réparations d'avaries, ...) effectués entre 2 IPER et qui ne retardent pas les appareillages et le planning des missions.
  4. FATac

    Gripen

    Et pour compléter ce que dit Fool, il faut se rappeler que le plan canard est "relativement" léger, avec sa structure en nid d'abeille. Les éléments les plus lourds sont la ferrure d'attache, liée au pivot et le(s) longeron(s) s'il y en a. Et leur répartition des masses, on ne la connaît pas.
  5. FATac

    [Rafale]

    Une question sur l'incidence : quelle est la position neutre, pour le Rafale ? Est-ce qu'à 0° d'incidence il n'aurait pas un peu le Nez en l'air ? Quelle partie de l'avion est parallèle à son vecteur Vitesse à une incidence de 0° ? Peut ont considérer que c'est l'axe des moteurs (même s'ils sont convergents latéralement) , ou bien les rails lance-missile d'extrémité de voilure, ou bien le carénage spectra en sommet de dérive ? Le savoir permettrait déjà de mieux estimer l'incidence. Je ne serais pas surpris qu'un Rafale C, au sol, sur ses trois roues, soit à une incidence négative de 1° ou 2° - ce qui conduit à surestimer les angles d'incidence sur les photos en vol puisque notre référence au sol est erronée.
  6. FATac

    Gripen

    Je n'ai pas de réponse, seulement des hypothèses : - la pression hydraulique chutant à l'arrêt, les gouvernes tombent ou basculent sous leur propre poid, un peu comme les aérofreins des F-86 Sabre ou des A-4 Skyhawk - C'est pour éviter que les mécanos ne se blessent. Ils voient le panneau vertical, alors qu'un plan horizontal est trop fin pour être perçu du coin de l'oeil. Ca leur évite de s'éborgner en tournant autour des machines - Ca évite que la pluie, le verglas ou la neige ne s'accumulent dessus et ne faussent le mécanisme sous leur poids statique. J'aime bien jouer au jeu des "pourquoi", mais la vraie réponse m'intéresse aussi.
  7. FATac

    Gripen

    Quand j'ai tort, il faut que je sache le reconnaître ... Il me semblait que la perche sortait plus verticalement, moins en biais ... il n'y a donc pas ce problème avec cet avion que j'aime bien malgré tout et dont le tort principal à mes yeux est d'être en concurrence avecle Rafale. ;)
  8. FATac

    Appel d'offre brésilien

    Sur la photo du cockpit de Simu, on voit le sidestick qui est une nouveauté chez Boeing ; mais côté gauche, ce n'est pas super clair. Il y a un stick gauche, comme dans le Rafale - c'est ce qui posait question à Coriace -, mais il y a aussi un "bloc" qui pourrait être un curseur de manette des Gaz ... je ne sais pas trop ...
  9. FATac

