Serge

Autan pour moi. Je me suis trompé. Les EEI ne vont pas disparaitre mais passer à 3 pelotons. Et le nouvel escadron est la transformation d'un 10RC.

Ou un choix de raison. Le gain du chargeur automatique ne vaut peut être pas les capacités du 4ème homme. C'est presque le seul inconveniant. Sauf que le tir en roulant est plus marginal qu'on ne le dit. En effet, pour nous français, avec le Leclerc, nous avons été habitués à placer comme problème central le tir en roulant. Mettre trop en avant cette qualité peut faire oublier les inconveniants du travail à trois. Rien ne dit que l'Altaÿ ne va pas avoir une assistance au chargement. Cela serait suffisant. C'est peut être le but recherché. Entièrement d'accord. Maintenant, la différence de poid peut être réduite avec une architecture optimisée. Le poid du châssis est à indexer sur la taille du bloc-moteur. C'est le moteur du Leclerc qui autorise son châssis court. Le contre exemple est le Challenger-2 qui a un moteur particulièrement encombrant. C'est le cas. Très bon choix. Pour leur K-2, les coréens travaillent sur une solution nationale.

Tous les pays peuvent s'en sortir. Le tout c'est de le vouloir.

Conclusion: Il faut former les hommes. Il faut durcire les calibres. Le 4,6mm, c'est bien pour la photo.

Ça c'est l'histoire officielle. Si des pays entrent dans l'Union, c'est par le simple intérêt personnel. Il y a une recherche de gain à travers l'Union et non d'altruisme.

Il pose la question de la responsabilité des propos tenus par tout à chacun même sous couvert d'anonyma.

Oui car le TNP ne défini pas l'usage mais porte sur la détention et la recherche sur les armes nucléaires. Ainsi, les EU viennent-ils de modifier leur doctrine. Ils s'engagent à ne pas frapper les pays non détenteurs. Ils définissent des exceptions que sont l'Iran et la Corée du Nord. La France elle, comme le Royaume Uni, n'a aucune restriction.

J'entends bien tes récriminations. Elles sont pertinentent de plus. Or, j'en reviens au problème de coût. Qui peut se permettre d'envoyer un reporter en Irak? La vrai question est là.

La dissuasion nucléaire francaise parle d'interêt vitaux ce qui englobe le territoire mais pas seulement. Ce concept est particulièrement vague et c'est volontaire. De plus, nous pouvons frapper en premier.

@ S-27 Berkut Il y a quelques années, Mr Michelletti avait redigé un encart pour répondre à des critiques faites à la rédaction de RAIDS sur le grand nombre d'articles centrés sur l'US-Army. Il expliquait alors qu'il n'est pas possible de passer sous silence la plus grande puissance mondiale. Celle qui donne le rythme dans les affaires militaires. Depuis, il y a eu l'engagement officiel de la France en Afghanistan. Alors, oui, les articles peuvent employer une matière première plus très fraiche mais bon, qu'elle est l'objet de RAIDS? Informer, non. Dans ce cas, l'objectif n'est-il pas tenu? Il me semble que oui, pour le plus grand nombre. En effet, le gros du lectorat ne surfe pas forcément sur AD.net ou Militaryphotos. Aussi, l'information est pour eux nouvelle, tant sur le fond que sur la forme. Pour des gens comme nous, c'est plus dure. Nous sommes très spécialisés. Les informations "grand publique" nous sont connus avant l'heure. Depuis quelques temps, je n'apprend plus rien sur certains sujets. Pourtant, je lis, j'achette. Au moins, ça fait vivre la rédaction et je participe à la diffusion des idées de défense. Une des réalités est donc économique. Quel est le coût pour un petit mensuel comme RAIDS ou Assaut d'envoyer un journaliste pour suivre des US? Peut-être vaut-il mieux suivre les français? Là, ils peuvent bénéficier de facilités des armées; et encore! Les lecteurs ont besoin de s'identifier aux articles pour acheter. Avec l'engagement français, c'est possible. La France est en guerre et ça, ça meritte de la place. D'accord, les reportages d'investigation ne sont pas nombreux mais il faut bien être conscient que cela ne vaut pas que pour le France. Quand un journaliste couvre une unité, un événement; il ne travaille pas que pour une rédaction. Il vend son article à d'autres publications étrangères. Selon la cible, les photos sont changées, les textes réorientés mais bon, il faut avoir à l'esprit qu'un journaliste ne peut se permettre de ne vendre qu'un article. Ainsi, envoyer un français couvrir les forces US quand tous les journalistes US sont dessus ne serait pas économiquement viable. Mieux vaut donc insister sur les forces francaises et réduire la voilure pour les américains. Sinon, fait comme moi. Ne trouvant pas de sujet pertinant, il m'est arrivé de prendre ma plume.

Le partenariat coréen est juste. Or, si le dessin proposé est bien celui de la configuration définitive de l'Altaÿ, alors nous sommes bien face à un équipage 4 hommes.

Ce serait une accélération de la dislocation de la zone Euro. Il ne faut pas oublier que signer un accord monétaire pour en beneficier a des obligations pour chaque partenaire.

Oui, mais pas sur le territoire du pays débiteur car souverain, à l'extérieur. Il est possible de faire saisire des avions et bateaux. On peut se souvenir du Sukhoï qui à décollé en urgence du Bourget pour échapper à une saisie par huissier. Certains l'ont vu aux actualités. On peut saisir des propriétés, des terrains. On peut bloquer des fonds placés dans des banques....

