Serge

Le L-129 A1 est une arme de sur-dotation chez les britanniques. De plus, la double qualification est parfois un passage obligé lors des conflits; tellement il y a de tâches à pourvoir. Et rien ne dit qu'il ne se contente pas de porter le détecteur.

Où à faire de la soupe.

Actuellement, dans l'usage réelle de FELIN, le soldat porte l'optique dans son sac. Le viseur holographique EO-Tech est fixé lui sur l'arme. Quand il en a besoin, il démonte son EO-Tech et monte son optique IL/IR. Puis, il le redémonte quand il en a plus besoin et ainsi de suite.......

Ce que je remarque vis à vis des formes furtives en service, c'est que ces propositions ATNAP ont des parties hautes autrement plus étroites que la coque. Serte, cela réduit le volume disponible, mais en même temps, ce choix doit rendre un peut plus difficile les coups au but missile.

L'histoire de la forme des épaulières ne vient pas de là. En effet, il faut faire attention à ne pas projeter sur un concept un enseignement qui lui serait ultérieur. Ce dessin est bien antérieur à l'Afghanistan. Il participe de la tendance que l'on avait à l'époque de vouloir couvrir le combattant. On pensait taux de couverture = taux de survie. Or l'observation que la survie vient surtout de la mobilité vient tout juste d'arriver en France. Ces protections d'épaule sont là pour protéger des éclats en couvrant le combattant. Elles ne sont pas démontable pour être sûre que le soldat ne les perde pas. Comme le GPB de la police. Leur forme pose deux problème de taille: - le confort de la position de tir qui est une catastrophe, - la gène pour le soldat sur un lancer de grenade. Pour ce qui est des optiques, il y en a un par combattant débarqué (donc pas pour les pilotes et chefs de bord). Sauf qu'il y a deux modèles: l'un IL (le plus répandu) et l'autre IR (2 à 3 par groupe pas plus).

Ligne budgétaire régimentaire ou COS.

FELIN met en place deux modèles de lunettes différents. L'un est un intensificateur de lumière, l'autre est une caméra thermique.

Voici les premières photos officielles du kit FELIN reçu par le 1er RI: Photo: Armée de Terre.

Faisant suite aux questions abordées sur le fil VBCI, j'en ouvre un autre sur l'identification au combat. La petite photo prise il y a quelques temps déjà, montre un panneau d'identification. Photo: Serge de Air-Défense Celui-ci est porté à même le gilet de combat. Une fois le contact avec l'ennemi, le combattant en larguant son sac devient identifiable par les éléments amis. Ce modèle a la particularité, en plus d'être visible pour limiter les tirs fratricides, d'indiquer un code. Ainsi, les couleurs blanche et orange peuvent décrire plusieurs formes pour signifier combattant, chef de groupe....

En matière de blindés, l'un des châssis les plus intéressant (même s'il resta à l'état de prototype) fut le concept ACV. Dès le début, l'ACV-Puma représente une gamme de blindés disponibles en deux longueurs et deux hauteurs de caisse. Cela donne à l'utilisateur un parc homogène tout en ayant accès au châssis le plus pertinent selon la mission du blindé.

Faisant suite à une photo envoyée sur le sujet SMX-25, voici des illustrations supplémentaires sur les travaux de Herbil Serter. Le concept de coque, baptisé ATNAP, fut développé dans les années 90. Ces dessins furent publiés dans un bulletin trimestriel du Jane's IDR fin 1997. Concept ATNAP à 1300t. Concept ATNAP à 1300t. Concept ATNAP à 800/900t.

N effet, on risque généraliser la T-34. Mais même là, il y a volonté de faire des économies. Ainsi, de mémoire les EVAT ne se font plus faire de TDF complètes avant 5ans.

Si ça continue, on aura Air-Defense dans le top-10 des recherches gogole pour moulin, farine, baguette, minotier et boulangerie.;)

Petit détail: ils profitent de l'évolution des equipements pour faire des ajustements du camouflage. Ça dénote une autre méthode de travail. +1

oui. Les opérationnels s'en fo..ent mais ne décident pas.

Tu as raison. La solution serait juste d'accepter la cohexistence de deux camouflage. Pour dire, je suis pour l'introduction d'une tenue de travail en vert et de vrais tenues de combat différenciées. Il y a en plus le prochain concept de l'US-Army qui semble très bon.

