Ciders Posté(e) mercredi à 21:44 Share Posté(e) mercredi à 21:44 il y a 6 minutes, herciv a dit : ALors si les US retire le commandement du Moyen-Orient les Israéliens ils ont pas un petit souci ? Oh, on y reviendra mais je vois mal les Américains abandonner le secteur. Peut-être demanderont-ils aux Arabes de payer plus, ou escomptent-ils qu'un deal avec l'Iran règlera la situation. Retrait général donc. Fascinant de constater en direct et de visu le naufrage d'une grande puissance. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) mercredi à 22:10 Share Posté(e) mercredi à 22:10 (modifié) il y a 26 minutes, Ciders a dit : Fascinant de constater en direct et de visu le naufrage d'une grande puissance. Moi ce qui me fascine c'est l'aveuglement de tellement de personnes alors que tout çà était visible depuis longtemps. Je veux dire l'atlantisme avait un sens mais le souverainisme n'a jamais été incompatible. On a bien pratiquer les deux en même temps. Modifié mercredi à 22:12 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) mercredi à 22:13 Share Posté(e) mercredi à 22:13 il y a 36 minutes, herciv a dit : ALors si les US retire le commandement du Moyen-Orient les Israéliens ils ont pas un petit souci ? Je ne vois pas vraiment le problème... les Israéliens n'ont jamais eu besoin des Américains à leurs côtés dans leurs conflits, à part comme fournisseurs. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) mercredi à 22:29 Share Posté(e) mercredi à 22:29 Le PR Trump annonce une réduction de 8% du budget du Pentagone dans les 5 années à venir. 300 Mds d'économies espérées... 17 secteurs seront exemptés dont la dissuasion nucléaire et la sécurisation des frontières https://www.lefigaro.fr/international/l-administration-trump-veut-reduire-le-budget-du-pentagone-selon-le-washington-post-20250219 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) mercredi à 22:45 Share Posté(e) mercredi à 22:45 A noter qu'il commence à se murmurer que le F-35 ne serait pas dans les secteurs concernés par les restrictions budgétaires. A confirmer mais ce serait très drôle. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) mercredi à 22:47 Share Posté(e) mercredi à 22:47 il y a 33 minutes, Rob1 a dit : Je ne vois pas vraiment le problème... les Israéliens n'ont jamais eu besoin des Américains à leurs côtés dans leurs conflits, à part comme fournisseurs. Il y a qq mois contre l'Iran, les tirs de suppression US ont été fort utiles, ça dépassait largement le cadre du fournisseur. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CortoMaltese Posté(e) mercredi à 23:00 C’est un message populaire. Share Posté(e) mercredi à 23:00 Ce qui est fascinant avec ces coupes énormes dans le budget de la défense, c'est que Trump n'est clairement pas un impérialiste au sens classique du terme. Trump semble ne pas croire à la force militaire comme moyen d'imposer sa volonté (hors peut-être contre de petits états contre lesquels cette armée américaine "rétrécie" demeurera suffisante). Il considère les engagements militaires américains comme de l'argent jeté par les fenêtres sans servir les intérêts du pays. En cela, j'ai vraiment du mal à comprendre où il veut en venir et quel est son "plan". Il n'est pas un pur isolationniste, comme le montrent ses délires panaméens et groenlandais. Il n'est pas non plus un impérialiste classique qui voudrait, avec sa grosse armée, coercer tout le monde sous la menace d'un fusil. Il n'est pas non plus un impérialiste au sens néo-conservateur du terme, avec ce mélange de forces militaires pour dissuader les "bad guys", d'engagement de sécurité solides envers les alliés, le tout sous l'hospice d'une conception libérale du monde, formant un empire américain pacifié et accepté volontairement par les pays concernés, sous l'égide d'une pax americana générale. J'ai l'impression que la seule arme de coercion qu'il envisage pour faire plier les pays - et clairement il souhaite en faire plier un paquet au niveau économique - sont ses fameux droits de douane. Ce qu'il semble ne pas comprendre, c'est que la puissance américaine était un savant mélange de surpuissance économique, d'une architecture juridique et normative internationale dont les USA se voulaient les garants et auxquels beaucoup de pays souscrivaient, de soft power "positif" nécessitant de respecter un minimum ses partenaires (même les pires heures de Bush fils période irakienne ne sont rien à côté des saillis de Trump, Vance et consorts contre l'Europe) et d'images de fiabilité dans ses engagements afin de convaincre les partenaires d'intégrer la sphère américaine. Sur l'Europe, par exemple, Trump semble vouloir rééquilibrer les échanges commerciaux via des droits de douane et faire sauter un paquet de législations européennes qui emmerdent les GAFAM. Or, au delà de la pure puissance économique, le fait d'être les garants de la sécurité du continent était un énorme élément dans la capacité des américains à influencer la politique européenne (via l'Allemagne, le Danemark, la Pologne). 