Zalmox Posté(e) le 3 août 2018 Share Posté(e) le 3 août 2018 Le 01/08/2018 à 16:20, Patrick a dit : 3: il compte aussi imprimer les canons en métal avec du plastique d'imprimante 3D? Le mec est alchimiste donc??? Dans la vidéo il est question de "SHEET METAL". Ça ne s'imprime pas en 3D. On imprime en 3D même du titan. Une société française le fait très bien. Bien sur, pas avec une machine achetée chez Darty. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 3 août 2018 Share Posté(e) le 3 août 2018 6 minutes ago, Skw said: Ou surtout le prix que les gouvernants estiment nécessaires pour ne pas passer pour des clowns aux yeux de la population. Car c'est un réel enjeu côté chinois. Monsieur Jinping qui nous vient de Pékin tente le Super Banco ! ... Super ! Super ! Super ! Est-ce que tu ferais allusion à ce genre de choses? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 4 août 2018 Share Posté(e) le 4 août 2018 https://www.baltimoremagazine.com/2018/7/9/can-hagerstown-kick-its-opioid-habit (9 juillet 2017) Hagerstown, une bourgade dans l'ouest du Maryland particulièrement touchée par la crise des opioïdes. Plus qu'un reportage : un petit bijou d'histoire locale, bien écrit et plein d'intelligence. Je ne traduis que des extraits, mais cela ne remplace pas la lecture de l'article complet, qui mérite d'être lu jusqu'à la fin, moins déprimante que le début : Au cours des 44 dernières années, depuis que le centre commercial Valley Mall a été construit à la périphérie de la ville, en fermant les grands magasins, les magasins de détail, les restaurants, les théâtres, et les magasins à cinq et dix cents, il y a eu des espoirs de faire revivre le centre-ville de Hagerstown, autrefois prospère. Une clinique de méthadone ne faisait pas partie de cette vision. Selon les dépendants en rétablissement interviewés dans le cadre des programmes locaux de traitement à la méthadone, il se peut que les trois quarts de ceux qui participent à des programmes locaux de traitement à la méthadone continuent de se défoncer. "Peut-être que 10 à 15 % ne vous posent aucun problème et essaient de faire ce qu'il faut". Il est presque impossible de trouver une famille, y compris parmi les membres du service de police de Hagerstown et du conseil municipal, qui n'ait été affectée par l'épidémie d'opioïdes qui continue d'augmenter dans la ville. Kevin Simmers, un policier à la retraite de Hagerstown, a perdu sa fille de 19 ans à cause d'une overdose et il construit actuellement un centre de rétablissement pour femmes. À son apogée, Hagerstown a construit les énormes avions de transport Fairchild qui ont transporté les troupes américaines à travers le Pacifique pendant la guerre de Corée ; après la guerre de Corée, ils ont fabriqué des avions à réaction Boeing. Hagerstown a construit des automobiles, embouteillé du Coca-Cola, fabriqué des chaussures, des vêtements, des meubles et de la crème glacée Breyer's, et était le plus grand fabricant mondial d'orgues. Mais aujourd'hui, (...) Hagerstown ressemble davantage à un microcosme de Baltimore - essentiellement une petite ville avec des problèmes de grande ville, continuellement en mode de survie. En vérité, Hagerstown a un taux de pauvreté plus élevé que Baltimore, un pourcentage plus élevé de personnes handicapées de moins de 65 ans, des taux d'accession à la propriété plus faibles et un pourcentage plus faible de main-d'œuvre ayant un diplôme universitaire (elle a également battu un record l'an dernier avec huit homicides, envoyant son taux de meurtre par habitant au-delà de Philadelphie et de Chicago). Alors que la question la plus pressante à laquelle Hagerstown - et d'autres villes du Maryland dépourvues de ressources comme Frostburg, Cumberland, Cambridge, Snow Hill, Elkton et Edgewood - est peut-être de savoir comment obtenir une aide immédiate aux personnes aux prises avec une dépendance, la question plus générale est plus vexante : comment une ville isolée et col bleu se remet-elle de la pire épidémie de drogue de l'histoire des États-Unis, en plus de 45 ans de désindustrialisation ? Les économistes qui étudient les tendances nationales disent que les gens devraient simplement quitter des villes comme Hagerstown et chercher du travail ailleurs. "L'épidémie n'a pas encore atteint son apogée ", déclare Mike Piercy, directeur du département des services sociaux du comté de Washington. "Si nous pouvions renverser les chiffres d'aujourd'hui, il nous faudrait encore 20 ans pour nous débarrasser des dégâts." Le commerce des opioïdes est devenu si lucratif ici que les trafiquants de