Skw Posté(e) le 17 décembre 2021 Share Posté(e) le 17 décembre 2021 Citation Le tribunal confirme l'arrêt de la procédure d'attribution de l'hélicoptère de transport lourd pour la Bundeswehr Publié le 16.12.2021 par T.Wiegold La procédure d'attribution d'un nouvel hélicoptère de transport lourd pour la Bundeswehr, en cours depuis plusieurs années, a été dûment stoppée et peut être relancée. La Cour d'appel de Düsseldorf a confirmé une décision de la chambre des marchés publics de l'Office fédéral des cartels et a rejeté les recours de l'entreprise d'armement Lockheed Martin et du ministère de la Défense. L'arrêt de la procédure était donc illégal, mais l'appel d'offres pouvait néanmoins être clôturé sans résultat. Depuis des années, le ministère prévoit de remplacer par un nouveau modèle l'hélicoptère de transport CH-53G, utilisé depuis le début des années 1970 et devenu entre-temps fragile, et ce dans différentes variantes. Les deux hélicoptères américains CH-53K de Sikorsky (photo ci-dessus), une filiale du plus grand groupe d'armement mondial Lockheed Martin, et le CH-47 du groupe aéronautique Boeing avaient déjà été choisis en principe à cet effet. En septembre dernier, le ministère de la Défense et l'Office fédéral pour l'équipement, les technologies de l'information et l'utilisation de la Bundeswehr (BAAINBw) ont toutefois stoppé la procédure, car les offres des entreprises étaient nettement supérieures aux coûts prévus, compte tenu des exigences allemandes pour les appareils. En mars, l'Office Fédéral des Cartels (Bundeskartellamt) avait confirmé l'arrêt du projet, même s'il s'agissait d'une déclaration difficile à comprendre pour ceux qui ne connaissent pas le droit des marchés publics : Dans sa décision, le Vergabekammer des Bundes (autorité administrative révisant les procédures de marché) a confirmé la validité de la décision d'annulation et a ainsi refusé la poursuite de la procédure d'adjudication. Dans le même temps, la décision du Vergabekammer a toutefois constaté l'illégalité de la décision d'annulation. Cette décision a été motivée par le fait que l'estimation des coûts d'acquisition des hélicoptères par la Bundeswehr, sur laquelle se fondait la demande de budget, n'était pas documentée de manière compréhensible. Lockheed Martin et le ministère de la Défense ont déposé un recours contre cette décision auprès de la Cour d'appel de Düsseldorf. Le tribunal a confirmé cette décision mercredi (hier), comme l'a fait savoir jeudi une porte-parole du tribunal : Le recours immédiat de la requérante et le recours immédiat de la défense ont tous deux été rejetés. Il s'agissait en l'occurrence de vérifier si l'annulation de l'appel d'offres pour les hélicoptères de transport, rendu public dans toute l'UE, était contraire au droit des marchés publics. Par sa décision d'hier, le Sénat a confirmé la décision du Vergabekammer (VK 1-124/20 BKartA). Le Vergabekammer a donc rejeté à juste titre la demande de recours visant à poursuivre la procédure d'adjudication en se l'attribuant à lui-même et a constaté que l'annulation de la procédure d'adjudication était illégale. La porte-parole n'a pas donné d'autres détails, car la procédure en matière d'armement est classifiée. Le ministère de la Défense et Lockheed Martin n'ont pas pris position à ce sujet. Avec la décision définitive du tribunal, deux choses semblent être claires : L'entreprise ne peut pas réclamer de dommages et intérêts pour le fait qu'avant l'arrêt de l'appel d'offres, des prestations ont déjà été fournies pour une offre d'achat de l'hélicoptère CH-53K. Et le ministère peut relancer la procédure d'achat de l'hélicoptère de transport lourd. Il est envisageable que les deux hélicoptères soient demandés aux États-Unis en tant que Foreign Military Sales et qu'un contrat entre le gouvernement américain et le gouvernement fédéral serve de base à l'acquisition. Toutefois, le ministère doit également réfléchir à la manière dont il va gérer la mise en garde de l'Office fédéral des cartels, désormais confirmée par la justice : les exigences de l'Office des achats, mais aussi les exigences supplémentaires du Parlement, comme la cession des droits d'auteur (Intellectual Property Rights), avaient fait passer les coûts estimés d'environ cinq milliards d'euros pour le programme d'hélicoptères à près du double. Cette pratique, comme l'ont clairement indiqué tant l'Office des cartels que le tribunal, n'est pas (plus) autorisée. Cela pourrait également avoir des répercussions sur d'autres grands programmes d'armement. ________________ Addendum 1 : Entre-temps, le ministère de la Défense s'est exprimé à ce sujet, de manière très succincte : Nous avons pris connaissance du jugement du tribunal régional supérieur de Düsseldorf, qui va maintenant être évalué. Les prochaines étapes du projet STH seront ensuite planifiées. Addendum 2, la prise de position nettement plus détaillée de Lockheed Martin à ce sujet : Le tribunal régional supérieur (OLG) de Düsseldorf a confirmé l'illégalité de l'annulation de la procédure d'attribution du marché de l'hélicoptère de transport lourd (STH). Dans sa décision du 15 décembre, l'OLG a d'une part constaté que le prix de l'offre de Lockheed Martin ne dépassait que de peu les coûts totaux estimés pour l'acquisition et l'exploitation. En outre, le tribunal a estimé que l'estimation des coûts d'acquisition faite par le ministère fédéral de la Défense (BMVg) était, pour plusieurs raisons, incompréhensible et irréalistement basse par rapport à l'équipement spécial exigé pour les hélicoptères. Le tribunal a ainsi suivi l'avis de Lockheed Martin et du Vergabekammer des Bundes, selon lequel l'arrêt de la procédure d'adjudication en septembre 2020 n'était pas justifié. L'OLG a estimé qu'il n'était pas nécessaire d'imposer au client la poursuite de la procédure d'adjudication initiale tant que la procédure d'achat du gouvernement initiée à la place ne présentait pas d'indices d'une préférence unilatérale et arbitraire pour un concurrent. Dennis Göge, directeur adjoint pour l'Europe chez Lockheed Martin, a commenté la décision en ces termes : "Nous avons été entièrement confortés dans notre opinion selon laquelle l'interruption de la procédure à l'époque était infondée et n'était pas due aux prix excessifs des offres des soumissionnaires. L'État fédéral aurait également pu adapter ses exigences aux ressources budgétaires disponibles lors de la procédure d'achat de l'époque. Le tribunal a ainsi également ordonné au pouvoir adjudicateur de choisir un soumissionnaire sur la base d'exigences réalistes dans le cadre de la procédure FMS. Nous sommes donc convaincus que le CH-53K répondra au mieux aux exigences de la procédure FMS pour l'acquisition et l'exploitation d'une flotte d'hélicoptères de transport lourds disponibles sur le marché avec les moyens budgétaires disponibles. Il ne fait aucun doute que la Bundeswehr en a toujours un besoin urgent". Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) https://augengeradeaus.net/2021/12/gericht-bestaetigt-stopp-fuer-vergabe-des-schweren-transporthubschraubers-fuer-die-bundeswehr/ 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 23 janvier 2022 Share Posté(e) le 23 janvier 2022 https://soldat-und-technik.de/2022/01/mobilitaet/29852/amps-nh90-der-bundeswehr-erhalten-neues-selbstschutzsystem/ Les NH90 de la Bundeswehr reçoivent un nouveau système d'autoprotection Les hélicoptères de transport NH90 TTH de l'armée de terre seront équipés d'un nouveau système d'autoprotection (Electronic Warfare System, EWS). Dans un premier temps, Hensoldt a été chargé d'intégrer un modèle de son système de protection AMPS (Airborne Missile Protection System) dans un NH90 TTH et de le qualifier par la suite. Un besoin financier de 116 millions d'euros a été notifié pour la réalisation et les contrats complémentaires. Il ressort du rapport d'armement II/2021 du ministère fédéral de la Défense que le renouvellement du système EWS s'inscrit dans le cadre du programme de mise à niveau THOR (TTH Operational Revision) du NH90 TTH, qui comprend un grand nombre de mesures de maintien et d'extension des capacités afin d'adapter le NH90 TTH aux menaces et aux exigences opérationnelles actuelles et prévues à moyen terme. Outre le SAP, ces mesures comprennent l'adaptation des capacités avioniques et l'intégration d'une nouvelle installation pour les communications par satellite (SatCom). Hensoldt décrit son système AMPS comme un système de protection qui détecte les menaces de missiles, de lasers et de radars et qui déclenche automatiquement des contre-mesures ciblées. Dans sa version de base, AMPS détecte le jet de gaz d'échappement des missiles en approche, déclenche automatiquement des leurres et perturbe ainsi efficacement la tête chercheuse du missile. Grâce à sa conception modulaire, AMPS peut être complété par des capteurs laser, des détecteurs d'alerte radar ou des contre-mesures laser. Selon le fabricant, la solution AMPS de Hensoldt se compose du capteur de détection de lancement de missiles MILDS Block2, de l'avertisseur laser passif ALTAS-2QB, du Kalaetron, de l'AMPS Control and Display Unit ACDU. Le système de protection est complété par un système de distribution de contre-mesures. Pour la première fois, l'avertisseur de radar Kalaetron est utilisé, qui, selon Hensoldt, a démontré en juin 2020 les performances requises auprès du service technique de la défense 81 à bord d'un CH-53. Grâce à sa conception entièrement numérique, l'avertisseur de radar Kalaetron détecte et identifie les menaces très rapidement dans une large gamme de fréquences et avec un taux de fausses alertes exceptionnellement bas. AMPS offre ensuite une protection complète pour les avions et les hélicoptères, y compris contre les armes antiaériennes les plus modernes et les systèmes de défense aérienne intégrés, ainsi qu'un potentiel d'évolution supplémentaire contre les menaces futures. "Avec le système d'autoprotection AMPS, Hensoldt apporte une contribution essentielle à la mobilité aérienne de l'armée de terre allemande jusqu'à bien au-delà de 2025", a déclaré Danny Hütteroth, responsable des systèmes d'autoprotection chez Hensoldt. Après la phase d'intégration et une qualification réussie, l'équipement en série des systèmes de protection doit commencer à partir de 2025 dans le cadre du projet THOR (TTH Operational Revision Program). L'armée allemande souhaite acquérir 100 jeux d'appareils du système de guerre électronique et les faire équiper sur 80 hélicoptères utilisés en opération. Avec l'acquisition et l'équipement du système SatCom, les besoins financiers s'élèvent à 760 millions d'euros, qui devraient être mis à disposition après une autre proposition de 25 millions d'euros. Traduit avec deepl.com 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 23 janvier 2022 Share Posté(e) le 23 janvier 2022 Il y a 2 heures, Paschi a dit : Les NH90 de la Bundeswehr reçoivent un nouveau système d'autoprotection Bonne nouvelle : ils ne s'en séparent pas de leurs 74 ( bientôt 82 ) TTH-90 ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Paschi Posté(e) le 27 janvier 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 janvier 2022 (modifié) Petit constat doux amère sur le manque de matériel de protection dans la Bundeswehr https://soldat-und-technik.de/2022/01/ausruestung-bekleidung/29896/kommentar-mehr-als-symbolpolitik-mit-5-000-helmen-ist-gar-nicht-moeglich/ Commentaire : il n'est pas possible de faire plus qu'une action symbolique avec 5 000 casques. Alors que l'ambassadeur ukrainien avait déjà demandé il y a quelques jours une aide sous forme d'équipements de protection, la ministre allemande de la Défense Christine Lambrecht a annoncé hier vouloir livrer 5.000 casques à l'Ukraine. Apparemment, il ne semble pas possible d'aller plus loin que cette contribution symbolique sans mettre encore plus en danger la capacité opérationnelle de la Bundeswehr, qui a fait des économies. La décision politique de la coalition des feux de signalisation de ne livrer en aucun cas des armes dans les régions en crise et de les soutenir tout au plus avec des équipements de protection est due aux contraintes internes