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Tout ce qui a été posté par legionnaire

  1. *** Macky Sall,président sénégalais:recrues sénégalaises dans Aqmi www.cridem.org et leral.net 29-06-2012 14:19 Macky Sall : 'Il y a des sénégalais recrutés par Al Qaïda' Le Président de la République, Macky Sall a fait savoir que de graves risques planent sur le territoire sénégalais. Selon lui, parmi les terroristes d'Aqmi figurent des Sénégalais. Ces derniers sont recrutés par Al Qaïda. "Il y a un très grave risque, d'après les informations en notre possession. Cette présence de Aqmi entraîne le recrutement d'Africains de l'Ouest parmi lesquels il y aurait des sénégalais qui seraient amenés à Gao pour suivre des formations, en vue d'être terroristes", a souligné Macky Sall dans Enquête. Et le président de la République de préciser: "Ce qui se passe au nord du Mali doit nous interpeller tous et la CEDEAO, depuis le début du conflit, a fait le maximum d'efforts mais le résultat reste mitigé". "Il y a eu une médiation au Burkina qui a permis d'éviter le pire à Bamako et qui essaye d'entrer en contact avec le mouvement touareg, Le MNLA, Ansar Dine etc.., pour essayer de les amener à accepter de coopérer avec la possibilité d'une intervention de l' Union Africaine pour la reconquête du nord du Mali".
  2. Urgent:renforts jihadistes algériens pénètrent dans Gao www.cridem.org 29-06-2012 17:34 Nord du Mali: renforte de jihadistes algériens à Gao après la déroute du MNLA . Des jihadistes algériens sont arrivés vendredi à Gao (nord-est) en renfort aux islamistes qui contrôlent la ville après en avoir chassé deux jours plus tôt les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), a appris l'AFP de sources concordantes. Il y a une trentaine de jihadistes algériens qui sont arrivés vendredi à Gao pour participer à la sécurisation de la ville et la traque d'éventuels rebelles du MNLA défait mercredi par les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), a affirmé à l'AFP une source sécuritaire régionale. Il est de plus en plus question que ces jihadistes poursuivent un groupe de rebelles touareg qui serait vers Gossi (85 km au sud de Gao). Ils sont venus rejoindre (Mokhtar) Belmokhtar (un chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique) qui est à Gao, a ajouté la même source. Deux témoins ont affirmé avoir vu vendredi à Gao ces jihadistes algériens, reconnaissables à leur peau plus claire que celle des Maliens des communautés arabes ou touareg, et à leur tenue afghane. Ils étaient dans des véhicules pick-up quasiment neufs, d'après ces témoins. Le calme régnait vendredi à Gao, où séjournent depuis jeudi Iyad Ag Ghaly, chef du mouvement islamiste Ansar Dine, et Mokhtar Belmokhtar. Par ailleurs, des islamistes ont dévalisé dans la nuit de jeudi à vendredi une partie du mobilier de la résidence du gouverneur de Gao, qui servait au MNLA de de quartier général pour tout le nord du Mali, a indiqué un témoin à l'AFP. Après de violents combats contre les hommes du MNLA qui ont fait mercredi au moins vingt morts, les islamistes du Mujao, présenté comme une dissidence d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont chassé de Gao le MNLA, dont des chefs ont fui ou ont été blessés, selon plusieurs témoignages. Parmi les chefs du MNLA blessés, figure Bilal Ag Achérif, le principal dirigeant du mouvement, évacué au Burkina Faso, pays qui dirige la médiation pour une sortie de crise au Mali. Selon une source sécuritaire burkinabè, M. Ag Achérif a été transporté en compagnie de deux de ses proches jusqu'à Ouagadougou par un hélicoptère burkinabè. Il a été touché par des éclats de balle à l'oreille droite, que les médecins ont pu extraire, sa vie n'est pas en danger, d'après cette source. Dans un communiqué daté de Gao vendredi, le chargé de l'information et de la communication du MNLA, Moussa Ag Assarid, affirme que le mouvement a eu 4 morts parmi ses combattants et environ 10 blessés, mais la plus lourde perte est bel et bien du côté des terroristes d'Aqmi et du Mujao, parlant de plusieurs dizaines de morts. Il y a eu également, malheureusement, des victimes civiles lors de ces combats de ces dernières journées, ajoute-t-il dans ce texte, sans se prononcer sur la perte de terrain du MNLA. D'après plusieurs autres témoins, ce mouvement a également été contraint de se retirer jeudi de ses dernières positions à Tombouctou (nord-ouest) sur injonction d'Ansar Dine. La déroute du MNLA face au Mujao renforce la présence islamiste dans le vaste nord malien
  3. Urgent:l'UNESCO place Tombouctou dans la liste du patrimoine en péril www.cridem.org 16:46 Tombouctou placée par l'Unesco sur la liste du patrimoine en péril. Tombouctou, ville du nord du Mali contrôlée depuis fin mars par les islamistes, et le Tombeau des Askia ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril par l'Unesco. L'organisation répondait ainsi à une demande du gouvernement malien. Le Comité du patrimoine mondial, réuni à Saint-Pétersbourg, "a accepté la demande formulée par le gouvernement du Mali d'inscrire Tombouctou, ainsi que le Tombeau des Askia sur la Liste du patrimoine mondial en péril de l'Unesco", a indiqué l'Unesco dans un communiqué. Le Tombeau des Askia est situé à Gao, autre ville du nord malien tenue par des islamistes. "La décision vise à favoriser la coopération et le soutien en faveur de sites menacés par le conflit armé qui affecte la région", précise le communiqué. Le comité a également demandé aux voisins du Mali de "mettre tout en oeuvre pour prévenir le trafic d'objets culturels en provenance de ces sites".