    [Mirage F1] Refonte

    La cérémonie de dissolution a eu lieu jeudi 24 juin : cf le site du ministère
  10. Un petit indice : dans le délai qui a séparé le projet initial du projet final. Tu sais, le moment où tous les clients rajoutent un tas de truc qu'on ne peut plus trop refuser et qui vont finalement plomber le projet ... Et le respect des normes civiles c'est : - Des sièges renforcés pour encaisser une accélération verticale de 12 G avant de se déformer/briser - je n'ai pas la durée de cette accélération, mais je crois me souvenir que c'est bref,heureusement. - Une pressurisation/climatisation intégrale de la cabine qui permet le vol à 12000 m - ce qui impose des renforts structurels pesants - un triplement des circuits hydraulique/de commande (là où la plupart des transports militaires se contentent de circuits doublés), pour limiter les risques d'avarie C'est tout ça, le surpoids "incompressible" et que l'on ne peut pas débarquer/rembarquer en tant que de besoin. Il faut juste reconcevoir les autres parties non critiques pour les alléger dans la mesure du possible ... et du coup, les ingénieurs sont contents quand ils arrivent à gagner 20 kg par nacelle moteur en changeant un alliage ...
  11. Non. LCAT, c'est le nom commercial, le produit de la société. Il définit ce qu'est le concept. EDA-R, c'est le nom du programme, le besoin du ministère. Il définit ce que l'on demande. Les deux définition peuvent correspondre - c'est le cas idéal du produit qui correspond au besoin. Toutefois, dès l'achat effectué, c'est le nom "programme" qui s'impose à nos forces. Cela correspond à l'appropriation du produit par le Ministère. C'est symbolique, mais c'est nécessaire pour beaucoup. Le nom "produit" existe toujours, et c'est sous ce nom que la société continuera à vendre son concept : EDA-R ne veut rien dire sur le marché, alors que le LCAT profitera d'une certaine notoriété commerciale. En fait, garder LCAT comme nom d'équipement, au lieu du nom-programme reviendrait à faire de la pub au produit, ce qui ne passe pas bien chez les tenants de la "neutralité commerciale de l'état", et ce qui est inadmissible pour les concurrents malheureux, s'il y en a, qui se sont fait évincer au terme d'un appel d'offres (qu'il soit fructueux ou pas). Tout ce qu'on pourra dire, c'est que l'EDA-R est un LCAT.
  12. FATac

    Appel d'offre brésilien

    Coriace ne parle pas de "Side Stick", mais de "Double Manche". Sur le F-16, le manche est bien sur la console de droite car le pilote est trop allongé pour qu'on le lui mette entre les jambes, mais la manette des gaz est une manette tout à fait ordinaire, avec la main à plat sur un "manche" horizontal à gauche (axe coulissant sur la paroi). Sur Rafale, la manette est aussi verticale (inclinée) que le mini manche latéral, et posée sur la console de gauche. Cela a fait dire à un de mes copain - qui n'y connaît rien mais qui a eu la chance de faire une visite cabine au Bourget - que le Rafale avait des doubles commandes en cas de panne. :lol:
  13. Et pourtant, dès le début, Buck est un pilote terrien (US Army Air Force) embarqué dans l'aéronavale. D'ailleurs, après sa démob' après la birmanie, et ses aventures de mercenaire au moyen orient, il rempile dans l'USAF dans "Pilotes D'essai" ... pour se faire de nouveau embarquer dans la Navy par la suite. La fiche wiki donne des indications vérifiable dans n'importe quelle librairie/bibliothèque : http://fr.wikipedia.org/wiki/Buck_Danny_(personnage) Ceci dit, n'ayant plus de Tomcat dans la Navy, je comprend que l'on cherche une nouvelle monture à nos héros ... et je préfère le F-15 à un Super-Hornet ... désolé ... et j'aimais bien Buck en Super-Étendard ;)
  14. FATac

    [Rafale]

    Thunder/Sampaix, du WAFF, je crois - je l'ai déjà vue, accompagnée de son argumentaire mais je n'en trouve plus l'adresse. L'obstination de cet homme à défendre le Rafale contre vents et marées force l'admiration. Ses arguments, par contre, m'ont toujours plongé dans la perplexité. Il a parfois des données qui valent de l'or et il ne les exploite qu'au niveau de la menue monnaie - d'un autre côté, c'est facile pour moi de dire ça en venant 2 ou 3 ans après ses prises de têtes internationales et en ayant finalement accumulé du bagage technique dans l'intervalle ...
  15. FATac

    [Rafale]

