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  Le 26/04/2025 à 08:58, Boule75 a dit :

L'ancien porte-parole qui charge à mort Hesgeth (et Biden) tout en louant Trump. Les couteaux sont encore sortis, les purges à la tête se poursuivent. Période rêvée pour implanter des taupes.

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On parle plus de taupe à ce niveau c'est du sabotage.

Je pense en plus que le pentagone est un tel mammouth avec des responsabilités tellement diluées que personne ne prendra de risques pour fragiliser Trump.

Modifié par herciv
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https://www.jpost.com/opinion/article-851445

interview surréaliste de Mike Huckabee, ambassadeur américain en Israel par le Jerusalem post.

Tout tourne autour des croyances évangélistes de Huckabee, sur ce point c'est même intéressant, mais il n'y a rien de concret. C'est son droit d'avoir des croyances, mais il a un job d'ambassadeur, il est quand même supposé s'intéresser au sort de ses concitoyens dont beaucoup ne partagent pas ces croyances....

Selon lui une paix biblique en Moyen Orient approche [grace à Trump] “I believe we’ll see movement toward peace in the Middle East of biblical proportions,”. On comprend qu'il promeut l'alignement sur Israel, même si l'on ne sait pas trop si c'est validé par Trump, notamment quand il parle de Judée et Samarie... Les israéliens comprendront ils cela comme une invitation explicite à l'annexion de la Cisjordanie, avec la purification ethnique qui va avec?

 

Rassurons-nous les bons sentiments ne sont pas loin :

"And my prayer is that during my time here, we’ll see the children of Jews, Muslims, and Christians walk the streets of Jerusalem in peace; that education will replace indoctrination; that mutual respect will replace hatred.”

L'ambassadeur doit bien tamponner quelques livraisons d'armes à Israel, qui ensuite viendront détruire, école, marchés, hopitaux et leurs occupant, mais il n'a pas l'air de faire le lien... Dans son discours, il n'y a pas besoin d'incarnation. Dans le désastre actuel,  qui donc sera capable d'incarner cette faculté de permettre aux enfants de juifs, musulmans et chrétiens de cohabiter? A aucun moment, il ne s'interroge si cet oiseau rare existe. Si celui-ci existe, il ne se pose pas la question si cette personne ne comprendrait pas cette prière comme une démarche illusoire et pathologique consistant à limiter le vivre ensemble à certains groupes humains?

 

Et pour rassurer les juifs qui se demandent ce que peuvent bien vouloir les évangélistes à leur égard :

When asked to name a biblical verse that encapsulates his connection to the land and people of Israel, he immediately cited Genesis 50:20 – Joseph’s words to his brothers: “What you intended for harm, God used for good.” [ce qui donne à Israël le rôle du mal]

- One of the more enduring suspicions in some Jewish communities is the idea that Evangelical support for Israel is eschatologically focused on hastening the end times. Huckabee addressed that concern directly. “I’ve heard it,” he said. “‘These Evangelicals just want to bring the Messiah or bring about Armageddon.’ Honestly, I find that a bit amusing.” [...] We’re focused on the beginning – Abraham, Moses

Est-ce vraiment de nature à les rassurer?

 

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  Le 25/04/2025 à 17:51, Alzoc a dit :

Le cœur du problème c'est que le FBI n'avait pas de mandat judiciaire et a essayé de passer outre en émettant un mandat administratif afin de contourner le pouvoir judiciaire.

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Je n'ai pas l'impression que ce soit le coeur du problème, ca a l'air d'un truc courant pour des sujets d'immigration et les policiers pouvaient l'appliquer dans les zones publiques du tribunal.

L'acte d'accusation https://static01.nyt.com/newsgraphics/documenttools/3d022b741fb2c398/97ea7f41-full.pdf

Les principaux faits reprochés à la juge seraient :

- qu'elle a envoyé les policiers voir son supérieur, tout en ajournant de son côté le dossier de la personne recherchée pour la faire sortir de sa cour le plus vite possible

- qu'elle a fait sortir exceptionnellement la personne recherchée et son avocate par la porte du jury qui donne sur une zone non-publique, au lieu de la sortie principale... sauf que l'acte d'accusation dit plus loin, sans expliquer comment, que la personne recherchée et son avocate se retrouvent ensuite dans le hall (zone publique), où d'ailleurs deux policiers les voient. Or j'ai du mal à avoir comment la juge peut être accusée d'avoir dissimulé l'individu (2e acte d'accusation contre elle) s'il se retrouve en fin de compte dans le même hall où il devait être arrêté que s'il était sorti par la porte normale :huh:

Bon, et plus largement, une affaire quasi-nationale qui tient en un acte d'accusation de seulement 13 pages, y compris un peu de blabla sur l'état d'esprit de la juge et le détail - à l'utilité pas expliquée - que la personne recherchée n'a pas pris l'ascenseur le plus proche en sortant, c'est étonnant.

