ARMEN56 Posté(e) mardi à 09:54 Share Posté(e) mardi à 09:54 Il y a 1 heure, mudrets a dit : magnésium Je comprends; de mémoire on avait des anodes en magnésium sur les circuits eau douce HT des diesels. Dans les circuits eau douce déminéralisés on a toujours des hétérogénéités matériaux et donc des mini effets piles ( basse intensité galvanique) qu’il faut couvrir par du sacrificiel, c’est donc le magnésium qui assure » Dans l’oreillette on vient de me signaler qu’on a pas de diésel sur les Rafales marines —-> [] grillé par eau douce tarie 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) mardi à 10:19 Share Posté(e) mardi à 10:19 il y a 23 minutes, ARMEN56 a dit : Dans l’oreillette on vient de me signaler qu’on a pas de diésel sur les Rafales marines Ah bon ? On m'aurait menti ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) mardi à 10:43 Share Posté(e) mardi à 10:43 il y a 46 minutes, ARMEN56 a dit : Dans les circuits eau douce déminéralisés on a toujours des hétérogénéités matériaux et donc des mini effets piles ( basse intensité galvanique) qu’il faut couvrir par du sacrificiel, c’est donc le magnésium qui assure Et dans ces circuits, ne serait-ce pas pertinent que ce soit les pastilles de dessablage qui soient sacrificielles ? Perso, je préférerais ne pas avoir besoin de sacrificiel en tamponnant correctement l'eau douce, mais l'hétérogénéIté des matériaux (ainsi que leur potentielle évolution dans le temps) ne milite pas pour cette "solution" (jeu de mots !). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) mardi à 11:09 Share Posté(e) mardi à 11:09 (modifié) Il y a 3 heures, FATac a dit : Et dans ces circuits, ne serait-ce pas pertinent que ce soit les pastilles de dessablage qui soient sacrificielles ? Perso, je préférerais ne pas avoir besoin de sacrificiel en tamponnant correctement l'eau douce, mais l'hétérogénéIté des matériaux (ainsi que leur potentielle évolution dans le temps) ne milite pas pour cette "solution" (jeu de mots !). On a deux parades pour lutter contre la corruption pff corrosion circuits en question ; Le traitement chimique de l’eau douce par de l’inhibiteur de corrosion genre « diaprosim » c’est un produit qu’on injecte dans la boucle fermée . ET/OU Les anodes sacrificielle ; en bouchon bougie elles sont fixée aux coquilles des échangeurs , contrôle à échéance programmée Ces circuits en régulation thermostatique voient aussi passer des survitesses de circulation localisées et donc le l’érosion corrosion mécanique (pitting), mise à nu du métal , chancres …etc . Modifié mardi à 14:29 par ARMEN56 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. MeisterDorf Posté(e) mardi à 18:03 C’est un message populaire. Share Posté(e) mardi à 18:03 (modifié) Le 22/04/2025 à 08:09, bubzy a dit : On peut aussi dire que la formule du mig29 est tirée du F14. Donc s'ils ne se sont pas trop éloignés de la formule ils sont parti avec un avantage... Je demanderai bien aussi aux connaisseurs de la chose ici, s'il n'était pas prévu dès le départ d'en faire des versions navalisées Non. Et non. Le 22/04/2025 à 09:02, ARPA a dit : Le Jaguar M... bah justement c'est un échec. Le MiG-29K a de très gros problèmes de fiabilité. À priori encore plus que la version terrestre. L’avion qui tombe en panne après chaque appontage (presque un crash pour un avion terrestre) n’est pas considéré comme bien navalisé. Le gros Flanker aurait aussi perdu une grosse partie de ses capacités en version navale (mais très gros conditionnel surtout que le J-15 et le Su-33 sont 2 avions distincts) "With all due respect", lorsqu'on ne maîtrise pas un sujet (ce qui est clairement le cas ici), il reste deux options: soit se taire, soit commencer à se renseigner. Histoire de ne pas passer pour un baltringue. Il y a 23 heures, FATac a dit : J'en appelle au Grand Manitou @MeisterDorf ! Pour moi, MiG 29 et Su 27 partageaient une formule aérodynamique issue d'un institut de recherche soviétique et partagée avec tous les constructeurs pour que chacun puisse proposer son appareil qui en tire parti (comme auparavant avec la formule des MiG 23/27 et Su 24, ou encore avant avec MiG 21 et Su 11). Partant de là, je ne suis même pas certain qu'il y ait eu inspiration par la formule du F-14 dans la mesure où ce dernier mixerait plutôt les formules de deux générations soviétiques (géométrie variable d'une part, bidérive/fuselage portant/nacelles moteur espacées