2 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) mercredi à 23:05 Share Posté(e) mercredi à 23:05 il y a 3 minutes, CortoMaltese a dit : Ce qui est fascinant avec ces coupes énormes dans le budget de la défense, c'est que Trump n'est clairement pas un impérialiste au sens classique du terme. Trump semble ne pas croire à la force militaire comme moyen d'imposer sa volonté (hors peut-être contre de petits états contre lesquels cette armée américaine "rétrécie" demeurera suffisante). Il considère les engagements militaires américains comme de l'argent jeté par les fenêtres sans servir les intérêts du pays. En cela, j'ai vraiment du mal à comprendre où il veut en venir et quel est son "plan". Il n'est pas un pur isolationniste, comme le montrent ses délires panaméens et groenlandais. Il n'est pas non plus un impérialiste classique qui voudrait, avec sa grosse armée, coercer tout le monde sous la menace d'un fusil. Il n'est pas non plus un impérialiste au sens néo-conservateur du terme, avec ce mélange de forces militaires pour dissuader les "bad guys", d'engagement de sécurité solides envers les alliés, le tout sous l'hospice d'une conception libérale du monde, formant un empire américain pacifié et accepté volontairement par les pays concernés, sous l'égide d'une pax americana générale. J'ai l'impression que la seule arme de coercion qu'il envisage pour faire plier les pays - et clairement il souhaite en faire plier un paquet au niveau économique - sont ses fameux droits de douane. Ce qu'il semble ne pas comprendre, c'est que la puissance américaine était un savant mélange de surpuissance économique, d'une architecture juridique et normative internationale dont les USA se voulaient les garants et auxquels beaucoup de pays souscrivaient, de soft power "positif" nécessitant de respecter un minimum ses partenaires (même les pires heures de Bush fils période irakienne ne sont rien à côté des saillis de Trump, Vance et consorts contre l'Europe) et d'images de fiabilité dans ses engagements afin de convaincre les partenaires d'intégrer la sphère américaine. Sur l'Europe, par exemple, Trump semble vouloir rééquilibrer les échanges commerciaux via des droits de douane et faire sauter un paquet de législations européennes qui emmerdent les GAFAM. Or, au delà de la pure puissance économique, le fait d'être les garants de la sécurité du continent était un énorme élément dans la capacité des américains à influencer la politique européenne (via l'Allemagne, le Danemark, la Pologne). Conclusion, il est peu être tout simplement cintré ce cher PR Trump... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) hier à 03:01 Share Posté(e) hier à 03:01 Il y a 3 heures, CortoMaltese a dit : Ce qui est fascinant avec ces coupes énormes dans le budget de la défense, c'est que Trump n'est clairement pas un impérialiste au sens classique du terme. Trump semble ne pas croire à la force militaire comme moyen d'imposer sa volonté (hors peut-être contre de petits états contre lesquels cette armée américaine "rétrécie" demeurera suffisante). Il considère les engagements militaires américains comme de l'argent jeté par les fenêtres sans servir les intérêts du pays. En cela, j'ai vraiment du mal à comprendre où il veut en venir et quel est son "plan". Il n'est pas un pur isolationniste, comme le montrent ses délires panaméens et groenlandais. Il n'est pas non plus un impérialiste classique qui voudrait, avec sa grosse armée, coercer tout le monde sous la menace d'un fusil. Il n'est pas non plus un impérialiste au sens néo-conservateur du terme, avec ce mélange de forces militaires pour dissuader les "bad guys", d'engagement de sécurité solides envers les alliés, le tout sous l'hospice d'une conception libérale du monde, formant un empire américain pacifié et accepté volontairement par les pays concernés, sous l'égide d'une pax americana générale. J'ai l'impression que la seule arme de coercion qu'il envisage pour faire plier les pays - et clairement il souhaite en faire plier un paquet au niveau économique - sont ses fameux droits de douane. Ce qu'il semble ne pas comprendre, c'est que la puissance américaine était un savant mélange de surpuissance économique, d'une architecture juridique et normative internationale dont les USA se voulaient les garants et auxquels beaucoup de pays souscrivaient, de soft power "positif" nécessitant de respecter un minimum ses partenaires (même les pires heures de Bush fils période irakienne ne sont rien à côté des saillis de Trump, Vance et consorts contre l'Europe) et d'images de fiabilité dans ses engagements afin de convaincre les partenaires d'intégrer la sphère américaine. Sur l'Europe, par exemple, Trump semble vouloir rééquilibrer les échanges commerciaux via des droits de douane et