  4. Urgent:le chef du MNLA blessé pendant les combats contre les islamistes et évacué par hélicoptère au Burkina Faso www.fr.alakhbar.info Date: 27.06.2012 Heure: 19:22 GMT Share on facebook Share on google Share on twitter Share on email Share on print More Sharing Services Ajouté le : 27.06.2012 17:33 Combats à Gao: Bilal Ag Chérif serait blessé (Ansar Edine) ALAKHBAR (Nouakchott) – Le président du Conseil National Transitoire de l'Azawad et chef du MNLA, Bilal Ag Chérif, "serait blessé et acheminé par un hélicoptère au Burkina-Faso", suite à d'intenses combats à Gao entre le MNLA et Ansar Edine, a fait savoir le porte-parole de ce dernier. Le mouvement armé Ansar Edine "contrôle entièrement la ville" de Gao d'où il a chassé ce mercredi le MNLA après d'âpres accrochages, a indiqué Senda Ould Boumama, porte-parole de ce mouvement, joint mercredi par Alakhbar. "Plusieurs soldats du MNLA ont été tués. De notre part, nous avons déploré un seul martyre", a-t-il indiqué dans un entretien téléphonique. www.fr.alakhbar.info/4150-0-Combats-a-Gao-Bilal-Ag-Cherif-serait-blesse-Ansar-Edine.html
  5. Urgent:Al Qaida menace le Sénégal www.cridem.org 18:06 Le Sénégal dans la ligne de mire d'al-Qaida. Alors que le Sénégal se prépare à envoyer des soldats au Mali dans le cadre d'une force régionale de stabilisation, un nouveau rapport indique qu'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) envisage de s'en prendre à cet Etat d'Afrique de l'Ouest. Le journal dakarois Le Quotidien a écrit le 21 juin que "les services de renseignements ont intercepté des menaces précises d’attaques de cette organisation islamiste armée qui se réclame d’al-Qaida contre le Sénégal. L’organisation terroriste qui opère dans le Maghreb et au Sahel, notamment en Algérie, au Mali, en Mauritanie et au Niger, veut maintenant ajouter le Sénégal à sa liste des pays à combattre." "Elle considère désormais le Sénégal comme un pays ennemi, puisqu’il a décidé d’envoyer des troupes au Mali dans le cadre de la Mission de la CEDEAO au Mali (MICEMA)", ajoute le journal, expliquant que cette menace a été confirmée par des sources de renseignement occidentales et est prise au sérieux par les autorités sénégalaises. Les autorités militaires sénégalaises ont affirmé que cette menace n'affaiblira pas leur détermination à participer à cette mission. Elles ont expliqué que leur pays, qui a participé à des missions de maintien de la paix dans des régions très éloignées de ses frontières, n'hésitera pas à s'engager dans une mission dont les objectifs sont de résoudre une crise à ses portes. "Le Sénégal et le Nigeria sont les deux pays qui vont pourvoir le plus d’hommes pour la MICEMA, ce qui se justifie par le fait qu’ils constituent l'ossature de la Force en attente de la CEDEAO", a expliqué le journaliste sénégalais Mamadou Diallo. "La MICEMA compte 3 270 hommes, et les modalités du déploiement militaire au Mali ont été arrêtées à Abidjan, samedi 16 juin, par les responsables de la Force en attente, à l’occasion d’une concertation d’urgence du Comité des chefs d’état-major des armées des pays membres de la CEDEAO sur la situation au Mali", a-t-il ajouté. Il a poursuivi en expliquant que "la MICEMA, qui bénéficiera de l’appui de l’ONU, aura pour mission principale de rétablir la paix et la sécurité à Bamako en assurant notamment la sécurité des autorités de transition. De plus, les troupes de la MICEMA se déploieront dans le nord du Mali pour reconquérir cette zone prise par les mouvements rebelles comme le Mouvement national de libération de l’Azaouad (MNLA), les islamistes d’Ansar Dine et AQMI elle-même." "Ce sera une mission difficile, d’autant que ces mouvements islamistes ont déjà pris leurs marques en essayant d’instaurer dans cette partie du Mali un Etat islamique régi par la sharia", a ajouté le journaliste. L'intervention de la CEDEAO "ne doit plus être retardée", de l'avis de l'ancien chef d'état-major de l'armée sénégalaise et ancien envoyé spécial des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest, le général Lamine Cissé. Il a également souligné l'importance de "la qualité des renseignements nécessaires avant l’envoi de troupes dans le nord du Mali". "En matière de combat, ce ne sont pas uniquement les effectifs qui comptent. Le rapport des forces dépend également des capacités et de l’équipement de l’ennemi. De ce point de vue, l’évaluation précise de la situation sur place est indispensable avant d’envoyer des troupes. D’autant que sur ce théâtre d’opérations il y a les rebelles du MNLA, qui revendiquent un territoire, et les djihadistes, qui ont un tout autre agenda. Cela complique la situation", a ajouté cet ancien général. Le général Cissé a par ailleurs préconisé : "Il faut couper ces groupes armés des populations en favorisant le développement économique de la zone et en répondant aux besoins essentiels des habitants. On peut ainsi éviter qu’ils ne fraternisent avec l’ennemi, qui lui, au contraire, va chercher des appuis locaux. Ne serait-ce que pour se dissimuler. Avec un risque de guérilla urbaine, qui est à envisager. Pour éviter cela, le renseignement est capital." "Les services spéciaux doivent obtenir un maximum d’informations : effectifs, nature de l’armement, nombre de véhicules, caches d’armes, relations avec les populations", a-t-il poursuivi. "Il faut savoir ce qu’il y a de l’autre côté." www.cridem.org/C_Info.php?article=631136
  6. Urgent:les islamistes ont pris le QG du MNLA à Gao www.cridem.org 15:20 Alerte - Nord-Mali: le QG des rebelles touareg à Gao pris par les islamistes. Bamako (AFP) - Le gouvernorat de la ville de Gao (nord-est du Mali) qui servait de quartier-général à la rébellion touareg, a été pris mercredi par les islamistes après plusieurs heures de combats qui ont fait des victimes parmi les combattants touareg, ont rapporté des témoins à l'AFP. Les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) sont entrés à l'intérieur du gouvernorat. Les combattants du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rebellion touareg) ont fui, d'autres ont été tués, d'autres arrêtés, selon un responsable de la station-service qui jouxte le gouvernorat. Affrontements meurtriers entre insurgés dans le nord du Mali. Bamako (Reuters) - Une vingtaine de personnes au moins ont péri mercredi dans le nord du Mali lors de fusillades nourries entre des séparatistes touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et des islamistes du Mujao, une dissidence d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont rapporté des témoins. Ces affrontements ont eu lieu à Gao, ville aux mains des islamistes et de leurs alliés touareg. Une habitante de cette localité jointe par téléphone, Habsatou Cissé, a affirmé apercevoir cinq corps de sa maison dans laquelle elle s'est terrée. Un autre habitant a fait état de 15 autres cadavres en deux autres endroits distincts des environs de Gao. Les affrontements se sont produits au lendemain de la mort de deux personnes tuées lors d'une manifestation dispersée par des combattants du MNLA. "Le MNLA et (le) Mujao s'échangent des roquettes entre les deux marchés de la ville, et le bâtiment du gouverneur (occupé par les Touareg)", a raconté Sila Askou, qui habite Gao. "Au moment où je vous parle, les seules personnes présentes dans les rues sont les deux groupes armés qui se combattent l'un et l'autre. Tous les autres restent cloîtrés chez eux."
