Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Skw

Members
  • Compteur de contenus

    9 124
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    32

Tout ce qui a été posté par Skw

  1. Skw

    Le JSF menacé au Canada !!!!

    Je me suis toujours demandé si une politique de désengagement commun, dans le cas d'appels d'offres trop défavorables, n'avait pas pu être négociée dans le cadre du FCAS. Parce que si Saab est contraint de se retirer étant donné que son avion n'est pas prêt ou pas encore mis en oeuvre par les forces suédoises, que Dassault et Eurofighter se retirent, il y a bien un moment où un certain nombre de pays se retrouveront à poil dans les négociations face à LM ou du moins face aux Américains. Je me doute bien que certains se soucieront peu d'entrer dans des négociations en position de faiblesse. Mais peut-être cela éclairera-t-il les esprits chez d'autres.
  2. Skw

    [Rafale]

    Le Marquis de Sade.
  3. Le projet de loi est encore en discussion. Ces dernières heures, il semble que les élus berlinois de Die Linke aient mis un peu d'eau dans leur vin, afin que la proposition soit acceptable par leurs alliés gouvernementaux que sont le SPD et les Grüne et peut-être aussi d'atténuer les cris d'effroi du côté des acteurs de l'immobilier... bien qu'il ne soit pas dans le genre de Die Linke de se soucier de ces derniers. Mais disons que le SPD et les Grüne sont sans doute un peu moins insensibles à la vindicte des acteurs de l'immobilier. Notamment, les prix de référence pour le plafond ne seraient plus ceux de 2019, mais ceux du pic de 2013. Il me semble néanmoins, et cela serait à vérifier, que le pic est bien en 2018/2019 pour certains quartiers. Sinon, il est pour l'instant prévu que les nouveaux logements à construire ne soient pas concernés par ce Mietendeckel ou autrement dit ce plafond des prix locatifs. Cela ne signifie néanmoins pas que cela n'aura d'impact sur les investisseurs. Par ailleurs, on risque d'avoir alors ce que l'on voit par ailleurs, c'est-à-dire une population vieillissante profitant de loyers modérés et de baux à durée généralement indéterminée sur les aires centrales, ces ménages demeurant parfois à Berlin alors que plus grand chose ne les retiendraient sur place, et des populations telles que des étudiants ou travailleurs devant payer des loyers bien plus conséquents et ce sur des logements généralement plus excentrés. Autrement dit, la pénurie et donc les valeurs élevées risquent à terme de se reporter sur les exclus de cette politique. En passant, on peut se demander dans quelle mesure de telles politiques d'encadrement des loyers ne sont pas également motivées par des logiques électoralistes en venant s'assurer que la population des prochaines années correspondra avant tout à la démographie la plus apte à voter pour les partis à l'origine de cette loi. En passant, on pourrait également en dire de même des municipalités s'accommodant inversement d'une inflation des loyers. La problématique du logement berlinois est particulièrement complexe. Bien que l'on soit parti sur des valeurs très basses, qui plus est impactées par une crise de 2007 ayant plus fait effet ou du moins plus brutalement sur les valeurs immobilière côté allemand que côté français, je crois me rappeler que les coûts de loyers d'habitation berlinois au m² ont du augmenté de 100 % sur les 10 dernières années, et parfois même de 250 % en ce qui concerne les loyers de bureaux et d'espaces commerciaux sur certains secteurs géographiques. Qui plus est, la problématique recouvre finalement celle des inégalités territoriales. Car les prix berlinois se rapprochent désormais de ceux observés à Stuttgart ou Munich... avec un niveau de revenus moyen encore assez largement inférieur. En revanche, les investisseurs du Sud de l'Allemagne étaient bien présents à Berlin pour profiter de ce boom des valeurs immobilières. Des politiques fortes et visant à encadrer le marché, sachant que le foncier et l'immobilier sont des marchés qui fonctionnent de manière très particulière, ne semblent pas tout à fait illogiques... surtout que c'est ensuite la vitalité économique de l'agglomération qui se voit impactée par des valeurs immobilières trop importantes. La vacance locative berlinoise est dramatiquement basse et assurément la plus basse du pays. Les loyers des bureaux, espaces commerciaux, établissements de restauration sont devenus particulièrement problématiques. Et il me semble d'ailleurs que les législateurs berlinois comptaient également encadrer, et ce serait une première dans le contexte allemand si je ne dis pas de bêtises, les loyers sur ces espaces. Je ne sais pas si ceux-là sont concernés par l'actuel projet de loi. En revanche, mener de telles politiques d'encadrement des loyers supposent une vraie habileté... et une capacité à se défaire de ses idéologies si l'on ne veut pas que celles-ci aient trop d'effets pervers aux conséquences parfois pires que le mal auquel était censé faire face le traitement.
