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Berezech

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Tout ce qui a été posté par Berezech

  1. On retombe sur le problème des réactifs. On s'approvisionne (-ait ?) chez les Allemands suite à la fin des exporations US et chinoises. Mais les Allemands eux mêmes ont des besoins (sans parler de l'Italie et de l'Espagne). A priori on doit pouvoir rebuilder notre capacité en 6-7 semaine d'après le biologiste que j'ai cité en page précédente. C'est long à l'échelle de l'épidémie, et est ce que cette capacité de production sera suffisante, et à quel prix ? Et ce qui repose la question fondamentale : comment gérer optimalement une pandémie à la seule échelle nationale quand la structure économique productive était répartie à l'échelon international, et la structure politique régionale de coopération est dysfonctionnelle ? Soit c'est une opportunité de construire des choses ensembles (meilleure solution), soit c'est chacun pour soi (pire solution), soit on se sacrifie pour les autres (mais ce n'est pas rationnel et potentiellement contre-productif). Situation de dilemme du prisonnier. Pour les chinois la coordination était centralisée, verticale et autoritaire : efficace et efficiente. Nous on doit gérer des structures décentralisées, des égoïsmes nationaux et des systèmes de santé encore pensé à l'échelle nationale ; mais des budgets décidés au niveau européen par la négociation, et les règles d'une organisation qui n'a pourtant pas de compétence dans ce domaine.
  2. Un biologiste médical (qui réalise les tests sur le virus) explique pourquoi la capacité de test de la France est aussi limitée selon lui. Apparemment ce qui manque ce sont les réactifs chimiques ... que nous ne produisons plus et qui doivent venir des US et de la Chine. Ce qui n'est plus le cas. Les équipes réalisant les tests doivent elles même faire ces réactifs ce qui ralentit leur capacité à tester un nombre important de patients. https://mobile.twitter.com/BioHospitalix/status/1241336319982395398
  3. Le ministère des armées lance un appel à projet pour lutter contre le Covid 19 https://www.defense.gouv.fr/aid/appels-a-projets/appel-a-projets-lutte-covid-19?fbclid=IwAR0_LAR6saT6fYhmxoKR7eAyfTFTkrBTmwF9SQLKhOG8C7mZkXuWqUKrIdU "Cet appel à projets du ministère des Armées, lancé par l’Agence de l’Innovation de Défense (AID), dans le cadre du plan gouvernemental de lutte contre le COVID-19, vise à disposer de propositions pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Il porte sur la recherche de solutions innovantes, qu'elles soient d’ordre technologique, organisationnel, managérial ou d’adaptation de processus industriels, qui pourraient être directement mobilisables afin de : protéger la population, soutenir la prise en charge des malades, tester la population, surveiller l’évolution de la maladie au niveau individuel et l’évolution de la pandémie, ou aider à limiter les contraintes pendant la période de crise. Important : les projets devront être d’une maturité technologique suffisante pour être employables pendant l’actuelle pandémie. Ces solutions innovantes devront être facilement et rapidement reproductibles et s'appliquer à l'échelle de l'ensemble du territoire national dans l'enveloppe budgétaire définie. Un budget de 10 000 000€ TTC est prévu pour cet appel à projets, qui vise à financer un à plusieurs projets d’intérêt. Pour permettre le soutien d’un maximum de projets prometteurs, sauf exceptions dûment justifiées, les projets retenus par cet appel à projets ne seront pas cumulables avec les financements flash mis en place par l’UE ou l’ANR Les propositions de réponse sont attendues et évaluées au fil de l'eau jusqu’au 12 avril 2020. Les propositions tardives pourront être étudiées mais les chances de succès seront fortement réduites. " Champ de recherche : - Protections individuelles ou collectives, soignants et populations (e.g. masques, « hygiaphones de fortune », concepts innovants de protection, de barrières, techniques de recyclage, Do It Yourself, etc.) ; - Gestion de la distance de sécurité entre individus ; - Automatisation de tâches pour le prélèvement, le nettoyage du matériel ou des salles ; - Facilitation du déploiement d’hôpitaux de campagne en soutien aux populations ; - Gestion de crise, aiguillage, structuration/modularité des chaînes de prise en charge (e.g. gestion logistique, RH, etc.) ; - Production de nouvelles solutions de décontamination pour tout type de surface, pour petits et grands matériels, pour les espaces de vie, etc. ; - Capacité de production en masse de solutions de décontamination ; - Soutien à la prise en charge médicale (production du matériel ou traitement manquant, concept de recyclage, de détournement ou autre idée permettant de pallier ces manques) ; - Détection du virus dans l’environnement ; - Diagnostic et autodiagnostic rapide et conduite à tenir associée - dépistage massif - dépistage participatif ; - Gestion de l’impact psychologique individuel et sociétal (communication et sensibilisation sur la crise et l’épidémie, amélioration de la perception du risque d’épidémie, gestion de l’après crise, etc.) ; - Facteurs de limitation des déplacements et lutte contre la transgression ; - Amélioration du travail à distance (outils de continuité numérique, sécurisation, etc.) ; - Amélioration de la vie en isolement à domicile (numériques mais aussi hors solutions numériques) ; - Autres thèmes dûment argumentés.