Les armées qui passent au Multicam et similaire sont de petites armées en cours d'Otanisation. De plus, elles font cohexister plusieurs camouflages en même temps. Prenons l'exemple de la Finlande qui a changé ses camouflages en 2005, tout le monde n'en a pas. Pour les états-Unis, et les britanniques, ils se concentrent sur un theatre et procèdent par étapes. Le bug français provient du refus de cohexistence sur une période de transition. Les italiens ont changé oui mais le DPM britannique date de 1968. Il évolue légèrement avec l'introduction normal de kit. On peut citer 1985, 1989, 1994. Le nom fut adopté en 1993. Nous n'etions pas tant expéditionnaires que ça.

Le camo Paul Boyé est celui de la photo FELIN page précédente. Pour le camo franco-allemand, il y a eu d'importants travaux de recherche. Cela a donné le Flecktarn actuel. En France, il y eu un mouvement de bien-pensants qui lutèrent contre sous prétexte que cela faisait SS. Résultat, on est resté vert longtemps, très longtemps: 1999-2000.

Non. Ce qui importe, c'est la continuité du camouflage. Changer un composant de la tenue n'a pas d'effet tant qu'il reste cohérent avec le reste des effets. Là, le T-4 n'impose pas de tout changer puisqu'il fusionne avec son environnement. La question au long terme sera juste la tenue de parade.

C'est ce qu'il y a de plus cher. Le processusse de fabrication ne se contente pas de juxtaposer des couleurs, elle juxtapose des nuances.

Les coûts sont ceux: - du brevet. Si, si. Il y en a un. - le renouvellement de tous les équipements à renouveller car il n'est pas question de faire cohabiter deux camouflages (sacs à dos, toutes les tenues, housses diverses et variées, pare-balles, bâches...) - conduire les tests des effets de pigmentation sur les supports textiles (dont les tests NRBC)

Le barriolage français TE fut développé à partir du Daguet. On est passé avec 4 tons et taches arrondies. les couleurs furent changées. En s'inspirant de la colorimétrie de la forêt de Fontainebleau, on peut se poser des questions sur le sérieux des tests. De toute façon, ce choix fut politique puisque l'Allemagne et la France avaient pour objectif un barriolage commun. Il y a bien eu des problèmes entre les deux en effet. Pour la qualité du barriolage, c'est difficile à évaluer car il fait avoir accès aux tests. Et là.... Le cas de l'UCP est typique. Cette catastrophe fut pourtant le meilleur à sa présentation. Le TE aussi. Sauf que le RDP a fabriqué son propre camouflage à la sortie du TE. Ce n'est pas pour rien. L'industrie textil francaise est surtout aussi incompétente que le commissariat.

Non, rien à voir. Dans le volet "Protection" de FELIN, il n'a jamais été demandé un nouveau camouflage. Ce que montre la photo est une stricte proposition de Sagem, de son fait. A l'époque, le CEMAT (général Cuche) a vigoureusement rejeté cette idée: "une armée un camouflage". Le changement de camouflage a un coût, c'est comme tout. Même si le TE (Théâtre Europeen) est mauvais, il ne changera pas. Trop cher. Pour le désert, le Daguet est toujours valable. Il n'y aura pas de changement.

Le T-1 est la tenue de combat FELIN. Il est stocké guerre actuellement pour un coùt unitaire de plus de 150€. Il y a deux versions: une lourde pour l'hiver et une légère pour l'été. Le T-2 est une version simplifiée et abandonnée. Le T-3, version non prévue, fut ordonnée par le CEMAT. Elle emploie le tissu des tenues F-1 et non un tissu plus avancé. Le but est d'avoir une solution d'urgence pour l'Afghanistan. Elle a permit de collecter un retour sur la coupe FELIN et de se rendre compte que le dessin est inadapté. Le T-4 est la version Toutes Armes". C'est une version qui tient compte des enseignements T-3. On abandonne la gibecière, les poches cargos de poitrines... Le coût est calculé au plus juste par rapport au T-1. Il y aura une version désert avec un tissu léger.

Comme quoi, la technologie ne fait pas tout. Il faudra toujours une qualité humaine dans l'action. La tactique n'est pas morte.