  4. Parfois, c'est bien de faire dans la rigueur ou du moins dans la prudence scientifique (c'est très court puisque il s'agit d'un perspective paper) : https://www.researchgate.net/publication/325346005_The_enigma_of_the_Amazonian_carbon_balance Sans compter que le mode de destruction des forêts joue également sur la capacité des sols à se régénérer ou non et sur le rythme de reforestation future. Oui, je comptais faire court pour ne pas noyer le message, mais on pourrait aller bien plus loin. Cela signifie d'ailleurs que la localisation des forêts brûlés peut avoir une influence non négligeable sachant que les cœurs de forêts dépendent assez largement de forêts liminales pour fonctionner correctement.
  5. Quand tu connais un peu la mentalité des exploitants dans cette partie du pays, cela ne semble pas si étonnant que cela. C'est au sens propre comme au figuré assez largement le far west ou le far north, avec ce que cela comporte comme rapport à l'état fédéral, au droit, à la nature, aux populations indigènes, etc. D'ailleurs, sans la pression internationale et les coûts que cela pourraient induire pour le pays, ce coup de force serait sans doute passer sans trop de problème. Dans ces régions, le droit tend à ne valoir que pour celui qui s'y soumet ou celui qui le façonne. PS : Je suis d'habituellement assez circonspect sur les grands discours condamnant telle ou telle orientation, telle ou telle pratique, opérée dans un pays voisin. Mais, dans un contexte où vaut essentiellement le rapport de force, il est probable que les pressions internationales puissent faire effet, du moins dans une certaine mesure, au sein de la société brésilienne. Car l'ensemble de l'électorat ne voudra sûrement pas supporter le coût économique pour le pays d'un tel usage de la forêt.
  6. C'est un discours que l'on retrouve relativement fréquemment dans la bouche d'élites ou du moins de populations aisées brésiliennes. J'ai nombre d'amis, de racines majoritairement portugaises ou du moins européennes, qui considèrent que leur pays a été victime du pouvoir colonisateur portugais. Un peu comme si les Américains ressassaient sans cesse l'emprise coloniale du pouvoir britannique (genre Partie de Thé de Boston) tout en omettant que la colonisation fut également l'entreprise de nombreux pionniers qui sont pour le coup mis en avant dans l'historiographie nationale voire d'autant plus dans celles de certains Etats. Voir notamment la place accordée aux bandeirantes, ces aventuriers qui se sont enfoncés dans les terres pour trouver de nouveaux filons miniers ou réduire en esclavage les populations indiennes. En 1789, alors même que la révolution allait éclater en France, le Brésil encore portugais connaissait son Inconfidence minière, une révolte d'émancipation vis-à-vis du pouvoir portugais et ce essentiellement pour des considérations fiscales. En revanche, aucun questionnement profond sur les relations entre les êtres et sur le fonctionnement de cette société brésilienne cherchant à s'émanciper. Pas de remise en cause par exemple de l'esclavage ou de réflexion sur la relation aux populations indigènes. Le colonisateur, c'est le Portugal... pas le pionnier s'enfonçant dans les terres. L'épisode est plus largement connu des Brésiliens. Souvent, ils retiennent cette citation faussement attribuée au Général de Gaulle "Le Brésil n'est pas un pays sérieux", tout en la mentionnant pour déplorer le statut de pays du tiers monde duquel le pays ne parvient pas à se libérer. L'auteur de la citation serait en fait Carlos Alves de Souza Filho, un diplomate brésilien qui jugeait la Guerre de la Langouste ridicule et montrant l'incompétence de l'administration brésilienne et notamment de la faible communication entre les services du ministère des affaires étrangères et les ambassades. L'ambassade brésilienne à Paris aurait en fait appris le différend et l'action menée par les forces brésiliennes auprès des services français.
  7. Skw

