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zx

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  1. zx

    [Rafale]

    Woui, mais il va falloir rendre furtif le m88, on l'entend trop bien, y a qu'à ouvrir le cockpit et tendre l'oreille pour savoir ou il est. =) :lol:
  2. Au moins, j'ai appris gràce au premier, comment tailler un impermeable en 30s au bowie knife.
  3. zx

    [Rafale]

    Pour ma part, j'aurai préféré des explications, plutôt que la remarque du "rafale bashing" (ca donne un echo à cette nouvelle), ca fait un peu court. un démentit de l'ADA aurait décrédibilisé cette information.
  4. zx

    [Rafale]

    Demo Rafale Salon de Pce 8/05/2012
  5. Rien ne dit qu'ils ont réussis, c'est dans les mois à venir qu'on le saura, d'après des infos récentes, ca commence à pas aller bien.
  6. On a un bon laboratoire en la matière, le Japon ayant mis à l'arrêt toutes ses centrales, ils importent massivement du pétrole et du charbon pour produire l'electricité, les factures explosent. Je pense que si ils continuent comme ca, cela va faire très mal. ils sont déjà très endettés.
  7. J'avais pas suivi ce fil depuis un moment, je supprime mon commentaire .
  8. Ils sont déjà en train de se bagarrer. http://www.journal-aviation.com/actualites/16454-les-spitfire-britanniques-enterres-provoquent-des-remous Les Spitfire de la Royal Air Force enterrés en Birmanie depuis la Seconde guerre mondiale continuent à faire parler d’eux, c’est à présent une sorte de chasse au trésor qui semble avoir débuté. En effet, David Cundall, qui avait fini par découvrir l’emplacement de ces avions légendaires, se retrouve en conflit avec Boultbee Brooks, un investisseur immobilier, qui devait financer son projet d’excavation (près de 500 000 livres). Le quotidien britannique The Telegraph rapporte ...
  9. zx

    [Rafale]

    http://lemamouth.blogspot.fr/2012/05/des-rafale-outre-manche.html les raffy font la manche.
  10. zx

    [Rafale]

    Des l'instant qu'il obtient le contrat pour plein de petit raffy, tant mieux.
  11. zx

    Eurocopter's X3

    Des petits turbopropulseurs n'aurait pas été mieux à la place des deux moteurs à hélice qui sont sur le coté ?
  12. Si ils sont dans des caisses,à 10m de profondeur, bien protéger de l'humidité, ils ont de bonnes chances de retrouver les zoziaux en bon état. Affaire à suivre.
  13. zx

    F-22

    Interview des pilotes de raptor http://www.flightglobal.com/blogs/the-dewline/2012/05/two-virginia-f-22-raptor-pilot.html
  14. zx

