le problème avec ces engins spatiaux, c'est que les phases de vol les plus critiques sont aussi celles où la mise au point d'un système de sauvetage est la plus difficile.
- pour l'accident de Columbia, bien malin celui qui peut mettre en oeuvre une solution de sauvetage quand les premiers symptômes de défaut d'intégrité du bouclier apparaissent
- après l'accident de Challenger, une procédure d'évacuation a été mise en place :
séparation des boosters et du réservoir, puis arrivés à la bonne altitude, les pilotes placent l’orbiter dans une configuration précise (angle de vol, vitesse), puis une perche est déployée et la porte du sas est éjectée.
L’équipage saute alors hors de l’orbiter avec un équipement comprenant un parachute. La perche a pour but d’éloigner suffisamment les astronautes de la navette pour ne pas être rabattus vers elle.
Selon la NASA, un équipage de 8 personnes mettrait 90 secondes à quitter la navette, une fois celle-ci placée dans la configuration prévue.
- pour les sièges éjectables d'Hermès, vitesse limite Mach 2, donc quelques dizaines de secondes après le lancement sinon zobi.