    Eurofighter

    Tout dépend si l'on se place à l'échelle du projet ou dans une optique plus large/lointaine. Car on a de l'autre côté une politique d'exportation des USA se concevant également comme un moyen, mais plus pour des raisons de suprématie et de renforcement d'un jeu d'alliances à leur avantage que pour des questions d'amortissement du développement de l'avion lui-même. Ainsi, le nombre d'avions exportés et peut-être encore plus le nombre de clients ont pu compter et sans doute compteront-ils encore dans le futur quand on voit à quel point des pays n'ayant pas fait le choix d'un avion français par le passé, et du système d'armes qui va avec, ont du mal à passer sur du français. A partir du moment où les USA sont parvenus à s'assurer 100 % des chasseurs d'une force aérienne, il devient très difficile de leur vendre autre chose que de l'américain... à moins que de nouvelles tensions se fassent jour dans l'avenir. En l'occurrence, on observera le cas turc. A voir également si les Finlandais oseront choisir autre chose que de l'américain. Rien ne dit que cette domination américaine sur le marché perdurera ad vitam æternam, mais disons que la situation pourrait encore durer un moment. Et toute vente qui ne tombe pas dans l'escarcelle washingtonienne, c'est préserver pour l'avenir une aire encore accessible à la concurrence et finalement assurer la capacité pour les constructeurs non-US à lancer de nouveaux programmes un peu plus sereinement. PS : J'ai bien compris que tu mobilisais cet argument dans le cadre d'un comparatif entre Rafale/Eurofighter et dans l'idée de discuter le ratio livraisons nationales - exportations et non dans une idée de lutte territoriale. Mais disons que l'on devrait se réjouir de voir les membres du consortium Eurofighter ou Dassault parvenir à exporter un maximum pour l'avenir.
  8. Skw