faire sauter un paquet de législations européennes qui emmerdent les GAFAM. Or, au delà de la pure puissance économique, le fait d'être les garants de la sécurité du continent était un énorme élément dans la capacité des américains à influencer la politique européenne (via l'Allemagne, le Danemark, la Pologne). Panana, le Canada et le Groenland c'est quand même l’Amérique géographiquement, et l'Amérique proche. On est pas pas vraiment dans l'impérialisme tout azimut. Pour le moment il ne veut pas annexer la Patagonie. D'autant que les objectifs sont assez compréhensible, maîtriser organiquement les "limes" pour préparer le conflit avec la Chine. Concernant le business, les droits de douanes sont un moyens facile de mettre une pression "médiatique" en vu d'une négociation. Les USA sont les plus gros consommateurs ... ne plus y faire d'affaire c'est mourir ou presque. A partir de là la simple menace suffit à engager des négociations sur n'importe quel sujets en position de force. C'est facile, ça ne coûte rien, et c'est très lisible par tous. Concernant les garanties de sécurité de/dans l'Europe, ça sera toujours le cas encore longtemps. L'Europe s'alignera nécessairement dans le conflit avec la Chine. On imagine mal l'Europe jouer la Chine contre les USA. Or c'est bien ça le sujet. La menace russe est un sujet déjà obsolète pour les USA ... d'autant qu'ils espèrent - du moins l'administration Trump - bien la décrocher de la Chine autant que possible, pour alléger le fardeau du conflit qui vient. En cela on lit "Trump" avec une guerre de retard il me semble ... lui contrairement a Biden, et a ceux qui était aux affaires pendant la guerre froide, ne veut pas refaire le match qui ne s'est pas joué pendant la guerre froide. Il ne cultive pas frustration moisies de n'avoir pas botter le cul des bolchos. Lui ce qui l’inquiète c'est qu'il sent bien la fin de l'Amérique, et que dans l'urgence il essaie de sauver les meubles autant que possible. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) hier à 04:58 Share Posté(e) hier à 04:58 Il y a 6 heures, Rob1 a dit : Je ne vois pas vraiment le problème... les Israéliens n'ont jamais eu besoin des Américains à leurs côtés dans leurs conflits, à part comme fournisseurs. Les adversaires d'Israël ont désormais les moyens de nuisance nécessaires pour rendre incontournable une aide ops US... 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) hier à 08:49 Share Posté(e) hier à 08:49 Il y a 9 heures, CortoMaltese a dit : Ce qui est fascinant avec ces coupes énormes dans le budget de la défense, c'est que Trump n'est clairement pas un impérialiste au sens classique du terme. Trump semble ne pas croire à la force militaire comme moyen d'imposer sa volonté (hors peut-être contre de petits états contre lesquels cette armée américaine "rétrécie" demeurera suffisante). Il considère les engagements militaires américains comme de l'argent jeté par les fenêtres sans servir les intérêts du pays. En cela, j'ai vraiment du mal à comprendre où il veut en venir et quel est son "plan". Il n'est pas un pur isolationniste, comme le montrent ses délires panaméens et groenlandais. Il n'est pas non plus un impérialiste classique qui voudrait, avec sa grosse armée, coercer tout le monde sous la menace d'un fusil. Il n'est pas non plus un impérialiste au sens néo-conservateur du terme, avec ce mélange de forces militaires pour dissuader les "bad guys", d'engagement de sécurité solides envers les alliés, le tout sous l'hospice d'une conception libérale du monde, formant un empire américain pacifié et accepté volontairement par les pays concernés, sous l'égide d'une pax americana générale. J'ai l'impression que la seule arme de coercion qu'il envisage pour faire plier les pays - et clairement il souhaite en faire plier un paquet au niveau économique - sont ses fameux droits de douane. Ce qu'il semble ne pas comprendre, c'est que la puissance américaine était un savant mélange de surpuissance économique, d'une architecture juridique et normative internationale dont les USA se voulaient les garants et auxquels beaucoup de pays souscrivaient, de soft power "positif" nécessitant de respecter un minimum ses partenaires (même les pires heures de Bush fils période irakienne ne sont rien à côté des saillis de Trump, Vance et consorts contre l'Europe) et d'images de fiabilité dans ses engagements afin de convaincre les partenaires d'intégrer la sphère américaine. Sur l'Europe, par exemple, Trump semble vouloir rééquilibrer les échanges commerciaux via des droits de douane et faire sauter un paquet de législations européennes qui emmerdent les GAFAM. Or, au delà de la pure puissance économique, le fait d'être les garants de la sécurité du continent était un énorme élément dans la capacité des américains à influencer la politique européenne (via l'Allemagne, le Danemark, la Pologne). Cela n'a pas de sens si on le voit en politicien classique. Cela en a plus si on retient l'Homme d'affaire, une forme de maffia etc. Le fait est que sans argent et assets solides, la guerre on la fait pas. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) hier à 09:22 Share Posté(e) hier à 09:22 Il y a 6 heures, g4lly a dit : Panana, le Canada et le Groenland c'est quand même l’Amérique géographiquement, et l'Amérique proche. On est pas pas vraiment dans l'impérialisme tout azimut. Pour le moment il ne veut pas annexer la Patagonie. D'autant que les objectifs sont assez compréhensible, maîtriser organiquement les "limes" pour préparer le conflit avec la Chine. Concernant le business, les droits de douanes sont un moyens facile de mettre une pression "médiatique" en vu d'une négociation. Les USA sont les plus gros consommateurs ... ne plus y faire d'affaire c'est mourir ou presque. A partir de là la simple menace suffit à engager des négociations sur n'importe quel sujets en position de force. C'est facile, ça ne coûte rien, et c'est très lisible par tous. Concernant les garanties de sécurité de/dans l'Europe, ça sera toujours le cas encore longtemps. L'Europe s'alignera nécessairement dans le conflit avec la Chine. On imagine mal l'Europe jouer la Chine contre les USA. Or c'est bien ça le sujet. La menace russe est un sujet déjà obsolète pour les USA ... d'autant qu'ils espèrent - du moins l'administration Trump - bien la décrocher de la Chine autant que possible, pour alléger le fardeau du conflit qui vient. En cela on lit "Trump" avec une guerre de retard il me semble ... lui contrairement a Biden, et a ceux qui était aux affaires pendant la guerre froide, ne veut pas refaire le match qui ne s'est pas joué pendant la guerre froide. Il ne cultive pas frustration moisies de n'avoir pas botter le cul des bolchos. Lui ce qui l’inquiète c'est qu'il sent bien la fin de l'Amérique, et que dans l'urgence il essaie de sauver les meubles autant que possible. Ca fait beaucoup de choses qui te semblent réglées. Mais ce n'est pas si simple. Le passage sur la frustration, c'est assez étrange, dans la mesure où Trump a la capacité mentale d'un enfant de cinq ans dans sa période de caprices... et où le frustré de la Guerre Froide, c'est avant tout Poutine. Pour le reste, la Chine c'est loin, taper sur ses alliés pour préparer une guerre c'est stupide. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) hier à 10:15 Share Posté(e) hier à 10:15 il y a 50 minutes, Ciders a dit : Ca fait beaucoup de choses qui te semblent réglées. Mais ce n'est pas si simple. Le passage sur la frustration, c'est assez étrange, dans la mesure où Trump a la capacité mentale d'un enfant de cinq ans dans sa période de caprices... et où le frustré de la Guerre Froide, c'est avant tout Poutine. Pour le reste, la Chine c'est loin, taper sur ses alliés pour préparer une guerre c'est stupide. J'ajoute que VP n'est pas non plus un lapin de 6 semaines. Les russes ont prouvé qu'ils savent calculer dans le temps long. Personnellement je pense qu'ils sont mêmes meilleurs à ça. La question se pose donc de qui manipule qui. Avec un VP chef d'Etat à vie, et un mec élu pour 4 ans, j'ai comme un doute sur qui voit le plus loin... Trump lui a une biographie qui prouve qu'il a tendance à tenter un truc, sans esprit de recul ni de calcul, et tant pis si ça rate. Il essayera plus tard autre chose. C'est comme ça qu'il a fait des affaires toute sa vie. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pasha Posté(e) hier à 10:23 Share Posté(e) hier à 10:23 (modifié) J'ai du mal à prendre au sérieux le bordel actuel avec la panique suscitée et généralisée, quand je repense à l'épisode qu'on avait eu lors du 1er mandat avec Kim Jong-Un. Qui avait fait scandale à l'époque aussi et provoquer des pages et des pages sur les forums ou dans les médias. J'ai l'impression de retrouver la même dynamique de fond. Je n'arrive pas totalement à cerner le jeu. C'est tellement farfelu... On dirait un hangar de poulet, qui découvre subitement la lumière naturelle Modifié hier à 10:25 par Pasha 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) hier à 10:24 Share Posté(e) hier à 10:24 il y a 8 minutes, Polybe a dit : J'ajoute que VP n'est pas non plus un lapin de 6 semaines. Les russes ont prouvé qu'ils savent calculer dans le temps long. Personnellement je pense qu'ils sont mêmes meilleurs à ça. La question se pose donc de qui manipule qui. Avec un VP chef d'Etat à vie, et un mec élu pour 4 ans, j'ai comme un doute sur qui voit le plus loin... Trump lui a une biographie qui prouve qu'il a tendance à tenter un truc, sans esprit de recul ni de calcul, et tant pis si ça rate. Il essayera plus tard autre chose. C'est comme ça qu'il a fait des affaires toute sa vie. … Au rythme ou vous les choses qui te dit qu'il n'est là que pour 4 ans ? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) hier à 10:26 Share Posté(e) hier à 10:26 à l’instant, Pasha a dit : J'ai du mal à prendre au sérieux le bordel actuel avec la panique suscitée et généralisée, quand je repense à l'épisode qu'on avait eu lors du 1er mandat avec Kim Jong-Un. Qui avait fait scandale à l'époque aussi et provoquer des pages et des pages sur les forums ou dans les médias. J'ai l'impression de retrouver la même dynamique de fond. Je n'arrive pas totalement à cerner le jeu. C'est tellement farfelu... Il n'abandonnait pas ses alliés à la Corée du Nord, ni ne la rendait respectable (même si ça aurait pu). Vous noterez d'ailleurs tous au passage qu'il n'y a plus personne pour clamer "mais c'est une tactique de négociation !". Tout le monde a bien compris que Trump ne bluffait pas : il est vraiment pro-russe. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lecteur de passage Posté(e) hier à 10:29 Share Posté(e) hier à 10:29 Il y a 6 heures, g4lly a dit : D'autant que les objectifs sont assez compréhensible, maîtriser organiquement les "limes" pour préparer le conflit avec la Chine. En cela on lit "Trump" avec une guerre de retard il me semble ... Continuons dans le délire, alors : et si le prochain "coup" de Trump était d'essayer de faire un "deal" avec Xi Jinping ? On connait les arguments contre (parfaitement rationnels), mais les arguments pour dans la tête de Trump et de ses oligarques pourraient être, entre autres : la Chine est un pouvoir autoritaire, c'est bien, on doit pouvoir s'entendre ; Taïwan finalement on s'en fout du moment que les problèmes de production (import/export) US sont réglés à coups de deals économiques. Vu ce qui se passe en ce moment - un grand Reset - il semble difficile de balayer d'un revers de la main cette possibilité vertigineuse, non ? Parce que finalement tout ce qu'on semble voir se dégager des USA, c'est une volonté de transposition des possibilités de conflits armés entre les grands blocs (USA, Chine et Russie) en des "coopérations" économiques et tout le reste (Europe, Taïwan etc.) devient soumission. Toujours la guerre mais par d'autres moyens, en somme. Comme un prolongement supplémentaire de Clausewitz ("La guerre n'est que le prolongement de la politique par d'autres moyens"). Simples suppositions... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) hier à 10:32 Share Posté(e) hier à 10:32 à l’instant, Lecteur de passage a dit : Continuons dans le délire, alors : et si le prochain "coup" de Trump était d'essayer de faire un "deal" avec Xi Jinping ? On connait les arguments contre (parfaitement rationnels), mais les arguments pour dans la tête de Trump et de ses oligarques pourraient être, entre autres : la Chine est un pouvoir autoritaire, c'est bien, on doit pouvoir s'entendre ; Taïwan finalement on s'en fout du moment que les problèmes de production (import/export) US sont réglés à coups de deals économiques. Vu ce qui se passe en ce moment - un grand Reset - il semble difficile de balayer d'un revers de la main cette possibilité vertigineuse, non ? Parce que finalement tout ce qu'on semble voir se dégager des USA, c'est une volonté de transposition des possibilités de conflits armés entre les grands blocs (USA, Chine et Russie) en des "coopérations" économiques et tout le reste (Europe, Taïwan etc.) devient soumission. Toujours la guerre mais par d'autres moyens, en somme. Comme un prolongement supplémentaire de Clausewitz ("La guerre n'est que le prolongement de la politique par d'autres moyens"). Simples suppositions... Oui. Soyons fous jusqu'au bout. Qu'est-ce qui rapporterait potentiellement le plus à l'économie américaine ? Des ventes d'armes à Taiwan, pays qui n'est reconnu par quasiment personne, ou une normalisation avec la Chine ? Vous connaissez déjà tous la réponse. Et les Taïwanais aussi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) hier à 10:32 Share Posté(e) hier à 10:32 (modifié) il y a 9 minutes, Ardachès a dit : … Au rythme ou vous les choses qui te dit qu'il n'est là que pour 4 ans ? C'est vrai, il faut voir si les ayatollahs du respect de la constitution sont aussi pointilleux avec le 22ème amendement qu'ils le sont avec le 2ème ou le 1er. Modifié hier à 10:33 par Castor 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) hier à 10:54 Share Posté(e) hier à 10:54 il y a 16 minutes, Ciders a dit : Oui. Soyons fous jusqu'au bout. Qu'est-ce qui rapporterait potentiellement le plus à l'économie américaine ? Des ventes d'armes à Taiwan, pays qui n'est reconnu par quasiment personne, ou une normalisation avec la Chine ? Vous connaissez déjà tous la réponse. Et les Taïwanais aussi. … En même temps, si on se place dans cette perspective - et si c'est possible dans la tête de D.J.T., on peut raisonnablement penser que faire l'économie de 2 portes-avions coulés (with Yankees inside), d'une palanquée de F-18 et tout le toutim derrière ça vaut le coup de faire copain-copain avec Xi sur le dos des Taïwanais, non ? On