  7. Urgent:affrontements entre MNLA et MUJAO à Gao www.cridem.org 13:11 Nord du Mali: affrontements entre rebelles touareg et islamistes à Gao. Bamako - Des affrontements avaient lieu mercredi à Gao (nord-est du Mali) entre des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et des islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), ont rapporté des témoins à l'AFP. Ca se passe non loin du gouvernorat de la ville (tenu par le MNLA), les combattants des deux mouvements se tirent dessus à l'arme lourde, a affirmé le propriétaire de la station d'essence qui jouxte le gouvernorat, information confirmée par d'autres témoins. On entend des coups de feu, les combattants du Mujao et du MNLA se tirent dessus, on a peur, a ainsi déclaré Nina Oumarou, soeur d'un élu de la ville abattu lundi soir par des hommes armés. Selon elle, un groupe de combattants du Mujao s'est dirigé vers un camp de la ville tenu par les combattants du MNLA, dans le quartier du Château d'eau. Les membres du Mujao se dirigent vers le camp du MNLA qui est au Château d'eau. C'est peut-être une attaque, a confirmé un autre témoin. Ces affrontements entre rebelles touareg et islamistes surviennent au lendemain de violentes manifestations à Gao d'habitants indignés par l'assassinat lundi du conseiller municipal Idrissa Oumarou, enseignant et membre du parti du président malien de transition, Dioncounda Traoré. Des hommes en armes ont tiré sur des centaines de manifestants, faisant au moins un mort et une dizaine de blessés. Des témoins ont accusé le MNLA d'avoir ouvert le feu sur la foule, ce que ce mouvement a catégoriquement démenti, parlant d'une manipulation du Mujao. Le MNLA condamne fermement la mort de l'élu et condamne aussi fermement, quels qu'en soient les auteurs, ceux qui ont tiré sur la foule qui manifestait son mécontentement ce matin à Gao, a déclaré à Ouagadougou un responsable du MNLA, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh. Le Mujao, considéré comme un mouvement dissident d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a annoncé l'arrestation de deux personnes accusées d'avoir tué M. Oumarou, sans préciser s'ils étaient membres du MNLA ou non. Depuis bientôt trois mois, les villes et régions administratives du nord du Mali - Tombouctou, Kidal et Gao - sont occupées par les groupes armés islamistes que sont le Mujao et Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), soutenus par Aqmi, ainsi que par le MNLA et divers groupes aux activités criminelles. La tension est vive entre le MNLA, mouvement laïque qui a déclaré unilatéralement l'indépendance du nord du Mali, et les islamistes dont l'objectif n'est pas l'indépendance du Nord, mais l'application de la charia (loi islamique) dans tout le Mali www.cridem.org/C_Info.php?article=631131
  8. Urgent:un journaliste de Jeune Afrique croise Belmokhtar www.cridem.org et www.jeuneafrique.com/Article/JA2684p039.xml0/mali-enlevement-al-qaida-aqmimali-le-jour-ou-j-ai-rencontre-mokhtar-belmokhtar.html 07:11 Mali : le jour où j'ai rencontré Mokhtar Belmokhtar. Que se passe-t-il lorsqu'un journaliste croise par hasard, dans le nord du Mali, la route de Mokhtar Belmokhtar, l'un des djihadistes les plus recherchés au monde ? Récit d'une rencontre avec un émir d'Aqmi. On m'avait pourtant prévenu. Ces jours-ci à Gao, dans le nord du Mali, il ne fait pas bon avoir le teint clair. À l'entrée de la ville, un soldat du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) s'était déjà mépris sur la couleur de ma peau. « Si vous êtes blanc, m'avait-il mis en garde, attention. Sachez qu'il y a Al-Qaïda dans la ville. » Je l'avais écouté avant de reprendre la route, incertain de la réalité du danger encouru. Les islamistes, je les avais déjà vus à Tombouctou, quelques semaines plus tôt. J'avais rencontré certains de leurs responsables locaux, silhouettes poussiéreuses et enturbannées. Rien de très rassurant. Rien de très alarmant non plus. À Gao, je ne me suis pas contenté de quelques vagues sous-chefs. Ce 6 juin au soir, je me promène le long du fleuve Niger. Surnommé « la plage », l'endroit est couru : les habitants de la ville aiment venir y admirer les couchers de soleil. Quelques pêcheurs, des hommes (les femmes, depuis que les islamistes ont pris le contrôle de la ville, sont moins nombreuses), des jeunes qui se baignent. L'un d'eux d'ailleurs me fait des signes, me conseille de ne pas poursuivre plus avant. Quand je comprends ce qu'il cherche à me dire, il est déjà trop tard. Entouré de ses lieutenants, le kalachnikov au pied, Mokhtar Belmokhtar me fixe de son unique oeil valide. L'un des trois émirs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) est là, assis au pied d'un pick-up, face au fleuve. J'ai toujours eu envie de rencontrer celui qu'on appelle parfois le Borgne, mais m'adresser à lui à l'improviste n'est probablement pas la meilleure garantie de réussite de l'interview. Aucun journaliste - fût-il malien - travaillant pour un média basé à Paris ne tiendrait vraiment à s'attarder. Belmokhtar, 40 ans cette année, traîne une triste réputation de djihadiste violent et cruel, acquise dans le maquis algérien pendant les années 1990. Fasciné par les moudjahidine afghans depuis sa plus tendre enfance, il les a rejoints à l'âge de 19 ans, avant de rentrer dans son pays, en Algérie, et de devenir l'un des chefs des Groupes islamiques armés (GIA), puis du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu depuis Aqmi. Le Sahel n'a que peu de secrets pour lui dorénavant et il serait impliqué dans plusieurs rapts effectués dans la région (les Espagnols en 2009 ou encore les deux jeunes Français morts début 2011). Sa biographie sanglante se bouscule dans ma tête alors que, le coeur battant, je poursuis ma route. L'émir d'Aqmi, dit le Borgne, traîne une réputation de djihadiste violent et cruel. Quelques mètres plus loin, le groupe me rattrape et me questionne en hasaniya, un dialecte parlé par les Arabes du Mali, de la Mauritanie et du Sahara occidental. Comment je m'appelle ? Qu'est-ce que je fais là ? De qui suis-je le parent ? Le cousin qui m'accompagne se charge de répondre pour moi, en évitant de mentionner ma profession. Belmokhtar reste muet, me jauge, puis me serre la main. Je n'en mène pas large. Plus tard, on me dira que j'ai eu de la chance que ça n'aille pas plus loin, que « je vaux des euros » et que j'ai « failli être enlevé ». Est-ce vrai ? Impossible à dire. Mais ainsi va Gao. Une ville où les gens du Nord aimaient passer leurs vacances pour profiter de la relative fraîcheur du fleuve, et où le grand jeu des enfants est désormais de demander aux soldats de tirer en l'air à l'arme automatique. Une ville où votre couleur de peau suscite la convoitise. Une ville dont la rébellion touarègue rêve de faire sa capitale, mais que seuls les islamistes contrôlent vraiment. Une ville où l'on peut croiser, au détour d'une paisible promenade, l'un des hommes les plus recherchés au monde.
  9. Urgent:dossier exclusif sur la structure d'Aqmi www.fr.alakhbar.info/4032-0-Revelations-Exclusives---AQMI-structure-lieutenants-et-mouvements-associes.html Révélations Exclusives - AQMI: structure, lieutenants et mouvements associés ALAKHBAR (Exclusif) – Des lieutenants d'AQMI livrent à l'envoyé spécial d'Alakhbar à Tombouctou des détails sur le parcours historique de la nébuleuse, sa structure, et ses figures emblématiques. Dossier spécial… Al-Qaïda au Maghreb islamique ou AQMI a légué du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) sa structure ferme et son organigramme ficelé. La structure hiérarchique de l'organisation actuelle est donc la même que celle du mouvement mère. Le wali désigné par Ansar Edine à Tomboucto, Abou Oumar Tarki (ALAKHBAR) Le wali désigné par Ansar Edine à Tomboucto, Abou Oumar Tarki (ALAKHBAR) Au début, le corps structurel des zones de commandement du GSPC a été composé de 9 régions. Chaque zone a ses propres phalanges qui contrôlent le territoire reparti sur l'ensemble de "L'Empire Islamique du Désert". Mokhtar Belmokhtar alias "Belaouar", connu également dans le groupe sous le nom de "Khaled Abou Alabass", était le maître du Sahara. Cette zone vaste qui constitue la neuvième région du commandement a connu plusieurs dénominations à commencer par "l'émirat du désert", Katibat El Moulathamoune (la phalange des enturbannés), avant que la région porte la dénomination de la Zone Sud d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Structure Mohamed Ag Ali, le wali de Gao nommé par Ansar Edine (ALAKHBAR) Mohamed Ag Ali, le wali de Gao nommé par Ansar Edine (ALAKHBAR) L'organigramme de l'organisation est constitué d'un Conseil des notables, qui est l'organe suprême de l'organisation. Ce conseil regroupe les émirs des différentes régions, de notables choisis au niveau de chaque phalange. Les pouvoirs décisionnels, et la nomination de l'émir général reviennent à ce Conseil. L’idée de ce conseil a été germée durant les années du GSPC, pour éradiquer les querelles intestines, et réduire la vague de désertion qui ont secoué l'organisation à l'époque. Les personnes éligibles à ce conseil doivent remplir obligatoirement