Alexis Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures Il y a 17 heures, Manuel77 a dit : C'est ce que nous constatons lorsque nous appliquons la philosophie politique de Jürgen Habermas, qui joue un rôle important en Allemagne et qui est en quelque sorte la philosophie « officielle » de l'État. Il s'agit de la "théorie de l'agir communicationnel" et du "discours sans domination". Si je comprends bien, cette théorie place l'élément délibératif au sommet de la légitimation. Merci, je viens de comprendre pourquoi mon manuel d'allemand au lycée s'appelait "Ja, aber", avec en illustration des gens qui discutent posément C'était une question de philosophie officielle 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures il y a 18 minutes, Alexis a dit : Merci, je viens de comprendre pourquoi mon manuel d'allemand au lycée s'appelait "Ja, aber", avec en illustration des gens qui discutent posément C'était une question de philosophie officielle En tout cas joli ville dans laquelle tu étais ^^ Tu allais régulièrement au mt saint Odile ? Tes parent sont dans la vigne ? Si oui... MP---> Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures Le 16/09/2025 à 12:10, Alexis a dit : Dans le scénario agité ici (c'est un scénario, franchement l'appeler "projet" serait trop dire), par Trump notamment, les créanciers n'auraient rien à dire car ayant prêté en dollars, ils seraient bien remboursés en dollars, et les Etats-Unis n'auraient enfreint aucune loi Avec un tel scénario il faut savoir qui est exposé au dollar. La réponse semble facile : tout le monde. J'ai donc regardé pour notre propre cas et posé la question à ChatGPT : Je n’ai pas trouvé de source publique fiable qui indique exactement quel montant en dollars ou obligations du Trésor américain est détenu actuellement par la Banque de France ou l’État français parmi ses réserves de devises. Je m'attendais à pire. Voici ce que j’ai pu recenser : Quels sont les réserves en dollar et en bond du trésor US de la banque de france ? Ce que montrent les données disponibles Les réserves officielles de change de la France à fin juillet 2025 s’élèvent à ~ 303,040 milliards d’euros, dont ~ 31,424 Mds€ de “réserves en devises”. Trésor Public Parmi les avoirs en devises, il est mentionné que les “titres de dette américaine détenus par les résidents français” (y compris via la Banque de France) seraient passés de ~ 535 Mds USD fin 2022 à ~ 960 Mds USD fin 2024 selon les données américaines, mais le point de vue français donne un chiffre plus modeste : ~ 384 Mds USD fin 2024. Crédit Agricole Économiques Cela dit, ce chiffre de 384 Mds USD représente la dette américaine détenue par les résidents français, ce qui n’est pas nécessairement synonyme de réserves de change officiellement libellées ou gérées comme telles par la Banque de France. Il peut inclure des investissements privés, fonds, etc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures Et pour la zone Europe : Ce que montrent les données mondiales / américaines Le TIC (Treasury International Capital) du Département du Trésor des États‑Unis publie les portefeuilles de titres américains détenus par des étrangers, ventilés par pays ou par “catégorie officielle / privée”. Réserve fédérale+3U.S. Department of the Treasury+3U.S. Department of the Treasury+3 Par exemple, en juin 2024, “foreign official” holdings de titres US à long terme s’élevaient à ≈ 6,598 milliards de dollars, dont une partie est détenue par des institutions publiques étrangères (États, banques centrales, etc.). U.S. Department of the Treasury Dans ces tableaux, la zone Euro / Eurozone figure parfois comme ensemble régional. Par exemple les données “Foreign Residents’ Holdings of U.S. Long‑term Treasury Securities by Country & Region” montrent que pour l’Eurozone, les montants sont de l’ordre de quelques milliers de milliards USD. Par exemple : “Europe; Eurozone; Total U.S. long-term securities” pour certaines dates étaient dans les 5 000‑6 000 Mds USD. Réserve fédérale+2U.S. Department of the Treasury+2 Limites et incertitudes Ces chiffres ne précisent pas quelle fraction parmi ceux “Eurozone / Europe” appartient directement aux réserves de la BCE ou de l’Eurosystème. Une