des membres de la coalition. Le problème de politique étrangère dans cette décision ne réside pas tant dans le type d'aide que l'Allemagne peut proposer - d'autres nations, comme le Canada, ne souhaitent également apporter leur soutien que sous forme d'équipement - que dans son ampleur. Contrairement aux années 90, les forces armées allemandes ne disposent plus de dépôts pleins pour rassembler rapidement des quantités importantes de pièces d'équipement et les livrer à un autre pays en tant que livraison d'aide. Il n'est tout simplement pas possible de fournir plus de 5.000 casques d'un type utilisé par l'armée allemande depuis les années 90 et dont la valeur comptable est d'environ 100 euros par casque. La remise de plus grandes quantités conduirait inévitablement à ce que l'équipement doive d'abord être collecté au sein de la troupe. Il faut laisser cette idée s'exprimer : La valeur totale de l'aide accordée à l'Ukraine est nettement inférieure à un million d'euros. Il n'est pas non plus surprenant que la demande ukrainienne d'assistance en gilets pare-balles n'ait pas été acceptée. Les gilets de protection sont une denrée rare au sein de la Bundeswehr. La troupe doit ici encore pratiquer la "gestion dynamique de la disponibilité", discréditée à juste titre, pour pouvoir équiper les soldats en mission de gilets de protection adéquats. Soldat & Technik a ainsi appris de source sûre que lors de l'opération d'évacuation à la fin de l'été, les parachutistes n'étaient si bien équipés en gilets de protection que parce que l'unité avait reçu au printemps la mission de tenir à disposition des forces de renfort pour le retrait allemand d'Afghanistan. C'est précisément pour cette mission qu'ils avaient reçu un équipement de protection spécial. En fait, les parachutistes de Seedorf devaient rendre leur équipement après le retrait des dernières forces de Masar-e Sharif. Ce n'est que parce que cela n'avait pas encore été mis en œuvre que la troupe a pu se rendre à Kaboul en août, pratiquement prête à l'emploi et bien équipée. En d'autres termes, cela signifie que : Actuellement, au sein de la Bundeswehr, même les soldats de cette grande unité, dont le blason porte la devise "prêt à l'emploi, à tout moment, dans le monde entier", ne sont pas tous équipés de l'équipement de protection complet. On peut imaginer la réaction de la troupe si l'ordre avait été donné de remettre des gilets de protection pour les envoyer en Ukraine. Indépendamment de l'état d'esprit des soldats, cela aurait également eu un impact massif sur la disponibilité opérationnelle de la Bundeswehr. Certes, des casques et des gilets de protection ont été achetés à plusieurs reprises ces dernières années - mais seulement à doses homéopathiques. Pour les années à venir, il faut également s'attendre à un afflux annuel de seulement quelques milliers de gilets. Non pas parce que l'industrie ne pourrait plus livrer, mais parce que le BMVg n'a tout simplement pas passé commande. Ainsi, les capacités de production des entreprises en Allemagne qui ont obtenu le marché pour la livraison sont supérieures à la quantité commandée. A cela s'ajoute le potentiel inexploité des entreprises qui n'ont pas obtenu de contrat lors de l'appel d'offres. Cela ne permet qu'une seule conclusion : la modernisation de la Bundeswehr dans le domaine de l'équipement personnel, dont font partie les casques et les gilets de protection, manque tout simplement d'ambition. Si les responsables le voulaient et mettaient des moyens à disposition, on pourrait réaliser beaucoup plus rapidement un équipement moderne complet de la troupe dans ce domaine - actuellement, cela n'est prévu qu'en 2031. Une fois cet objectif atteint, la politique aurait à nouveau l'option de proposer des prestations de soutien d'un montant significatif sans risquer la capacité opérationnelle de la Bundeswehr et ne devrait pas se contenter de mener une simple politique symbolique. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Modifié le 27 janvier 2022 par Paschi 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 16 février 2022 Share Posté(e) le 16 février 2022 (modifié) Des infos sur le futur de l'artillerie allemande: https://pbs.twimg.com/media/FLtSb5NX0AMf6z3.jpg https://pbs.twimg.com/media/FLtR70IXsAUR7mq.jpg https://pbs.twimg.com/media/FLtxzGfWQAIUpvR.jpg Apparemment ils veulent du PRSM ou équivalent. La source: https://twitter.com/KampfmitKette/status/1493878347478282240/photo/1 Modifié le 16 février 2022 par hadriel Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 16 février 2022 Share Posté(e) le 16 février 2022 Le 27/01/2022 à 22:25, Paschi a dit : Cela ne permet qu'une seule conclusion : la modernisation de la Bundeswehr dans le domaine de l'équipement personnel, dont font partie les casques et les gilets de protection, manque tout simplement d'ambition. Si les responsables le voulaient et mettaient des moyens à disposition, on pourrait réaliser beaucoup plus rapidement un équipement moderne complet de la troupe dans ce domaine - actuellement, cela n'est prévu qu'en 2031. Une fois cet objectif atteint, la politique aurait à nouveau l'option de proposer des prestations de soutien d'un montant significatif sans risquer la capacité opérationnelle de la Bundeswehr et ne devrait pas se contenter de mener une simple politique symbolique. généralement ce type d'effort est consenti quand les gars ont payé le prix fort en opération ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 En attendant, les soldats déployés en Lituanie se gèlent les *ouilles https://www.n-tv.de/politik/Bundeswehr-in-Litauen-fehlt-warme-Kleidung-article23154290.html La Bundeswehr est également engagée sur le flanc est de l'OTAN : mais les soldats allemands en Lituanie manquent du strict nécessaire, comme le rapporte la déléguée à la défense Högl. Ils ont froid parce qu'il manque des vestes épaisses et des sous-vêtements adaptés au froid. La troupe manque de vestes épaisses et aussi de sous-vêtements : la déléguée à la défense Eva Högl déplore des manques d'équipement effrayants chez les soldats de la Bundeswehr