    Albert Speer

    La RFA existe toujours bel et bien. Ce que l'on qualifie de réunification entre la RFA et la RDA fut en termes légaux l'intégration de nouveaux Länder par la RFA. Sa constitution prévoyait cette possibilité.
  9. C'est déjà le cas, avec un retour un peu plus précoce/marqué dans les villes nord-européennes. En revanche, je me demande comment cela se passe désormais dans le cadre légal français. Il me semble qu'une loi adoptée sous Ségolène Royal contraignait à la pose de compteurs de consommation individuelle sur les réseaux de chauffage collectif... afin d'amener certains à reconsidérer leurs comportements individuels en matière de chauffage : quand on est sur du chauffage collectif, on a tendance à peu se soucier de l'isolation de son logement, à chauffer tout en ouvrant les fenêtres, etc. J'imagine que les réseaux de chaleur urbain doivent également être soumis à cette obligation ?
  10. Surtout que supprimer purement et simplement la capacité rend plus compliquée tout remontée en puissance. Actuellement, on peut imaginer que si le contexte international s'avérait de plus en plus tendu, il devrait être possible en quelques années de rénover le parc de navires existants et même d'accroître légèrement le nombre d'unités. Si on tire complètement un trait sur la capacité, ce sont des compétences et des outils que l'on retrouvera difficilement... ou sinon au prix de surcoûts, de délais accrus, d'erreurs plus nombreuses, etc.
  11. En même temps, nombre de ceux qui mobilisent cette thèse se réjouissent habituellement que des détenus puissent opter pour le suicide. Ils s'étonnent désormais que rien n'ait été fait/prévu par l'administration pénitentiaire pour empêcher cet homme de passer à l'acte... Quelques chiffres : le suicide est la deuxième cause de décès dans les prisons US (Metzner, 2002) ; le taux de suicide dans les jails (équivalent des maisons d'arrêt et également des cellules de garde à vue si je ne me trompe pas) est 3 fois supérieur à ce qu'il est dans les prisons (équivalent des maisons centrales) US et 9 fois supérieur à ce qu'il est dans la population US (Mumola, 2005). Epstein était dans une federal jail au moment de sa mort. Qui plus est, les détenus blancs montrent des taux de suicide bien supérieurs (3 à 6 fois plus élevés) que chez les détenus noirs ou hispaniques (Hayes, 1989; Charles, 2003; Mumola, 2005; Mumola & Noonan, 2008). Je ne sais pas si l'article indiqué ci-dessous est accessible librement (possibilité de recourir à sci-hub si nécessaire), mais il y a quelques données très intéressantes. Il y a bien des chiffres que l'on devrait faire connaître, adaptés au contexte du pays bien évidemment, en cours d'éducation civique. Cela éviterait quelques idées reçues. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5028132/
  12. Pas sûr que ce soit l'élément moteur chez Kramp Karrenbauer. Il y a des attentes assez importantes dans la population allemande en matière environnementale. Elle sait qu'elle est également attendue là-dessus, notamment dans les parties les plus jeunes de l'électorat. Dernièrement, on a même vu la CSU bavaroise verdir son discours en matière d'agriculture... alors notamment que le Land est un des hauts-lieux européens de l'élevage intensif de porcs. Qui plus est, les systèmes de primes à la casse sont un moyen comme un autre de dynamiser le secteur industriel... sachant que l'Allemagne abrite pas mal des leader dans le domaine. Viessmann est un des premiers supporters du tournant énergétique. Des entreprises comme W. Bälz & Sohn, Ariston Thermo, Buderus et Bosch Thermotechnik, etc. ont également à y gagner. Et je pourrais citer plein d'autres boîtes du genre.
  13. Tu es en train de nous expliquer que le gus avait Dexter comme voisin de cellule... tout en nous accusant d'être préconditionnés par des séries
  14. Pas sûr que je continue à suivre la série maintenant qu'ils ont suicidé Littlefinger.
  15. De bien d'autres aussi, selon les périodes. Et si l'on y regarde d'un peu plus près, au niveau local, dans des contextes fortement concurrentiels et/ou de coopérations contraintes, on a pu voir bien des collectivités locales tordre les doigts de leurs voisines quand c'était dans leur intérêt : blocage/chantage à l'accès à l'eau dans certains contextes, stratégies visant détruire les possibilités d'implantation de zones commerciales chez les voisines, alliances de circonstance afin qu'une tiers commune se prenne toutes les installations indésirables et pourtant obligatoires pour le territoire, etc. Au plus grand bonheur souvent des électeurs votant pour ces stratèges locaux... Ah la belle démocratie locale que voilà !
  16. Le jeu démocratique peut très bien mener à l'impérialisme à l'extérieur et/ou à la soumission des minorités à l'intérieur. Le cas indien nous en offre une récente illustration...
  17. En l'occurrence, le problème est-il celui de la nature démocratique de l'UE ? Ou du grand et fort qui joue les gros bras dans la cour de récréation ? Probable que les deux questions ne soient pas totalement indépendantes l'une de l'autre. Néanmoins, crie-t-on au déni de démocratie quand les USA imposent leur loi aux voisins ? Le constat, c'est plutôt que l'UE devient impérialiste sur un certain nombre d'aspects... et sans avoir d'armées.
  18. Apparemment, à la Commission (ou ailleurs ?), ils ont dû personnel pour mettre en avant, et ce dans plusieurs langues, les fiches de leurs grands hommes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Johannes_Hahn. Il y a bien d'illustres artistes ou scientifiques majeurs qui n'ont pas de telles pages. Cela donne tout de même envie de troller quelques pages wikipedia. PS : Je sais... il serait préférable de passer ce temps à rédiger/enrichir les pages de personnalités ou éléments du savoir le méritant. M'enfin, que l'on soit prêt à financer, puisque c'est sans doute le cas, des personnalités pour rédiger de telles pages quand bien d'autres entrées mériteraient davantage de considération...
  19. Donc, par précautions, mieux vaut ouvrir sa gueule sur un truc que l'on n'a pas lu. Je commence à mieux comprendre les fondements du jeu médiatique contemporain.
  20. Sans comprendre tout cette agitation autour de Thunberg, je ne vois pas le problème à ce qu'elle refuse d'avancer un avis sur un traité qu'elle ne maîtrise probablement pas... Au contraire, je trouve cela plutôt sage. On a pris l'habitude d'entendre des personnes s'exprimer vivement sur des traités dont ils n'ont pas lu une seule ligne. C'est d'ailleurs plus ou moins mon cas (disons que j'ai survolé les articles principaux inclus dans ce traité de 1598 pages) mais j'évite d'exposer un avis tranché sur cette base plus que limitée.
  21. Les éléments que tu avances sont justes. Néanmoins, le portrait est flatteur. La Grèce, c'est actuellement une dette publique qui représente 180 % du PIB. Certes, les taux de croissance que l'on peut attendre pourraient modérer ce chiffre dans les années à venir. Mais surtout, ce que tu présentes comme une chance, à savoir ces sommes que doivent les Etats prêteurs à la Grèce... a son pendant. La Grèce va devoir dans les années à venir emprunter a des taux beaucoup plus importants (sans doute vers les 4 % dans un contexte de taux bas) si le mécanisme n'est pas reconduit... ce qui ferait alors exploser la charge de la dette. Bref, il y a des éléments positifs mais également d'autres plus sombres.
  22. Skw