    Peut-être ... Il n'empêche que dans ce cas précis, l'angle d'attaque EST plus proche des 30° que des 45° apparents. En effet, l'angle d'attaque ou d'incidence n'est pas à prendre par rapport à la référence sol, mais plutôt par rapport à la trajectoire ... et dans la Vidéo, le Rafale cabre le plus alors qu'il est déjà en phase ascendante. Il est bien à plat lorsqu'il descend encore, ce qui témoigne d'une incidence élevée par rapport à l'écoulement ... Le pilote n'a que deux solutions : - augmenter l'incidence pour tenter de remonter - mais il frôle déjà les butées. - pousser les gaz pour diminuer la fraction verticale dans le rapport des vitesses hrz/vrt, ce qui diminue l'incidence par rapport à l'écoulement. Il a de la chance : il avait encore de la réserve et les M88 ont un délai de réponse exceptionnellement bref.
  16. FATac

    [Rafale]

    Je plussoie tout ce que vient d'écrire SharkOwl. Les figures de type Cobra/Feuille-morte sont, il me semble, proscrites dans l'AdlA comme dans l'aviation Russe (Pougachev, le premier, ayant souligné les risques de la manoeuvre). Seuls les pilotes d'essai ou de démo y ont encore droit, et encore, pas dans tous les environnements. La manoeuvre est possible sur Rafale (je ne sais pas si elle a été testée), comme elle l'était (presque) sur Mirage 2000.
  17. FATac

    La Force aérienne suisse

    La photo date bien de l'événement, courant Mai 2010. Le détachement AdlA était composé de 4 2000-5 de Dijon, d'un 2000B d'Orange et d'un "longue carène" (C-160 NG Ravitailleur). Il y a eu des vols croisés en place arrière entre les deux forces aériennes. Le lien de la photo pointe sur un site de spotteurs d'où vient l'image et sur lequel il y a d'autres (jolis) clichés de l'événement.
  18. FATac