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Tout va bien madame la Marquise...

États-Unis: l'administration Trump va reprendre la collecte de dettes étudiantes impayées

Le gouvernement américain a annoncé lundi 21 avril qu'il allait commencer, dès le mois prochain, à recouvrer les dettes étudiantes impayées. Après une pause de plusieurs années, débutée lors du premier mandat de Donald Trump, son administration a annoncé qu'elle pourrait également recourir à des saisies sur les salaires et a critiqué les « politiques irresponsables » de son prédécesseur, qui avait tenté d'effacer une dette colossale.

Publié le : 23/04/2025

"...

Pour pouvoir collecter l'argent plus directement, plus facilement, l'administration Trump se réserverait le droit de saisir sur les salaires dès cet été. Ces recouvrements prendront aussi la forme de retenues sur certaines prestations sociales ou sur des remboursements d'impôts. Elle repousse pour l'instant les critiques qui expliquent que cela pourrait aggraver la récession qui pointe. "

https://www.rfi.fr/fr/amériques/20250423-états-unis-l-administration-trump-va-reprendre-la-collecte-de-dettes-étudiantes-impayées

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  Le 27/04/2025 à 14:49, Rob1 a dit :

Je n'avais pas encore pensé à "Donald déclenche une crise financière mondiale" sur ma carte de bingo... :endifficultec:

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J'avais pas "met fin à l'habeas corpus" comme quoi je me fais encore trop d'illusion sur la nature humaine.

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  Le 28/04/2025 à 21:43, Wallaby a dit :

https://www.20minutes.fr/monde/etats-unis/4150835-20250428-etats-unis-berne-sondages-trump-accuse-medias-fraude-electorale

Les derniers sondages indiquent un net recul de l’approbation de Trump avec seulement 39 % selon Washington Post/ABC News, 42 % pour le New York Times et 40 % d’après Pew Research Center.

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Je me demande si on ne se focalise pas trop sur ce qui nous arrange. Après tout, c'est toujours beaucoup plus que l'approbation de certains leaders occidentaux, même en début de carrière, qui se sentent assez légitime pour décider du bien commun en accord avec leur seule conviction... 

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  Le 29/04/2025 à 11:45, rendbo a dit :

Je me demande si on ne se focalise pas trop sur ce qui nous arrange. Après tout, c'est toujours beaucoup plus que l'approbation de certains leaders occidentaux, même en début de carrière, qui se sentent assez légitime pour décider du bien commun en accord avec leur seule conviction... 

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La comparaison avec Biden au même stade de son mandat est défavorable à Trump.

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  Le 29/04/2025 à 11:45, rendbo a dit :

Je me demande si on ne se focalise pas trop sur ce qui nous arrange. Après tout, c'est toujours beaucoup plus que l'approbation de certains leaders occidentaux, même en début de carrière, qui se sentent assez légitime pour décider du bien commun en accord avec leur seule conviction... 

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Le seul président aussi impopulaire côté américain à ce début de mandat, c'était Trump en 2016.

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Rencontre avec Steve Banon, l'idéologue et architecte du mouvement MAGA, le pendant de Sourkov chez Poutine. 

Ambiance... Je note un désaccord profond, que j'ignorais, et une tolérance purement tactique sur Musk et les "techno entrepreneur". 

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/30/steve-bannon-sur-les-100-jours-de-donald-trump-nous-voulons-rendre-cette-revolution-permanente_6602022_3210.html

  Citation

Steve Bannon, sur les 100 jours de Donald Trump : « Nous voulons rendre cette révolution permanente, nous emparer des institutions »

L’ancien stratège de la Maison Blanche devenu podcasteur décrypte pour « Le Monde » les ressorts du deuxième mandat du président des Etats-Unis et la préparation qui a précédé son retour au pouvoir.

Par Ivanne Trippenbach (Washington, envoyée spéciale)

Publié aujourd’hui à 18h00, modifié à 18h16

Une élégante bâtisse de Capitol Hill, derrière la Cour suprême, à Washington, datant de 1805. Au sous-sol, aménagé en studio d’enregistrement, les caméras sont éteintes. On trouve des gravures du Christ, un thermos siglé Moms for Liberty, mouvement de femmes ultraconservatrices, un ouvrage sur les ambitions de la Chine pour désindustrialiser l’Occident… Steve Bannon, cerveau de la première campagne de Donald Trump et architecte de sa « révolution national-populiste », reconverti en animateur du podcast « War Room » après qu’il a été écarté de la Maison Blanche en août 2017, se dit « joyeux ». Ce représentant de l’aile droite du mouvement MAGA (Make America Great Again), passé par la prison après avoir entravé l’enquête du Congrès sur l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021, reçoit Le Monde samedi 19 avril pour passer en revue les cent premiers jours du deuxième mandat de Donald Trump.