partie est détenue par des investisseurs privés, fonds, institutions financières, etc. "Officiel" dans les données TIC inclut États, banques centrales et autres entités publiques, mais ça ne dit pas nécessairement “réserves de change” gérées comme tel; cela peut inclure d’autres types de détention publique. Les détenteurs “européens” peuvent détenir les titres en nom propre ou via des intermédiaires (custodians) situés au Luxembourg, Belgique, etc., ce qui rend la localisation géographique des détenteurs peu informative sur qui réellement possède ces titres. Paperjam+1 Estimations / ordres de grandeur plausibles pour l’UE / l’Eurozone En compilant ce qu’on sait : Les données “Europe; Eurozone” dans les statistiques des holdings étrangers de titres US montrent des montants de l’ordre de 5 000‑6 000 milliards USD de titres US à long terme détenus par toute l’Eurozone à certaines dates. Réserve fédérale+2U.S. Department of the Treasury+2 Mais seule une fraction de cela peut être attribuée à des réserves officielles de banques centrales / la BCE. Le reste est dans les mains d’investisseurs privés ou publics autres que banques centrales. Donc, en l’absence de ventilation précise, une estimation prudente pourrait situer les titres du Trésor américain détenus par l’Eurosystème / la BCE dans ses réserves à probablement quelques centaines de milliards de dollars, mais moins que le total Europe/Eurozone tel que mesuré dans TIC. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures Il y a 7 heures, greg0ry a dit : A mon sens vous illustrez parfaitement le problème. On parle d’un influenceur américain assassiné et « vous/nous » contributeurs d’un forum français sur la politique étrangère donc normalement des personnes que je pense plus curieuses, cultivées que la moyenne, vous êtes tous ultra épidermiques sur un sujet qui me semble important mais pas autant que l’attention qu’on lui prête. on voit donc a quel point la polarisation a gangrené notre société . En fait ca pend au nez de la France à court terme. Les "jeunes" apprennent la politique sur TikTok aujourd'hui, c'est leur principal source d'information et ralliement ... donc à court terme on aura les même probleme. La grosse différence c'est l'internalisation de la violence en Europe, alors qu'aux USA on a tendance à l'externaliser, c'est culturel. Mais il n'est pas garanti que ca dure ad vitam et que les gens prefere s'autodétruire plutôt que de détruire l'objet de leur inquiétudes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures il y a 56 minutes, elannion a dit : En tout cas joli ville dans laquelle tu étais ^^ Tu allais régulièrement au mt saint Odile ? Tes parent sont dans la vigne ? Si oui... MP---> Non, non, l'image que j'ai postée je l'ai trouvée en ligne... mon manuel d'allemand du lycée je ne l'ai pas gardé Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures (modifié) Sur la faiblesse du dollar (il a quasiment touché 1,2 dollar pour un euro hier. En gros les investisseurs veulent toujours acheté US mais se méfient systématiquement du dollar maintenant. Les investisseurs mondiaux se ruent sur les couvertures pour protéger leurs investissements américains du dollar https://www.cryptopolitan.com/investors-shield-us-investments-from-dollar/ Par Jai Hamid Mise à jour : 17 septembre 2025, 11 h 35 UTC 3 minutes de lecture Contenu 1. Les investisseurs se protègent malgré la hausse des actions américaines 2. Les fonds mondiaux renforcent leur couverture face à l'affaiblissement du dollar Les investisseurs étrangers conservent leurs actifs américains mais les couvrent activement contre le dollar. Plus de 80 % des flux entrants d’ETF étrangers au cours des derniers mois ont été couverts, contre 20 % plus tôt cette année. La baisse des taux américains rend la couverture du dollar moins chère et plus attractive à l’échelle mondiale. Les investisseurs mondiaux conservent leurs actifs américains mais se précipitent pour couvrir leur exposition au dollar, témoignant d'une inquiétude croissante quant à l'impact des projets économiques de Donald Trump sur la monnaie la plus utilisée au monde. Depuis le retour de Trump à la Maison Blanche, le flux d'argent vers les investissements américains