Baltimore et même de New York se rendent à Hagerstown, et souvent plus loin en Virginie occidentale, parce qu'ils peuvent gagner jusqu'à 40 dollars de plus par gramme d'héroïne et une marge bénéficiaire plus élevée pour les fausses pilules, comme la "Vicodin" contrefaite et à base de fentanyl qui a tué Prince. "Maintenant, c'est partout ici", dit-elle. "Il suffit d'un coup de fil. Ils livrent. C'est plus rapide que de commander une pizza." C'est dans ce genre d'endroits que les gens de la classe ouvrière blanche, sans formation universitaire, sont de plus en plus nombreux à mourir, d'après ce que les économistes de Princeton Anne Case et Angus Deaton appellent dans leur document historique de 2015 des « morts du désespoir » - suicide, empoisonnement par la drogue et maladie du foie - qui inversent les progrès de l'espérance de vie que les États-Unis ont connus au cours des 50 dernières années. Une augmentation du taux de mortalité pour n'importe quel groupe démographique du premier monde était pratiquement inconnue depuis des décennies, à l'exception des hommes russes après l'effondrement de l'Union soviétique, un phénomène attribué à la montée en flèche de l'alcoolisme. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 5 août 2018 Share Posté(e) le 5 août 2018 5 hours ago, Wallaby said: lu jusqu'à la fin, moins déprimante que le début Là ou on explique que l’Amérique va disparaître? Comme la Chine des Qing? Sinon la solution au probleme de dépendance aux "opioïdes" est connue et appliqué partout ailleurs dans les pays civilisé ... traitement substitutif et psychiatrique. Ce n'est pas forcément très coûteux même si ça devient souvent chronique. Ça doit coûter 1€ jour en dose d'attaque ... et descendre a 10 ou 20 cents jours ... en traitement "de fond". Ça marche souvent très bien ... même si le dépendant a tendance a retapé un peu d'héro de temps en temps au début. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 5 août 2018 Share Posté(e) le 5 août 2018 Il y a 6 heures, g4lly a dit : Là ou on explique que l’Amérique va disparaître? Comme la Chine des Qing? Sinon la solution au probleme de dépendance aux "opioïdes" est connue et appliqué partout ailleurs dans les pays civilisé ... traitement substitutif et psychiatrique. Ce n'est pas forcément très coûteux même si ça devient souvent chronique. Ça doit coûter 1€ jour en dose d'attaque ... et descendre a 10 ou 20 cents jours ... en traitement "de fond". Ça marche souvent très bien ... même si le dépendant a tendance a retapé un peu d'héro de temps en temps au début. un pays qui décline ou qui dégénère... un pays ??? en fait non, une entreprise qui periclite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 5 août 2018 Share Posté(e) le 5 août 2018 Il y a 6 heures, g4lly a dit : Là ou on explique que l’Amérique va disparaître? Comme la Chine des Qing? Non, là où ils expliquent les efforts de revitalisation de la ville : université, théâtre. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 5 août 2018 Share Posté(e) le 5 août 2018 Le problème avec de tels investissements, c'est qu'il faut que de l'activité économique durable s'installe pour transformer l'essai, sinon ce sont des ressources dépensées en pure perte, et des espoirs brisés. C'est là où on retrouve le problème présent partout dans les sociétés post-industrielles: trop peu de jobs, surtout pour les moins qualifiés (qui sont très nombreux). 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 5 août 2018 Share Posté(e) le 5 août 2018 Il y a 12 heures, g4lly a dit : Là ou on explique que l’Amérique va disparaître? Comme la Chine des Qing? Ben oui. Le Monsieur te disait bien que ce serait moins déprimant. Faut suivre, mince ! Il y a 12 heures, g4lly a dit : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 5 août 2018 Auteur Share Posté(e) le 5 août 2018 États-Unis : heurts lors d'une manifestation d'extrême droite à Portland http://www.lefigaro.fr/international/2018/08/05/01003-20180805ARTFIG00054-etats-unis-heurts-lors-d-une-manifestation-d-extreme-droite-a-portland.