    Albert Speer

    Au contraire, c'est très intéressant. D'ailleurs, s'il y a des lectures en la matière, c'est un sujet que je creuserais bien.
  23. Les Chinois ont tout particulièrement intérêt, dans ce contexte de guerre commerciale avec les USA, à voir les liens entre BRICS se resserrer. Ils sont les premiers exportateurs et importateurs de biens au sein des BRICS, ils sont les premiers émetteurs et bénéficiaires de flux d'investissements directs étrangers au sein des BRICS. Bref, ils ont un rôle central dans cet écosystème. Et les Chinois ont depuis un moment conçu les BRICS comme un véhicule pour gagner une influence dans la gouvernance mondiale plus en adéquation avec leur puissance économique et stratégique. Finalement, subissant également les pénalités économiques américaines, la Russie est celle qui tend désormais à partager le plus d'intérêt avec la Chine, alors que beaucoup se questionnaient il y a 5 ans de l'intégration de la Russie dans les BRIC/BRICS en raison de ses intérêts et objectifs différant trop de ceux des autres pays. Sans doute même trop crédible. Disons qu'il y a eu derrière ce concept de BRICS l'idée d'une alliance des forces pour proposer un contrepoids au G8 et une certaine vision/organisation alternative. Or la Chine se montre finalement de plus en plus alternative... dans l''hégémonie, voir l'impérialisme, qu'elle propose. Par ailleurs, les destins se sont de plus en plus dissociés au sein de ces BRICS entre les pays essentiellement fournisseurs de matières premières et productions agricoles et une Chine largement exportatrice de produits manufacturés. Pas sûr que les autres pays identifiés comme BRICS aient vraiment à y gagner quelque chose... ou sinon en mettant en concurrence ces différentes formes d'impérialisme pour en tirer le plus d'avantages possibles. Par ailleurs, les USA se comportent de telle manière que certains pays du G8 peuvent désormais avoir intérêt à se lier avec certains états membres de ces BRICS sur tel ou tel aspect. PS : On attend désormais l'intégration de la Turquie au sein des BRICS... Erdogan s'étant fait éconduire il y a un an de cela.
  24. Sputnik et Russia Today nous informent déjà finement.
  25. Le pays connaît des pénuries de main d’œuvre importantes, d'autant plus en ce qui concerne les postes qualifiés (http://www.defence.gov.au/ADF-TotalWorkforceModel/). Le Tigre australien a peut-être bien un problème... mais il y a plus largement un problème de soutenabilité économique. Ne pas entendre ici le terme économique dans le sens purement financier/budgétaire du terme. Actuellement, on commence à se poser des questions quant à la capacité du pays à tenir dans les décennies à venir face à d'éventuelles pressions chinoises. Généralement, dans de telles circonstances, on met en avant des doctrines de qualité basés sur du matériel et des hommes en moins grand nombre mais capable de combler le différentiel quantitatif. Le problème... c'est que la main d’œuvre qualifiée capable d'opérer ces matériels ne court pas les rues, qu'elle est chère, et qu'elle est vite happée par le privé. Dans un certain sens, le qualitatif, c'est aussi du quantitatif.
×
×
  • Créer...