qui doivent dissuader l'armée russe en Lituanie sur la base militaire de Rukla. "Les soldats doivent se frayer un chemin à travers les forêts et les champs, ils restent longtemps dehors. Des soldats m'ont raconté un après l'autre qu'ils ne disposaient pas d'une protection suffisante contre le froid et l'humidité", a déclaré la politicienne du SPD à l'"Augsburger Allgemeine". Lorsqu'on lui a demandé s'il manquait par exemple des vestes d'hiver, elle a répondu : "Exactement, des vestes épaisses, mais aussi des sous-vêtements. Tout ce dont ils ont besoin pour être bien protégés contre le froid et l'humidité. Et cela ne devrait pas exister dans l'un des pays les plus riches du monde, au centre de l'Europe". Mais l'équipement est réservé à la force de réaction rapide de l'OTAN, a-t-elle rapporté. Il s'agit d'un "scandale" qui avait déjà préoccupé ses prédécesseurs. "En Afghanistan, les soldats n'avaient pas tout ce dont ils avaient besoin. J'ai vécu la même chose au Mali et au Niger. Je suis assez choquée par cela, car on m'a toujours dit que tout était disponible en mission". Depuis 2017, la Bundeswehr dirige en Lituanie, sur la base militaire de Rukla, une unité de l'OTAN visant à dissuader la Russie et a fourni jusqu'à présent environ la moitié des quelque 1200 soldats. En raison des graves tensions dans le conflit ukrainien, le ministère de la Défense a récemment envoyé environ 350 soldats supplémentaires dans le pays partenaire. Le ministre de l'Économie Robert Habeck s'est joint aux appels à un meilleur équipement de la Bundeswehr. L'Allemagne est désormais quasiment voisine d'un pays en guerre agressive, a déclaré le politicien des Verts sur le plateau de "Markus Lanz". Cela aura certainement pour conséquence que la capacité d'intervention de la Bundeswehr devra être réexaminée - "et - je ne pense pas trahir de secret à ce sujet - augmentée". 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 Hé hé, devant ma porte à Vilnius en 96 : - 32 °C ! 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
AkarSarren Posté(e) le 17 mars 2022 Share Posté(e) le 17 mars 2022 (modifié) 229 Puma en plus pour la Heer Modifié le 17 mars 2022 par AkarSarren 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 17 mars 2022 Share Posté(e) le 17 mars 2022 il y a une heure, AkarSarren a dit : 229 Puma en plus pour la Heer Il n'y a plus qu'à trouver les gaziers à installer dedans ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 17 mars 2022 Share Posté(e) le 17 mars 2022 Il y a 1 heure, AkarSarren a dit : 229 Puma en plus pour la Heer 17 millions par engin, ça calme! J'espère qu'il y a la maintenance dedans, parce qu'un Jaguar c'est 3 millions en comparaison. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 mars 2022 Share Posté(e) le 17 mars 2022 (modifié) il y a 30 minutes, hadriel a dit : 17 millions par engin, ça calme! J'espère qu'il y a la maintenance dedans, parce qu'un Jaguar c'est 3 millions en comparaison. Je pense qu'ils en profitent pour faire des achats complémentaires de munitions (surtout de munitions), machine outils pour les ateliers, formation, porte-char (bien que les portes-chars dans le civils soit suffisant )?etc, etc ... Modifié le 17 mars 2022 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 17 mars 2022 Share Posté(e) le 17 mars 2022 Il y a 3 heures, AkarSarren a dit : 229 Puma en plus pour la Heer Malgré tous les problèmes du Puma? J'aurais plutôt vu des KF-31/41 pour lancer ce produit à l'export. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
judi Posté(e) le 17 mars 2022 Share Posté(e) le 17 mars 2022 Il y a 5 heures, Patrick a dit : Malgré tous les problèmes du Puma? J'aurais plutôt vu des KF-31/41 pour lancer ce produit à l'export. Il est déjà exporté, en Hongrie, de mémoire. Et cela aurait fait un deuxième véhicule très similaire au premier dans son rôle, mais peut-être très différent d'un point de vue technique. C'est pas parce que leur budget augmente sensiblement qu'ils vont faire n'importe quoi non plus. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Skw Posté(e) le 5 avril 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 avril 2022 (modifié) Pour ceux qui doutaient de voir un jour la Bundeswehr s'équiper d'un vecteur aérien français : Citation De nouveaux systèmes de parachute seront livrés au cours de cette année 5 avril 2022 Avec le soutien de l'Agence de Soutien et d'Approvisionnement (Support and Procurement Agency - NSPA) de l'OTAN, Safran Electronics & Defense a remporté des contrats pour la livraison de nouveaux systèmes de parachute automatique pour la Bundeswehr. Comme l'a annoncé le BAAINBw, la livraison de 1 662 parachutes principaux et 1 162 parachutes de réserve a été convenue dans des contrats pour 2021, à partir de cette année. En conséquence, le planning prévoit le démarrage de l'acquisition d'un deuxième lot à partir de 2023. Outre la livraison des parachutes eux-mêmes, le contrat comprend une formation sous la forme d'un briefing initial par l'industrie et le stockage des pièces de rechange associées, selon le BAAINBw. Comme on le sait, cela est destiné à couvrir les besoins totaux de la Bundeswehr de 4 336 parachutes principaux et 3 090 parachutes de réserve. Dans la proposition de 25 millions d'euros de juin 2021, un besoin financier de 57,1 millions d'euros était spécifié pour les deux lots. [...] Avec l'introduction du système de parachute moderne et plus puissant "Ensemble de Parachutage du Combattant" (EPC), le système de parachute automatique T-10/T-10R introduit en 1957 et utilisé presque inchangé sera successivement remplacé, selon le BAAINBw. Les principaux avantages du nouveau système de parachute par rapport au système précédemment utilisé sont un meilleur comportement pendulaire, un taux de descente plus faible malgré une charge plus élevée et une orientation mieux contrôlable lors de l'atterrissage. Le chef de projet responsable au BAAINBw, Dirk May, ajoute que cela réduit considérablement le risque de blessure pour les soldats. Comme l'écrit le BAAINBw, la Belgique, l'Allemagne et les Pays-Bas ont décidé