    La Force aérienne suisse

    C'était bien ça, et il en existe des photos magnifiques : Au passage, je ne me souvenais plus que vous opériez encore vos III BS/RS, je les croyais ferraillés au début des années 2000 ... belle longévité, au gré des modernisations !
  19. Allez ... une jolie image.
  20. Selon Ouest-France, la SOCARENAM a achevé la construction de la coque du premier EDA-R. Il ne reste plus qu'à l'armer après son transfert du chantier de St Malo au chantier de Boulogne.
  21. L'impénétrabilité des défenses (solides) adverses peut être tout autant surestimée que notre capacité à les percer. L'avantage de la solution polyvalente, c'est qu'elle permet d'essayer. Et en cas d'impossibilité effective, il existe d'autres solutions (Tac-Nuc, MdCN actuels, charges conventionnels sur des vecteurs de dissuasion déclassés, ...). C'est ce qui fait que vu nos moyens limités, nous n'avons pas investi dans la frappe massive à coup MdC-LP, même s'il est quasi-certain que la solution a été évaluée en haut lieu avant arbitrage.
  22. Là, je finis par me poser des questions sur l'intégration des informations ... Le stockage des 114 Rafales, l'entraînement des pilotes, le fonctionnement des BA, oui c'est gratos ... on gagne même de l'argent dessus : je rappelle que nous sommes en période de déflation des effectifs et des implantations. Simplement en ayant une déflation moins importante, on gagne moins d'argent, c'est tout Il peut être préférable, certes, mais cela impose de se priver d'appareil indispensables par ailleurs (je rappelle que certains jugent la commande de 300 rafales sur 30 ans comme insuffisante). A moyens contraints, il est préférable de se priver d'une brique efficace dans une situation marginale et de se servir au maximum des outils polyvalents pouvant répondre au plus large spectre des situations que l'on est sûr de rencontrer. Partant du constat que les 284 Rafales prévus sont une nécessité, se priver de 100 d'entre eux pour une frappe saturante hypothétique, cela signifie que notre capacité polyvalente est limite perdue. Cela implique aussi que cette frappe MdC-LP devient notre seule réponse possible à toutes les situation où les Rafales sont indisponibles ... du coup son usage peut devenir plus systématique, ce qui augmente le coup de la solution (puisqu'il devient alors nécessaire de réassortir les stocks).
  23. Alors si tu prends en compte l'aspect économique du conflit, il faut aussi prendre l'aspect économique du temps de paix : - ton PA, si tu en as un, il est quasi tout le temps déployé. Qu'il soit au large de la mer d'Oman pour frapper l'Afghanistan ou bien en mer des Caraïbes à faire des ronds devant Fort de France, le GAN coûte à peu près la même chose. - tes pilotes volent aussi en temps de paix. De façon un peu moins soutenue, mais ils n'est pas certain que le surcoût lié aux opérations soit énorme par rapport à celui lié au simple maintient des qualification et du niveau d'entraînement. - le ravitaillement des missions longues est effectivement un surcoût. L'avantage des missions en coalition c'est que ce surcoût est mutualisé : c'est l'OTAN qui régale. - Reste les munitions que l'on consomme en plus grand nombre ... mais on a la souplesse de la gradation. C'est pas 400 kg d'explosif à chaque tir, comme avec un MdC. C'est : rien du tout (SoF), quelques kilos (canon), dizaines de kilo (retour des roquettes), centaines de kilo (GBU et AASM) Economiquement, ce n'est pas forcément le gouffre que tu sous-entends.
  24. Oui, envoyer un PAN avec des Rafales pour faire du "bombardement de Taliban", c'est plus "éprouvé et rodé" que d'y envoyer un BPC transformé en frégate lance-missile genre AVT (que l'on a abandonné par ailleurs - cherchez la justification). Le bombardement de Taliban n'est pas du bombardement massif et je doute que les piou-pious, au sol dans un TiC, apprécient la solution d'un MdC tiré à 500+km de là, plutôt que l'intervention d'un moyen CAS piloté dans les 5/10 minutes - sans parler de la "graduation" possible dans le CAS : Show of Force, passe canon, délivrance d'armement guidé ... En passant, le gros bombardier ne peut faire que le dernier point en Afghanistan. Il faut donc d'autres éléments pour le complèter "par le bas".
  25. Le BPC est juste bien plus haut sur l'eau que ne l'est le PAN ... rien que celà, ça suffit. Le BPC est aussi juste incapable d'empêcher un radar qui voudrait le détecter de s'approcher pour le faire. Le volume d'exclusion qu'il peut mettre en oeuvre est simplement ridicule face à celui du seul CdG. La distance est un facteur essentiel dans la détection, à SER équivalente. C'est une solution que j'ai promu ici même il y a 12 ou 18 mois. Mais ce n'est pas suffisant. C'est juste le maillon terminal de la défense et si on l'active, c'est que la cabane est déjà quasiment sur le chien ... Je ne suis pas sûr que le SAMP/T puisse faire de la veille à 300 km. Et même si ses ASTER 30 vont plus loin que les ASTER 15 du CdG, le bonus est il suffisant pour survivre ? Sans compter que le SAMP/T ne sera pas intégré au système de combat du BPC, mais sera un système parallèle, certes lié par L16, mais pas subordonné avec le même degré que sur le CdG ou une Horizon. Avec une salve antinavire tirée à 100 NM de ton capital-ship, je crois qu'il existe un délai de réaction permettant des manoeuvres évasives ... alors autant pouvoir les accomplir à la vitesse maximale (c'est d'ailleurs le concept de survivabilité par la vitesse et le mouvement qui a prévalu à la conception d'autres équipements, tel le char Leclerc). Sans compter qu'à l'arrivée des missiles, le leurrage et la manoeuvre d'évitement restent possibles - sauf face à une attaque "tous-secteurs". D'autres ont eu à souffrir de la vanité des promoteurs de nouveaux concepts qui les ont privé de solutions éprouvées et efficaces. Il ne faut pas se lancer inconsidérément dans l'innovation sans avoir assuré la maîtrise des autres concepts et sans en avoir assuré un volume opérationnel suffisant. Et pourtant, je n'ai pas l'impression d'être vieux jeu dans ma vision de la défense.
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