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Serge

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Tout ce qui a été posté par Serge

  1. Si c'est pour s'emparer des toilettes, il faudrait être masochiste.
  2. Oui mais justement, notre modèle n'est le modèle libéral sur lequel se construit les autres pays européens. C'est la grande difficulté pour nous qui explique pourquoi notre gouvernement n'est pas chaud. Tout comme le serait un gouvernement de gauche. Cas concret: notre tradition à batir des budgets sur des prévisions de croissance sur-évaluée. Déjà, cette année, notre effort est historique pour inverser cette tendance alors j'imagine même pas avec l'arrivée d'un contrôleur finlandais ou allemand, genre grand drôle.
  3. En effet, si on considère le problème à l'echelle des armées nous devons faire face à la fermeture de la chaîne de fabrication du couple arme et munition. Maintenant, les armes longues sont très bonnes, voir meilleur que le Famas. Car une arme est un tout. Il faut penser à: - l'ergonomie (et depuis l'arrivée des pare-balles les bullpup ne font plus phantasmer), - aux facilitées d'adjoindre des options bien intégrées (lance-grenades...), - déclinable en plusieurs calibres (pour le voltigeur et le tireur de précision pas pour un rêve de force spéciale qui, de toute façon, sera toujours inassouvi), - un coût abordable, - la facilité d'entretien, - un bruit de départ de coups non traumatisant (à la différence du Famas), - des chargeurs résistants (à la différence du Famas. Très gros problème du Famas)
  4. http://www.atlantico.fr/decryptage/nouveau-gouvernement-grec-achever-europe-grece-jean-jacques-perquel-223289.html
  5. http://www.atlantico.fr/decryptage/spread-france-allemagne-triple-223287.html
  6. J'aime ce phantasme du contrôle des comptes publiques par des techniciens étrangers. Non que ce soit impossible mais quand cela commencera, il nous faudra avoir des arguments pour défendre notre fameux modèle à la francaise. Et ça, la rue risque de ne pas apprécier.
  7. Le Famas se trouve sur le haut du panier des fusils d'assaut en terme de portée, de précision. Il n'y a rien de pourave en cela chez lui. Les problèmes actuels portent sur: - le taux d'usure cumulé des pièces de l'arme, - la disparition de la munition F1. Munition avec laquel il fut pensé.
  8. Les Etats-Unis maitrisent leur monaie et les allemands n'ont pas cor franchi le cap des 90% de PIB avec en plus la mise en place de mesure de réduction de la dette. Donc oui, on achette sur ces pays là. La Grèce, l'Italie, non. Et pour nous, cema devient plus dur. Il nous fait augmenter la rémunération de nos créanciers pour les intéresser. Donc les pays dettés n'intéressent plus.
  9. Plus personne ne veut de titre de pays endetté. C'est normal.
  10. Moi, en Angleterre. Mes chemises sont toutes francaises.
  11. Ça y est je suis tout triste. En voyant ressortir ce sujet, je m'attendais à apprendre des négociations à son sujet. Rien. Je vais en profiter pour mettre à jour mon économiseur d'écran même s'il manque toujours un 57mm.
  12. Et la sortie du taxi.... Ou la corvée de chiotte....
  13. Après avoir rendu mon poste précédant plus fluide et intelligible, une autre notion (probablement importante dans l'opposition gouvernement/Legorju) me semble importante: le monopole. Les unités spéciales ont ceci de particulier qu'elles sont toutes sur un créneau de monopole. Cela peut être un problème car seul leur résultat défini leur efficacité. Il n'y a pas de mise en concurence. De plus, la doctrine à appliquer est interne. Donc, hors GIGN, personne n'est capable de dire si l'unité est bonne ou non. Cela peut renforcer un chef comme Legorju s'il est en opposition vis à vis de son employeur. "C'est moi qui suis mandaté du contre-terrorisme. Personne d'autre. J'ai raison". Les années 80 sont celles du cloisonnement des unités. La reprise du concept américain du SOCom va faire un grand bien car des échanges vont avoir lieu pour savoir ce qui ce fait en interne français. Au niveau international, les échanges existent bien et d'autres unités étaient avancées mais il est difficile d'organiser un véritable transfère de savoirs-faire de par la sensibilité du sujet et des unités; même avec nos alliés. Autre chose qui n'existait pas: la notion de PROM. Celle-ci impose de fait une véritable synergie des moyens de contre-terrorisme français. Et ce n'est qu'un début. Il faut aussi évoquer la jeunesse de l'unité au moment des faits. Fabriquer de toute pièce une unité, c'est plus de 10 ans pour avoir une vitesse de croisière de bonne qualité. Il faut aussi du temps dans les état-majors pour avoir des chefs qui connaissent l'unité. Le monopole du mandat renforce cela. Il y a des évidences maintenant qui n'existaient pas à l'époque.