  4. Coronavirus: appelés en renfort, les soignants du service de santé des armées sont déjà «épuisés» 20 mars 2020 Par Justine Brabant Annoncé en grande pompe par Macron, le renfort du Service de santé des armées aux soignants sera surtout symbolique, celui-ci ne représentant qu’une infime proportion des capacités médicales françaises et ayant été affaibli ces dernières années par des réductions d’effectifs, combinées à un grand nombre d’opérations extérieures. https://www.mediapart.fr/journal/france/200320/coronavirus-appeles-en-renfort-les-soignants-du-service-de-sante-des-armees-sont-deja-epuises?xtor=CS7-1046&utm_content=buffer19224&utm_medium=social&utm_source=Facebook_Page&utm_campaign=CM&fbclid=IwAR2qOcVc0fryINdU1iif8VfGdOmT59U3QYQaBn1YUYluQbLGU-BMjYkwxtk Quelqu'un a des infos supplémentaires ? Je ne suis plus abonné donc je n'ai pas pu lire l'article. Anecdote HS : mon arrière grand mère espagnol (et ses deux fils) avaient un peu le même état d'esprit (ce qui a conduit mon grand père à rejoindre les FFI, puis la 1ere armée française, et à se faire tuer dans la trouée de Belfort en novembre 44). Ils s'étaient fait mitraillés par la légion Condor durant la Retirada, elle était furieuse parce qu'elle avait embarqué un jambon dans la fuite, la famille vivait dessus pendant la marche. Le messerschmidt les avait mitraillé près de la frontière, le temps de sauter dans le fossé ... son précieux jambon avait disparu. Un petit malin avait fait main basse dessus pendant qu'ils avaient la tête baissé. PS : l'article du Point est insupportable et donne la nausée.
  5. J'ai été surpris en sortant faire les courses aujourd'hui de voir quelques personnes avec des masques chirurgicaux ... Quand les pharmacies n'en ont plus depuis 10 jours ... et que les personnels de santé qui viennent encore à domicile s'occuper d'un de mes proches se plaignent de n'avoir pratiquement aucune protection, ou rationnées au ridicule (même pas un masque chirurgical par jour cette semaine pour les infirmiers libéraux, un peu plus la semaine prochaine pour les infirmiers et aide soignants, et des clopinettes pour les aides à domicile qui sont au système D). Dans l'ensemble quand même j'ai trouvé que les gens commencent à prendre le pli (bon pas tous ... faut encore expliquer les distances à certain), mais les gens faisaient la queue dans le calme, il n'y avait pas trop de monde aux courses, ni de pénuries, dans un supermarché de province de taille moyenne on était 100 dans le magasin tranquille sans se marcher sur les pieds. Aucun problème pour avoir des produits frais. Le magasin était bien organisé, il y avait un bandeau plastique protégeant les caissières (pas de masques pour elles par contre, ni de masques). Les gens laissaient civiquement passer les personnes âgées et avait un mot gentil et encourageant pour les salariés du supermarché.