    F-22

    412 Mîllion de $, la bebete. http://www.opex360.com/2012/05/06/des-pilotes-de-lus-air-force-refusent-de-voler-sur-f-22-raptor/
  15. http://www.opex360.com/2012/05/05/des-avions-spitfire-retrouves-en-birmanie/ http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/defence/9203822/Spitfires-buried-in-Burma-during-war-to-be-returned-to-UK.html Cette histoire n’est pas sans doute pas restée inaperçue pour les amateurs d’aviation ancienne… En effet, le 13 avril dernier, l’on apprenait que 20 avions de chasse de type Spitfire avaient été retrouvés en Birmanie, grâce à la ténacité de David Cundall, un agriculteur britannique âgé de 62 ans. En 1945, et alors que l’armée britannique était engagée contre les forces japonaises en Asie, 20 Spitfire furent envoyés sur une base occupée par la Royal Air Force. Seulement, quelques jours après leur arrivée, un Boeing B-29 Superfortress américain (l’Enola Gay) largua sa bombe atomique sur Hiroshima. On connaît la suite : suite au même sort subi par la Nagazaki, le Japon signa officiellement son acte de capitulation à bord de l’USS Missouri, le 2 septembre 1945, en baie de Tokyo. Quant aux 20 Spitfire – il s’agirait des avions de type Mark XIV, construits à 957 exemplaires et dotés de moteurs Rolls Royce Griffon – ordre fut donné de les enterrer à plus de 10 mètres de profondeur, dans les caisses ayant servi à leur transport, afin d’éviter qu’il ne tombe dans d’autres mains alors que les militaires britanniques allaient être démobilisés. Et la RAF perdit leur trace. Seulement, ayant eu vent de cette histoire, David Cundall décida, en 1995, de partir à leur recherche. Et, après 12 voyages en Birmanie et avoir dépensé 130.000 livres, il a finalement réussi à les retrouver, non sans mal d’ailleurs, en février dernier. Par la suite, il a informé les autorités britanniques de cette découverte exceptionnelle. « Ce sont de beaux avions qui ne devraient pas pourrir sous un sol étranger. (…) Il ont sauvé la peau pendant la bataille d’Angleterre et devraient être préservés » déclare-t-il alors au Daily Telegraph. Et ces arguments font mouche auprès du Premier ministre, David Cameron. Ainsi, lors d’un voyage officiel en Birmanie effectué en avril dernier, ce dernier a conclu un accord avec le gouvernement birman – qui est en phase d’ouverture – afin de pouvoir rapatrier ces 20 Spitfire en Grande Bretagne. Cela étant, il restait un léger détail à régler : obtenir une levée de l’embargo sur les exportations d’armes qui frappe ce pays. Quoi qu’il en soit, et c’est ce qui rend cette découverte encore plus exceptionnelle, ces avions sont restés dans un très bon état étant donné que, lors de leur enfouissement, ils ont été protégés par du papier graissé, de la cire et des joints goudronnés. Avion mythique construit à près de 21.000 exemplaires, le Spitfire s’est illustré au cours de la Bataille d’Angleterre et, généralement, sur tous les fronts de la Seconde Guerre Mondiale où il a été engagé. Et même après puisque sa silhouette sillonnera les cieux d’autres pays qui en étaient équipés, jusqu’à ce qu’il soit définitivement supplanté par les avions à réaction. Ainsi, il sera utilisé par l’Inde lors du conflit de 1947 contre le Pakistan. Au total, il ne resterait plus, actuellement, que 35 appareils en état de vol dans le monde. Si tout se passe bien, cette flotte comptera un escadron supplémentaire. Ces avions retrouvés en Birmanie pourraient être bientôt être mis en euvre par la Boultbee Flight Academy.
  16. zx