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Tancrède Posté(e) le 5 août 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 août 2018 (modifié) 20 hours ago, zx said: États-Unis : heurts lors d'une manifestation d'extrême droite à Portland http://www.lefigaro.fr/international/2018/08/05/01003-20180805ARTFIG00054-etats-unis-heurts-lors-d-une-manifestation-d-extreme-droite-a-portland.php J'attends d'avoir des observations d'un des journalistes indépendants que je suis (je crois que j'ai montré une vidéo de lui sur le forum récemment): il anticipe l'événement depuis quelques semaines, et a suivi le "build up" préalable des deux côtés de la barrière, avant de se rendre sur place. Il a déjà sorti des vidéos live de l'événement, mais j'attends ses premières synthèses (ce soir), parce qu'une chose est sûre, la version des grands médias suivra l'axe narratif dominant, avec peu de variations. Les mouvements impliqués, à droite, n'ont pas vraiment droit au qualificatif "extrême droite". Tout au plus "droite dure", et certainement pas à caractère ethnique: les "Proud Boys" de l'humoriste (notion débattable) Gavin McInnes sont un mouvement sans connotation raciale (pourcentage significatif de gens dits "de couleur".... Si, si, ça se dit encore aux USA) mais à vocation claire anti-PC, "occidentaliste" (pour les "valeurs" invoquées, et avant tout la liberté de parole) et assez clairement conservatrice. Le groupe "Patriot Prayer" est lui aussi multi-ethnique, plus difficile à cerner, même s'il est clairement entre nationalisme pur et dur et affirmation patriotique (trouve le juste milieu qui peut), plus religieux et tout aussi militant. Principalement, ce sont des groupes qui concentrent une bonne part de leur activité sur la côte ouest qu'ils jugent "passée au communisme" et discriminatoire à l'encontre de l'essentiel du spectre politique (selon eux, tout ce qui s'y trouve à la droite de Lénine est "l'ennemi" de la gauche militante). Il est tout aussi clair qu'il y a une proportion de membres purement d'extrême droite dans leurs rangs (qu'ils essaient d'exclure, percevant le danger médiatique) qui essaient de joindre un "mouvement qui marche" et évitent les "hate groups" qui (contrairement à ce que clame la presse, la gauche....) ne font pas du tout recette même à l'ère Trump. Pour la note, même le très idéologique (depuis quelques années, c'est devenu leur business model) et militant Southern Poverty Law Center, une organisation censément "neutre" (heum) recensant groupes et individus à voir comme "hate groups", n'arrive pas à les classer comme tels (et c'est pas faute de le vouloir). Mais ça n'empêche pas les médias de le faire à la première occasion, parce que hein.... En face, on a tout ce qui se regroupe plus ou moins sous l'étiquette "antifa", soit une litanie de groupes plus ou moins formalisés, dont le "by any means necessary" qui a déjà moultement clashé avec les groupes susmentionnés. Eux béénficient d'un assez large soutien de facto de la presse qui leur pardonne tout et reste aveugle à l'idéologie prônée, tant qu'on la planque sous le noble slogan de "anti-fascisme" ("fascisme", ces jours-ci, voulant dire "est en désaccord avec moi"). De même du côté d'une certaine portion des foules étudiantes: on va dire qu'une part des étudiants (et beaucoup de profs, qui sont souvent membres) en sciences sociales et humanités leur passent aussi tout et constituent à l'occasion des bataillons (assez passifs) dans les événements de rue ou sur campus, parce que l'étiquette "antifasciste" marche (même s'il n'y a pas de fascistes en face.... On les cherche toujours, en fait) et que l'effet de troupeau est plus de ce côté ces temps-ci. Au final, on a surtout une grande impression que ces groupes n'existent réellement que pour clasher dans la rue et se troller en ligne et dans le monde réel, parce qu'ils ne mènent pas vraiment beaucoup d'actions concrètes promouvant autre chose que le fait de gueuler contre l'adversaire réel ou perçu, et se pointer quand quelqu'un qu'ils n'aiment pas va parler, pour foutre la merde. Les "Proud Boys" se la jouent un peu "fight club" hors des événements de rue, essaient de fonctionner comme un mouvement de jeunesse, mais à part ça, tous sont là pour être du muscle pour de l'action concrète à visée médiatique (souvent par des tactiques plus ou moins au point), des manoeuvres pour donner une mauvaise image à l'adversaire (false flag....) et autres joyeusetés assez improductives, mais spectaculaires réunissant des gens avec un trop plein d'énergie mal dirigée, beaucoup de frustrations et de rancoeur. Il est difficile aujourd'hui d'arriver à évaluer les effectifs de ces organisations, et leur capacité réelle à mobiliser des militants actifs dans la rue, mais ils ont connu une certaine croissance, et des événements comme Portland (en fait, là, c'est Portland II: c'est une ville "chaude" pour ces rencontres) servent en définitive surtout à se faire de la pub, à attirer l'attention sur eux et à faire venir du monde. Parce que si vraiment Antifa & co voulait que les soi-disant "fascistes" se plantent, ils