Trump 2 est « incomparable » avec Trump 1, dit l’ancien stratège, qui conserve une vraie influence dans la galaxie d’extrême droite MAGA. « C’était providentiel que nous ayons gagné en 2016. Une victoire surprise, sans organisation. » La défaite de novembre 2020 – qu’il appelle toujours « l’élection volée » – aurait même été bénéfique. « C’était la divine providence. Nous avions besoin de ces quatre années. Quatre ans consacrés à penser et planifier tout ce qui se fait actuellement, chaque jour. »

Il y a eu « la stratégie du bureau de vote » d’abord, visant à conquérir le Parti républicain par le bas et à faire émerger une nouvelle élite. « La clé du mouvement MAGA, c’est que des gens du peuple ont pris des responsabilités [au sein du Parti républicain] et sont passés à l’action. Cette stratégie a permis d’[en] prendre le contrôle, au niveau des Etats puis de l’état-major national. Cela a construit une véritable base pour le président Trump, active et engagée sur le terrain. » Une nouvelle génération MAGA a investi le Congrès en 2024.

« Parallèlement, poursuit Steve Bannon comme s’il officiait encore à la Maison Blanche, nous voulions nous assurer que nous aurions un vivier, pas comme la première fois. En 2016, la plupart des membres du gouvernement étaient des RINO [Republican in Name Only, “républicains seulement de nom”, formule péjorative qui désigne les modérés]. Même à la Maison Blanche, ils n’étaient pas des MAGA. » L’équipe Trump a cette fois préparé son spoils system – pratique qui consiste, pour toute nouvelle administration, à placer des fidèles à quelque 4 000 postes-clés de l’Etat fédéral –, misant sur des hauts fonctionnaires ultra-loyaux pour transformer l’Amérique. « L’Etat compte 2 millions à 2,5 millions d’agents. Mais vous n’en avez que 4 000 qui comptent. Mille sont des nominations confirmées par le Sénat, membres du gouvernement, directeurs d’agences, procureurs fédéraux et juges. Trois mille peuvent être recrutés dès le premier jour. C’est absolument impératif, car ce sont eux qui mènent à bien le programme. Il y en a déjà 2 200 à 2 300 aux postes de pouvoir. Voilà pourquoi c’est extraordinairement plus rapide que la dernière fois. »

« Action, action, action »

Où Trump a-t-il rallié autant de fidèles MAGA ? A partir de 2021, la bataille idéologique et culturelle a pris le relais, à travers des groupes de réflexion conservateurs : l’America First Policy Institute, dirigé par Brooke Rollins, aujourd’hui ministre de l’agriculture ; l’America Law Institute de Stephen Miller, influent conseiller politique à la Maison Blanche ; le Center for Renewing America du nationaliste chrétien Russel Vought, directeur du bureau de la gestion et du budget. Et, bien sûr, la puissante Heritage Foundation, à l’origine du Projet 2025, feuille de route de la campagne de Trump qui vise à remettre en cause les institutions et l’ordre international post-1945. « C’est mon livre de chevet », dit Steve Bannon en montrant l’épais volume de 900 pages. « Tous ces groupes ont bâti un programme, construit un réseau d’experts, des cadres qui ont travaillé ensemble, se connaissent… C’est pourquoi on a pu mettre en œuvre dès le premier jour la stratégie de “flood the zone” [stratégie de la submersion] avec 10 ou 12 décrets présidentiels signés par jour. »

Steve Bannon rit quand on lui parle du réveil des démocrates. Il s’amuse que même des voix réputées conservatrices, comme l’ex-éditorialiste David Brooks, appellent à « stopper Trump ». « Ces cent premiers jours, c’est action, action, action ! Nous submergeons l’opposition. La gauche va devant les tribunaux parce qu’elle n’a aucun pouvoir politique. La mobilisation dans la rue est assez faible, par rapport à la dernière fois. Il y a des gens mécontents, bien sûr, mais leur seule façon d’empêcher l’action de Trump, c’est de le ralentir. »

Pendant ce temps, l’administration Trump élargit le champ du pouvoir exécutif, contournant le Congrès sur la politique commerciale ou les juges sur les expulsions d’immigrés. « Le pouvoir aux Etats-Unis est institutionnel. Nous voulons rendre cette révolution permanente, nous emparer des institutions », résume Steve Bannon, qui justifie le bras de fer engagé par l’administration Trump avec la Cour suprême sur le cas Abrego Garcia, expulsé à tort au Salvador, ou sur le droit du sol protégé depuis près de cent soixante ans.