début 2020 de se doter conjointement d'un système de parachute automatique moderne, notamment pour améliorer l'interopérabilité des forces aéroportées lors des entraînements, exercices et des déploiements grâce à l'utilisation d'un système de parachute partagé, ainsi que pour améliorer la sécurité fonctionnelle et les performances et adapter les sauts de masse à basse altitude aux exigences modernes. Selon les objectifs financiers de l'année dernière, les livraisons du premier lot devraient être achevées d'ici 2026. Elle pourrait être accélérée en augmentant les fonds d'approvisionnement via le fonds spécial de 100 milliards d'euros et l'augmentation du budget de la défense - dès que les lois associées seront définitives. https://esut.de/2022/04/meldungen/33469/neue-fallschirmsysteme-werden-noch-in-diesem-jahr-ausgeliefert/ Modifié le 5 avril 2022 par Skw 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 15 avril 2022 Share Posté(e) le 15 avril 2022 Pertinent également pour la France ? https://soldat-und-technik.de/2022/04/streitkraefte/31172/heer-flugabwehrfaehigkeit/ Les Forces terrestres veulent développer une capacité de défense antiaérienne au sein de l'artillerie La guerre en Ukraine le montre clairement : la capacité de survie sur le champ de bataille dépend en grande partie de la capacité de la troupe à se protéger contre les menaces aériennes. Or, c'est précisément dans ce domaine que l'armée allemande est presque à sec après la suppression de la Heeresflugabwehrtruppe. Cela doit maintenant changer. L'idée de l'armée de terre est de reconstituer ses propres capacités, uniquement destinées à la protection rapprochée de la troupe contre les menaces aériennes. L'intention n'est toutefois pas de reconstituer la troupe de défense aérienne de l'armée de terre, mais d'intégrer cette capacité dans les futurs bataillons d'artillerie, comme l'a expliqué hier le lieutenant-général Alfons Mais, inspecteur de l'armée de terre, dans le cadre de la soirée parlementaire de l'association Förderkreis Deutsches Heer e.V.. Selon lui, l'armée de terre souhaite en outre développer quantitativement l'artillerie à l'avenir et faire passer le nombre de bataillons de quatre à neuf. L'inspecteur de l'armée de terre a justifié le fait que les formations d'artillerie doivent disposer d'une capacité de défense aérienne intégrée par le fait qu'elles disposent de capacités de coordination de l'espace aérien dans le cadre de leurs composantes existantes de l'appui-feu tactique interarmées. Il n'a toutefois pas précisé si les bataillons disposeront de sections ou de batteries de défense aérienne. Il n'a pas non plus évoqué la mise en œuvre technique - missiles ou canons. Le général Mais a souligné la grande importance de cette mesure pour la capacité opérationnelle des forces terrestres allemandes et a attiré l'attention des nombreux députés du Bundestag présents sur le fait que ce plan ne pourra être mis en œuvre que si l'armée de terre est également dotée des moyens budgétaires correspondants. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alzoc Posté(e) le 15 avril 2022 Share Posté(e) le 15 avril 2022 (modifié) Peut être le CTAS 40 sur camion couplé avec des mistrals. Ça ne couvrira que la couche la plus rapprochée, mais ça peut toujours servir contre des très petits drones et hélicoptères à très courte portée. Plus le canon peut servir pour faire de l'auto-défense contre de l’infanterie et éventuellement un blindé léger qui passerait par là (même si il y a problème en amont si on se retrouve dans ce cas là). Solution (quasiment) sur étagère, probablement pas trop chère et ayant une mobilité comparable aux Caesars. Le SAMP-T peux couvrir la couche longue/moyenne portée moyenne/haute altitude mais le nombre de batterie et de missiles dispo n'est pas suffisant pour tirer sur le moindre drone MALE qui passerais dans le coin. La où il manque vraiment quelque chose c'est sur le moyenne portée / moyenne altitude pour soulager les batteries d'ASTER. En dernier recours, il y a la chasse mais en haute intensité il est probable qu'elle soit parfois indisponible. Modifié le 15 avril 2022 par Alzoc Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 15 avril 2022 Share Posté(e) le 15 avril 2022 30 minutes ago, Paschi said: Pertinent également pour la France ? https://soldat-und-technik.de/2022/04/streitkraefte/31172/heer-flugabwehrfaehigkeit/ Les Forces terrestres veulent développer une capacité de défense antiaérienne au sein de l'artillerie La guerre en Ukraine le montre clairement : la capacité de survie sur le champ de bataille dépend en grande partie de la capacité de la troupe à se protéger contre les menaces aériennes. Or, c'est précisément dans ce domaine que l'armée allemande est presque à sec après la suppression de la Heeresflugabwehrtruppe. Cela doit maintenant changer. L'idée de l'armée de terre est de reconstituer ses propres capacités, uniquement destinées à la protection rapprochée de la troupe contre les menaces aériennes. L'intention n'est toutefois pas de reconstituer la troupe de défense aérienne de l'armée de terre, mais d'intégrer cette capacité dans les futurs bataillons d'artillerie, comme l'a expliqué hier le lieutenant-général Alfons Mais, inspecteur de l'armée de terre, dans le cadre de la soirée parlementaire de l'association Förderkreis Deutsches Heer e.V.. Selon lui, l'armée de terre souhaite en outre développer quantitativement l'artillerie à l'avenir et faire passer le nombre de bataillons de quatre à neuf. L'inspecteur de l'armée de terre a justifié le fait que les formations d'artillerie doivent disposer d'une capacité de défense aérienne intégrée par le fait qu'elles disposent de capacités de coordination de l'espace aérien dans le cadre de leurs composantes existantes de l'appui-feu tactique interarmées. Il n'a toutefois pas précisé si les bataillons disposeront de sections ou de batteries de défense aérienne. Il n'a pas non plus évoqué la mise en œuvre technique - missiles ou canons. Le général Mais a souligné la grande importance de cette mesure pour la capacité opérationnelle des forces terrestres allemandes et a attiré l'attention des nombreux députés du Bundestag présents sur le fait que ce plan ne pourra être mis en œuvre que si l'armée de terre est également dotée des moyens budgétaires correspondants. C'est quelque chose que je suggère depuis pas mal de temps pour la France (et je suggère même qu'on aille plus loin) et qui a effectivement été demandé il y a quelque temps par l'état-major français (même si c'est toujours mis à l'arrière des priorités). La France possède déjà une batterie AA par brigade (même si les brigades Françaises sont beaucoup plus grandes que les Allemandes) mais on est sur du Mistral guidé à la main sur camion et ça a été jugé insuffisant pour pouvoir suivre les différentes formations blindées de l'armée française de façon correcte. 