des conditions, qui tiennent en compte l'ancienneté, l'expérience, et "la piété". Le deuxième organe au sein d’AQMI, c'est le Conseil Consultatif. Ce conseil est composé de notables déjà cités et de présidents des différentes commissions (communication, militaire, sanitaire, relations extérieures, …). Le conseil peut par exemple solliciter l'avis des certains spécialistes à la délibération des questions sensibles. Les lieutenants du désert AQMI est considéré comme la branche la plus active, et la plus médiatisée de touts les mouvements affiliés à Al-Qaïda durant ces dernières années. La branche magrébine possède aussi un autre atout avantageux à savoir l'immense zone qu'elle contrôle sans partage. Hamada Ould Khaïrou du MUJAO (ALAKHBAR) Hamada Ould Khaïrou du MUJAO (ALAKHBAR) La région du sud est composée de deux Katibats (phalanges), et deux sariyats (compagnies militaires), selon la structure administrative de l'organisation. Mais la diversité des zones de contrôle impose parfois la création des nouvelles compagnies militaires pour sécuriser et assurer la patrouille des régions sous contrôle. Ceci a permis la mise en place de Sariyat AL Forquan, dont le commandement a été confié à l'algérien Yahya Abou Hamam (Jamal Oukacha). Les mêmes circonstances ont été également derrière la création d'un autre Saryat dirigé par Malik Abou Abdel Karim, un jeune jihadiste touareg. Quant aux deux grandes Katibats: El Moulathamoune et Tarek Ben Zyad de la région sud. Elles sont dirigées respectivement par Mokhtar Belmokhtar, alias "Belaouar", et Abdel Hamid Abou Zeid. Les figures emblématiques et les personnalités clés de la région sud d'AQMI, sont généralement composées de: 1. Abdelmalek Droukdel alias Abou Moussaab Abdel Wadoud: C'est l'Emir Général d'AQMI, autrement dit la première personnalité au niveau de l'organisation. Cet algérien né en 1970, il entame sa carrière djihadiste depuis les années 90. Il a gravi les échelons au sein du GSPC algérien, avant d'accéder aux commandes de cette organisation en 2004. Ingénieur de formation, Droukdel est l'architecte de l'affiliation (allégeance) du GSPC à Al-Qaïda. Il est accusé par les pays de sous-régions d'être notamment le responsable des attentats meurtriers contre le siège des Nations Unis en Alger. 2. Moussa Abou Daouad: Ancien lieutenant du GSPC, connu d'être très proche d’Abdelmalek Droukdel. Il a été nommé récemment par l'Emir Général d'AQMI pour commander la région de sud où il vient remplacer l'ancien émir de cette zone, Yahya Jawadi. Mais pour des raisons liées sa sécurité, le nouveau émir n'a pu se mettre au travail, car sa sortie de l'Algérie lui expose au risque d'arrestation. 3. Nabil Makhloufi alias Nabil Abou Alqama: Il est l'un de collaborateurs intimes de Abdelmalek Droukdel, ce dernier lui a confié la mission de règlement des différends qui opposent les lieutenants du terrain, et de superviser certains tâches essentiels. En attendant l'arrivée de Moussa Abou Daouad, c'est Makhloufi qui assure l'intérim de commandement. 4. Yahya Jawadi alias Abou Amar: Le commandent de "l'Emirat du Désert", l'une de zone d'influence la plus importante d'AQMI. Jawadi jouit d'une bonne réputation et d’une grande confiance au sein de la nébuleuse. Il est également algérien comme ses prédécesseurs. 5. Abdel Hamid Abou Zeid: C'est le lieutenant de la katibat de Tarek Ben Zeyad, son vrai nom c'est Khadir Mahmoud. Né en 1957, Abou Zeid est considéré comme "le doyen des djihadistes" du désert vu son âge. Sa katibat est la responsable de l'exécution d'Edwin Dyer au nord Mali. Brahim Grega, un lieutenent du GSPC abattu par l'Armée mauritanienne en 2005 à Lemgheïty (ALAKHBAR) Brahim Grega, un lieutenent du GSPC abattu par l'Armée mauritanienne en 2005 à Lemgheïty (ALAKHBAR) Le nom de Abou Zeid figure sur la liste des personnes les plus recherchées par les services de renseignement des pays du sahel, pour son implication dans plusieurs attentats et opérations de rapt contre de citoyens occidentaux. Il est condamné par contumace à la prison à vie par les autorités judiciaires de son pays natal. 6. Jamal Oukacha alias Yahya Abou Alhamam: Né en 1978 dans une ville près d'Alger, Il est le commandant de la Saryat AL Fourquan. Certains pensent qu'il est l'une des personnalités pivot au sein de l'organisation. La Mauritanie lui impute la responsabilité d'être derrière plusieurs attaques contre son armée. Il est accusé par la France d'être l'exécuteur de Michel Germano. Alliés et les complices AQMI entretient des relations de "complémentarité et de collaboration" avec plusieurs groupes armées actives dans le désert. Parmi les alliés principaux d'AQMI, on peut citer: 1. Le Mouvement d'Ansar Edine: C'est un mouvement armé d'obédience salafiste, fondé par l'ancien rebelle touareg, Iyad ag Ghali, qui était à la tête du Mouvement populaire de l'Azawad (MPA) pendant les années 1990. Ag Ghali a occupé de postes de haut rang dans l'administration malienne, avant de rompre les contacts avec les autorités de Bamako pour créer son propre mouvement (Ansar Edine) l'année passée. Certains pensent qu'Ag Ghali était le premier à décréter le Jihad contre Bamako. Et c'est lui qui a déclenché les premiers combats qui ont opposé l'armée régulière malienne aux mouvements armés dans le nord du pays. La source de l'influence d'Ag Ghali, est son appartenance à Ifoghas, une tribu touareg très dominante dans le désert d'Azawad. Ce mouvement a perdu beaucoup de ses membres lors de la "dernière guerre de libération". Taher, chef du Mouvement des fils du Sahara pour la justice Islamique (ALAKHBAR) Taher, chef du Mouvement des fils du Sahara pour la justice Islamique (ALAKHBAR) Ag Ghali a bénéficié de ses références idéologiques pour tisser des liens très étroits avec AQMI. Ceci a poussé certains à dire qu’Ansar Edine n'est qu'une vitrine derrière laquelle se cache AQMI. Il brandit comme projet de société l'instauration de la Charia sur l'ensemble du territoire malien. Ancien diplomate, il refuse de reconnaitre la légitimé internationale. Un point qui constitue le désaccord entre lui et le Mouvement Nationale pour la Libération d'Azawad qui se bat pour état civil. 2. Le Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao): Un groupe islamiste armé crée en Octobre 2011 par des djihadistes arabes, qui ont déserté AQMI. Le mouvement est l’auteur du rapt de six diplomates algériens le 5 avril dans le nord du Mali. L'émir du mouvement est Ahmed Ould Amar, alors que certains observateurs pensent que le seul maître à bord du mouvement, c'est le chef de la commission de Fatwa, le mauritanien Hamada Ould Mohamed Khaïry. 3. Mouvement des fils du Sahara pour la justice Islamique (MSJI): La proclamation de ce mouvement remonte au 17-10-2007. Le mouvement a perpétré plusieurs attenants, qui ont ciblé une société pétrolière algérienne installée dans la zone d’In Amenas. Il a mené des négociations avec le régime algérien, qui ont été soldées par la division du mouvement en deux clans. L’un de ces clans a rejoint AQMI pour «participer aux efforts de l’instauration de la justice islamique en Algérie»
  10. Apparemment,ce problème a été réglé et les choses sérieuses commencent
  11. *** nord-Mali:sept terroristes crèvent dans une frappe de drone www.cridem.org 22:55 Nord-Mali: une frappe aérienne non identifiée vise un convoi armé Selon des informations non encore confirmées, un convoi de quatre véhicules tout-terrains appartenant à des salafistes arabes du Mali a été visé dans la matinée du vendredi 15 juin 2012 par une frappe aérienne non identifiée à Aricha, au Nord de la localité de Taoudenni, dans une région très désertique, pas très loin des frontières algérienne et mauritanienne. Selon des témoignages de touaregs Ifoghas, au moins sept personnes auraient péri dans ce raid tandis que dix autres auraient été blessés. Ces derniers auraient aperçu des avions volant à très haute altitude peu de temps avant qu’un ou plusieurs missiles ne s’abattent sur les véhicules. Depuis quelques semaines, la région du Nord-Mali est de plus en plus survolée par des drones et des avions de reconnaissance de tous types. Des drones auraient été aperçus au dessus du fleuve Niger tandis que d’autres ont été aperçus près des confins frontaliers entre le Mali et le Niger.