n'avaient qu'à rester chez eux: personne, aucune caméra n'aurait daigné s'intéresser à quelques bandes de militants conservateurs défilant dans une rue, et la journée se serait vite effacée comme un samedi d'été de plus à Portland, sans rien de notable. Mais c'est le jeu que ces organisations jouent: elles visent à grandir, à pratiquer la politique du pire et à manoeuvrer la perception des médias et de la population. Elles VEULENT aller au clash. Elles VEULENT que les choses partent en sucette. L'extrême gauche pour recruter, se légitimer et influer, la droite pour exposer le décalage entre réalité et discours médiatique (et casser du gauchiste). Les antifas ont pour l'instant un vaste avantage institutionnel (médias, staffs universitaires, perception des étudiants militants), mais ça ne semble pas prendre aussi largement qu'ils veulent, sans doute parce que l'adversaire n'est pas suffisamment ce qu'ils disent qu'il est et que les médias sont de nos jours trop décrédibilisés pour influer à ce point sur l'opinion. Sans doute aussi parce qu'il est difficile de convaincre quand la méthode est de foutre la merde, de balancer du gaz lacrymo, de frapper avec des barres à mine.... Qu'on ne se trompe pas: tous ces gens veulent cogner, quel que soit le prétexte invoqué, et/ou ils sont là pour faire passer leurs adversaires pour des monstres. République de Weimar-style... En minature et fait par des gamins aimant leur confort et sécurité , jusqu'à un certain point seulement parce qu'à force, l'escalade devient la règle à chaque événement. Modifié le 6 août 2018 par Tancrède 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 7 août 2018 Share Posté(e) le 7 août 2018 Un texte intéressant, qui remet les pendules à l'heure concernant la réalité de la Russie, loin de l'imagination de certains Républicains imaginant le pays de Vladimir Poutine comme acquis aux idées qui leur sont chères, sans parler de certains nationalistes racistes imaginant la Russie comme "blanche" The Russia that Republicans love doesn’t exist Je copie le texte au cas où le lien disparaîtrait par la suite Révélation Citation In the 1920s, ’30s and ’40s, many American leftists — including quite a few members of the Democratic Party — regarded the Soviet Union through a pink-tinted filter of earnestly held ideals. The U.S.S.R. was a “socialist paradise,” a place run by gruff but honest workers who were doing away with the economic and political injustices that plagued the United States. The appeal of this vision was so powerful that many who clung to it had trouble confronting the brutal realities of the Soviet system. True believers dismissed the reports of famines, purges and concentration camps as capitalist propaganda, and scorned those who did the reporting as “Whites” or “reactionaries” or even “fascists” — in outright denial that many who first began to speak out about their experiences of Stalinism were ex-communists or socialists themselves. I was reminded of those reality-averse leftists this weekend, when I saw a photo that was making the rounds on the Internet. The photo showed two older American men wearing identical T-shirts with the slogan “I’d rather be a Russian than Democrat.” Both were clearly pleased with themselves — they were clearly enjoying the feeling of trolling their presumed liberal opponents. Yet, their prank still tells you a lot. It’s a reflection of the extent to which the Republican Party has now swung behind President Trump’s extraordinary Russophilia. The trend isn’t new, of course. For years we’ve seen American conservatives cultivating ties with Russian counterparts who seem to embody all the cool things they can’t get at home: contempt for “political correctness,” the unapologetic defense of “Christian values” and rule by a macho strongman who sneers at journalists, gays and liberal snowflakes of all varieties. The American right is mistaken, however, when it idealizes Putin as a defender of “conservative values.” Whatever values Putin has are entirely situational — he’ll do whatever it takes to boost Russia’s power and his own (because the two are intertwined). And clueless Republicans have given him a wonderful opening to exploit. Take the case of Maria Butina, the alleged Russian agent who cultivated contacts with the National Rifle Association as a supposed “gun rights activist” from Siberia. Had anyone at the NRA troubled to ask, that person could have easily learned that her country has strict gun-control policies. Kremlin officials would never tolerate a genuine grass-roots challenge to that