« Nous avons écrasé les cabinets d’avocats. Ils sont le tissu de muscles, les tendons qui relient le Capitole, Wall Street et la classe politique », poursuit-il, après que le cabinet new-yorkais Paul Weiss a cédé à la Maison Blanche. Même pression sur les universités, menacées de perdre des fonds fédéraux. « Il faut purger les professeurs », insiste le titulaire d’un MBA à Harvard. Une offensive contre Columbia et Harvard qui n’épargne pas les universités publiques du Wisconsin, du Michigan ou de l’Illinois. « Il faut y aller, purger les 200 professeurs progressistes les plus dangereux, non pas seulement pour antisémitisme, mais pour leur néomarxisme », ajoute Steve Bannon sans s’embarrasser de la forme. Il se dit « très opposé à la plupart des étudiants étrangers. Si vous venez aux Etats-Unis et que vous voulez manifester, vous êtes immédiatement expulsé. » Même sans motif pénal, répond-il à l’unisson du gouvernement.

La liberté d’expression, droit fondamental protégé par le premier amendement, ne vaudrait que pour les nationaux : « Notre mouvement vise à donner la priorité aux citoyens américains. Ces personnes ne sont pas des Américains ». Lui défend même l’expulsion « immédiate » de tous les étudiants chinois – une idée qu’il dit aborder « tout le temps » avec la Maison Blanche.

Musk, un « homme vaincu »

C’est Elon Musk, avec sa tronçonneuse brandie sur la scène de la Conservative Political Action Conference (CPAC), qui a le plus incarné ces cent jours. « C’est un homme vaincu, tranche Steve Bannon. Il va partir dans quelques semaines, sans aucun impact durable. Qu’a fait le DOGE [département de l’efficacité gouvernementale] ? Pas grand-chose. » Il accorde à son adversaire d’avoir « compris l’immensité bureaucratique, “l’Etat profond” qui constitue le gouvernement permanent. Mais il y a deux voies pour réduire le budget : la lutte contre la fraude et les gaspillages, ou bien les économies structurelles. J’ai été le premier à dire “Hé ! Montrez-moi l’argent.” Elon Musk a promis de dégager 2 000 milliards de dollars [1 760 milliards d’euros] par an. Par an ! Comme un deus ex machina. C’était un conte pour enfants, clairement absurde. Il est ensuite passé à un objectif de 1 000 milliards de dollars. Et maintenant, seulement 150 milliards de dollars… l’année prochaine, en 2026 ! » Les purges massives et le démantèlement des agences fédérales ont donc manqué leur but.

Si le milliardaire s’est vu confier un tel pouvoir, c’est parce que son soutien financier a été décisif, estime Steve Bannon : il a aidé à élargir la sociologie du mouvement MAGA. Au printemps 2024, le patron de SpaceX a donné corps au « plan MAGA + », l’électorat trumpiste de 2016 étendu aux jeunes hommes séduits par la contre-révolution sociétale et au courant « Make America Healthy Again » de Robert F. Kennedy Jr. « Cette coalition pouvait nous faire gagner le vote populaire du “mur bleu” [démocrate] en Pennsylvanie, au Michigan et au Wisconsin. Nous fournissions l’infanterie de masse, mais il fallait coordonner, acheter du matériel numérique, cibler la campagne de porte à porte. Elon Musk, quand il a vu le plan MAGA +, s’est engagé à investir 250 millions de dollars en cinq mois. Un soutien à la coordination et à la maîtrise de la data très sophistiqué. »

A l’inverse, les autres grands patrons des Gafam étaient opposés à Trump « jusqu’à 22 heures le 5 novembre. Tous ces types sont devenus des convertis. Nous leur avons donné un pouvoir monopolistique, partout. Ce sont d’horribles technofuturistes. Ce sont les vrais ennemis ! » Et à ses yeux, Musk reste l’un d’eux. « C’est pour cela que je l’ai combattu », glisse le populiste Bannon.

« Notre déficit est de 1 300 milliards de dollars par an. Il va atteindre 2 500 milliards de dollars », projette celui qui plaide pour réduire le budget de la défense et augmenter les impôts des riches. « La seule façon de financer ce déficit, c’est d’émettre des obligations.»

Malgré la plongée des Bourses, il réfute tout « chaos » et parle d’un « renversement » de tendance des quarante dernières années. « Nous devons faire revenir les emplois industriels aux Etats-Unis, même si c’est difficile », insiste-t-il en écho à Peter Navarro, l’apôtre des taxes douanières de la Maison Blanche. Il ne dit pas combien de temps durera la « transition », qui dépendrait des pays partenaires prêts ou non à accepter un accord aux conditions des Etats-Unis. Mais concède : « La Chine ne joue absolument pas le jeu. Les droits de douane sont si élevés que nous sommes de fait sous embargo. Il va falloir trouver une solution ».