Sur ce dessin, on voit clairement le poste chef de char aligné avec le viseur tireur. Un volet à gauche montre le poste tireur. Il y aura probablement un simple système d'assistance au chargement pour conserver l'avantage du 4ème homme. Je trouve juste dommage que le bloc-moteur ne soit pas placé à l'avant. Sans être technologiquement risqué, cela donne un châssis très flexible pour des versions différentes mais aussi des "kits mission" pour le char lui même. De par le passé, d'autres dessins plus audacieux furent diffusés, comme celui-ci:

Vu le dessin, il semble que ce projet soit mesuré. Il n'y a pas de rupture majeure mais seulement une série de choix classiques. On dirait qu'il n'y a pas de chargement automatique.

L'Homo Sapiens ne peut bouger ses membres au delà d'une certaine vitesse. Il est donc limité sur ce point. Maintenant, la réduction de l'effort fait qu'il peut travailler plus longtemp.

On y arrive, lentement mais sûrement.

Je pense par catégorie. Ce qui peut être intéressant, c'est de suivre ce qui intéresse les gens.

En 100%, je dirai 90% pour un tireur régulier sur un champ de tir. Il peut rater mais une cible debout c'est assez facile. Ce qui se complique, c'est dans le vrai combat. Là, il faut introduire la fatigue, le stress, le caractère fugace des ennemis.... Le % s'effondre naturellement quelque soit le type d'arme. La solution n'est pas dans la technologie mais dans l'instruction. Ainsi, avoir des soldats bien formés et entraînés diminue la chute.

On peut dire qu'il y a deux phases dans l'aprentissage. 1) Instruction de base. Maitriser les bases du tir pour faire but. Ici, on peut réduire en travaillant à 25m sur cibles réduites. Une fois certaines choses maitrisées (visée, respiration...) on peut passer le tireur directement à 400m. 2) Instruction complémentaire. Faire but dans toutes les positions. Ici, on approfondi par le travail dans toutes les positions. Après, vient l'entraînement avec le tir dans un cadre tactique. Donc, l'instruction pure consomme relativement peu. Avec 400 cartouches, on peut faire beaucoup. Le tireur peut donc être capable de toucher très vite à de grandes distances de façon très régulière.

Ce fil a un petit problème: il commence par réfléchir au niveau du groupe. A ce moment, les propositions s'efforcent de trouver des solutions à des combinaisons en déséquilibre constant. Comme le rappel l'exemple tchadien, le point de départ doit être le soldat seul. Une fois défini ce qu'il doit avoir et pourquoi, il faut passer au binôme. Et ainsi de suite... En prenant cette démarche, on arrive à des résultats différents de ceux déjà proposés qui se fondent sur: "j'aime le MP-7" et "soyons léger". Voici quelques réflexions en vrac: le soldat: - sa distance de travail va de 0 à 600m avec une seul arme. - sans estimation de distance et délai, il doit toucher à 200m un homme debout à la première cartouche. - à 400m il touche avec un tir particulier. - avec un optique x4, il touche à 600m le même objectif. - il lui faut 250 cartouches pour prendre le contact. +100 est souhaitable en sac. - pour toucher, il faut parfois perforer de la végétation, une parroie... Le binôme: - il travaille dans une seul direction, - il peut se protéger sur 360, - son feu est continu car quand l'un tire, l'autre peut recharger. - s'il y a un plus, l'une des armes peut être différente. Pour cela, on peut parler d'effet d'arme. - quand les munitions sont lourdes, elles peuvent être réparties. L'équipe: - elle peut travailler dans deux directions car elle peut avoir deux feux continues. - les binômes n'ont pas besoin d'être identique car le front de déploiement est faible. Le groupe: - il doit être symétrique car sinon il pose un problème de gestion à son chef, - avoir une équipe plus légère n'apporte rien. En effet, la vitesse de combat est donnée par l'élément le plus lourd. - le groupe à un problème de logistique car un cas de rupture de munitions pour un tireur, son premier recomplettement vient d'un tireur du groupe. S'il y a trop de calibres, il y a des risques de chute de capacité. Le premier niveau de diversité est la section.

A-t-on des statistiques sur la fréquentation par type de sujets?

Et ces gens, ils roulent en quoi? Pour être sérieux dans cette histoire, le point bloquant vient du seul fait d'acheter étranger. Les élus locaux des anciennes chaînes de montage Famas ont un pouvoir de nuisance bien plus élevé que "les gens". Maintenant, au très long terme, il ne faut pas se limiter à l'achat de lot mais aller plus loin en cherchant l'implantation sur le territoire d'une chaîne d'assemblage. Même si cela semble moins évident que pour l'arme nucléaire, cette capacité est stratégique.

Au fait, pourquoi absolument placer des MP7. Ça touche rien au delà de 200m. C'est une munition de plus. La perforation est assez contestable sur des matériaux de construction. Ça oblige des structures alambiquées du groupe qui n'est pas symétrique. Avoir deux équipes trop différentes dans le groupe (comme en France), c'est ingérable pour le chef de groupe. Ça augmente la différenciation dans les fonctions. Le 5,56 n'a pas que des avantages mais au moins, la chute de ses performances est plus douce et permet d'obtenir des effets tactiquement utiles de 0 à 600m chez la totalité des tireurs.

Carla? C'est probable. S'ils font comme pour la BFA, ça rendra nos forces un peu plus inoperationnelles.