principle. But they do know what Republicans want to hear. American evangelicals who come to Russia seeking allies in the fight against unbelief have proven equally gullible. Their official interlocutor, the Russian Orthodox Church, had a long history of collaboration with the Soviet regime, one that extends into the present. The church is less a religious community than an arm of the state, which repays that loyalty by making life hard for potential rivals. Putin would never allow evangelical Protestants or Catholics to compete in a free marketplace of religious ideas. The fact that Russian authorities have explicitly banned Jehovah’s Witnesses effectively puts the lie to any claims that Russia cares about “Christian values.” (And don’t look now — but Secretary of State Mike Pompeo seems to agree.) Russian religious leaders love telling their American counterparts — such as star Trump supporter Franklin Graham — how much they hate the idolatry and decadence of the modern age. Yet, the stirring sermons never seem to have much of an effect on Russia’s sky-high levels of corruption, the ubiquity of drugs and prostitution (allegedly ably abetted by the police, who run lucrative protection rackets), or the prevalence of abortion, which remains the Kremlin’s favored method of birth control. That’s a view shared byPutin, by the way — though I doubt that many Republicans are aware. At 480 abortions per 1,000 live births, Russia’s rate is more than twice as high as that of the godless United States. I’ve even heard some especially ill-informed conservatives try to argue that Russia is a paragon of the free market — even though anyone who knows about the country’s economy can tell you that its leading business tycoons enjoy their positions at the mercy of Putin. Those who tout Russia’s low income-tax rates should keep in mind that the tax service is one of the Kremlin’s most effective tools for keeping its political rivals in line. And what about those white nationalists such as Richard Spencer, who like to praise Russia for its alleged success at remaining the “sole white power in the world”? Actually, a visit to just about any provincial town would show idiots like him a far more complicated reality, shaped by large-scale immigration from the majority-Muslim republics of the former Soviet Union. In that respect, indeed, even authoritarian Russia is wrestling with exactly the same globalizing forces that confront western Europe or the United States. In short, the modern-day Republican romance with Russia has little to do with reality and everything to do self-delusion — making them oddly similar to those 20th-century leftists who succumbed to the fairy tales of Stalinism. You would think that Trump and his supporters would at least have the advantage of being able to learn from history. No such luck, apparently. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 8 août 2018 Auteur Share Posté(e) le 8 août 2018 États-Unis : victoire à l'arrachée des républicains dans un fief conservateur http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/08/08/97001-20180808FILWWW00010-etats-unis-victoire-a-l-arrachee-des-republicains-dans-un-fief-conservateur.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 8 août 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 août 2018 Le 19/3/2016 à 01:07, Wallaby a dit : https://www.foreignaffairs.com/articles/united-states/2014-08-18/america-decay (septembre-octobre 2014) Voici un article assez passionnant de Francis Fukuyama, « L'Amérique en pourrissement - les sources du dysfonctionnement politique » qui est le résumé en une quinzaine de pages d'un livre qu'il a publié à la même époque. Il commence avec l'exemple de l'US Forest Service qui fut un symbole de la professionnalisation de l'État à la fin du XIXe siècle, lorsqu'on a commencé à embaucher des fonctionnaires en fonction de leur compétence professionnelle et non de leur étiquette politique. Donc des gens très compétents et neutres. Alors que ce service a été longtemps très efficace et admiré, il dysfonctionne aujourd'hui parce que l'institution a perdu en autonomie, en étant contrôlée par les tribunaux qui sont le bras armé d'intérêts contradictoires, et en la chargeant de missions contradictoires. L'autonomie du recrutement est obérée par l'obligation d'embaucher 45% d'anciens militaires. Elle vend le bois à un prix qui ne permet pas de compenser les coûts. La mission de contrôle des incendies est une catastrophe écologique car certaines espèces pour être en bonne santé ont besoin d'être détruites régulièrement