  6. Ptête qu'on devrait passer sur le fil éco du coup ! L'arrêt de la production (même temporaire) démolit les anticipations des investisseurs, ça réduit la rentabilité des facteurs de production et la productivité du travail (en réduisant le facteur temps passé à produire). Et dans une chaîne de production ça la désorganise durablement. Dans un monde ou le flux continu était la base du calcul marginal et avec des trésoreries faibles, une optimisation des flux et de la logistique, c'est un désastre. Ajoute à ça les échéances de paiement (telle dette doit tomber telle jour pour tel acteur, si elle n'est pas remboursé à temps tout une chaine de créanciers s'écroulent, ce qui constitue ensuite un effet domino ou ceux qui sont à court de cash liquident leurs positions ... et font se cracher les boîtes). L'économie est comme une boucle ou tout le monde est dépendant des autres, tu ne peux pas l'arrêter et la redémarrer sans que ça casse aux entournures. A priori pas d'inflation à court terme, on va vers la déflation, une baisse généralisée des prix (avec un avant goût particulier avec le prix du pétrole) avec la réduction des investissements et de la consommation (et une boucle négative d'anticipation : les prix baissent, les entreprises n'investissent pas, les consommateurs attendent sans acheter, plus personne n'a de thune, les prix baissent, les entreprises licencient ou baissent les salaires, la rentabilité flanche quand même ...). Voir : Et comme la politique monétaire était déjà pied au plancher avec des taux négatifs (ce qui flingue des banques ayant des trésoreries très faibles et très vulnérables à ce genre de chocs) et du quantitative easing à gogo, tu as en plus une trappe à liquidité : les détenteurs d'actions et d'obligations purgent leurs portefeuilles pour détenir du liquide (ou comme on en discutait l'autre soir quand tu m'as justement repris, des bons du trésor qui sont l'ultime placement permettant de protéger sa mise) (voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Trappe_à_liquidité ) La plupart des économistes et historiens sont d'accord pour dire que pour sortir ensuite d'un cercle déflationniste il faut y aller fort. Mais genre très, très, très fort. D'ou les plans assez dingue des banques centrales, mais comme elles étaient déjà en mode socialisme pour financier, il y a un doute sur leur capacité à atteindre un certain seuil critique. Il faut surtout que les Etats reprennent la main par la politique budgétaire (ou mes remarques sur le fil économie pour à minima un capitalisme dirigé par l'Etat sur le modèle Chinois ... ou américain d'après guerre). Le privé suit le preneur de risque, or le seul preneur de risque qui a la chance de pouvoir se refinancer à l'infini c'est l'Etat. Et prier pour qu'on ai une période inflationniste à la reprise pour expurger les dettes. Mais ça les riches et les puissants n'aiment pas du tout : ça détruit les inégalités de patrimoine, donc ça détruit leur patrimoine.
  7. Je partage ton analyse, dans le sens ou l'arrêt de la production manufacturière a désorganisé les firmes multinationales et le commerce intra-firme, jetant le dawa dans un système commercial aboutissant à une division du travail international extrêmement spécialisé (et paradoxalement complémentaire) au détriment d'une certaine "éco-diversité" des différentes économies interconnectées (en gros les collectifs de référence qui assure l'allocation des ressources rares et la satisfaction des besoins des populations, encore largement nationaux, et de plus en plus distinct de ce que font les firmes multinationales qui ne cessent de se démultiplier sans s'identifier à un de ces collectifs particuliers). Cela étant dit. Le Coronavirus n'est qu'un "choc", sanitaire, psychologique, moral, politique, au sens économique. Il n'aurait pas pu à lui seul avoir un tel effet sans des causes sous-jacentes et structurelles. ça fait deux ans que je vois d'un côté les valorisations en action des entreprises se déconnecter de leur rentabilité (dans un rapport de 1 à 5, voir un peu plus avant la crise), ou que la volatilité de certains cours était jugé inquiétante. Je le redis, il y a aussi un paquet de bulles en stand by qui pourraient détonner si la confiance continue de s'écrouler, et pas seulement aux USA, mais également en Europe ou notre système bancaire est pourri jusqu'à la moelle depuis 2008, et en Chine ou la réponse à la crise de 2008 (merci les chinois, c'est eux qui ont remonté l'économie mondiale dans la décennie écoulée en créant de la demande intérieure et en améliorant le sort de leur classe moyenne) a été rendu possible en créant de la demande dans les pays émergents (par endettement en parti). On ne le saura jamais, mais une autre cause aurait pu déclenché une récession comparable (une des bulles, un choc analogue sur le marché interbancaire à celui qui a eu lieu au mois d'octobre et qui a été géré in extremis par la FED). En arrière plan c'est le manque de coopération (monétaire, économique, la compétition déflationniste pour être un pays exportateur à tout crin, sans transferts suffisant vers les pays importateurs) qui est une des causes de cette instabilité, et un facteur possible de son aggravation. Il nous faudrait urgemment un nouveau Bretton Woods, et un mécanisme concerté d'ajustement entre pays "en surplus" et pays "en déficit", ce que préconisait d'ailleurs Keynes à la sortie de la 2nde guerre mondiale, et qui avait été rejeté par les US au profit d'un système centré sur le dollar (trucidé par Nixon en 1971), et ou depuis c'est un peu chacun pour soi, en laissant le "marché" (les plus forts) arbitrer. @FATac "There is no alternative" ... Until there is no "no alternative" anymore. Guetta espère voir l'Union européenne s'imposer au profit de la crise à travers un New Deal. Les Allemands semblent commencer à comprendre les contradiction de leur position (et surtout leur situation facheuse), d'autant que eux ils étaient déjà en récession avant le choc et la crise du Coronavirus ... et que la déflation mangeait déjà les économies de leurs ménages.