  12. Urgent:dossier sur l'infiltration jihadiste afghane et pakistanaise au nord Mali www.cridem.org 09:01 Mali: La présence de mercenaires pakistanais et afghans au Nord alarme. Un refuge idéal pour les djihadistes et les terroristes. Le Nord du Mali deviendrait-il un nouveau refuge pour les terroristes du monde entier? C’est la question que l’on se pose, après l’annonce de la présence de mercenaires pakistanais aux côtés des groupes islamistes d’AQMI (Al Qaïda dans le Maghreb islamique) et d’Ansar el Dine. Ces deux mouvements, avec le MNLA, (Mouvement national de Libération de l’Azawad), contrôlent le Nord du pays."Au Mali, on parle désormais ouvertement de la présence d’instructeurs et de mercenaires pakistanais et afghans qui entraînent les combattants recrutés par les islamistes", a confirmé à l’agence Fides le 16 juin le Père Edmond Dembele, secrétaire de la Conférence épiscopale du Mali. "Les pays de la région et les européens craignent que le Nord du Mali ne devienne un territoire sans loi, refuge idéal pour les djihadistes et les terroristes de toute provenance". Le Mali, un endroit stratégique "A partir de ce vaste territoire, les terroristes peuvent facilement se rendre en Europe ou préparer des attentats dans d’autres parties du monde", a précisé le prêtre. La division entre le MNLA (formé de touaregs) et les mouvements islamistes qui accueillent des non maliens (nord-africains et autres) s’accentue. "Le MNLA a affirmé que l’islamisme radical est contraire à la culture touarègue et qu’il ne peut accepter l’imposition de la charia dans le Nord du Mali", a expliqué le Père Dembele. "C’est pourquoi, l’opinion publique malienne considère qu’il sera plus facile de trouver un accord avec le MNLA qu’avec les islamistes". Et de commenter: "Il est plus probable que le MNLA renonce à l’indépendance du Nord, que de voir Ansar el Dine abandonner le projet d’imposer la charia à l’ensemble du Mali. Il est donc plus facile de négocier avec ce groupe qu’avec les autres". Quelque possibilité de négociation avec Ansar el Dine existe peut-être, parce qu’à sa tête se trouvent des Maliens, a conclu le prêtre.
  13. *** menace terroriste:mise en garde de l'ambassade de France à Nouakchott www.cridem.org 09:30 Mauritanie : Conseils aux voyageurs / Dernière minute Les événements en cours ces derniers mois au Mali (rébellion touarègue, activité des groupes extrémistes, déplacement de réfugiés, troubles politiques) exposent le territoire mauritanien à des risques particuliers d’infiltration par des éléments terroristes susceptibles de perpétrer enlèvements et attentats visant notamment les ressortissants français. Dans ce contexte, les autorités françaises rappellent qu’elles déconseillent formellement tout déplacement dans les zones signalées en rouge. Ces zones sont situées à l’est de la ligne reliant Choum - Chinguetti - Tidjikdja - Ayoun el-Atrouss - Bou Steile (voir la carte à la rubrique « Sécurité »). Il est instamment demandé aux Français qui se trouveraient en ce moment dans ces zones, qu’ils y soient résidents ou de passage, de prendre contact avec l’Ambassade afin de les quitter au plus vite. En outre, la zone d’exclusion placée sous contrôle militaire au Nord-est du pays (voir Entrée/séjour) où l’armée est susceptible d’ouvrir le feu contre des véhicules suspects doit être impérativement évitée. Le reste du pays (zone orange de la carte figurant en rubrique « Sécurité ») est déconseillé sauf raison impérative, notamment d’ordre professionnel. Dernière mise à jour le : 12 juin 2012 Numéros utiles : Ambassade de France à Nouakchott : Tél : + 222 45.29.96.99. Fax : + 222 45.25.69.38. Site web : www.ambafrance-mr.org
  14. *** otages:vont bien dit président nigérien www.france24.com/fr/20111003-niger-mali-sahel-aqmi-otages-france-premier-ministre-nigerien-quatres-francais Le Niger affirme détenir des informations rassurantes sur les Français otages d'Aqmi Le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, assure disposer d'information sur les quatre Français otages d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) depuis le 16 septembre 2010. Il déclare pourtant ne pas avoir de "preuves de vie". Par Dépêche (texte) AFP - Le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, a déclaré lundi à Paris ne pas avoir de "preuves de vies" des quatre Français enlevés au Niger il y a un an, tout en assurant disposer d'"informations rassurantes". Interrogé pour savoir si le Niger disposait de preuves de vie des otages, le Premier ministre, un Touareg d'Agadez (nord du Niger), s'est montré à la fois prudent et confiant. "Nous avons des informations rassurantes, mais des preuves de vie, dès l'instant où nous ne sommes pas allés nous-mêmes (sur le terrain, au contact des ravisseurs ou des otages, ndlr), il est toujours difficile de se prononcer comme vous le souhaitez, mais des informations sûres nous parviennent dans ce sens là, et cela nous rassure", a-t-il répondu. "Il est difficile de vous dire exactement à quel stade nous nous trouvons, mais nous menons toutes les actions possibles pour essayer de trouver une solution à ce douloureux problème", a-t-il encore dit à la presse, à l'issue d'un entretien avec le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf. Le 16 septembre 2010, sept personnes ont été enlevées par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) à Arlit, site d'extraction d'uranium: un cadre du groupe nucléaire français Areva et son épouse, tous deux Français, et cinq employés (trois Français, un Togolais et un Malgache) de son sous-traitant Satom. Le 24 février, la Française, le Togolais et le Malgache ont été relâchés. Mais les quatre autres sont toujours retenus en otages. Aqmi avait diffusé le 27 avril une vidéo des otages "suppliant" le président Nicolas Sarkozy de retirer ses troupes d'Afghanistan, une demande immédiatement rejetée par Paris. Cette exigence s'accompagne, selon des sources proches des négociations, d'une demande de rançon de 90 millions d'euros. Un an jour pour jour après l'enlèvement, le ministre français de la Défense Gérard Longuet a confirmé que les otages étaient "vivants", probablement "séparés les uns des autres". Brigi Rafini a par ailleurs réitéré le refus de son pays d'extrader Saadi Kadhafi, un des fils de l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi qui a trouvé refuge au Niger le 11 septembre et dont Interpol a requis l'arrestation à la demande de Tripoli. "Il ne s'agit pas de livrer des personnes à des pays où vous n'avez pas la certitude qu'ils vont bénéficier d'un procès équitable ou d'un traitement humain normal", a-t-il dit, réitérant ses déclarations du 29 septembre. "Saadi Kadhafi et d'autres personnalités militaro-politiques libyennes (...) sont entre nos mains, ils sont en sécurité et ils ne poseront aucun acte de nature à mettre en cause la stabilité ni du Niger, ni de la Libye, ni d'un autre pays", a-t-il ajouté. Le chef du gouvernement nigérien doit rencontrer mardi le ministre de la Coopération, Henri de Raincourt, et notamment aborder avec lui "la question de la lutte contre le terrorisme dans la région" ainsi que la "stratégie" du Niger "en réponse aux conséquences de la crise en Libye", a précisé lundi le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero. La France a fourni 271 millions d'euros d'aide au Niger entre 2006 et 2010, principalement destinés à l'éducation, la santé, l'eau et l'assainissement
  15. Lien complet: www.cridem.org/C_Info.php?article=630415