  14. Cette scène part d'une très bonne idée. En effet, quand on est poursuivi, on peut chercher à devancer le contact plutôt que de le subir. C'est toujours plus efficace. Dans Bravo Two Zero, c'est une Hasty ambush (embuscade dans la foulée). Dans le film de la BBC, c'est très bien fait. Et c'est à cette scène à laquelle je pensais en voyant le film français. On y voit un super feu et mouvement avec des détails sur la tenue des minimis en assaut. C'est tout simplement génial. Je l'ai souvent employé comme vidéo en formant des mitrailleurs. Je vous recommande à tous ce film. Peu de moyens, mais très bien fait. Dans le making-off, on voit l'entraînement des acteurs en Afrique du Sud. Très très sympa. Pour le film de Ribojad, j'aurais bien vu une embuscade avec, avant l'action, le chef qui donne ses ordres devant le terrain de façon très rapide, suivi d'une mise en place, attente et ouverture du feu (tir massif des lance-grenades, tir des mitrailleurs par le sniper...) avec un assaut pour choquer les poursuivants et les faire fuire. Ça aurait pu être tip-top.
  15. Oui. C'est à peu près cela. Chaque type de cadre opérationnel influence énormément un militaire, diffuse une culture très spécifique (je ne parle pas de tradition) et est responsable de nombreuses incompréhensions mutuelles. Les gendarmes ont un lien de "service" envers la population qui est beaucoup plus développé que chez un terrien. Il est soumis a un corpus juridique écrasant qu'il faut prendre en compte. Je l'ai déjà écrit mais un terrien fait face à des "ennemies*". Intellectuellement, cela signife une grande libertés d'action quand à l'emploi de la force. Cela explique en partie sa difficulté culturelle à être engagé dans des opérations contre-insurectionnelles ou d'appui à la police. Le gendarme fait lui face à des "adversaires", des "citoyens momentanement égarés" en émeute. Tout emploi de la force se fait dans une logique de gradation juridique et pas seulement de dégât collatéral minimum. Ainsi pour l'Afghanistan, les escadrons de gendarmerie ont des difficultés majeur lors de la préparation au combat. Il faut leurs faire comprendre qu'ils ont à faire face à un ennemie. Un gars qui veut vous tuer. De même, de retour, en plus des vacances méritées, leur premier cycle est calme. Surtout pas de MO (propos tenus par un gendarme en discussion : "genre supporters de l'équipe d'Algérie sur les Champs"). Il faut rajouter à cela la médiatisation (lire Police-Pro et son dossier MO de septembre) donc l'hyper-sensibilité politique du moindre geste. Mes propos sont dans cet esprit. Une recherche d'efficacité mécanique chez le terrien, un efficacité très juridique chez le gendarme. Il y a de l'intelligence partout, de l'efficacité partout, du respect des lois et ainsi de suite, mais le résultat est un profil très différent. Il faut rajouter une chose peu évoquée: les unités de contre-terrorisme agissent dans des environnements hyper-sécurisés. C'est à dire que l'événement grave sur lequel ils agissent est toujours confiné par d'autres forces (lire le dernier Raids sur RAID-RPIMa). De plus, ils ont du temps. Beaucoup de temps. Et ça change tout car de là ils peuvent tout prévoir dans l'intervention et le répéter. De plus, ils ne risquent pas d'être attaqués dans la mise en place. Résultat, ce cadre opérationnel d'hyper-contrôle ne favorise pas l'analyse et prise de décision tactique. Leur point clef chez leurs opérateurs est de rester calme pour être précis dans le "je tire, je tire pas mais je touche toujours". Il faut enfin de la hargne car laisser échapper le truand, c'est condamner la victime. En comparaison, la meilleur école de décision ce sont les systèmes complexes comme les unités mécanisées. Un opérateur de contre-terrorisme connait la fatigue mais pas l'usure psychologique dans laquelle peut être un terrien. Il y a d'autres choses comme le rapport de force qui est toujours en leur faveur. Ainsi, le RAID ne peut être engagé dans un cadre militaire. Au-delà du problème juridique, ils ne savent pas faire. Ce sont des gens très bien mais ils sont incapables de faire une infiltration. D'assurer leur sûreté.... Pour revenir à la grotte, ce fut un cas de PRise d'Otages Massive. Le GIGN avait besoin de renfort. Il avait également des difficultés car c'est une unité qui ne savait pas vivre sur le terrain (pourtant à l'époque, certains gendarmes avaient fait leur service dans l'AdT. Immaginons maintenant!). Le 11 et les nageurs étaient donc là pour cela: apporter un renfort compatible (il y avait dans ces unités une réflexion de contre-terrorisme. Bayonne à l'époque n'aurait rien pu faire). Au moment de l'assaut, ces unités avaient pour mission de s'emparer de l'entrée pour livrer la grotte aux gendarmes qui, à ce moment, restituraient leur expertise au contact des otages. * Un ennemie peut juridiquement être tué sans sommation, légitime défense. C'est le très particulier de l'état juridique de la guerre. Un adversaire lui ne peut l'être quelque soit son intention, ses actions délictuelles voir criminelles. PS: Les unités de nageurs de combat présentent aussi la même caractéristique de limitation culturelle à la décision. La raison est encore un hyper-contrôle qui vient là du milieu maritime qui ne tollère pas l'à peu près. Le nageur ne s'engage que s'il contrôle tout, sinon il est en danger de mort dans l'eau. Cela explique l'impossibilité de rapprochement entre forces spéciales que l'on a du mal à comprendre vu de l'extérieur.
  16. Serge