  8. Oui, mais après une hausse tendancielle depuis mai 2019. On assiste plutôt à baisse sur les 15 derniers jours (le choc du Coronavirus en Europe). Effet de rééquilibrage ? Mais si tu prends un histogramme depuis les année 1980 il reste à un prix élevé. Certains investisseurs ont bien compris que ce n'était pas une véritable valeur refuge (ou en tout cas elle est concurrencée par d'autres produits exotiques, forêts, art, luxe ...). Le prix de l'or, même rapporté à ses applications industrielles, n'a jamais été proportionné à son utilité, c'est fondamentalement un métal de prestige utilisé dans l'ornementation sacrée. Sa valeur élevée est une convention dans, même un univers basé sur la monnaie fiduciaire. Coté euro par contre, l'obligation d'Etat française à 10 ans joue aux montagnes russes. On est passé d'un taux négatif à -0,20 / -0,40, à un taux à 0,20 /0,40 (encore négatif en réel car sous l'inflation). Même tendance mais avec des taux légèrement plus négatif. Le taux italien montait à 2,5% avant l'intervention de la BCE qui a calmé un peu le jeu (1,72%)
  9. Une amie a fait un tuto à partir d'une revue de médecine, il y a quelques jours, je repartage ici. La production est simple et on a quelque chose de mieux que pas de protection du tout ou une simple écharpe. Les filtres d'aspis semblent donner un résultat correct.
  10. ça continue : https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/03/19/coronavirus-la-banque-centrale-europeenne-lance-un-plan-d-urgence-historique-pour-calmer-les-marches_6033613_3234.html Le plan de la BCE a été bien reçu ... En Europe (faut dire que c'était pathétique la semaine dernière), moins en Asie, ou les bourses ont continué à descendre dans la foulée. Les investisseurs liquident leurs actions et achètent des obligations. Les banques ont du mal à trouver des liquidités et la FED a encore du intervenir. Les Chinois ne peuvent pas s'endetter pour réparer le système comme en 2008, ils ont déjà une bulle pas loin de péter sur les bras. Les US en ont aussi plusieurs qui n'ont pas encore détonnés ... Pour l'instant la FED peut pousser son bilan et les investisseurs convertissent encore leurs liquidité en bon. Au plan national il va falloir socialiser une grosse partie de l'économie (et étaler la dette dans le futur via l'Etat) pour tenir la période de confinement. Je rappelle qu'on était au bord de la déflation AVANT la crise, avec l'économie à l'arrêt, et le pétrole qui dévisse, on risque d'avoir un retour violent dans pas très longtemps avec des licenciements, des baisses d'exportations et de production manufacturière (et à terme on avait déjà des niveaux d'investissement réels négatifs une fois la formation de capital brute amortie). Si on entre dans une spirale déflationniste c'est pas avec les bidouillages de la politique monétaire qu'on va s'en sortir, quelqu'un va devoir assumer de mener une politique industrielle et de prendre des risques la ou le secteur privé est en pleine débandade.
  11. Je laisse le prof de chimie expliquer. Le gras c'est pas que la vie, ça peut être la mort. Heureusement il y a le savon.
  12. J'avoue que tu me fais douter, je vais vérifier et relire les analyses. EDIT : je confirme que je me suis planté (énorme contresens en fait) et j'ai mal interprété la courbe. Les investisseurs ont plutôt acheté beaucoup de bonds. J'ai laissé mon erreur (en la barrant) dans le post, et je nuance plutôt en disant qu'il y a néanmoins une forte volatilité (ce qui explique la remonté des taux récemment). Mea culpa.
  13. Perso aux courses outre les fanas de pâtes, j'ai eu du mal à trouver de la litière pour chat ... ça sent la spéculation une fois les rouleaux de PQ épuisés. Sinon un petit graph pour le fun : J'ai besoin d'expliquer ? Les US n'arrivent pas à fourguer leurs bonds du trésor dans un contexte ou tout le monde liquide ses actifs. L'argent se réfugie dans les obligations à dix ans, avec un fort soutien de la FED, mais la volatilité reste remarquablement forte.
  14. Le problème c'est les machines outils ... C'est un savoir faire qui demande des décennies de travail. Les Allemands se sont rincés à en exporter dans les années 2000 et 2010, et les chinois maitrisent maintenant ça aux petits oignons. Nous on a en grande partie laissé ce savoir faire et ces compétences à d'autres pays. Nos petits génies qui ont fait l'ENA croient que la production mondiale doit être spécialisée par pays pour une meilleure division du travail optimisé, et qu'on doit se concentrer sur la production de trucs ou on est les meilleurs. En clair tertiariser l'économie à fond les ballons a été le maître mots des 30 ans écoulés. La France est désindustrialisé à un point qui nous laisse ultra vulnérable avec le nouveau paradigme "chacun pour sa gueule" qui semble en plus s'être décrété quasi du jour au lendemain. Suffit pas de produire des produits d'hygiènes pour pouvoir reproduire les machines pour produire ces produits en gros, faire une "remontée de filière", acquérir les savoirs, savoirs faire, et la taille critique pour rendre la prod possible, ça prend du temps, des investissements etc ... sauf à être la Chine avec une économie dirigée et 40 ans de strat industrielle payée au prix fort, un pool de travailleurs super formés capables de bosser pour des clopinettes, ça ne se décrète pas en une semaine.