  16. Urgent:affrontements entre MNLA et Ansar Al Dine à Kidal www.cridem.org 12:39 Nord du Mali : affrontement rebelles touareg / islamistes près de Kidal. Des combattants de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du groupe islamiste Ansar Dine se sont affrontés dans la nuit de jeudi à vendredi près de la ville de Kidal, dans le nord-est du Mali, ont déclaré à l'AFP des habitants. C'est la première fois qu'est rapporté un affrontement direct entre ces groupes depuis plus de deux mois que l'immense région nord est contrôlée par le MNLA et surtout Ansar Dine et son allié jihadiste d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Les combattants du MNLA et ceux d'Ansar Dine se sont affrontés dans la nuit de jeudi à vendredi dans la périphérie de Kidal, a indiqué à l'AFP par téléphone un fonctionnaire de la ville. Ca a beaucoup tiré entre eux. J'ai vu beaucoup de voitures traverser la ville, a-t-il ajouté, évoquant des tirs nourris d'armes automatiques. Le calme est revenu à l'aube, a-t-il affirmé, précisant avoir constaté que les quelques drapeaux du MNLA qui flottaient dans la ville ont été enlevés. Les communications des deux opérateurs de téléphonie mobile de la ville, coupées dans la nuit, ont repris en début de matinée. Ca a vraiment tiré. Ansar Dine était au nord de Kidal, un groupe du MNLA au sud, a déclaré un autre civil. Les deux témoins ont dit ne pas avoir d'informations sur d'éventuelles victimes. Interrogé par téléphone satellitaire dans la nuit, Mohamed Ag Mamoud, combattant d'Ansar Dine, avait expliqué cet affrontement par le fait que toute cette semaine, le MNLA a manipulé à Kidal des civils qui ont manifesté contre le mouvement islamiste. Ils ont encouragé les femmes et les enfants à manifester contre nous. Maintenant, on va leur montrer notre force, avait-il lancé. Nous sommes attaqués, on va répondre, avait de son côté indiqué Moussa Salam, un élément du MNLA, assurant que les rebelles touareg avaient même attaqué la maison de Iyad Ag Ghaly, chef d'Ansar Dine et Touareg natif de Kidal. Cependant, Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA basé à Paris, a démenti tout heurt durant la nuit entre les deux groupes. Il n'y a pas eu d'accrochages cette nuit entre le MNLA et Ansar Dine à Kidal. J'ai parlé ce (vendredi) matin au Comité exécutif du MNLA à Gao (ville du nord-est du Mali, au sud de Kidal) qui affirme qu'il n'y a pas eu d'échanges de tirs, a-t-il déclaré. Nous savons qu'Ansar Dine est en train de se regrouper autour de Kidal, dont ils veulent faire leur quartier général, a-t-il ajouté. Les 5 et 6 juin, des habitants de cette ville, surtout des femmes et des jeunes, avaient manifesté contre la présence des islamistes et dit leur soutien au MNLA. La manifestation du 5 juin avait été violemment dispersée. Selon des recoupements de l'AFP, les affrontements de la nuit de jeudi à vendredi ont opposé essentiellement, côté MNLA, les Touareg des tribus tagamalète et idnane, aux combattants ifora d'Ansar Dine. La division s'installe au sein des groupes armés touareg. La crise devient tribale. Après avoir combattu ensemble l'armée malienne, surtout dans le nord-est du Mali et en particulier à Gao, les deux groupes s'affrontent désormais sur des bases tribales. C'est très dangereux, a commenté le journaliste malien Tiégoum Boubèye Maïga. Des discussions sur un projet de fusion entre le MNLA, au départ sécessionniste et laïc, et Ansar Dine, qui prône la charia (loi islamique) dans tout le Mali, ont achoppé ces derniers jours sur la question de l'application de la charia. L'Union africaine (UA) va saisir l'ONU pour obtenir son appui à une éventuelle intervention militaire dans le nord du Mali, ont annoncé jeudi à Abidjan des responsables des Nations unies, de l'UA et de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao)
  17. Urgent:le President nigérien confirme la présence de jihadistes afghans et pakistanais dans le nord Mali www.cridem.org 08-06-201215:41 Des jihadistes afghans et pakistanais dans le Nord du Mali Paris - Le président nigérien Mahamadou Issoufou a affirmé jeudi que des jihadistes afghans et pakistanais étaient présents dans le Nord du Mali et officiaient comme formateurs dans des camps d'entraînement, dans un entretien à la chaîne France 24. On a des informations sur la présence d'Afghans et de Pakistanais dans le Nord du Mali, (...) de jihadistes venus de pays non africains. Ils serviraient de formateurs. Ce sont eux qui entraînent ceux qui sont recrutés dans les différents pays d'Afrique de l'Ouest, a-t-il dit, ajoutant avoir des informations précises sur des camps d'entraînement (des islamistes nigérians) de Boko Haram à Gao (nord). Au Nord-Mali, les forces dominantes sont les jihadistes et les narcotrafiquants. Tout cela est coordonné: cela va du Sahara jusqu'en Somalie, a affirmé le président du Niger voisin. Je crois que toutes ces organisations coopèrent entre elles, que ce soit les shebab en Somalie, Boko Haram au Nigeria, Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) en Algérie et au Sahel en général, jusqu'en Afghanistan, a-t-il poursuivi. Notre préoccupation, c'est que le Sahel ne se transforme pas en un nouvel Afghanistan, a martelé Mahamadou Issoufou, affirmant que le Niger avait jusqu'à présent su protéger son territoire mais qu'il redoutait toujours des tentatives d'intallation de groupes islamistes armés. Après le coup d'Etat militaire du 22 mars contre le pouvoir du président Amadou Toumani Touré, le Mali s'est retrouvé coupé en deux. Tout le nord du pays, un territoire vaste comme la France et la Belgique réunies, est sous le contrôle de groupes armés islamistes et de touareg
  18. Urgent:Tombouctou entre les mains d'Abou Zaid www.cridem.org 17:07 Mali : le ravisseur des Français nouveau maître de Tombouctou ? Abou Zeid, l'un des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, semble bien avoir pris le contrôle de la grande ville du Nord du pays à la faveur de l'instabilité politique. La preuve avec les images obtenues par TF1 et qui seront diffusées ce soir dans le 20h. Depuis début avril et la prise de contrôle par les islamistes de Tombouctou, de nombreux témoignages font état de la présence de dirigeants d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), notamment d'Abou Zeid, dans la ville. Des images tournées la semaine dernière, et que TF1 a réussi à se procurer, confirment sa présence et sa mainmise sur la localité. Il circule désormais tranquillement avec ses gardes du corps dans les rues. Vous pourrez découvrir cette vidéo -dont est extraite la photo ci-dessus- dans le journal de 20h de ce soir. Abou Zeid est à l'origine de la plupart des enlèvements d'Occidentaux dans la région du Sahel. Ses cellules détiennent notament quatre des six Français actuellement retenus quelque part dans le Nord du Mali (voir notre infographie : "les Français otages dans le monde" www.cridem.org/C_Info.php?article=630402
  19. Urgent:un journal français fait état de collusions entre le Qatar et des groupes terroristes dont Aqmi www.cridem.org 19:12 Le Canard Enchaîné l’a révélé hier : Le Qatar finance les terroristes d'Aqmi et du Mujao L'hebdomadaire français Le Canard Enchaîné a, dans son édition d'hier, jeté un vrai pavé dans la mare. Le journal qui cite la Direction du renseignement français (DRM) décrit comment le Qatar finance les terroristes d'Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique) et le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao, auteur de l'enlèvement le 5 avril de l'année en cours de sept diplomates algériens à Gao, ville du nord du Mali), ainsi que Ançar Eddine. «Selon les renseignements recueillis par la DRM, les insurgés touareg du MNLA (indépendantistes et laïcs), les mouvements Ançar Dine, Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique) et le Mujao (djihad en Afrique de l'Ouest) ont reçu une aide en dollars du Qatar». «Les prises d'otages, les trafics de drogue ou de cigarettes ne peuvent donc suffire à ces islamistes très dépensiers» commente Le canard Enchaîné. «Le tout nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n'ignore aucune des mauvaises nouvelles arrivées d'Afrique subsaharienne. Et rien de l'implication de «notre ami du Qatar», formule d'un officier d'état-major, dans la «capture» du Nord Mali par plusieurs mouvements djihadistes», écrit l'hebdomadaire qui avait déjà, le 26 mars, cité des accusations portées par la direction générale de la sécurité extérieure (services secrets français) contre «ce riche émirat pétrolier». Dans son édition d'hier, Le Canard Enchaîné relève la confirmation des accusations par la DRM qui décrit le Sahel, immense territoire, comme «un nouveau sanctuaire terroriste» à cause de l'activité qatarie, notamment