    Forces de l'ordre

    Une fois de plus tu lis de travers ce qui est cité. Ils l'ont toujours été et c'est le jour où leur a été dit de laisser faire les contre-venant que la situation est devenu ingérable. Ado, le conducteur coupait le moteur et le fraudeur partait aussi tôt. Pourquoi défourailler sur une pervenche?! a part sur un malentendu!!! En gros une pervenche a autant de chance de se faire tirer dessus que le facteur, le releveur du gaz, ou l'agent d'EDF qui vient couper le courant pour non paiement ... Si un gendarme vit sur une nationale, au-delà de l'accidentologie, il faudrait se renseigner sur leur directives. 1) Je dirais "compétence" et non pas amour. 2) Le seul danger avec les armes, ce n'est pas la prolifération (surtout quand on parle de force de l'ordre. Les mettre sur un pied d'égalité avec la criminalité, c'est absurde.), c'est le défaut de formation du porteur. Tu serais bien inspiré de contrôler tes sources avant d'écrire de telles inepties. Le "y avait qu'à" est bien pratique mais décorellé de la réalité. Un" Tonga aurait suffit", c'est bon dans les films. Et pour le reste, cela n'existe pas dans ces situations. Le policier est mort car a rafuser d'employer son arme, tout comme ses confrères. Ils étaient en parfaite légitime defense mais ont refusé l'ouverture du feu par refus d'assumer la réalité de leur fonction. Maintenant, il y a un mort dans l'affaire. Bravo. Plus deux hommes qu'on ne risque pas d'employer de si tôt. Alors, oui d'autres moyens auraient suffit alors que le problème vient de l'absence de formation de nos policiers. Et je te rappelle juste qu'il y plein de groupes de pressions qui luttent contre les fameux moyens nécessaires que tu évoques. La clef repose très souvent sur la formation.
  17. Oui mais: - ou c'est un secret bien garder, - ou ils ont un conseillé militaire compétent.
  18. Serge