Pour un troisième mandat de Trump

Donald Trump doit-il aller vite avant le couperet des élections de mi-mandat en 2026 ? « Pas du tout, répond Bannon. Ocasio-Cortez et Sanders [élus démocrates incarnant l’aile gauche du parti] ne disent rien du cœur du problème : comment ramener ici les emplois bien payés. Il y a 10 millions d’étrangers ici en compétition pour l’emploi. On va expulser les 10 millions d’envahisseurs », dit-il, à l’instar des nationaux populistes français. Comme Donald Trump et Elon Musk, reprenant une rhétorique niant l’indépendance des juges, Steve Bannon dit d’ailleurs avoir transmis à Marine Le Pen, condamnée en première instance pour détournement de fonds publics, son « soutien sans réserve ».

Soucieux de se rapprocher du président américain, il est l’un des rares soutiens de Trump à répéter publiquement que celui-ci fera un troisième mandat, même si la Constitution américaine interdit d’en exercer plus de deux. « Inutile de changer la Constitution, ne perdons pas une seconde à le faire », insiste Steve Bannon, qui assure avoir avec lui « les avocats les plus brillants du pays ». Il affirme n’en avoir pas parlé avec Trump… mais rappelle que celui-ci a déclaré le 30 mars qu’« il y a des méthodes » pour se maintenir à la Maison Blanche en 2028. « Le président Trump se représentera et gagnera à nouveau, s’enflamme-t-il. Un individu comme lui n’arrive qu’une fois par siècle. Nous avons eu le général Washington pour la naissance de la nation, Lincoln pour la renaissance de la nation, Trump pour la régénération de la nation. »

A l’image de Steve Bannon, les plus fervents partisans MAGA croient dans un « nouvel âge d’or » et en Donald Trump comme un acte de foi. Le poing fermé, devant l’épître de Saint-Paul « Revêtez-vous de l’armure de Dieu », l’influenceur trumpiste raconte une politique qui parle aux tripes. C’est ce « lien viscéral » qui aurait donné sa force au mouvement MAGA, décrit-il fiévreusement : « Le président Trump se connecte aux gens au niveau émotionnel. C’est ce qui fait les grands leaders. Et c’est la plus grande menace pour le système. »

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  Le 30/04/2025 à 17:00, olivier lsb a dit :

Rencontre avec Steve Banon, l'idéologue et architecte du mouvement MAGA, le pendant de Sourkov chez Poutine. 

Ambiance... Je note un désaccord profond, que j'ignorais, et une tolérance purement tactique sur Musk et les "techno entrepreneur". 

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/30/steve-bannon-sur-les-100-jours-de-donald-trump-nous-voulons-rendre-cette-revolution-permanente_6602022_3210.html

 

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L'un est "techno libertarien" et l'autre est un "révolutionnaire social" ... forcément qu'ils ne doivent pas être d'accord sur grand chose.

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  Le 30/04/2025 à 17:00, olivier lsb a dit :

Rencontre avec Steve Banon, l'idéologue et architecte du mouvement MAGA

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Bannon compense le fait qu'il ait été banni par Trump de toute participation à l'administration de son second mandat en savourant le fait que Musk va lui-même en être bientôt éjecté.

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  Le 01/05/2025 à 16:46, vincenzo a dit :

Mike Waltz viré apparemment 

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C'est mieux avec les sources.
https://thehill.com/homenews/administration/5277270-mike-waltz-trump-national-security-adviser/

C'est probable, mais ce n'est pas encore confirmé.

Par défaut, je recommande de ranger ce type de remous internes trumpistes directement dans les criailleries

(puisque 1) ça a peu d'impact sur la vie des états-uniens ... ou sur la puissance des USA
et 2) c'est Trump qui est l'autorité suprême, la majorité de son cabinet sont simplement des exécutants, et des plantons jetables
(-> regardez la taille des couleuvres avalées par le SecState, Marco Rubio, qui était un faucon GOP traditionnel) .

Modifié par rogue0
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  Le 01/05/2025 à 18:32, Ciders a dit :

Un génie stable, qu'ils disaient.

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Ambassadeur à l'ONU sous la présidence Trump, autant préférer le même poste en Erythrée ou en Birmanie: au moins avec ces deux pays, il y a des votes à l'ONU et des positions communes avec les US à coordonner...

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Les grandes manœuvres autour du dollar ont démarré, en vue de continuer à assurer le financement du déficit américain, et deux stratégies, très risquées et très impérialistes, sont envisagées.

Une approche extra-territoriale et reposant sur la coercition des banques centrales nationales, et une autre basée sur l'introduction d'une crypto-monnaie adossée au dollar, et rendue incontournable pour le recours aux services des entreprises de la tech américaine. 


https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/05/02/dans-l-entourage-de-trump-on-voit-poindre-deux-reponses-contradictoires-pour-maintenir-la-domination-internationale-du-dollar_6602300_3232.html

  Citation

« Dans l’entourage de Trump, on voit poindre deux réponses contradictoires pour maintenir la domination internationale du dollar »

Tribune

Eric Monnet, Economiste

Pour rendre les exportations plus compétitives, deux solutions sont esquissées par l’économiste Stephen Miran et le patron du Trésor, Scott Bessent, explique l’économiste Eric Monnet dans une tribune au « Monde ».