    Achat suisse

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20120505trib000697127/en-depit-des-polemiques-la-suisse-poursuit-le-processus-d-achat-du-gripen.html Le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports a envoyé en Suède entre le 2 et 4 mai une équipe de spécialistes pour tester l'avion de combat nordique lors d'une série de vols d'essai. Berne souhaite régler les détails techniques de l'acquisition "d'ici à la fin du deuxième trimestre 2012". En dépit de la très grosse polémique en Suisse qui a vu le jour début 2012 à la suite des conditions d'acquisition de l'avion de combat suédois par Berne fin novembre, le ministère en charge de la Défense poursuit le processus d'achat de ces appareils sans vraiment s'en soucier. Notamment sans attendre les résultats d'une sous-commission du Conseil fédéral, qui doit faire la lumière sur les conditions d'achat du Gripen par la Suisse. Ainsi, "une équipe de spécialistes des forces aériennes et d'Armasuisse (le centre de compétences de la Confédération helvétique pour l'acquisition de systèmes et de matériels technologiquement complexes, ndlr) a effectué du 2 au 4 mai, à Linköping en Suède, une série de vols d'essai avec le Gripen F Demonstrator", a annoncé vendredi dans un communiqué le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), qui a été chargé par le Conseil fédéral "de prendre en main la préparation de l'acquisition du Gripen". A cet égard, les quatres vols effectués en avion biplace ont servi "à vérifier les évaluations du Gripen E/F ainsi qu'à réduire les risques liés au développement de l'aéronef", a précisé le DDPS, qui assure que l'ensemble des vols d'essai a pu être "effectué comme prévu". Le programme, qui s'est déroulé sur trois jours, comprenait les éléments "entraînement en simulateur" de même que "vols d'essai". Durant la première journée, les deux pilotes ont rafraîchi leurs connaissances du Gripen dans le simulateur et se sont plus particulièrement familiarisés avec les nouvelles capacités du Gripen F Demonstrator, selon le DDPS. Les deux jours suivants ont permis d'effectuer les vols d'essai, qui ont été "exécutés sur la base de divers scénarios d'engagement, tels qu'on pourrait les imaginer en Suisse". Ils comptaient chacun deux avions avec le profil d'engagement de défense aérienne et de police aérienne avec l'emport de différents missiles (IRIS-T, Meteor et Amraam)M.. Les engagements ont eu lieu avec des configurations d'armes différentes et l'appui d'avions-cibles. "Tous les vols d'essai ont pu être effectués avec succès", a assuré le DDPS. Un radar AESA en 2012 pour le Gripen Le Gripen F Demonstrator, testé par les pilotes suisses en Suède, est un modèle intermédiaire entre le Gripen C/D et le Gripen E/F. Ce biplace dérivé du Gripen D a pris son premier envol le 27 mai 2008 et a, depuis, plus de 200 heures de vol à son actif, selon le DDPS. Ce démonstrateur sert de plateforme pour tester les systèmes partiels du Gripen E/F. Le Gripen F Demonstrator est motorisé par le réacteur de l'américain General Electric F414G. Par rapport au Gripen D, testé en 2008, le Gripen E/F dispose notamment d'un réacteur plus puissant, d'une capacité de stockage du kérosène plus importante, d'un nouveau radar à la pointe de la technologie (Active Electronically Scanned Array /AESA), d'un capteur infrarouge de détection et de poursuite de cible (passif, d'une nouvelle avionique, cockpit inclus, d'un nouveau système de guerre électronique, de deux postes d'arme supplémentaires et d'un nouveau train d'atterrissage. Pendant l'été 2012, Saab "montera le nouveau radar AESA et le soumettra à des tests", a indiqué le DDPS, qui vérifiera les performances du radar au "second semestre de cette année". Pour autant, lors de ses deux évaluations en 2008, dont l'une sur le standard de l'avion livré en 2015 - ce qui était initialement programmé -, l'armée de l'air suisse avait estimé le Gripen "comme insatisfaisant" pour les missions de police aérienne. Et elle avait classé l'avion de combat suédois bon dernier, derrière le Rafale et l'Eurofighter. "Le Gripen a été le seul candidat à ne pas atteindre le seuil minimal (6 points, ndlr) des capacités attendues". Lors de la seconde phase d'évaluation - soit sur le standard de l'avion livré -, le Gripen dans sa version MS21, grâce à 48 projets de modernisation dans le domaine de la police aérienne, passe de 4,2 à 5,33 points. Encore insuffisant car il n'a toujours pas atteint le fameux seuil minimal des capacités attendues par l'armée de l'air suisse. Les détails techniques de l'acquisition réglés fin du 2e trimestre Selon le DDPS, il est prévu de régler "les détails techniques de l'acquisition coordonnée du Gripen par la Suède et la Suisse d'ici à la fin du deuxième trimestre 2012". Car Berne, pour optimiser son achat de 22 Gripen, entend le coordonner avec Stockholm qui pourrait acheter entre 60 et 80 Gripen de dernière génération. Le Parlement suédois devrait se prononcer en décembre pour cette acquisition. Du coup, la livraison des premiers appareils ne devrait intervenir qu'entre 2018 et 2020 au lieu de 2015. Le Parlement suisse pourrait se prononcer en 2013. Enfin la décision finale, délai référendaire compris, devrait être prise entre la fin 2013 et le début 2014. Entretemps, une sous-commission du Conseil national aura fait la lumière sur la procédure du choix du Gripen. Elle devrait rendre son rapport dans la seconde quinzaine de mai.
  17. Ca risque d'etre le rambo de trop en version Bob Denard, j'avais apprécié le premier et curieusement le dernier (John Rambo), les autres ! bof
  18. zx