va dire que la Navy - et notre ami Starck C - ne serait pas contre … A défaut d'autre chose Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) hier à 10:59 Share Posté(e) hier à 10:59 il y a 2 minutes, Ardachès a dit : … En même temps, si on se place dans cette perspective - et si c'est possible dans la tête de D.J.T., on peut raisonnablement penser que faire l'économie de 2 portes-avions coulés (with Yankees inside), d'une palanquée de F-18 et tout le toutim derrière ça vaut le coup de faire copain-copain avec Xi sur le dos des Taïwanais, non ? On va dire que la Navy - et notre ami Starck C - ne serait pas contre … A défaut d'autre chose "Et puis bon. Les Taïwanais, ce sont des Chinois. Ils nous emmerdent avec leurs processeurs et nous créent des tas de tensions - VERY BAD FOR BUSINESS - avec la Chine. Donc bon. En plus, c'est une démocratie, aucun intérêt... et si guerre il y a, ils ne peuvent la gagner." --- Oui. Oui oui oui. Dans cette optique, Taïwan peut être abandonnée. Allons plus loin. Le prochain sur la liste, c'est la Corée du Sud. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) hier à 11:12 Share Posté(e) hier à 11:12 il y a 9 minutes, Ciders a dit : Dans cette optique, Taïwan peut être abandonnée. « S'il y a un Munich, c'est parce que nous apaisons la Chine. Un véritable geste à la Neville Chamberlain consisterait à renoncer à Taïwan ». Elbridge Colby Il y a 18 heures, Wallaby a dit : Qui est Elbridge Colby, que Trump propose aux Sénateurs d'approuver comme sous-secrétaire d'État à la Défense ? https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/18/elbridge-colby-ex-secretaire-adjoint-a-la-defense-americain-nous-ne-voulons-pas-etre-le-gendarme-du-monde_6252098_3210.html (18 juillet 2024) Elbridge Colby, rencontré en marge de la convention républicaine à Milwaukee (Wisconsin), figure parmi les noms souvent cités pour mettre en musique la politique étrangère d’une éventuelle administration Trump. Ancien secrétaire adjoint à la défense, chargé du développement des forces et de la stratégie (2017-2018), c’est un auteur prolifique, souvent sollicité par les médias conservateurs, focalisé sur la rivalité systémique avec la Chine. A quoi devons-nous nous attendre, en cas d’administration Trump-Vance ? Je ne parle pas au nom de Donald Trump ou de son équipe. Pour moi, « transactionnel » implique un échange tactique à court terme. Les mots utilisés sur la plate-forme du parti sont « bon sens ». Les intérêts américains d’abord. Si, par exemple, l’équilibre des responsabilités dans les relations entre alliés, avec l’Europe ou le Japon, n’a plus de sens pour les Américains et est inéquitable – ce qui est clairement le cas –, il faut rectifier cela, plutôt que de l’ignorer. C’est la façon de préserver nos alliances. L’« ordre international fondé sur le droit » est une construction artificielle récente. Nous rejetons l’hubris et le manque de faisabilité de la stratégie post-guerre froide, et nous discutons d’un retour à la stratégie républicaine de la guerre froide, qui a toujours eu le souci d’aligner les objectifs et les moyens. https://thefederalist.com/2025/02/18/elbridge-colby-is-the-right-man-to-carry-out-trumps-america-first-mandate/ (18 février 2025) Qui est Colby ? Colby est issu de l'establishment. Mais ne vous y trompez pas : il s'oppose à la politique étrangère désastreuse de Bush-Cheney depuis qu'il est à l'université. Colby est partisan d'une politique étrangère fondée sur une véritable paix par la force, qui évite les guerres tout en protégeant nos intérêts authentiques, qui demande à nos alliés de faire leur part du travail et qui se concentre sur les principales menaces qui pèsent sur les Américains plutôt que sur des distractions sans rapport avec le sujet. Comme le soulignent de grands conservateurs de l'Amérique d'abord, tels que Tucker Carlson et Jim Banks, le livre acclamé de Colby, The Strategy of Denial, est un guide sur la manière de mettre en pratique une politique étrangère de l'Amérique d'abord. En effet, un profil de Politico le concernant en 2023 était littéralement intitulé « Elbridge Colby veut finir ce que Donald Trump a commencé » [1]. Même lorsque presque tous les autres experts en politique étrangère ont critiqué le président Trump, Colby ne l'a jamais fait, soutenant publiquement et avec enthousiasme Trump lors de sa campagne historique de 2024. [1] https://www.politico.com/news/magazine/2023/04/11/tucker-carlson-eldridge-colby-00090211 (11 avril 2023) Elbridge Colby veut finir ce que Donald Trump a commencé Il est diplômé de Harvard et de Yale, membre du Metropolitan Club de Washington, et possède le genre de cheveux coiffés et d'accent coupé que l'on attend d'un sang bleu américain. Son pedigree est si parfait - son grand-père était à la tête de la CIA - qu'une version légèrement romancée de lui apparaît dans les mémoires du chroniqueur du New York Times Ross Douthat sur