  20. *** guerre contre terrorisme au Sahel:arrestation au Nigéria d'un membre mauritanien d'Aqmi impliqué dans le kidnapping de l'ingénieur allemand Edgar Fritz Raupach www.cridem.org 01-06-2012 16:24 Un mauritanien arrêté au Nigeria pour participation à l’enlèvement d’un ressortissant allemand Des sources sécuritaires concordantes ont indiqué qu’un ressortissant allemand enlevé dans la ville de Kano (Nigeria) a été exécuté par Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) lors d’une tentative de sa libération par des forces de sécurité nigérianes. De même, les autorités nigérianes et italiennes ont annoncé jeudi qu’un ingénieur italien a été enlevé lundi au centre du Nigeria. Un ingénieur allemand enlevé au Nigeria en janvier, dont le rapt avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a été exécuté jeudi par ses ravisseurs lors d'un raid militaire visant à le libérer à Kano (nord). Jeudi également, les autorités nigérianes et italiennes ont annoncé qu'un ingénieur italien avait été enlevé lundi dans le centre du Nigeria. L’Allemand Edgar Fritz Raupach avait été enlevé le 26 janvier dans la périphérie de Kano où il travaillait pour une société de construction. Le rapt était intervenu quelques jours après une vague d'attaques coordonnées contre cette ville ayant fait au moins 185 morts, revendiquée par le groupe islamiste nigérian Boko Haram que l’on dit être maintenant en étroite corrélation avec AQMI. En mars, Aqmi avait annoncé dans un communiqué et une vidéo détenir l'ingénieur allemand et dit vouloir l'échanger contre une "femme musulmane" emprisonnée en Allemagne et victime de "supplices". Les forces de sécurité nigérianes avaient arrêté fin mars à Kano cinq hommes, dont un Mauritanien, soupçonnés de liens avec Aqmi et d'implication dans le rapt.
  21. Dernière minute,guerre contre terrorisme au Sahel: intensives manoeuvres militaires mauritaniennes à la frontière avec le Mali www.cridem.org 08:52 Les troupes mauritaniennes organisent des manoeuvres à la frontière du pays Alors qu'un état islamique vient d'être proclamé dans le nord du Mali, la Mauritanie renforce sa sécurité le long de sa frontière orientale. La Mauritanie a organisé, la semaine dernière, d'importantes manoeuvres militaires aux portes de la ville de Bassiknou, située le long de la frontière malienne. Ces opérations entrent dans le cadre des efforts visant à renforcer la surveillance aux frontières et à empêcher l'entrée des terroristes et des trafiquants dans le pays, rapporte, le 22 mai, le site mauritanien Aray al-Mostenir, qui note également que les forces de sécurité du pays ont été placées en état d'alerte élevé. Le site Internet annonce que des bombardements d'artillerie lourde ont été entendus pendant deux jours à l'extérieur de la ville de Bassiknou. Des avions militaires ont également réalisé des sorties dans la zone et bombardé des cibles virtuelles mouvantes, dans le cadre d'exercices de formation supervisés par des experts français. L'armée mauritanienne a procédé à des opérations de reconnaissance dans la forêt de Wagadou et dans les zones qui avaient été le théâtre, dans le passé, de la majorité des confrontations armées avec Al Qaida et le Mouvement pour l'Unité et le Jihad en Afrique de l'Ouest. Abdallah Ould Sidi, habitant de Bassiknou, a confirmé l'information concernant ces manoeuvres militaires à Magharebia, déclarant que "des bruits de bombardement d'artillerie lourde ont été entendus il y a deux jours à environ 20 heures 30, venant du quartier-général des casernes militaires mauritaniennes, qui sont situées à quelques kilomètres de la ville". "On a dit, à travers la ville, que le but de ce bombardement était de tester la gamme et la puissance d'un nouveau groupe d'artillerie que les unités militaires ont obtenu récemment", a indiqué Ould Sidi. "Ces exercices peuvent, en fait, être liés aux manoeuvres militaires menées dans l'anticipation d'un danger possible qui surviendrait dans cette zone, devenue, au cours des deux dernières années, sujette aux infiltrations de la part des groupes terroristes qui ont une forte présence dans l'Azawad après l'absence, longue de plusieurs mois, de l'armée malienne", a-t-il ajouté. Pour sa part, Rajel Ould Oumar, journaliste, présent dans la zone frontalière située entre Nema et Bassiknou, a dit à Magharebia avoir entendu des tirs aux portes de Bassiknou qui ont effrayé les habitants. "Mais de tels bruits ne résultaient que des tests réalisés sur un nouvel équipement militaire, notamment sur certains missiles reçus par les unités anti-terroristes", a-t-il expliqué. "Cette opération a coïncidé avec des manoeuvres et des exercices exécutés par les forces militaires basées dans la ville de Nema ; ce qui a donné une dimension plus militaire et sécuritaire à ces évènements qui n'étaient pas connus les jours précédents", a ajouté Ould Oumar. Ces manoeuvres sont entrées dans le cadre d'un niveau d'alerte élevé contre les mouvements possibles des militants d'Al Qaida en quête d'un nouveau refuge sûr, après que les groupes touaregs aient trouvé un accord concernant l'expulsion des extrémistes de la région d'Azawad, selon Ould Oumar. "Ceci venant s'ajouter aux craintes d'entrée sur le territoire des groupes de trafiquants et de cellules terroristes dormantes parmi les réfugiés mauritaniens de l'Azawad dans les camps situés sur le sol mauritanien", a-t-il indiqué. Ould Oumar a expliqué que le renforcement de la sécurité avait commencé il y a deux mois, par le biais d'une coordination améliorée entre la gendarmerie, la police, les douanes et les unités militaires. Bashir Ould Babanah, analyste, indique que le défi sécuritaire le plus important que la Mauritanie doit actuellement affronter réside dans sa capacité à contrôler une bande frontalière ouverte avec le Mali longue de milliers de kilomètres, en particulier dans la mesure où les populations échangent entre elles, rendant difficile la surveillance et le contrôle de l'entrée des terroristes des deux côtés de la frontière. "Cette vaste frontière a, au fil des années, représenté une région d'attraction économique avec une vitalité commerciale incontrôlée", ajoute-t-il. "Les terroristes, les trafiquants d'armes et de contrebande ont profité d'une telle situation". Pour sa part, Messaoud Ould Boulkheir, président de l'Assemblée Nationale mauritanienne, a déclaré lors d'une interview accordée le 23 mai à la télévision que "les autorités mauritaniennes ont pris les mesures nécessaires et les plus fermes à l'égard de la situation sécuritaire explosive au Mali, en particulier dans le nord qui est situé sur la frontière et contrôlée par les terroristes". "J'ai mis en garde le président mauritanien sur la situation dangereuse au Mali et je lui ai demandé de prendre les mesures nécessaires pour éviter ses conséquences sur la Mauritanie", a-t-il ajouté