    Eurocopter's X3

    A quel marché s'intéresse un tel engin ?
  19. zx

    Embraer C 390 Millenium

    Thales fournira le système de navigation de l’avion de transport brésilien KC-390 http://www.opex360.com/2012/05/05/thales-fournira-le-systeme-de-navigation-de-lavion-de-transport-bresilien-kc-390/ En septembre 2009, à l’occasion d’une visite officielle du président Sarkozy au Brésil, l’on apprenait, par une déclaration commune publiée à l’issue d’une rencontre avec son homologue brésilien, Lula da Silva, que Brasilia allait engager des négociations avec le GIE (Groupement d’intérêt économique) Rafale afin d’acquérir 36 nouveaux avions de combat. En échange, et sous réserve d’un accord de vente concernant l’appareil de Dassault Aviation, il était question pour la France d’acheter une dizaine d’avions militaires de transport KC-390 auprès du constructeur Embraer. Mieux que ça encore : les industriels français allaient même être encouragés à participer au développempent de cet appareil. Depuis, et en dépit de ces intentions, le Brésil a reporté à plusieurs reprises sa décision concernant le choix de l’avion qui équipera ses forces aériennes, à la fois pour des raisons politiques et économiques. Pour rappel, dans le cadre de l’appel d’offres FX-2, le Rafale est en compétition avec le Gripen de Saab et le F-18 Super Hornet de Boeing. Et cette situation incertaine a encouragé les trois constructeurs aéronautiques en lice à multiplier les promesses de transferts technologiques, étant attendu que pour Brasilia, cette question sera déterminante dans le choix du futur appareil qui équipera ses forces aériennes. C’est ainsi que, récemment, le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, est revenu à la charge, lors d’une visite au Superior War College de Rio de Janeiro, en promettant « un partage de technologie avancée sans précédent réservée à nos plus proches alliés et partenaires » Quant au KC-390, à vrai dire, la question de son achat pour les besoins de l’armée de l’Air française est restée en suspens depuis maintenant près de trois ans. Cela étant, cet avion a déjà été commandé à 28 exemplaires par les forces aériennes brésiliennes et il intéresse également le Chili, la Colombie, le Portugal et la République tchèque. Quoi qu’il en soit, les industriels français sont impliqués dans le développement de cet appareil, dont le premier vol est attendu pour 2014. Ainsi, Sagem (groupe Safran) a été désigné en janvier dernier par Embraer pour fournir le compensateur du stabilisateur horizontal (HSTS, Horizontal Stabilizer Trim System). Et Thales, dont Dassault est actionnaire à hauteur de 26%, n’est pas en reste puisque l’électronicien a annoncé, le 4 mai, qu’il a obtenu un contrat pour la fourniture de systèmes de navigation inertielle HPIRS (High Performance Inertial Reference System) et GPS destinés au KC-390. « Les systèmes HPIRS et GPS de Thales vont procurer au KC-390 des capacités uniques et contribuer au succès de ce programme. Un processus de sélection rigoureux a permis de distinguer la solution Thales comme étant la mieux adaptée au KC-390″ a fait valoir Eduardo Bonini Santos Pinto, le responsable d’Embraer Défense et Sécurité. Dans un communiqué, Thales explique que le HPIRS est un « système révolutionnaire » qui « se distingue par des capacités et des performances de navigation tout à fait uniques, permettant aux avions militaires de mener leurs missions par tout temps, avec un niveau de sécurité exceptionnel ». En outre, il « permet de réduire considérablement les coûts de cycle de vie et de maintenance et s’installe sur une large gamme d’avions » D’un coût unitaire de 50 millions de dollars, le KC-390 pourra transporter 23,6 tonnes de fret et évoluer à une vitesse maximale de 850 km/h. Pour Brasilia, il s’agit d’un programme très important, dans la mesure où il s’agit de concurrencer le C-130 Hercules J de Lockheed-Martin sur le marché sud-américain.
  20. zx