  15. https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/15/coronavirus-les-simulations-alarmantes-des-epidemiologistes-pour-la-france_6033149_3244.html "Coronavirus : les simulations alarmantes des épidémiologistes pour la France « Le Monde » a pris connaissance d’estimations sur l’impact du virus, effectuées par les scientifiques qui conseillent l’Elysée. Cette projection évalue le scénario le plus sombre, avec les hypothèses de mortalité les plus élevées et en l’absence de mesures radicales de prévention. l’épidémie de Covid-19 pourrait provoquer en France, en l’absence de toute mesure de prévention ou d’endiguement, de 300 000 à 500 000 morts. Précision extrêmement importante : ce scénario a été calculé en retenant les hypothèses de transmissibilité et de mortalité probables les plus élevées, et ce en l’absence des mesures radicales de prévention et d’éloignement social qui viennent d’être prises." L'économie telle que nous la connaissons est trashée, il va falloir relancer la production avec des mesures d'hygiènes drastiques dans les usines et les services publics, on ne peut pas rester en fermeture en permanence. Par ailleurs on a probablement déjà plus de dix fois le nombre de personnes touchées que ce qui est annoncé dans le décompte officiel. Même trajectoire que l'Italie. Courbe d'apprentissage encore lente pour l'instant dans la population avec un effet de sidération / déni encore important.
  16. Je vais synthétiser et faire des raccourcis (ça m'ennuie de mettre toute "l'élite" dans la même catégorie). Tu peux ajouter le compromis fordiste (productivité en échange de meilleures rémunération), redistribution massive du patrimoine, moyennisation de la société, stabilité des prix et mobilité sociale ascensionnelle. Autant d'éléments essentiels de la période rooseveltienne/post guerre qui sans être visibles dans les discours, sont une source constante d’humiliation, de stress, et de partisans extrémistes à droite ... et à gauche. Le tout sur fond de fragmentation de la société et des partis politiques. ça c'est clairement la faute des élites/classes supérieures (ceux qui ont un fort patrimoine) et qui mènent une politique à leur main (sous des formes variées de néolibéralismes, souvent abatardies avec l'Etat providence) depuis les années 80, avec des effets de redistribution inégalitaires du patrimoine et de stagnation de la mobilité sociale. Et plus grave que ces problèmes, l'absence de toute diversité intellectuelle dans le débat public mainstream visible dans les années 90-2000 (et toujours aujourd'hui), a fini par générer une scène de débat fragmentée ou la diversité s'exprime sur des scènes correspondant à des audiences plus restreintes. Aboutissant à des cultures politiques variées et pas toujours capable de trouver les mots pour se comprendre (au delà de la mise en scène d'une opposition parfois extrêmement caricaturale, mais ou les wokes, droitards et chapelles sectaires ont pu recruter de l'audience en s'entraidant dans le clash)..
  17. Zut, j'allais surenchérir pour poser la frontière de la chrétienté du côté de Ctésiphon ou de Doura Europos ... Sinon profitez des soldes sur Steam, achetez CKII ou Europa Universalis IV. Vous pourrez assouvir votre fantasme sans heurter personne.
  18. Contrôle des capitaux turcs dans les pays de l'UE, interdiction des flux d'investissements, emmerdes administratives pour les boîtes qui continuent à opérer en Turquie, interdiction des transferts de tech, concurrence des boîtes turques partout, agir diplomatiquement pour les empêcher d'accéder à certains marchés ... La guerre économique telle que la pratique les ricains (un des derniers domaines ou ils sont efficients)
  19. Yep, J'y vois une démonstration d'identité politique. C'est plutôt un signe que la base (organisée) de Trump, (ou plus exactement LES bases) restent très mobilisées au dessus de la normale, et un signe de soutien. Un soutien CONTRE, une menace perçue ou un camp adverse "perçu comme tel". J'ai tendance à penser qu'un bloc politique ne peut rester cohérent que sous la pression antagonique. Et les tazus avec l'hypertrophie de la politique des identités qui y est reine, sont à un niveau de mobilisation max en permanence. Difficile d'y lire un message univoque, mais vu le comportement de l'establishment politique et économique ces 4 dernières années, on peut sans difficulté imaginer une certaine fébrilité de la base de Trump face à une menace qui reste cohérente (dans sa connerie, comme dans son acharnement à attaquer Trump sur tout et n'importe quoi, et à tout ramener au wokisme ou à dessiner des groupes sociaux sur une base identitaire et à s'y retrancher). Par ailleurs la situation socio-économique n'a pas bougé d'un iota, hormis les quelques milliardaires accroissant leur part de patrimoine au détriment du reste de la société, les revenus n'ont pas bougé, le chômage est artificiellement bas, et la déflation guette au tournant (pour l'instant contenue par la politique quasi soviétique de la FED qui replâtre le système bancaire à coup de milliards depuis octobre). Nombre d'américains sont menacés de déclassement, de pauvreté ou de précarité. Et dans un monde "no alternatives" soit c'est l'abstention, soit c'est Trump (ou Sanders mais c'est ça reste un juif, yankee, vieux et socialiste) Plus du coté de l'organisation, pour les partis républicains locaux, l'enjeux est de mobiliser et de se roder pour la vraie campagne.