Publié le 02 mai 2025 à 17h00 Temps de Lecture 4 min. Read in English

Donald Trump plonge le monde dans un torrent d’incertitude, autant sur le plan commercial que financier et monétaire. Derrière le bruit et la fureur des multiples annonces, on peut tout de même déceler des stratégies et leur logique, même si elles ne sont pas dénuées de contradiction et de risque. Dans le domaine financier et monétaire, la principale question peut se résumer ainsi : comment les Etats-Unis entendent-ils maintenir la domination internationale du dollar tout en portant des coups à la mondialisation commerciale et financière ? On voit poindre deux réponses possibles dans l’entourage du président.

L’une, défendue par Stephen Miran, qui pilote les conseillers économiques de la Maison Blanche, propose de forcer les gouvernements et banques centrales étrangers à détenir des dollars et accepter les termes du contrat décidés par les Etats-Unis. L’autre, esquissée par Scott Bessent, le secrétaire au Trésor, mise sur le développement des usages privés du dollar, au moyen de cryptomonnaies dont la valeur lui serait adossée (stablecoins).

Stephen Miran pense donc pouvoir conserver – voire renforcer – le rôle du dollar comme première monnaie de réserve internationale en forçant la main de ses détenteurs publics (dits « officiels »). Ce sont principalement les banques centrales de pays qui veulent maintenir un taux de change quasi stable avec le dollar, tout en s’ouvrant financièrement. Les réserves en dollar qu’elles accumulent leur servent soit à prêter aux banques de leur pays en cas de sortie de capitaux, soit à éviter une appréciation de leur monnaie face au dollar et préserver ainsi la compétitivité de leurs exportations.

Déprécier le dollar

Donald Trump et Stephen Miran ont plusieurs fois menacé de droits de douane les pays qui vendraient leurs dollars. Ils ont aussi proposé d’échanger ces réserves, détenues sous forme de dette des Etats-Unis à court terme, en dette à long terme qui ne serait plus vendable sur les marchés financiers. Toute cette stratégie repose sur l’hypothèse que les autres pays acceptent les termes du contrat rédigé par les Etats-Unis.

Elle fait en outre face à une contradiction dont il n’est pas aisé de sortir sans aller encore plus loin dans la coercition. Car les Etats-Unis souhaitent aussi déprécier le dollar afin de relancer leurs exportations et limiter leurs importations (les biens produits aux Etats-Unis deviendraient moins chers vis-à-vis du reste du monde et pourraient plus facilement s’exporter). Stephen Miran et Donald Trump ont donc envisagé que les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis s’engagent à apprécier leur monnaie vis-à-vis du dollar, lors de très hypothétiques « accords de Mar-a-Lago ».

Mais cela reviendrait à demander à ces partenaires de… vendre une partie de la dette des Etats-Unis qu’ils détiennent ! L’opération pourrait en outre se révéler risquée et pousser certains pays à se détourner du dollar dans un contexte où les échanges commerciaux avec les Etats-Unis se réduisent – à cause de leur protectionnisme – et où la Chine cherche activement à développer l’usage de sa monnaie.

Enfin, contrairement au temps de la guerre froide, les Etats-Unis ne sont plus en mesure de demander aux principaux pays détenteurs de réserves en dollar de maintenir ces dernières en échange d’une protection militaire. L’isolationnisme croissant des Etats-Unis pourrait donc nuire à la domination du dollar comme monnaie de réserve détenue par les banques centrales.

Le cryptomercantilisme

Dans ce contexte, Scott Bessent propose, lui, une approche toute différente. Plutôt que de miser sur des réserves en dollar détenues par les banques centrales ou gouvernements étrangers, il entend utiliser la puissance des grandes entreprises privées états-uniennes pour générer une nouvelle forme de réserve en dollar, liée à des cryptomonnaies.

Cette stratégie, qui est une forme de cryptomercantilisme, repose sur une cryptomonnaie particulière : les stablecoins. Ce sont des monnaies dont, contrairement au bitcoin par exemple, la valeur n’est pas volatile mais fixe. En l’occurrence, ces stablecoins auraient une valeur égale à 1 dollar. Pour maintenir cette valeur, les entreprises qui les émettent devraient légalement détenir des réserves en dollar, pour assurer à leurs clients qu’ils peuvent à tout moment échanger si besoin leur stablecoin en dollar.