couverts a atteint des niveaux jamais vus depuis quatre ans, selon la Deutsche Bank. George Saravelos, responsable de la stratégie de change de la banque, a déclaré que les acheteurs étrangers « ont peut-être recommencé à acheter des actifs américains, mais ils ne veulent pas de l'exposition au dollar qui va avec », ajoutant qu'ils réduisent leurs positions en dollars « à un rythme sans précédent ». Les investisseurs se protègent malgré la hausse des actions américaines Ce comportement explique en partie la faiblesse persistante du dollar, malgré la hausse continue des actions américaines . Wall Street avait été durement touchée en avril par l'instauration par Trump de ses prétendues « journées de libération », mais le S&P 500 a depuis rebondi et affiche désormais une hausse de 12 % en dollars. Pourtant, pour les investisseurs en Europe, ce rendement tombe à -2 % en euros, car le dollar lui-même a chuté de plus de 10 % cette année par rapport aux principales devises. Au cours des trois derniers mois, environ 7 milliards de dollars ont été investis dans des ETF d'actions américaines détenus à l'étranger. La Deutsche Bank a constaté que 80 % de ce montant étaient couverts, contre seulement 20 % au début de l'année. La couverture protège les investisseurs des fluctuations de change, leur permettant de suivre uniquement la performance de l'actif, même si elle entraîne des coûts supplémentaires. Cette forte augmentation de la protection contre les fluctuations de change est un facteur clé de la baisse du dollar , qui a contribué à propulser l'euro au-dessus de 1,18 dollar pour la première fois en quatre ans. Avec la baisse des taux d'intérêt américains, le coût de ces couvertures a également diminué, les rendant plus attractives. Arun Sai, de Pictet Asset Management, a déclaré que son entreprise avait renforcé ses couvertures en dollars sur les actions américaines, anticipant une poursuite de la baisse du billet vert. « Le dollar continuera d'être le principal touché par l'érosion de la crédibilité institutionnelle », a-t-il déclaré. Il a décrit cette tendance comme s'inscrivant dans un « marché baissier séculaire » pour la devise. Les fonds mondiaux renforcent leur couverture face à l'affaiblissement du dollar Une enquête de Bank of America réalisée en septembre a révélé que 38 % des gestionnaires de fonds mondiaux prévoyaient d'accroître leurs couvertures contre un affaiblissement du dollar, contre seulement 2 % se préparant à un dollar plus fort. Meera Chandan, co-responsable de la stratégie mondiale de change chez JPMorgan, a déclaré que la tendance ne se limitait pas à une vente massive d'actifs américains. « Il ne s'agit pas de vendre l'Amérique. Il s'agit plutôt de se protéger du dollar », a-t-elle déclaré. Elle a averti que de nouvelles données économiques défavorables pourraient entraîner une baisse du dollar et inciter à une augmentation des opérations de couverture de change. Les détenteurs d'obligations se couvrent généralement plus souvent pour lisser les rendements. Jusqu'à récemment, les investisseurs en actions ne s'en souciaient pas. Mais aujourd'hui, ils affirment que les avantages de la couverture l'emportent sur les coûts. Ces dernières années, les achats étrangers d'actions américaines avaient contribué à la hausse du dollar. Cette année, ce lien a été rompu. Charles-Henry Monchau, DSI de la banque privée suisse SYZ Group, a déclaré avoir investi en mars dans des actions américaines entièrement couvertes contre le dollar. « C'était une décision géopolitique », a-t-il expliqué, rappelant la position publique de Trump contre un dollar fort. « Cette année, il faut se couvrir. » Les grands fonds de pension font de même. Les gestionnaires de fonds de pension danois ont réduit leurs avoirs en dollars non couverts de 16 milliards de dollars au deuxième trimestre, les ramenant à 76 milliards de dollars. Les fonds de pension néerlandais ont également augmenté leurs couvertures en dollars plus tôt cette année. Les fonds australiens ont pris des mesures similaires. En juin, la Banque des règlements internationaux a déclaré que les opérations de couverture de change menées par les investisseurs hors des États-Unis avaient largement