11 minutes ago, Alzoc said: Peut être le CTAS 40 sur camion couplé avec des mistrals. Ça ne couvrira que la couche la plus rapprochée, mais ça peut toujours servir contre des très petits drones et hélicoptères à très courte portée. Plus le canon peut servir pour faire de l'auto-défense contre de l’infanterie et éventuellement un blindé léger qui passerait par là (même si il y a problème en amont si on se retrouve dans ce cas là). Solution (quasiment) sur étagère, probablement pas trop chère et ayant une mobilité comparable aux Caesars. Le SAMPT peux couvrir la couche longue/moyenne portée haute/altitude mais le nombre de batterie et de missiles dispo n'est pas suffisant pour tirer sur le moindre drone. La où il manque vraiment quelque chose c'est sur le moyenne portée / moyenne altitude. En dernier recours, il y a la chasse mais en haute intensité il est probable qu'elle soit parfois indisponible. Pour la France c'est très certainement une possibilité mais pas ce que les Allemands prendront. Ils ont déjà des tourelles AA en 30 et 35mm sur étagère, utilisent déjà ces deux calibres et utilisent déjà des Stinger. Logistiquement, ça aurait peu de sens de tout larguer pour aller prendre du CT40 et des Mistrals sauf si ces changements s'inscrivent dans un contexte de changement plus large au sein de leurs forces, dicté par un programme de collaboration soit avec les français soit européen. Plus la problématique de la cadence de tir du CT40 considérée par certains comme problématique pour l'AA. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 15 avril 2022 Share Posté(e) le 15 avril 2022 La capacité de démarrage à froid nécessite plus que 100 pour cent d'équipement complet. Constatation qui concerne toutes les armées en fait. https://soldat-und-technik.de/2022/03/streitkraefte/30527/kaltstartfaehigkeit-braucht-mehr-als-100-prozent-vollausstattung/ En mai 2021, le ministère fédéral de la Défense a publié les "Points clés pour la Bundeswehr du futur", signés par la ministre de la Défense de l'époque, Annegret Kramp-Karrenbauer, ainsi que par l'inspecteur général de la Bundeswehr en poste, le général Eberhard Zorn. L'objectif était de présenter des propositions sur la manière d'augmenter la disponibilité opérationnelle de la Bundeswehr, dans le contexte de la situation géopolitique de sécurité perçue à l'époque. "Une grande disponibilité opérationnelle dès le temps de paix est indispensable", disait le document. Une capacité de démarrage à froid de la Bundeswehr était donc exigée pour l'accomplissement de la mission dans le cadre de la défense nationale et de la défense des alliances. Pour y parvenir, il a été demandé "des formations aussi bien rodées que possible, composées d'unités de combat et de forces de soutien" ainsi qu'un équipement complet, "structurées, formées et équipées matériellement de manière à pouvoir être engagées sans longs délais de préalerte". Les principales déclarations faites à l'époque restent valables aujourd'hui. Ainsi, la capacité de démarrage à froid et l'équipement complet sont également exigés par la direction politique et le commandement militaire actuels de la Bundeswehr. Les conséquences de la guerre en Ukraine sur l'équipement complet requis sont déjà visibles aujourd'hui. Le "fonds spécial Bundeswehr" annoncé fin février par le chancelier Olaf Scholz au Bundestag ainsi que l'augmentation du budget annuel de la Bundeswehr prévoient des moyens financiers pour réaliser des projets d'armement auparavant non financés et pour accélérer ou augmenter quantitativement des programmes déjà prévus ou en cours. Des exemples célèbres sont la succession du Tornado ou le deuxième lot du véhicule blindé de combat d'infanterie Puma. Même si cela représente une étape décisive pour atteindre la capacité de démarrage à froid requise, il convient de se demander de manière critique si cela est suffisant, notamment au vu de l'évolution en Ukraine. Il convient de répondre à la question de savoir combien d'"équipement complet" en personnel et en matériel est réellement nécessaire pour la capacité opérationnelle élevée exigée des forces armées au sens de la capacité de démarrage à froid. Est-ce que l'équipement complet au sens de la capacité de démarrage à froid signifie donc 100 pour cent de remplissage en matériel et en personnel, ou plus ? L'idée vient du fait que la disponibilité du personnel et du matériel est soumise à des fluctuations constantes. Les blessures, la participation à des stages de formation ainsi que d'autres absences font que la troupe ne peut pratiquement jamais s'exercer et être engagée au complet. C'est pourquoi il est nécessaire de procéder à des rotations de personnel afin d'envoyer en intervention des petites formations pleinement constituées. La cohésion de la troupe souffre énormément du fait que des capacités importantes - fournies par des forces d'appui et une troupe de combat suffisamment équipée - ne peuvent pas être intégrées en permanence dans l'instruction et l'exercice en raison de vacances de personnel. Le principe "exerce-toi comme tu te bats" devient donc un vain mot. Des défis similaires se posent en ce qui concerne le matériel, les mesures de remise en état planifiées et non planifiées ainsi que les mises hors service font régulièrement en sorte qu'il