L’espoir de l’administration Trump serait que les Gafam et autres entreprises financières et non financières incitent leurs clients à payer, et avoir un porte-monnaie, avec ces stablecoins. Pour y parvenir, elles pourraient promettre des facilités de paiement plus rapides que par carte bancaire, voire des remises commerciales. Ainsi l’accroissement de paiement avec des stablecoins augmenterait les réserves en dollar (y compris en dette publique) détenues par les entreprises privées qui émettent ces monnaies.

Cette stratégie, brièvement esquissée par Scott Bessent dans un discours au « sommet crypto » de la Maison Blanche [le 7 mars], est au fondement de la proposition de loi Genius (Guiding and Establishing National Innovation for US Stablecoins, « orienter et établir l’innovation nationale pour les stablecoins américains ») actuellement discutée au Congrès des Etats-Unis.

Comme la méthode de Stephen Miran, celle de Scott Bessent pourrait se heurter à d’importants obstacles. Pour que des consommateurs du monde entier acceptent de placer leur confiance dans des monnaies adossées au dollar, il faut que la valeur de ce dernier demeure relativement stable et que la dette des Etats-Unis continue à inspirer confiance… Surtout, cette stratégie risque de susciter de fortes oppositions dans les autres pays, comme c’est déjà le cas en Chine.

Car, sous le couvert de passer par des acteurs privés, le cryptomercantilisme de Scott Bessent est en fait bien plus intrusif et menaçant pour la souveraineté des autres Etats. Pour éviter une dollarisation cachée des paiements européens, il sera nécessaire d’interdire l’utilisation de stablecoins essentiellement adossées au dollar et de lutter contre les abus de position monétaire dominante. Mais tous les pays n’auront malheureusement pas la force économique et juridique de résister.

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Licenciements annulé dont certains à la demande des industriels pour certains membres de la FDA trop indispensables :

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/La-FDA-americaine-demande-a-certains-membres-du-personnel-licencies-charges-de-negocier-les-red-49808384/

La FDA américaine demande à certains membres du personnel licenciés chargés de négocier les redevances d'utilisation de revenir

Publié le 02/05/2025 à 22:07, mis à jour le 03/05/2025 à 00:22

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La Food and Drug Administration américaine demande à certains de ses employés récemment licenciés, chargés de négociations cruciales avec les fabricants de médicaments, de reprendre leurs fonctions, ont déclaré trois sources proches du dossier.

Les employés à qui l'on demande de revenir sont impliqués dans le renouvellement des programmes dans le cadre desquels les fabricants de médicaments versent des redevances qui financent le système d'évaluation des médicaments de l'agence.

Le mois dernier, la FDA a licencié la plupart de ses négociateurs principaux, ainsi que leurs chefs de projet, comme l'avait précédemment rapporté Reuters.

Le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux, Robert F. Kennedy Jr., a ordonné à la FDA de licencier 3 500 employés dans le cadre d'une restructuration massive des agences sanitaires américaines en mars. Le HHS a déclaré que 20 000 employés avaient quitté l'agence à la suite de licenciements, de rachats et d'offres de retraite anticipée lancées par le département de l'efficacité gouvernementale du milliardaire Elon Musk.

Au moins un négociateur et neuf autres employés récemment licenciés qui soutenaient les négociations ont été invités à revenir, ont déclaré deux sources. On leur a demandé s'ils souhaitaient revenir vendredi ou après, ou s'ils préféraient démissionner volontairement.

Le négociateur prévoit de revenir, ont déclaré deux sources, mais on ne sait pas combien d'autres personnes invitées à revenir le feront.

Le HHS, qui gère les demandes des médias pour la FDA, a déclaré que toute erreur liée aux licenciements était le résultat de données inexactes collectées par les services des ressources humaines du département.

Cette décision marque la deuxième fois cette année que la FDA demande le retour d'employés licenciés. Elle a réembauché certains scientifiques en février à la suite de la première vague de licenciements au sein de l'agence.

Selon des sources de la FDA, les licenciements massifs qui ont suivi en avril sous l'administration du président Donald Trump avaient commencé à perturber l'examen des nouveaux médicaments.

Selon les experts, en vertu des accords actuels sur les redevances d'utilisation qui arrivent à expiration, la FDA s'engage à achever l'examen des demandes d'autorisation de nouveaux médicaments dans un délai de 10 mois ou de 6 mois, selon qu'il s'agit d'une demande standard ou prioritaire.

Les experts du secteur ont déclaré que le licenciement de la plupart des négociateurs et de leurs chefs de projet avait semé la confusion dans le processus complexe de renouvellement des accords, supervisé par le Congrès, en vertu desquels les sociétés pharmaceutiques et les fabricants de médicaments génériques paient pour l'examen de leurs produits par la FDA.

Le personnel est chargé d'organiser les réunions publiques requises par la loi, qui doivent avoir lieu avant le début des négociations sur le renouvellement des accords. La réunion sur les médicaments génériques était prévue en juin et celle sur les médicaments de marque sur ordonnance en juillet.

