Le réarmé manuel ou le tir semi-automatique n'ont pas de lien. Ce qui compte, ce sont les bases du tireur au moment du tir.
Le lien FR-F2/FR-12,7 n'est pas un impératif. En effet, ce sont deux armes différentes. La seconde ayant un encombrement tel qu'il doit y avoir apprentissage dédié pour le nouveau tireur. De plus, le point clef du réarmé manuel est la conservation du pointage dans ce mouvement pour ne pas perdre la cible. Or, cette maitrise est très liée à l'arme.
Donc un tireur issu d'un fusil semi-auto ne sera pas plus mauvais que celui venant du FR-F2.
Pour ce qui est du bassin de recrutement, c'est el partie vrai. Cela dépend grandement du régiment. Avec la fin des sections TE, cela risque d'être le bordel car il va y avoir des différence de désignations selon les circonstances au sein des compagnies.
Pour ce qui est des TP, l'arrivée du troisième TP en section va aussi poser problème. Mais, ça on pourra en reparler.
Attention, en combat d'infanterie, le blindé est juste un porteur de groupe. Son armement est défensif avec, si c'est possible, son usage en appui.
Le vrai élément de combat est le groupe. Il ne faut pas intégrer le blindé dans son analyse. Sauf chez les mecas (fantassins portés sur VCI). Mais avec eux se pose la question réelle de savoir s'ils sont fantassins ou non (ce fut le sujet d'un article de Le Bihan dans DSI).
L'arrivée du fusil d'assaut a en effet mis fin à la distinction des équipes choc et feu (Même si ce n'est pas aussi simple). Il tire au coups par coups ou en rafales.
Le propre de l'infanterie est le travail à pieds. Le milieu urbain ne change rien.