existe des deltas considérables entre les besoins réels en matériel et le stock de matériel effectivement disponible. Ainsi, la moitié de l'armée de terre est actuellement à court de matériel, car de gros équipements doivent être remis aux groupes de combat de l'OTAN sur le flanc est ainsi qu'aux forces VJTF. Certains bataillons de chars ne disposeraient donc plus que d'une poignée de chars de combat. Même si la Bundeswehr devait à l'avenir définir la capacité opérationnelle du matériel de manière plus pragmatique et que chaque clignotant cassé n'entraînerait pas l'immobilisation d'un véhicule, il est réaliste de supposer qu'un équipement complet n'existera que sur le papier - ou mieux, dans la preuve numérique SAP. Selon les milieux spécialisés, les responsables de l'utilisation au sein de l'Office d'acquisition de la Bundeswehr partent du principe que les mesures de remise en état nécessaires réduisent la disponibilité du matériel au sein de la troupe d'environ 30 pour cent. Si l'on prend l'exemple d'un bataillon de chars ou de grenadiers de chars, cela signifie que même avec un équipement complet, il ne serait opérationnel qu'avec deux compagnies de combat sur trois. On peut supposer que cela ne correspond pas à la capacité de démarrage à froid exigée. Les chefs de troupe seraient ainsi privés de toute réserve dès le début. Si l'on prend donc au sérieux la capacité de démarrage à froid et la disponibilité opérationnelle de la Bundeswehr, il faudrait logiquement exiger une réserve matérielle d'environ 30 pour cent. Ce n'est qu'ainsi que les mesures de remise en état et de modernisation nécessaires pourront être compensées sans que la disponibilité opérationnelle soit automatiquement menacée. Poussée à son terme de manière cohérente, une capacité de démarrage à froid nécessite un équipement complet d'environ 130 pour cent en matériel ainsi qu'une certaine réserve de personnel, qui reste à définir. Tout le reste ne serait qu'une "gestion de la disponibilité" à un niveau supérieur. L'armée de terre, en particulier, doit se rattraper sur le plan des grands équipements. Alors que dans d'autres composantes des forces armées - citons ici l'exemple de la marine - les futurs chantiers de maintenance sont fermement calculés au début d'un projet d'armement, cela n'a pratiquement pas lieu dans l'armée de terre. A petite échelle, pour l'équipement personnel, on procède déjà de la même manière dans de nombreux cas. Ici aussi, les forces armées disposent de beaucoup plus de matériel que les soldats actifs, car on sait que les casques, par exemple, doivent être collectés, contrôlés et, le cas échéant, réparés tous les deux ans. Il serait certainement inimaginable pour toutes les personnes concernées qu'environ un quart des soldats doivent servir sans casque pendant plusieurs mois tous les quatre ans, mais pour le gros matériel de l'armée de terre, ce serait le quotidien même avec un équipement complet. Le commandement de l'armée de terre parle certes du combat interarmes, dans lequel tous les systèmes d'armes et toutes les armes jouent un rôle d'engrenage dans les forces terrestres, mais il se garde bien d'annoncer au monde politique le retrait de brigades entières lorsque certains éléments ne sont pas opérationnels. Si, par exemple, il n'y a pas assez de chars de grenadiers opérationnels dans une brigade - que ce soit pour des raisons de matériel ou de personnel - celle-ci ne sera pas automatiquement désinscrite. On ne peut guère parler d'une capacité de démarrage à froid lorsqu'une division ne dispose que d'une partie des troupes entièrement formées et équipées. Mais cet effet se produira inévitablement s'il n'y a pas d'équipement complet disponible en permanence en gros matériel pour l'instruction et l'exercice. Pour la capacité de démarrage à froid exigée, il faut donc plus qu'un équipement complet au sens d'un remplissage à 100 % avec du matériel, il faut également une réserve de rotation. il y a 24 minutes, mehari a dit : Pour la France c'est très certainement une possibilité mais pas ce que les Allemands prendront. Ils ont déjà des tourelles AA en 30 et 35mm sur étagère, utilisent déjà ces deux calibres et utilisent déjà des Stinger. En effet, avec Rheinmetall, ils ont tout ce qu'il faut : https://rheinmetall-defence.com/en/rheinmetall_defence/systems_and_products/air_defence_systems/vernetzte_flugabwehr/index.php https://rheinmetall-defence.com/en/rheinmetall_defence/systems_and_products/air_defence_systems/mobile_air_defence/index.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alzoc Posté(e) le 15 avril 2022 Share Posté(e) le 15 avril 2022 (modifié) Il y a 2 heures, mehari a dit : Ils ont déjà des tourelles AA en 30 et 35mm sur étagère, utilisent déjà ces deux calibres et utilisent déjà des Stinger. Logistiquement, ça aurait peu de sens de tout larguer pour aller prendre du CT40 et des Mistrals sauf si ces changements s'inscrivent dans un contexte de changement plus large au sein de leurs forces, dicté par un programme de collaboration soit avec les français soit européen. Logistiquement je suis d'accord. Par contre le problème c'est que les charges airburst des 35 mm sont vraiment anémiques (le 30 mm n'en parlons pas), donc ça veut dire un plus grand volume de munitions à tirer pour une efficacité équivalente. Les systèmes AA type Phalanx, Goalkeeper ou AK-630 qui tirent des munitions standard à une cadence délirante pour espérer toucher la cible sont plutôt en train de se diriger vers la porte de sortie. Pour les missiles si c'est juste pour coller deux manpads sur le côté de la tourelle, que ce soit des mistrals ou des stinger ça ne change pas grand chose en terme d'intégration. Par contre si on part si un missile qui aurait un peu plus de portée (10-15 km) ça pourrait valoir le coup de mutualiser. Modifié le 15 avril 2022 par Alzoc Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 15 avril 2022 Share Posté(e) le 15 avril 2022 2 minutes ago, Alzoc said: Par contre le problème c'est que les charges airburst des 35 mm sont vraiment anémiques (le 30 mm n'en parlons pas), donc ça veut dire un plus grand volume de munition). La munition A3B emporte 200 projectiles en tungstène de 3.3g chacun. La munition AHEAD de 35mm emporte 152 projectiles en tungstène de même masse. La différence clé est que le 40CTAS tire ses munitions à une vitesse de 200 cps/min tandis que le 35mm le fait à 1000 ce qui donne un throughput largement supérieur. Et les 35mm AHEAD sont déjà en service en Allemagne. 