Le mois dernier, environ 200 entreprises de biotechnologie ont également adressé une lettre au Congrès pour exprimer leurs préoccupations concernant les licenciements à la FDA et demander la réintégration de plusieurs membres du personnel, notamment les négociateurs des redevances d'utilisation. (Reportage de Patrick Wingrove à New York ; édité par Caroline Humer et Bill Berkrot)

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  Le 04/05/2025 à 10:35, herciv a dit :

Licenciements annulé dont certains à la demande des industriels pour certains membres de la FDA trop indispensables :

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/La-FDA-americaine-demande-a-certains-membres-du-personnel-licencies-charges-de-negocier-les-red-49808384/

La FDA américaine demande à certains membres du personnel licenciés chargés de négocier les redevances d'utilisation de revenir

Publié le 02/05/2025 à 22:07, mis à jour le 03/05/2025 à 00:22

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La Food and Drug Administration américaine demande à certains de ses employés récemment licenciés, chargés de négociations cruciales avec les fabricants de médicaments, de reprendre leurs fonctions, ont déclaré trois sources proches du dossier.

Les employés à qui l'on demande de revenir sont impliqués dans le renouvellement des programmes dans le cadre desquels les fabricants de médicaments versent des redevances qui financent le système d'évaluation des médicaments de l'agence.

Le mois dernier, la FDA a licencié la plupart de ses négociateurs principaux, ainsi que leurs chefs de projet, comme l'avait précédemment rapporté Reuters.

Le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux, Robert F. Kennedy Jr., a ordonné à la FDA de licencier 3 500 employés dans le cadre d'une restructuration massive des agences sanitaires américaines en mars. Le HHS a déclaré que 20 000 employés avaient quitté l'agence à la suite de licenciements, de rachats et d'offres de retraite anticipée lancées par le département de l'efficacité gouvernementale du milliardaire Elon Musk.

Au moins un négociateur et neuf autres employés récemment licenciés qui soutenaient les négociations ont été invités à revenir, ont déclaré deux sources. On leur a demandé s'ils souhaitaient revenir vendredi ou après, ou s'ils préféraient démissionner volontairement.

Le négociateur prévoit de revenir, ont déclaré deux sources, mais on ne sait pas combien d'autres personnes invitées à revenir le feront.

Le HHS, qui gère les demandes des médias pour la FDA, a déclaré que toute erreur liée aux licenciements était le résultat de données inexactes collectées par les services des ressources humaines du département.

Cette décision marque la deuxième fois cette année que la FDA demande le retour d'employés licenciés. Elle a réembauché certains scientifiques en février à la suite de la première vague de licenciements au sein de l'agence.

Selon des sources de la FDA, les licenciements massifs qui ont suivi en avril sous l'administration du président Donald Trump avaient commencé à perturber l'examen des nouveaux médicaments.

Selon les experts, en vertu des accords actuels sur les redevances d'utilisation qui arrivent à expiration, la FDA s'engage à achever l'examen des demandes d'autorisation de nouveaux médicaments dans un délai de 10 mois ou de 6 mois, selon qu'il s'agit d'une demande standard ou prioritaire.

Les experts du secteur ont déclaré que le licenciement de la plupart des négociateurs et de leurs chefs de projet avait semé la confusion dans le processus complexe de renouvellement des accords, supervisé par le Congrès, en vertu desquels les sociétés pharmaceutiques et les fabricants de médicaments génériques paient pour l'examen de leurs produits par la FDA.

Le personnel est chargé d'organiser les réunions publiques requises par la loi, qui doivent avoir lieu avant le début des négociations sur le renouvellement des accords. La réunion sur les médicaments génériques était prévue en juin et celle sur les médicaments de marque sur ordonnance en juillet.

Le mois dernier, environ 200 entreprises de biotechnologie ont également adressé une lettre au Congrès pour exprimer leurs préoccupations concernant les licenciements à la FDA et demander la réintégration de plusieurs membres du personnel, notamment les négociateurs des redevances d'utilisation. (Reportage de Patrick Wingrove à New York ; édité par Caroline Humer et Bill Berkrot)

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La FDA n'était pas parfaite mais sur ce coup-là c'était une folie de vouloir tailler dedans.

On est dans un pur délire libertarien qui va mener à la catastrophe... Une industrie agro-alimentaire ne peut pas tenir sur le front du respect des normes juste par les bonnes volontés.

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  Le 04/05/2025 à 11:28, Patrick a dit :

Une industrie agro-alimentaire ne peut pas tenir sur le front du respect des nomes juste par les bonnes volontés.

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Aucune industrie en fait. On voit les effets du manque de régulation non seulement sur la santé publique et la pollution mais aussi sur tout un tas d'abus en terme de mensonge sur les quantités, les prix, les promos...

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