par un tunnel d'autre part). "Toutafé". Les Su-27 et MiG-29 sont la résultante des travaux des deux bureaux d'études (OKB Sukhoï et RSK MiG) qui ont été revus et corrigés par le TsAGI. Cette méthodologie est d'ailleurs toujours la même en Russie en 2025: bureaux d'études => TsAGI => Re-bureaux d'études => Validation / Rejet du projet. En résumé: 1/ Fin des années 1960: le F-15 et le futur YF-17 sont en développement. Les Soviétiques en ont eu vent. 2/ "P*tain de b*rdel de c*l, ils sont bons ces f*cking Yankees de m*rde" (c'est en gros ce qu'ils se sont dit lorsqu'ils ont découvert les deux projets). Bref, il devient nécessaire de développer une réponse. Oui mais quoi? Le MiG-23? "Trololol Igor, t'as vu la tronche et la complexité du Flogger? Calme-toi sur la Vodka". Bon et le MiG-25? "Igor t'es c*n ou quoi? C'est un appareil de Kéké qui joue au dragster avec deux Tumanski R-15B-300 collé sur une cellule en titane à l'aérodynamique d'une brique mais qui voit que dalle à plus de 10 Km". 3/ Faut de l'agile, du nerveux et du PERFORMANT! 4/ "Komrad, Ministère vouloir" Nouvel avion avec aérodynamique léchée, des matériaux innovants, motorisations neuves (Lyulka et Salyut s'emm*rdaient faut croire) ainsi que de la place pour loger les plus grosses puces du monde. 5/ Ces constats vont déboucher sur le lancement du Перспективного Фронтового Истребителя (ПФИ) - "Chasseur prospectif de première ligne". Mais vu les TTZ (prérequis tacticos-techniques): ça pue du c*l pour réussir à tout caser dans un seul avion. Ca pue tellement que les trois OKB intéressés: Sukhoï, MiG et Yakovlev vont traîner des pieds et faire comprendre au ministère de tutelle: "Hé gros Komrad, t'es mignon mais c'est l'URSS ici pas les Yankees". 6/ Ni une ni deux, le ministère de tutelle va décréter (car ça gu*ule plus haut en mode "Komrad Ministre, toi avoir solution pour sainte patrie ou moi appeler Komrad Andropov qui s'ennuie un peu à la Loubianka en ce moment?"): on va diviser le projet en deux. 7/ Un avion lourd et un avion léger avec unification au maximum des composants (moteurs, électronique, armements, etc...). Le lourd chez Sukhoï, le léger chez MiG et Yakovlev... se chargera des brols à décollage vertical. 8/ "Da Komrad, mais par la sainte moustache de Joseph Djougatchvilii: vu les TTZ de compet' ça va prendre du temps!". Finalement, l'OKB Sukhoï va sortir le T-10: véritable buse mais qui une fois passé dans les mains du TsAGI ("Pas terrible votre bouse, les mecs. Doucement sur la Vodka hein!") et surtout reprise en main par un designer de génie, Mikhaïl Simonov, va donner naissance au T-10S mieux connu ensuite sous le nom de Su-27 (alias: "Plus bel avion du monde!"). Le MiG-29 va globalement suivre le même principe (tout en restant foncièrement moche, normal c'est un MiG) et il est par contre parfaitement évident que l'aspect présenté par ces deux appareils découle directement de trois facteurs: 1/ Les TTZ (en gros répondre à l'arrivée des F-15 et YF-17). 2/ Les capacités techniques et industrielles de l'époque. 3/ Les travaux des OKB et du TsAGI. Les questions relatives à la navalisation des plates-formes n'ont à AUCUN moment été prise en ligne de compte dans les projets initiaux... vu que la question des P-A (pardon: des "croiseurs lourds porte-aéronefs") ne se posait pas lors du développement des deux appareils. Par contre, la forte réserve de puissance (bimoteurs) et le potentiel de croissance offert par les deux projets ont fait d'eux des candidats intéressants lorsque la décision de construire les Pr.1143.5 et suivants a été validée. Modifié mercredi à 09:02 par MeisterDorf 1 5 4 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) mercredi à 18:51 Share Posté(e) mercredi à 18:51 Le 05/03/2025 à 15:31, alfabravo a dit : A 19:46 on aperçoit 7 silhouettes d'avions noirs peintes sur le fût vertical gris de la grue entre l'ascenseur et l'arrière du château. Est-ce qu'il s'agirait d'un "tableau de chasse des aéronefs grutés" sur dépannage ou avarie ? Alors j'ai enfin obtenu la réponse. Dsl mais mes contacts sont en mer, il y a un petit "délai". Effectivement, il s'agit bien du nombre d'avion que la grue à transféré. Elle peut servir à cela, mais c'est exceptionnel. Dans les 7 silhouettes il y en aurait même une avec un nez cassé. Dans la majorité des cas (si ce n'est tous), les avions n'auraient pas revolés. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) hier à 07:28 Share Posté(e) hier à 07:28 Il y a 12 heures, bubzy a dit : Alors j'ai enfin obtenu la réponse. Dsl mais mes contacts sont en mer, il y a un petit "délai". Effectivement, il s'agit bien du nombre d'avion que la grue à transféré. Elle peut servir à cela, mais c'est exceptionnel. Dans les 7 silhouettes il y en aurait même une avec un nez cassé. Dans la majorité des cas (si ce n'est tous), les avions n'auraient pas revolés. 1981, une panne de catapultes oblige à gruter tous les avions du Clemenceau sur le quai pour les transférer via la terre au Foch amarré plus loin. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix-29600/a-la-ban-de-landivisiau-les-techniciens-aux-petits-soins-pour-les-moteurs-des-rafale-marine-6359018.php Révélation 24 avril 2023, à la BAN de Landivisiau les techniciens sont aux petits soins pour les moteurs des Rafale Marine, comme chaque jour ! (Photo M. K.) À la base d’aéronautique navale, un atelier spécifique se charge de l’entretien et la réparation des M88, les moteurs des Rafale Marine. Une équipe d’environ 80 personnes qui, elle aussi, embarque en partie sur le porte-avions. « Pilote de chasse, c’est le top ! Mais ils ne peuvent pas faire voler leurs Rafale Marine sans moteur ! » Et ces moteurs - les M88 - c’est au sein d’un atelier dédié, au cœur des Ateliers aéronautiques industriels de la Base d’aéronautique navale de Landivisiau, qu’ils sont entretenus. Le maître principal Ludovic, 32 ans de carrière au sein des forces de chasse de la Marine, explique la mission de ses équipes. L’une des activités majeures de la base : les Ateliers aéronautiques industriels, chargés de l’entretien et la réparation des avions. « C’est au sein des flottilles que le moteur est déposé de l’avion. Nous, on le reçoit pour la révision. C’est comme pour le contrôle technique des voitures. Ils doivent passer chez nous au bout d’un certain nombre d’heures de vol. Ces échéances sont imposées par le constructeur Safran », explique le militaire. Les moteurs des Rafale Marine peuvent aussi avoir besoin d’une réparation, après une panne ou un incident, « comme les collisions aviaires qui peuvent faire de gros dégâts mécaniques ! ». Un moteur de rafale, c’est 22 modules. « Ça va du plus petit au plus gros, comme le numéro 14. C’est une tuyère, un large tuyau d’admission ou de refoulement des gaz. » À chaque révision ou réparation, c’est le même protocole. Le moteur est démonté au sein d’une « visite », sorte de mini-atelier où travaille une équipe de cinq personnes, des techniciens ou mécaniciens. Ils font les révisions ou petites réparations. Échangent un module entier au besoin. Et remontent le moteur. « Tout cela, avec une précision au centième de millimètre. On n’a pas le droit à l’erreur pour une machine qui tourne à 16 000 tours minute et dont la température peut atteindre 1 700 degrés. » 64 personnes travaillent dans l’atelier, auxquelles il faut ajouter 24 personnels pour le soutien technique et logistique. Un banc d'essai ultra insonorisé et sécurisé unique dans la Marine permet aux équipes qui entretiennent et réparent les moteurs de procéder à des essais en conditions réelles avant de les réinstaller sur les Rafale Marine : Une fois le M88 remonté, il passe au banc d’essai réacteur. C’est la fierté de l’équipe, car il est unique au sein de la Marine nationale. « On teste le moteur sur toute la plage de fonctionnement, jusqu’aux plein gaz postcombustion », explique le maître principal Ludovic. Une preuve de ce que s’impose l’armée : « La rigueur et l’auto-contrôle en permanence pour que quand la flottille le reçoit, le moteur soit forcément bon ». Concrètement, le M88 est placé dans un caisson ultra-sécurisé et insonorisé, car le bruit peut atteindre les 170 décibels. C’est par le biais de l’électronique et de caméras HD que les quatre contrôleurs vérifient les statistiques de fonctionnement et traquent les moindres fuites. Le personnel militaire de l’atelier moteurs part, lui aussi, en mission sur le porte-avions. Où il assure le même travail. Un banc d’essai est d’ailleurs installé sur le bateau. Ils sont 25 à embarquer chaque année. En 2022, l’atelier moteur de Landivisiau a traité 124 moteurs. « Quand on les renvoie en flottille, après des derniers essais, c’est le boulot de 80 personnes qui est récompensé. » 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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