    F-22

    Vous prendrait bien un peu de dedefensa Le F-22 menace l’Iran, – selon l'humeur des pilotes... http://www.dedefensa.org/article-le_f-22_menace_l_iran_selon_l_humeur_des_pilotes_02_05_2012.html comme il est long, voici un extrait
  21. zx

    Le F-35

    Le F-35, grandeur et décadence du programme militaire vedette américain http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20120504trib000697060/le-f-35-grandeur-et-decadence-du-programme-militaire-vedette-americain-.html Le F-35 est aujourd'hui clairement en difficulté. Ce qui a réveillé et agacé les pays membres de ce programme piloté par l'américain Lockheed Martin. Une baisse des commandes pourrait mettre en danger le F-35. Au début des années 2000, le F-35 de Lockheed Martin devait être l'Avion de combat du 21e siècle. Le F-35/JSF (Joint Strike Fighter), surnommé alors par des Américains arrogants Just a Single Fighter, devait inonder le marché mondial des avions de combat. Les Etats-Unis prévoyaient au total d'en fabriquer 6.000 exemplaires environ, dont une moitié destinée à des clients export pour un prix officiellement annoncé en 2002, compris entre 31 et 35 millions de dollars (en dollars 2002). En fait proche des 50 millions de dollars. Cet appareil devait remiser tous ses rivaux dans les musées, Rafale compris. Et il avait également une mission officieuse : torpiller l’industrie aéronautique militaire européenne, notamment en France, seul pays à maîtriser l’ensemble des technologies pour développer et industrialiser un avion de combat, à l’exception de la Russie. "Pour mieux la vassaliser", rappelle un expert du ministère de la Défense. "Il faut bien savoir que les Américains souhaitent casser notre industrie de défense pour accroître leur domination mondiale, car nous sommes leur seul concurrent ", expliquait dans l’indifférence générale en mai 2002 Serge Dassault dans une interview accordée à "La Tribune". Eliminer la concurrence européenne A cette époque, le F-35 est d’ailleurs très près de réussir son objectif d’éliminer toute concurrence européenne... avec la complicité de plusieurs pays de la Vieille Europe. Fin 2002, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l’Italie, le Danemark, la Norvège et la Turquie choisissent de monter en tant que partenaires dans le programme JSF… au détriment d’un choix européen (Rafale, Eurofighter ou Gripen de Saab). Lockheed Martin s’offrait alors à bon compte le marché de renouvellement des flottes d’avions de combat de ces pays ainsi que leurs ressources budgétaires en R&D. Ce que regrettait en juillet 2004 dans "La Tribune" le PDG de Dassault Aviation : "Alors que les budgets européens ne sont pas très riches, les Américains ont réussi quand même à tirer des Européens près de 5 milliards de dollars (dont 2 milliards investis par les Britanniques via BAE Systems, ndlr) au titre de leur participation au développement de cet avion ». En contrepartie, les Etats-Unis avaient promis à ces pays de nombreux retours technologiques et industriels. Certains de ces pays les attendent encore… Selon la ministre britannique de l'Industrie de l’époque, Patricia Hewitt, le choix de Lockheed Martin par le Pentagone allait "dynamiser l'économie britannique, qui pourrait gagner 27 milliards de livres (plus de 43 milliards d'euros)". A confirmer... L’arrivée du F-35 sur le marché, combiné au retrait des très nombreux F16 de l’US Air Force et revendus d’occasion, devait parachever l’effort américain d’éliminer la concurrence européenne. A cette époque, le ciel de la Vieille Europe est très encombré par les avions américains, avec de très nombreuses flottes de F16 fabriqués par Lockheed Martin (Belgique, Danemark, Norvège, Grèce, Pays-Bas, Portugal et Turquie) et de F18 de Boeing (Espagne, Finlande et Suisse). Un échec technique, commercial et financier