  22. Toute action aidant à débarasser la région des terroristes est bienvenue et certainement urgente
  23. *** Sahel:Aqmi prend une base militaire souterraine à Gao www.cridem.org 27-05-2012 17:47 Nord du Mali: Aqmi s'empare d'un gros dépôt souterrain d'armes et de munitions Bamako - Le mouvement Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) s'est emparé cette semaine d'un important dépôt souterrain d'armes et de munitions de l'armée régulière à Gao, une grande ville de la région nord du Mali contrôlée par des groupes armés, a-t-on appris dimanche de sources sécuritaires. Les gens d'Aqmi ont mis la main sur notre dépôt souterrain d'armes et de munitions de Gao. C'est un dépôt très important qui appartenait à l'armée régulière malienne, a déclaré à l'AFP une source sécuritaire malienne. Ce dépôt avait été créé dans la perspective d'une longue et difficile guerre, a-t-elle expliqué, sans plus de détails sur cet arsenal. Une source sécuritaire régionale a confirmé cette information. C'est vraiment impressionnant ce qu'Aqmi a trouvé dans ce dépôt souterrain. Ca va renforcer leur force de frappe, a-t-elle affirmé. Le mouvement islamiste Ansar Dine et son allié Aqmi ont acquis ces dernières semaines une position dominante dans le Nord malien, tombé entièrement aux mains des groupes armés à la faveur du putsch du 22 mars à Bamako. Ils ont récupéré de nombreuses armes abandonnées par les soldats maliens dans leur débandade. Grâce aussi à l'armement lourd rapporté de Libye à la faveur de la guerre de 2011 dans ce pays, Aqmi est aujourd'hui plus armé que les armées du Mali et du Burkina réunies, a assuré la source sécuritaire régionale. Ansar Dine et la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui avait lancé l'offensive mi-janvier mais a rapidement perdu du terrain, ont annoncé samedi leur fusion et proclamé un Etat islamique dans la région nord
  24. Urgent:dossier sur les islamistes tunisiens et le terrorisme international www.cridem.org 16:42 Opinion – «Man antoum ?» : Qui êtes-vous ? Les hommes de l’ombre. Les hommes de main. Les intouchables. Sacralisés, prisonniers politiques par les prêts-à-penser, mais leur réalité est autre. Ce sont de dangereux criminels dans la pensée et les actes. Amnistiés tous et sans aucune distinction, après la révolution. Ils n’aiment pas beaucoup les médias, dans leur religion ça doit être hram. On a quelques interviews, quelques photos, quelques prêches et c’est tout. Les nouveaux meneurs de la Tunisie sont discrets, très discrets ! Mais lors des manifestations, leurs mercenaires font éclater toute la violence dont ils sont capables et au-delà ! Devant un micro, une caméra ou ne serait-ce qu’un stylo, ils sont aussi doux que des agneaux, aussi sages que des anges. Du sourire de celui qui a tout compris et vous rien, ils vous assènent leur vérité. A laquelle tout le monde doit se plier et qui ne souffre d'aucunes contre argumentation : « Hadha hokm rabbi » : « C’est la volonté de Dieu. Vous pouvez ramasser votre bac+six ou huit et en faire des confettis mêlés d’un vague concept démocratique, touillé avec une pincée de liberté. Comme le tout et même le rien de ce tout, ne peut être que l’œuvre du colon cet impardonnable mécréant, éternel conquérant ! Les quatre chefs incontestables du salafisme djihadiste qui lèvent des armées tous les jours que Dieu fait, depuis la révolution. Étendent leur sphère d’influence au-delà du Tunisien lambda et des mosquées pour s’implanter dans le gouvernement Jbali et à travers les députés d'Ennahdha à l’ANC, à l’instar de leur ventriloque Sadok Chourou. Seifallah Ben Hassine surnommé Abou Yadh est selon l’ONU le fondateur en 2000 du « Groupe combattant tunisien », associé à feu Ben Laden et larbin de ce dernier dans le vitriolage de l’image des musulmans dans le monde. C’est une star internationale bien connue de tous les services secrets puisqu’à son actif, on lui impute des actes terroristes commis en Turquie et ailleurs, pour lesquels, il purgeait une peine de prison en Tunisie depuis 2003, jusqu’à sa libération. Il est même lié aux deux Tunisiens qui ont assassiné traitreusement Ahmad Shah Massoud, en 2001 en Afghanistan. Oui, le nouveau paysage politique démocratique tunisien compte dans ses membres cet illustre personnage. Le Cheikh Béchir ben Hassen sévit principalement dans la grande mosquée de Msaken. Avant la chute de Ben Ali c’était dans la Mosquée de Villiers-Sur-Marne en France qu’il donnait ces cours gracieusement, du matin au soir. Entre autres il préconise qu’une femme ne devrait jamais voyager seule de Tunis à Sousse. Et lors de l’une de ces prêches, il abat sa fatwa du jour : les opposants au gouvernement sont des mécréants. Oui le paysage politique tunisien a un fleuron de taille en la personne de ce Cheikh. Pour nous autres femmes, la parité n’est pas à l’ordre du jour, il faudrait déjà essayer d’exister d’abord ! AlKhatib Idrissi son fief c’est Sidi bouzid, ancien infirmier, non-voyant refuse de reconnaître la légitimité de n’importe quel gouvernement depuis la révolution. Il menait son combat en toute discrétion, mais d’après la police de Ben Ali- information toujours sous-réserve- il a émis une fatwa autorisant l’opération terroriste du « groupe de Soliman » ce qui lui valut le titre de prisonnier politique comme ces autres frères sus-cités et d’être amnistié après la révolution. Oui nous avons des savants religieux et chefs de guerre dans le paysage politique tunisien. Mohamed Bakhti : Chef des salafistes étudiants, le petit poussin qui monte et pousse pour fermer définitivement cette satanique Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba. Rien dans cette université n’est en adéquation avec sa tête réduite par l’excellence : ni les lettres, ni les arts, ni l’humanité. Son cursus universitaire… Pardon son cursus djihadiste …. Puisqu’il était en prison depuis 2007 suite à l’opération « groupe de Soliman » fait de lui le visage de proue d’une jeunesse perdue à travers les maillons de la dictature, de la misère intellectuelle subi depuis plus de 23 ans et repêché par les religieux radicaux qui prônent une religion de plus en plus étrangère à l’islam. Non, la Tunisie ne va pas bien. Non la Tunisie ne prend aucun chemin, à part celui de la perdition et de la fracture sociale qui s’agrandit au fil des prêches et de cette impunité insolente et dégradante dont use le gouvernement face aux méfaits de ces malfrats. Le gouvernement gaze un quartier entier à Radès, hommes, femmes, enfants sans aucune distinction et ne touche pas à une barbe crasseuse des sit-inneurs de la Manouba ou ceux de la TV Nationale. Ces hideuses tentes, loqueteuses plantées entre un prestigieux hôtel, le siège de la Télévision et le Ministère des Affaires étrangères. Quelle image défigurée donnons-nous à tous ces étrangers qui auraient aimé investir ou passer un séjour en Tunisie ? Et même celui qui arpente ce chemin tous les jours, cela lui renvoie à chaque regard que son pays est dans une impasse moyenâgeuse dont il n’est pas prêt de voir le bout. Rien que le ministère de l’Environnement devrait intervenir pour dégager ces intrus. Des procès abusifs en paquet qui usent et abusent des articles de loi insensés, qui n’ont jamais osé exister, même au plus fort de la dictature de Zaba. On apprend par exemple que Nabil Karoui est passible de la peine capitale pour avoir diffusé Persépolis. No comment. Au-delà de tout ça, c’est le regard de l’autre, l’autre tunisien, mon voisin, mon ami, mon cousin, qui change imperceptiblement et sournoisement. Hier encore il ne voyait même pas la couleur de mon rouge à lèvre, aujourd’hui il ne voit que ça !
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