par le feu. Il arrive qu'on dépense un million de dollars pour sauver des flammes une maison qui en vaut 100.000. C'était un résumé. Voici maintenant une traduction : Pinchot avait créé une agence de haute qualité qui se consacrait à un objectif fondamental : gérer l'exploitation durable des ressources forestières. Le grand incendie de l'Idaho de 1910, cependant, a brûlé quelque trois millions d'acres et tué au moins 85 personnes, et les protestations politiques qui ont suivi ont amené le Service des forêts à se concentrer de plus en plus non seulement sur la récolte du bois, mais aussi sur la suppression des incendies de forêt. Pourtant, les premiers partisans de la foresterie scientifique ne comprenaient pas bien le rôle des feux dans l'écologie des forêts. Les feux de forêt sont un phénomène naturel et jouent un rôle important dans le maintien de la santé des forêts de l'Ouest. Les arbres intolérants à l'ombre, comme les pins ponderosa, les pins tordus et les séquoias géants, nécessitent des feux périodiques pour dégager des zones dans lesquelles ils peuvent se régénérer, et une fois les feux éteints, ces arbres ont été envahis par des espèces comme le Douglas taxifolié. (Les pins tordus latifoliés ont besoin de feux pour propager leurs graines.) Au fil des ans, de nombreuses forêts américaines ont développé de fortes densités d'arbres et d'énormes accumulations de sous-bois sec, de sorte que lorsque des feux se sont produits, ils sont devenus beaucoup plus grands et plus destructeurs. Après des catastrophes telles que les énormes incendies de Yellowstone en 1988, qui ont fini par brûler près de 800 000 acres dans le parc et qu'on a mis plusieurs mois à maîtriser, le public a commencé à s'en rendre compte. Les écologistes ont commencé à critiquer l'objectif même de la prévention des incendies et, au milieu des années 1990, le Service des forêts a changé de cap et a officiellement adopté une approche "laisser brûler". Mais des années de politiques malavisées ne pouvaient tout simplement pas être effacées, car tant de forêts étaient devenues de gigantesques poudrières. En raison de la croissance démographique dans l'Ouest américain, de plus, au cours des dernières décennies du XXe siècle, beaucoup plus de gens ont commencé à vivre dans des zones vulnérables aux incendies de forêt. Comme les gens choisissent de vivre dans les plaines inondables ou sur des îles-barrières, ces personnes s'exposaient à des risques indus qui étaient atténués par ce qui était essentiellement une assurance subventionnée par le gouvernement. Par l'intermédiaire de leurs représentants élus, ils ont fait pression pour que le Service des forêts et les autres organismes fédéraux responsables de la gestion des forêts reçoivent les ressources nécessaires pour continuer à lutter contre les incendies qui pourraient menacer leur propriété. Dans ces circonstances, l'analyse coûts-avantages rationnelle s'est avérée difficile, et plutôt que d'essayer de justifier une décision de ne pas agir, le gouvernement pouvait facilement finir par dépenser un million de dollars pour protéger une maison de 100 000 $. Pendant ce temps, la mission originelle du Service des forêts s'érodait. Les récoltes de bois dans les forêts nationales, par exemple, ont chuté, passant d'environ 11 milliards à environ trois milliards de pieds-planche par an au cours des seules années 1990. Cela était dû en partie à l'évolution de l'économie de l'industrie du bois, mais aussi à un changement dans les valeurs nationales. Avec la prise de conscience environnementale, les forêts naturelles sont de plus en plus considérées comme des havres à protéger pour eux-mêmes, et non comme des ressources économiques à exploiter. Et même en termes d'exploitation économique, le Service des forêts n'a pas fait du bon travail. Le bois était commercialisé à un prix bien inférieur aux coûts d'exploitation ; le prix du bois de l'agence était inefficace ; et comme tous les organismes gouvernementaux, le Service des forêts était incité à augmenter ses coûts plutôt qu'à les contenir. La performance du Service des forêts s'est détériorée, bref, parce qu'il a perdu l'autonomie qu'il avait acquise sous Pinchot. Le problème a commencé par le déplacement d'une seule mission départementale par des missions multiples et potentiellement conflictuelles. Au milieu du XXe siècle, la lutte contre l'incendie a commencé à déplacer l'exploitation forestière, mais la lutte contre l'incendie elle-même est devenue controversée et a été déplacée par la conservation. Aucune des anciennes missions n'a été