ses années d'études à Harvard, intitulées « Privilège ». Mais Colby, loin d'être un chouchou de l'État profond, est le leader intellectuel et l'étoile montante d'une aile insurgée du parti républicain qui se rebelle contre des décennies de pensée dominante interventionniste et reaganienne. Pendant des années, M. Colby a soutenu que la Chine était la principale menace à l'étranger et que les États-Unis devaient se concentrer sur l'Asie en excluant presque tous les autres pays, y compris la Russie et l'Ukraine. Si M. Trump a amorcé le réalignement du parti en s'éloignant des néoconservateurs qui veulent que les États-Unis jouent le rôle de gendarme du monde, M. Colby, qui a travaillé pour M. Trump en tant que fonctionnaire du ministère de la défense, cherche maintenant à rendre ce changement permanent. Surtout depuis que l'invasion brutale de l'Ukraine par le président russe Vladimir Poutine a attiré de nouveaux regards et de nouvelles ressources pour affronter la Russie, de plus en plus de membres du GOP se rallient au point de vue de M. Colby. Lorsque Ron DeSantis a qualifié en mars la guerre de la Russie contre l'Ukraine de simple « conflit territorial » et qu'il a plaidé en faveur d'une plus grande attention à la menace chinoise, vous pardonnerez à Colby s'il a fait une danse de la victoire. Certes, le gouverneur de Floride et probable candidat à l'élection présidentielle de 2024 est revenu légèrement sur sa déclaration quelques jours plus tard, mais c'était le dernier signe en date que, dans la bataille en cours pour l'avenir du parti républicain, les opinions de M. Colby progressent à la vitesse de l'éclair. Le sénateur du Missouri Josh Hawley, l'un des nouveaux populistes et sceptiques à l'égard de l'Ukraine au sein du GOP, a ajouté : « Le leadership de Bridge n'est nulle part plus clair que dans le débat actuel sur les compromis entre l'aide à l'Ukraine et la dissuasion à l'égard de la Chine ». L'influence de Colby en matière de politique étrangère n'est pas seulement un nouvel épisode de la lutte de longue haleine entre les isolationnistes et les faucons au sein du GOP. Elle s'inscrit dans le cadre du renouveau croissant de la doctrine « Asia First » que le parti a défendue au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les forces nationalistes de Chiang Kai-shek, héros des conservateurs américains, se sont réfugiées à Taïwan en décembre 1949, alors que les forces communistes de Mao remportaient la guerre civile. Le résultat a été la montée d'un « lobby chinois » très influent au sein de la droite politique, qui a exigé que Harry S. Truman ne reconnaisse pas la Chine rouge et soutienne Taïwan. En 1951, le sénateur Robert A. Taft, surnommé « Monsieur le Républicain », a publié un livre intitulé « A Foreign Policy For Americans » (Une politique étrangère pour les Américains) dans lequel il reprochait aux Européens de l'Ouest de ne pas payer pour leur propre défense et les avertissait que la Chine était l'ennemi numéro un. Aujourd'hui, un nouveau lobby chinois se forme au sein du GOP, et Colby en est l'un des leaders. Lorsque je lui ai parlé, Colby m'a expliqué que « l'Ukraine ne devrait pas être au centre des préoccupations. Le meilleur moyen d'éviter une guerre avec la Chine est d'être manifestement prêt à ce que Pékin reconnaisse qu'une attaque contre Taïwan a toutes les chances d'échouer. Nous devons être un faucon pour pouvoir être une colombe. C'est une question d'équilibre des forces ». En mars dernier, M. Colby a participé à l'émission « Ingraham Angle » sur Fox pour avertir que les liens entre la Chine et la Russie représentaient « un danger énorme ». L'idée selon laquelle l'Amérique devait d'abord aider l'Ukraine était « une illusion “ et avait conduit à ” l'enlisement en Europe ». Il s'est particulièrement allié à la nouvelle génération de réalistes du GOP en matière de politique étrangère (dont beaucoup sont aussi des produits de l'Ivy League), tels que Hawley et J.D. Vance, de l'Ohio. Et sur la question du soutien des États-Unis à l'Ukraine, il ne fait aucun doute que la faction sceptique du GOP a le vent en poupe. Comme me l'a dit un conseiller sénatorial du GOP, à qui l'on a accordé l'anonymat parce qu'il n'était pas autorisé à s'exprimer publiquement, « Bridge est de loin le chef de file » et il entraîne même dans son sillage des sénateurs plus traditionnellement faucons comme le sénateur Marco Rubio (R-Fla.). Dans un récent essai de l'American Conservative intitulé « American Renewal », M. Rubio s'est plaint que l'Europe ne fasse pas le poids en matière de défense et que les « gardiens polis du déclin américain se plient en quatre pour apaiser le régime communiste de la Chine ». M. Colby est également proche du président de la Heritage Foundation, Kevin Roberts, qui a contribué à diriger l'opposition à la législation de l'année dernière qui prévoyait une aide militaire et humanitaire de 40 