    Forces de l'ordre

    1) Tu serais (un jour) bien inspirer de lire ce qui est écrit car ta réaction ne porte pas sur le sujet. 2) pas besoin d'aller bien loin: L'arme n'a pas de vocation "offensive" mais est un outil de légitime défense. Le policier municipal est un représentant de l'Ordre, qu'on le veuille ou non. De ce fait, il peut être la cible de criminels quand il se trouve (de façon fortuite) sur leur route. C'est en se fondant sur cela que certains demandent l'armement des municipaux. C'est comme par chez toi. Vu que les gendarmes chez toi se font tirer dessus tout les jours par les paysans, ils sont armés. D'ailleur, il doit y avoir beaucoup de paysans abattus au quotidien de par chez toi. Le GIGN est débordé, non? Le premier problème de la dotation en arme reste et restera toujours la formation au tir du porteur d'arme; et que l'on soit "municipaux" ou autre. On pourait reparler du mous dernier où un policier est mort car il n'a pas tiré sur son agresseur.
  19. En effet, la "rencontre" avec les poursuivants après le franchissement du massif est capilo-tracté. Pour la vitesse de marche, 25km en montagne ce peut être énorme. Ce qui compte, c'est le dénivelé. Maintenant, je me souviens plus si c'est évoqué dans le film. Deux choses que je trouve sécable: - le sursaut dans la nuit de l'amiral. - la réflexion de la conseillère du président devant la vidéo. De meme que la fin: moi, quand je marche sans carte dans des montagnes pendant plusieurs jours, je retrouve difficilement par où je suis passé. Pour l'esprit du film, JM. Tanguy avait expliqué que certaines choses furent imposées dans le scénario. Comme les insurgés qui aident à l'enfouissement d'un homme. C'est assez "décalé".
  20. Serge

    Forces de l'ordre

    Là tu amalgames deux choses distinctes. La police municipale n'est pas dans le même cadre que la nationale. C'est une certitude (On pourrait d'ailleur commencer par former nos policiers nationaux. Ce serait un bon début). Mais je vois pas le rapport entre armer la PM et la paix de la Nation. A moins d'en venir à: "désarmons la PN, la criminalité n'aura plus besoin d'arme" (elle en aura toujours de toute façon). En effet, nous aurons une forme de paix.
  21. Rien de tout cela. 1/2 milliard. En effet, sur le papier, c'est impressionnant. Diviser par 27, c'est risible. L'Europe n'a rien d'un pays. C'est la somme de 27 pays. Dés lors cela ne marche plus. Pour l'intégration en 2021 comme l'industrie européenne, c'est du vœux pieu. Prenons un cas d'école: la BFA. Fondée il y e 20 ans. Résultat: aucune intégration rien. Des unités cote à cote, inscrite sur un ordre de bataille. Rien de plus. Un truc à dissoudre en fait.
  22. [Mode sarcasme qui n'apporte rien: On] Ils acceptent dans leur statu des anciens des Katibas?
  23. De tous les arguments de l'article, celui de la défaillance de Legorju dans l'action est le plus intéressant. En effet, son départ fut selon lui la conséquence des buts réels du gouvernement. Maintenant, si, comme chef, il "cafouille" dans l'action, il devient explicite qu'il doit quitter le groupe. Ces unités sont un regroupement de caractériels devant être canalisés (même si la culture juridique de la Gendarmerie est un frein: le gendarme voit des adversaires là où le terrien voit des ennemis) au quotidien. S'il n'est plus reconnu comme chef, l'unité est déstabilisée ce qui aura des conséquences. Or, avec l'exposition médiatique, juridique et donc politique, c'est inconcevable. Il doit partir.
  24. Et "Atlantico, c'est grave docteur? Vous me faites marrer avec votre "droite".
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