Dix ans plus tard, le retour de boomerang fait mal financièrement aux pays européens membres du programme, dont certains sont exsangues et qui doivent aujourd’hui affronter une crise économique sans précédent pesant sur leurs finances publiques. Car dix ans plus tard, le programme du F-35, considéré comme une machine de guerre contre l’aéronautique militaire européenne, glisse lentement vers un échec commercial et se révèle être un gouffre financier, y compris pour les Etats-Unis. "Le programme F-35 est en difficulté", confirme un expert du ministère de la Défense. La mise en service opérationnel de l’avion de combat américain dans la flotte de l’US Air Force est aujourd'hui programmée vers 2018 alors qu’elle était initialement prévue au deuxième trimestre 2011. A la fin de l'année dernière, seulement 20 % du programme d’essais en vol avaient été réalisés. Ce qui pourrait laisser augurer de nouvelles difficultés entraînant de nouveaux retards et de nouveaux surcoûts… compensée par une baisse des commandes par les clients mais qui augmenterait le coût unitaire de l’appareil. Au niveau financier, le coût par appareil a plus que doublé pour atteindre 103 millions de dollars à prix constants (sans tenir compte de l'inflation) ou 113 millions de dollars courants, selon le Pentagone. Le coût du programme s'établit dorénavant à 385 milliards de dollars. Une dérive financière, qui a fini par réveiller et agacer les pays partenaires du programme ces derniers mois. C’est le cas du Canada, de l’Australie, de l’Italie et des Pays-Bas. Ces deux derniers ont même réduit leur commande. Grosse polémique au Canada Au Canada, un haut responsable du parlement canadien, le Directeur parlementaire du budget Kevin Page, a même accusé jeudi le gouvernement conservateur d'avoir trompé l'opinion publique sur les coûts réels du programme d'achat des avions de chasse F-35. Ses propos interviennent après la sortie d’un rapport dévastateur du Vérificateur général du Canada (Cour des comptes), qui a reproché en avril au ministère de la Défense de ne pas avoir "établi les coûts complets sur l'ensemble du cycle de vie" de l'appareil. Ottawa a annoncé en juillet 2010 son intention d'acheter 65 F-35 pour remplacer sa flotte vieillissante de F-18, à un coût de 8,5 milliards de dollars canadiens (autant en dollars américains), 16 milliards si l'on compte des contrats d'entretien. Tant Kevin Page que le Vérificateur général Michael Ferguson ont cependant estimé que le coût véritable d'acquisition allait dépasser les 25 milliards de dollars. Seuls points positifs, le F-35 a remporté sa première véritable compétition internationale au Japon face au F-18 (Boeing) et au Typhoon (consortium Eurofighter) en décembre 2011 (42 appareils). Les quatre premiers ne devraient être achetés qu’en 2014, date à laquelle Israël pourrait se décider pour 19 appareils. Enfin, l’US Air Force, le principal client, a jusqu’ici maintenu sa cible de 1.760 appareils contrairement l’US Navy, qui a décidé d’augmenter sa flotte de F-18 au détriment du F-35 en raison des graves problèmes de la version à décollage court et atterrissage vertical (version STOVL), qui pourrait être abandonnée d’ici à 2013. L'US Navy pourrait être suivie par l’US Marine si cette version est arrêtée.
  22. zx

    [A400M] le défi stratégique européen

    http://www.aviationweek.com/Article.aspx?id=/article-xml/asd_05_04_2012_p02-01-454705.xml
  23. zx

    F-22

    Pour qu'ils en arrivent la, il faut vraiment avoir de gros soucis sur l'avion.
  24. zx

    Le F-35

    L'Australie a reporté de deux ans la livraison de 12 exemplaires de l'avion de chasse furtif de Lockheed Martin. http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20120503trib000696834/et-un-nouveau-coup-dur-pour-le-f-35.html
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