milliards de dollars à l'Ukraine. Roberts et Colby ont récemment cosigné un article dans Time affirmant que « notre concentration sur l'Ukraine a sapé notre capacité à faire face à l'aggravation de la situation militaire en Asie, en particulier autour de Taïwan ». Malgré sa volonté affichée de combler le fossé entre les faucons et les isolationnistes du parti, la carrière de M. Colby a représenté une longue marche contre les néocons qui, selon lui, continuent à dominer le débat à Washington. À l'instar de son grand-père, William Colby, qui a révélé les secrets de la CIA sur les assassinats et d'autres stratagèmes à la commission sénatoriale Church en 1975 et qui s'est ensuite prononcé en faveur d'un gel nucléaire, M. Colby a toujours eu un côté franc-tireur. Après avoir obtenu son diplôme à Harvard en 2002, il a travaillé au département d'État de George W. Bush. Dans un article paru en 2021 sur l'après-11 septembre, son ami Ross Douthat a rappelé que Colby était le seul membre de son cercle à avoir vu juste en ce qui concerne la deuxième guerre d'Irak : « Tous les soirs, dans nos appartements en désordre, il discutait avec les faucons - c'est-à-dire avec nous tous -, se faisant l'interprète des penseurs réalistes de la politique étrangère qu'il admirait, prédisant le bourbier, la déstabilisation et la défaite ». Colby explique sa propre odyssée intellectuelle en notant qu'il s'est rebellé contre la croyance de Bush-Cheney selon laquelle le réalisme en matière de politique étrangère était mort et que l'Amérique pouvait créer sa propre réalité, en intervenant unilatéralement où et quand elle le souhaitait sans subir de contrecoup. Le Wall Street Journal a rapporté en 2015 que Colby, alors membre du Center for a New American Security, était sérieusement envisagé pour un poste de premier plan dans la campagne présidentielle de Jeb Bush, mais que « d'éminents néoconservateurs interventionnistes » s'étaient opposés à lui et avaient veillé à ce qu'il soit écarté. Ce n'est que lorsque Trump est devenu président que Colby a reçu une bouée de sauvetage politique, en rejoignant le ministère de la Défense en mai 2017 en tant que secrétaire adjoint à la défense pour la stratégie et le développement des forces. Le rejet par Trump de la guerre d'Irak et de ses partisans, ainsi que son antagonisme à l'égard de la Chine, s'accordaient bien avec les opinions de Colby. Rapidement, Colby a pris la tête de l'élaboration de la stratégie de défense nationale 2018 de l'administration Trump, qui s'est concentrée sur la Chine en tant que principale grande puissance menaçant l'Amérique. Colby maintient que l'Europe peut relever le défi de répondre à la menace russe sans trop d'aide américaine et balaie l'idée que la Chine considère l'Ukraine comme un test de la volonté occidentale de résister à la tyrannie. Il suggère que ce sont les intellectuels et les écrivains interventionnistes tels que Max Boot, du Washington Post, qui se montrent laxistes à l'égard de la tyrannie en Asie en raison de leur avidité à défendre l'Ukraine. Pour ceux qui affirment qu'il ne faut pas apaiser Vladimir Poutine par un accord de paix, comme certaines puissances l'ont fait avec Hitler, M. Colby renverse la métaphore. « S'il y a un Munich, c'est parce que nous apaisons la Chine. Un véritable geste à la Neville Chamberlain consisterait à renoncer à Taïwan ». Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) hier à 11:15 Share Posté(e) hier à 11:15 il y a 49 minutes, Pasha a dit : On dirait un hangar de poulet, qui découvre subitement la lumière naturelle Je pensais à quelqu'un qui donne un grand coup de pied dans la fourmilière, et puis on voit les fourmis s'agiter dans tous les sens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) hier à 11:15 Share Posté(e) hier à 11:15 à l’instant, Wallaby a dit : « S'il y a un Munich, c'est parce que nous apaisons la Chine. Un véritable geste à la Neville Chamberlain consisterait à renoncer à Taïwan ». Elbridge Colby Ah oui, Saint Colly qui paraît remplacer Saint Brzeziński dans le Nouveau Testament Géopolitique du GOP. On en reparlera d'ici quelques mois. Mais concrètement, rappelons que ce n'est pas lui qui commande, que Trump ne voit qu'au travers d'un prisme décisionnaire très limité et que les Chinois le tiennent par les bourses. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) hier à 11:31 Share Posté(e) hier à 11:31 il y a 13 minutes, Ciders a dit : Ah oui, Saint Colly qui paraît remplacer Saint Brzeziński dans le Nouveau Testament Géopolitique du GOP. Brzezinski était conseiller à la sécurité nationale du président démocrate Jimmy Carter, pas du GOP qui est le parti Républicain. Bravo en tout cas pour l'accent aigu sur le "ń", un bel effort d'orthographe que tu n'as pas fait pour "Colly", "Bridge" pour les intimes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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