Un vrai bordel, il paraît. Le livre de Richard Clarke, Contre tous les ennemis, explique bien cela (entre autres), il finit d'ailleurs par ses propositions "alternatives" au département de la sécurité intérieure (DHS). En gros :
- il a fallu plusieurs décennies au conseil national de sécurité pour devenir efficace, et ca dépend des personnes qu'on y nomme. AVec le DHS, on a créé un truc pratiquement à partir de zéro et son premier chef n'avait jamais travaillé avec des agences fédérales...
- réaménager les agences existantes est peu efficace, créer un nouveau département était la dernière chose à faire
- les dirigeants plus choisis pour leur appartenance politique que pour leurs compétences
- bazar conséquent : décisions par des responsables mal informée qui deviennent des ordres absurdes (les fonds de la sécurité des transport ont été diminués et à un moment, il était question de dissoudre le service des Air Marshalls !)
- la proposition que le DHS soit capable de donner une contre-expertise aux politiques a été coulée par le FBI et la CIA, pour une fois réunis autour d'un but commun
- améliorer le renseignement en général : sortir les analystes de la CIA et en faire un service indépendant, qui aurait accès identique aux infos collectés par les différentes agences. Mettre en place un véritable service de renseignement intérieur type MI5 (le FBI a trop une culture d'agir après qu'un crime ait été commis seulement). Ne pas faire une agences à part pour ca, car elle essuirait l'opposition de tous les côtés (NRA, ACLU...) et du FBI, mais en faire une division interne du FBI.
Même en interne, il peut y avoir des tensions, il y a eu une certaine engueulade à propos de la gestion d'une affaire entre la division renseignement du NYPD et la section antiterrorisme.