9 minutes ago, Alzoc said: Pour les missiles si c'est juste pour coller deux manpads sur le côté de la tourelle, que ce soit des mistrals ou des stinger ça ne change pas grand chose en terme d'intégration. Pas forcément. Il y a des contraintes dimensionnelles qui entre en jeu. Les tourelles SpyRanger de Rheinmetall ont des radars sur tout le pourtour rendant le placement d'un missile hasardeux. Ils ont réussi à mettre une paire de Stinger sur la version 30mm mais rien ne dit que le Mistral, 30cm plus long, ne passe. 17 minutes ago, Alzoc said: Par contre si on part si un missile qui aurait un peu plus de portée (10-15 km) ça pourrait valoir le coup de mutualiser. Là entièrement d'accord. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alzoc Posté(e) le 15 avril 2022 Share Posté(e) le 15 avril 2022 (modifié) il y a 21 minutes, mehari a dit : La munition A3B emporte 200 projectiles en tungstène de 3.3g chacun. La munition AHEAD de 35mm emporte 152 projectiles en tungstène de même masse. La différence clé est que le 40CTAS tire ses munitions à une vitesse de 200 cps/min tandis que le 35mm le fait à 1000 ce qui donne un throughput largement supérieur. Et les 35mm AHEAD sont déjà en service en Allemagne. Je fais une dernière réponse là dessus et après je m'arrête sur les comparaisons de systèmes AA. D'accord sur le fait que le nombre de billes est assez proche, mais en terme de volume interne de la munition on gagne quand même pas loin de 30% (à longueur égale) quand on passe du 35 à du 40 mm. Sachant que l'électronique prendra la même place dans les deux cas, je ne suis pas sur que ce soit négligeable sur la taille du cône de létalité. Après est-ce que ça compense la plus faible cadence de tir du 40 mm effectivement c'est la question. Ce que je reproche surtout au système Millenium de Rhm (puisque c'est de lui qu'on parle au final) c'est précisément sa cadence de tir trop élevée. En mode AA il doit passer à 1000 cps/min pour avoir une chance de toucher. Ça reste un gain énorme par rapport aux anciens systèmes sans munitions airburst (Le Goalkeeper on est visiblement autour de 4000 cps/min) mais ça reste un gaspi non négligeable de munitions. Pour une utilisation navale pas de problèmes, il y a de la place sur un bateau. Pour une utilisation sur un système terrestre où l'emport en munition est réduit ça nécessite par contre de recharger très souvent, voir de se retrouver complètement à sec. Modifié le 15 avril 2022 par Alzoc 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 15 avril 2022 Share Posté(e) le 15 avril 2022 1 minute ago, Alzoc said: Je fais une dernière réponse là dessus et après je m'arrête sur les comparaisons de systèmes AA. D'accord sur le fait que le nombre de billes est assez proche, mais en terme de volume interne de la munition on gagne quand même pas loin de 30% quand on passe du 35 à du 40 mm. Sachant que l'électronique prendra la même place dans les deux cas, je ne suis pas sur que ce soit négligeable sur la taille de cône de létalité. Après est-ce que ça compense la plus faible cadence de tir du 40 mm effectivement c'est la question. Ce que je reproche surtout au système Millenium de Rhm (puis ce que c'est de lui qu'on parle au final) c'est précisément sa cadence de tir trop élevée. En mode AA il doit passer à 1000 cps/min pour avoir une chance de toucher. Ça reste un gain énorme par rapport aux anciens systèmes sans munitions airburst (Le Goalkeeper on est visiblement autour de 4000 cps/min) mais ça reste un gaspi non négligeable de munitions. Pour une utilisation navale, pas de problèmes il y a de la place sur un bateau. Pour une utilisation sur un système terrestre où l'emport en munition est réduit ça nécessite de recharger très souvent, voir de se retrouver complètement à sec. Justement, le volume est moins important que sur un IFV car on a pas de passager à emporter. Outre l'électronique additionnelle, la place dans le véhicule peut être utilisée pour emporter plus de munitions. Ainsi, le Gepard embarquait à l'époque 740 munitions anti-aériennes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
weasel Posté(e) le 6 mai 2022 Share Posté(e) le 6 mai 2022 (modifié) 05/01/2022, 07:38 Rapport: Armée veut acheter de la glace en tant que trains hospitaliers Les plans de l'armée à acheter au moins trois trains à l'hôpital après un rapport des médias. Elle veut pour chaque ICE 3 Insérez Neo à partir de 2025, comme le ministère de la Défense a dit « Bild am Sonntag ». L'ICE 3 Neo coûtera 25-30 millions d'euros. Les trains seront donc utilisés pour fournir les blessés et le transport des patients en soins intensifs. Pour l'article: Quel est exactement le Fonds pour la Bundeswehr? Jusqu'à 30 lits de soins intensifs prévus Les sièges doivent pouvoir être remplacés si nécessaire contre 30 lits de soins intensifs. Le cas échéant, devraient également les patients en soins intensifs civils peuvent être transférés vers d'autres hôpitaux, comme l'armée allemande pendant la pandémie Corona déjà en avion. Bericht: Bundeswehr will ICE als Lazarett-Züge anschaffen | via BR24 https://www.br.de/nachrichten/deutschland-welt/bericht-bundeswehr-will-ice-als-lazarett-zuege-anschaffen,T4YTVII?UTM_Name=Web-Share&UTM_Source=Link&UTM_Medium=Link Je crois qu'ils ne savent plus quoi faire de leurs 100 milliards... Modifié le 6 mai 2022 par weasel Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 6 mai 2022 Share Posté(e) le 6 mai 2022 Il y a 6 heures, weasel a dit : Armée veut acheter de la glace en tant que trains hospitaliers J'aime bien la traduction ICE => Glace, forcément ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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