  20. Ou qu'on est sous contrainte / sans avoir le choix. Faut arrêter de dire que c'est humiliant, c'est juste une donnée du problème et en être conscient ça évite d'être amer et de se lancer dans des aventures couteuses sans en mesurer les conséquences, sur le terrain que l'adversaire a choisi qui plus est. Faire autrement impliquerait des contraintes sur le mode de vie de la population que la plupart d'entre nous jugeraient inacceptable. En plus, le truc ou les US sont encore hégémonique c'est au jeu de la "petite guerre" économique et financière. C'est leur chasse gardée, ils en contrôlent tous les leviers. Au mieux faut les taper subtilement dans les divers forums diplomatiques en tenant nos lignes traditionnelles pour montrer qu'on est constant.
  21. J'ai failli crever de la putain de dengue hémorragique (et le chik, et le palu) pour avoir passé plusieurs années dans un écosystème tropical détruit par l'activité humaine. C'était horrible. L'hosto ou j'étais quelques mois plus tard d'ailleurs, maintenant ils soignent les gens sur le parking. Et maintenant ces putains de moustiques tigres se sentent comme chez eux en France. Fait comme moi, deviens prof quelques années, tu ne regarderas plus jamais ces psychopathes d'adolescents de la même manière. @bubzy l'ajustement commencera dans les mois qui viennent, (voir a en partie déjà commencé), ça durera quelques années peut être, en tout cas c'est notre génération qui va douiller. Je te rejoins assez sur l'argument des populations du sud, ce qu'on répondu les autres n'est pas faux non plus, mais le comportement destructeur d'éco-système du "consommateur" de pays pauvre est : - Je dois faire des gosses pour avoir une retraite et qu'ils s'occupent de moi / la solidarité familiale compense en partie le niveau de pauvreté - La transition démographique etardée et des modes de vie ravageurs sont les conséquences de la pauvreté persistante et du manque de développement - Manque de développement causé en premier lieu => par la corruption des élites locales (1eres responsables du malheur de leurs pays), les inégalités de revenus mal redistribués (ou redistribués entre riches prédateurs) - Mais aussi en partie par le jeu des politiques structurelles de la Banque Mondiale et du FMI, dont les programmes d'assistances reviennent à soigner un cancer jamais guéri à coup de chimiothérapie - Aussi, les pays "riches" européens et US ne se sont jamais réellement investis massivement dans le développement local de ces pays. Contrairement à ce que font actuellement les chinois. Ce qui est éminemment critiquable (ce qu'ils font en Afrique a un coût humain, colonial et environnemental exorbitant) mais qui pensent avec justesse qu'éliminer la pauvreté est une étape. Leurs préoccupation environnementale est limitée à leurs plans d'hégémonie énergétique basé sur leurs futures techs en rupture avec la civilisation carbonnée. Mais je pense aussi que c'est le genre de biais "utile" et bien compris qu'on pourrait utiliser pour atteindre des solutions.