contribué à la baisse du dollar en avril et mai. Les chercheurs de la BRI ont indiqué que les investisseurs asiatiques avaient été particulièrement actifs en matière de couverture durant cette période. Les investisseurs ont généralement recours aux contrats de change à terme pour se couvrir. Ces produits dérivés leur permettent de sécuriser un taux de change futur, et comme leur coût est lié aux écarts de taux d'intérêt, la baisse des taux américains les a rendus plus avantageux. Kit Juckes, stratégiste FX à la Société Générale, a déclaré que les investisseurs avaient longtemps évité de payer des coûts élevés pour couvrir le dollar. Mais aujourd'hui, « un point de basculement est assez proche », a-t-il ajouté. « On se demande : "Pourquoi n'ai-je pas encore fait cela ?" » Kamakshya Trivedi, stratège en chef des changes chez Goldman Sachs, a déclaré que la baisse des coûts de couverture pourrait encourager davantage d'investisseurs asiatiques à rejoindre la vague, ce qui pourrait conduire à une faiblesse encore plus grande du dollar. Modifié il y a 3 heures par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures 7 hours ago, herciv said: Seen from my chair, a poor guy with a bit of success got killed by another poor guy, as can happen on every street corner in the US. The case is being politically exploited on the domestic scene to set up a witch hunt (first the Democrats of Bernie Sanders, then all those who challenge the magas) and allow the deployment of the National Guard in more cities. c'est complètement et totalement faux, mais je ne veux pas risquer d'être banni car il me reste très peu de points à donner. J'espère pouvoir trouver un moyen d'expliquer le genre de conséquences générales qui vous échappent, sans trop mentionner ce qui s'est passé dans l'Utah et sans contrarier les modérateurs, mais cela passe à côté de l'essentiel, et je vous assure que la vérité est bien pire. 7 hours ago, pascal said: the end of the game is whistled on KIRK All posts discussing what has become a viral topic will now be deleted Je viens de voir cela tel que c'était sur la page précédente et je n'avais pas correctement rafraîchi les choses. mes excuses. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures 24 minutes ago, g4lly said: In fact, it's hanging over France's neck in the short term. Young people learn about politics on TikTok today; it's their main source of information and rallying... so in the short term, we'll have the same problems. The big difference is the internalization of violence in Europe, while in the US we tend to externalize it; it's cultural. But it's not guaranteed that it will last forever, and people prefer to self-destruct rather than destroy the object of their concern. L'un des sujets abordés dans un podcast récent concernait l'exploitation de TikTok. En gros, les entreprises – ou n'importe qui – paient un intermédiaire qui donne ensuite des ordres à quiconque cherche à gagner 25 ou 50 dollars avec leurs « prises de position », qui n'en sont pas du tout. Il s'agit en fait d'utiliser de vraies personnes comme marionnettes pour une cause, et de là, ceux qui tentent d'obtenir l'argent recevront des bonus pour le plus grand engagement. Cela encourage les prises de position les plus toxiques pour gagner de l'argent. L'aspect juridique est que les entreprises doivent faire attention à ce qu'elles disent et font, mais les individus n'ont pas besoin d'être aussi prudents. Les groupes « blanchissent » donc de la propagande via un intermédiaire, où un individu qui n'est pas soumis aux mêmes règles peut répéter comme un perroquet ce que les groupes veulent faire croire, mais ne peut pas le dire lui-même. Nous nous demandons si le ministère de la Justice va se pencher sur cette question. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures Lisez cet article https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/pourquoi-wall-street-vote-trump-des-deux-mains-2186690 et regardez la phrase en rouge dans le lien précédent. Si le dollar dévalue trop vite WallStreet verra bien des investisseurs non US se détourner. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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