Une arme à usage militaire doit être pensée indépendamment du terrain. Ainsi, le choix du MP-7, s'il est valide, doit l'être en ville comme au milieu d'un désert. Sous cet angle, les calibres type 4,6 et 5,7 passent à la trappe. L'autre point est la notion de confrontation. Nombreux sont ceux qui pronnent la mise en place d'ADR avec l'argument suivant: pour un cuisinier ou une estafette, le fusil d'assaut est trop encombrant, il faut une ADR. Ça peut sembler cohérent sauf que: - imaginons deux cuisiniers, l'un en FA et l'autre en ADR avec leur cartouchière. Sur leur camp, ils se déplacent avec leur arme car le niveau d'alerte est élevé, des commandos peuvent attaquer! Ils sortent de la douche pour regagner leur chambre quand c'est l'attaque. Ils tombent face à face avec l'ennemi. Qui est le plus heureux, le FA ou l'ADR. La notion de gêne est donc supplantée par la notion d'efficacité feu. - reprenons nos cuisiniers. A la tambouille comme au repos, auront-ils l'arme sur eux. Sûrement pas sauf pour changer de bâtiment. Quand ils vont arriver en cuisine, ils vont poser l'arme et ne la reprendre qu'en quittant leur poste. Dans les deux cas, la notion de gêne n'existe pas. Maintenant, pensons l'environement. Imaginons à l'entrée des cuisines, des bureaux, des chambres... Qu'il y ait un simple râtelier. Dans ce cas, indifféremment de l'arme, les cuisiniers peuvent poser et reprendre leur arme où qu'ils aillent. Prenons le cas des tankistes. Si le râtelier est au fin fond du puit de tourelle (comme souvent), alors l'équipage ne prendrait jamais son arme en quittant le blindé pour ne pas se faire ch..r. Sur les Merkava, les fusils sont à l'extérieur des volets. Ainsi, quand on quitte, le fusil est tout de suite sous la main.