  22. - Si on s'amusait à commercer de gré à gré en créant le système de paiment alternatif que tu décris notre système bancaire et financier subirait miraculeusement une série de procès pour corruption aux US ou violations passées de l'embargo. Des affaires de blanchiment et de campagnes électorales au financement douteux filtrerait dans la presse, certains pays se fermerait à nos investissements, la réglementation tazus trouverait des trucs pour bloquer nos exportations ... - Pour la dépendance économique, c'est simple : les américains peuvent imprimer leur argent (et leurs dettes de manières presque illimitée, moins illimitée qu'avant cela dit), et nous on DOIT arriver à vendre des trucs. C'est le sens de 20-30 ans de politique économique française basée sur l'Euro et l'idée stupide qu'il faut à tout prix être un pays exportateur ultra compétitif à n'importe quel prix. C'est pire pour les Allemands dont tout le modèle économique est basé sur le recyclage de leurs surplus par les tazus (export vers les US, transfert monétaire, épargne par les riches allemands, rachat de créance américaine/investissement à wall street ou dans les boites américaines), et ils nous le feraient très violemment sentir si on s'amusait à avoir une politique extérieure cavalière. De toute façon c'est un domaine sur lequel les allemands sont littéralement devenus notre lige et nous nous sommes assujettis de nous même. Eux à la rigueur ils s'en foutent, les gens qui veulent exporter il y en a partout dans ce monde prêt à prendre notre place. Regarde comment on se prostitue au MO juste pour vendre quelques dizaines de milliard d'euros d'équipement militaire ... - Au niveau militaire faut redescendre sur terre. Nous sommes dans le système d'alliance européen, et donc celui des US. Hormis en Afrique (de l'ouest) tout notre outil militaire est taillé pour ça. Et d'ailleurs de toute façon il n'y a aucune volonté politique de faire autrement. Agir cavalièrement nous isolerait une fois de plus, le reste de l'Europe étant encore plus aplaventriste que nos élites. Mais au moins eux ils n'invoquent pas hypocritement la mémoire du général de Gaulle. Et que ferions nous seuls ? S'interposer entre la flotte américaine et l'Iran ? Même les russes et les chinois se contentent de rester prudemment sur le côté sans s'impliquer directement.
  23. Je suis curieux de savoir quel prise (ou moyen de pression) on a réellement sur les states sur cette question. A partir du moment ou personne n'a jamais cru au mécanisme de contournement de l'embargo mis en place par l'UE ... Et ou économiquement c'est nous qui dépendons du patron (je ne parle même pas militairement, je crois que c'est une évidence pour tout le monde ici) qui peut nous taper sur les doigts (pour rappel c'est bientôt la fin de l'armistice déclaré par Trump dans la partie de sa guerre commerciale tournée contre l'UE) à un moment ou nos économies sont en récessions ET dépendantes de leurs export et des flux vers les tazus.
  24. C'est difficile à conjecturer. Techniquement au XXe siècle nous aurions dû crever de faim en masse. L'accroissement des rendements et de la productivité, l'hyper spécialisation de l'appareil productif "rationnel" (celui qui satisfait les besoins "raisonnables") et sa capacité à organiser ces besoins à travers un système idéologique, politique et économique (le capitalisme) fondé sur l'accumulation ont permis de surmonter momentanément le problème (et à crédit pour les siècles suivant). Il y a plusieurs inconnues que nous ne maitrisons pas et certains faits ou tendances qui peuvent nous laisser espérer autre chose. Le progrès technique et sa définition (qui dépasse largement ce qu'on appellerait juste la technologie, j'y intègre aussi les progrès de l'organisation de l'activité humaine : le travail). Jusqu'ici on a plutôt considéré celui-ci dans une logique purement productiviste ou à la limite pour réduire les "externalités négatives". Depuis la fin du XXe siècle on insiste de plus en plus sur ses fonctions qualitatives mais aussi ses effets pour préserver les capitaux (ressources, environnement, santé des populations). On peut aussi y ajouter la quasi-disparition du travail dans le processus productif essentiel à proprement parler. A court/moyen terme nous n'avons plus besoin de faire bécher des milliards de travailleurs pour subsister. A l'heure actuelle seule une minorité de la population continue à trimer pour satisfaire réellement nos besoins. Une partie croissante travaille dans le loisir et le divertissement, et une autre partie veille à ce que les autres fassent leur boulot / maintient l'équilibre du système, et toute une partie de la population ne travaille tout simplement pas (les jeunes, les vieux, les malades, et les oubliés des statistiques du chômage, en France ça fait 30 à 32 % de la population). D'ou pour le futur la question de la propriété des capitaux, de la redéfinition de ce qu'est une organisation productive (on attend plus juste d'une entreprise qu'elle serve à maximiser le profit). Normalement dans le capitalisme les anciens emplois sont détruits (dans les tâches essentielles) et d'autres sont créés (dans le divertissement ou le contrôle). Sauf que le capitalisme lui même est en fin de course (n'est il pas effectivement déjà mort en fait ?) en tant que système équilibrant l'offre / la demande, la production et sa distribution. Il a abouti à une telle concentration des ressources par des cartels et une poignée de cinglés plus compétitifs que les autres, subit de telle contradiction interne (la production disparaît progressivement au profit de la spéculation , les statistiques produites n'ont plus aucun sens et sont "cuisinées" inlassablement, il ne parvient pas à créer de la demande dans des populations à qui on impose une diminution de leurs revenus ou l'endettement massif ... ) ça se voit dans les tensions macro-économiques depuis 2008 (difficulté de la dette publique US à générer assez de demande pour absorber les surplus chinois allemands, nippons et autres, raidissements protectionnistes, tout le monde en austérité/déflation (Japon, Europe ...) mais veut en même temps être en surplus sans redistribuer ces surplus à ceux qui sont en déficits, la production manufacturière et les investissements se cassent la gueule mais la part de la valeur ajoutée captée par l'actionnariat continue de croitre, et la valorisation des actions à monter ... alors que leurs rendements ne suivent pas) On n'est plus dans une accumulation visant à produire plus dans la logique du capitalisme du XIXe / XXe siècle : on marche vers une contradiction insoluble. En 2008 on a trouvé la solution en pratiquant le socialisme et la relance keynésienne pour super-riches, mais sans réviser le système on se retrouve presque dans la position de 2007-2008 moins de 10 ans plus tard. Concrètement on l'a sous les yeux la fin du paradigme, détruit comme l'Empire romain non pas par les barbares (ou les marxistes pour filer la métaphore, qui lui ont plutôt donné des ressources pour survivre un peu plus longtemps), mais par ses contradictions internes. Et on aura un autre système qui viendra relayer celui-là. Retour à des économies plus socialisées ? Retour à une forme de libre échange / entreprise libérée des cartels et centres anciens (pour de nouveaux cartels et centres plus locaux ? La bonne vieille relation propriétaire-patron, petit métayer client, une répartition de la valeur après la récolte plutôt qu'avant ?) J'ai pas les réponses mais si on a un "ajustement au local" le problème de la surpopulation pourrait se régler en quelques générations, de manière plus ou moins coopérative, ou violentes selon les endroits et le contexte. Dans les bons cas en trouvant un consensus (à travers des institutions, comme le droit, la politique, la religion, la longueur de la moustache du guide suprême ...) autour d'une équation, niveau de production renouvelable / population supportable / niveau de vie. Je suis assez optimiste dans le sens ou l'humanité tend historiquement (mais c'est pas inéluctable non plus) à produire des "erreurs" (ou disons plutôt des expériences tragiques; on est bien placé en Europe pour savoir ça) et à les "intégrer" de manière incrémentale à ses expériences futures. Il y a des logiques de pouvoirs, d'accumulation et d'égoïsme irréductibles, mais c'est toute la beauté des "expériences sociales" humaines d'utiliser ces ressorts pour créer des systèmes plus ou moins stables. En tout cas j'ai du mal à imaginer une organisation économique future s'organiser sur les mêmes bases que le capitalisme du XIXe ou de la fin du XXe siècle, et à produire les mêmes dommages. L'accumulation illimitée au détriment de la nature et l'exploitation du travail des autres me semblent des impasses matérielles de par les nouveaux modes d'organisation du travail et la simple finitude des dites ressources.
  25. @bubzy quand je parle de ferme autonome, je pensais en mode autarcique, sans aucune division du travail (= une seule personne ou une famille doivent gérer toute la panoplie des besoins humains) Même un fermier a besoin d'autres fonctions spécialisées, pour fabriquer ses outils, pour assurer sa santé, pour assurer sa sécurité, pour construire les maisons ou produire ce qu'il vaut mieux produire en étant spécialisé. J'ai parfois l'impression que certains pensent que l'autarcie est un modèle quand ils pensent survivalisme. Quand à l'effet des effondrements systémiques, si ils impactent les populations, même à un niveau de division du travail moindre qu'aujourd'hui. La chute de l'Empire romain entraîne / est entrainée (les deux phénomènes s'entretiennent l'un l'autre) par une catastrophe climatique (petit âge de glace) / épidémiologique et une chute démographique de son réservoir humain, et un recul généralisé du progrès technique qui impacte les rendements et les échanges agricoles au détriment des populations. La perte de savoir dans le domaine médical et la fin d'une économie en réseau (blé africain et égyptien, ferronnerie gauloise et ibérique, centre financier et culturel italique, relocalisé progressivement vers l'orient grec ...) sont plutôt des coups durs pour les populations même si elles n'en perçoivent pas toujours les causalités et qu'elles redéploient ces solidarités en les "relocalisant" et en créant de nouveaux réseaux d'échanges à une autre échelle (la France, l'Italie, la péninsule ibérique , la Bretagne...). Ce processus de "relocalisation" ou d'ajustement est plus ou moins long, et brutal même si il abouti à nouvel équilibre. Sur la baisse du niveau de vie en Europe, on a déjà une nette stagnation sur la décennie écoulée. Depuis 2009 les revenus NETS (avec l'amortissement du capital = destruction / non remplacement de ce qui produit de la valeur ajouté) par habitants sont en stagnation ou en chute dans la totalité des pays de la zone euro (et dans une moindre mesure chez les voisins hors zone euro qui n'ont pas eu à se payer la crise de l'euro et l'austérité débile de l'orthodoxie de Bruxelles). Lorsqu'on perd tout en général ça commence doucement (la décennie écoulée) puis ça vient tout d'un coup ... Bientôt si il y a un nouveau choc économique ?
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