rejetée, cependant, et chacune a attiré des groupes d'intérêt extérieurs qui soutenaient différentes factions ministérielles : consommateurs de bois, propriétaires, promoteurs immobiliers, écologistes, pompiers en herbe, etc. De son côté, le Congrès, qui avait été exclu de la microgestion des ventes de terres sous Pinchot, s'est rétabli en émettant divers mandats législatifs, forçant le Service des forêts à poursuivre plusieurs objectifs différents, dont certains sont en désaccord les uns avec les autres. Ainsi, la petite agence cohérente créée par Pinchot et célébrée par les universitaires s'est lentement transformée en une grande agence balkanisée. Elle est devenue l'objet de nombreuses maladies affectant plus généralement les agences gouvernementales : ses fonctionnaires en sont venus à s'intéresser davantage à la protection de leurs budgets et de leurs emplois qu'à l'exécution efficace de leur mission. Et ils se sont accrochés à de vieilles missions même lorsque la science et la société autour d'eux étaient en train de changer. 1 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 9 août 2018 Auteur Share Posté(e) le 9 août 2018 Aux États-Unis, les opioïdes tuent plus que les armes à feu http://sante.lefigaro.fr/article/aux-etats-unis-les-opioides-tuent-plus-que-les-armes-a-feu/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 9 août 2018 Share Posté(e) le 9 août 2018 https://money.cnn.com/2018/08/09/media/tribune-sinclair/index.html La grande fusion de Sinclair Broadcast Group avec Tribune Media est annulée par la FCC, suite aux doutes émis par les experts sur les dispositions prises par Sinclair pour éviter d'enfreindre les lois antitrust américaines, en termes d'emprise sur le marché des médias locaux. Sinclair était supposé vendre certains réseaux et chaînes afin d'acquérir ceux de Tribune Media, et il est apparu que ces cessions étaient, au moins en partie, d'apparence seulement, des partenaires/affiliés/actionnaires de Sinclair gardant le contrôle des dits réseaux et chaînes, ce qui aurait vidé de telles cessions de toute réalité autre que purement juridique. Le Board de Tribune a donc profité de la première date légale pour se retirer de la négociation, et en a profité pour intenter un procès à Sinclair pour les pertes et dommages encourus pendant le processus finalement infructueux, affirmant que Sinclair avait sciemment évité la procédure recommandée par la FCC et n'avait pas respecté ses obligations contractuelles, poussant le vice jusqu'à menacer le Department of Justice de multiples procès. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 10 août 2018 Share Posté(e) le 10 août 2018 Je ne sais pas où le fiche. Ce n'est pas la partie Espace qui est centrée sur les activités civiles, ce n'est pas l'armée de l'air américaine puisque précisément ça s'en séparerait, ce n'est pas les criailleries parce qu'ils veulent vraiment le faire... Les États-Unis annoncent la création d'une «Force de l'espace» Citation «Le temps est venu d'écrire le prochain chapitre de l'histoire de nos forces armées, de se préparer pour le prochain champ de bataille», a déclaré le vice-président, Mike Pence, dans une allocution devant les militaires au Pentagone. «L'heure est venue d'établir la Force de l'espace des États-Unis.» Woput..n ! Plaisanteries mises à part - et il y a de quoi rire devant de telles annonces ronflantes en toc - je vois deux choses sérieuses derrière tout cela : - La US Space Force sera une nouvelle opportunité de démarrer des projets technologiquement trop ambitieux, absurdes du point de vue du management, ruineux pour le contribuable, poules aux œufs d'or pour le complexe militaro-industriel ainsi que la nuée de consultants, hommes de médias et politiciens qu'il nourrit C'est donc le signe d'une accélération des tendances délirantes du CMI américain, en y incluant le monde politique. Vu le désastre F-35, la réaction rationnelle serait au contraire de se recentrer sur des projets plus évolutifs que révolutionnaires, du solide plutôt que du clinquant. Mais le gouvernement américain refuse absolument de revenir sur Terre - Il existe un Traité de l'espace datant de 1967, qui interdit notamment toute militarisation des corps célestes ainsi que toute arme de destruction massive dans l'espace. Il est possible que la US Space Force le respecte. Faut-il cependant imaginer qu'un certain président à houppe orange ne déclare tout à coup que c'était un bad deal ? ... 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 10 août 2018 Share Posté(e) le 10 août 2018 (modifié) Il faut les comprendre. Depuis qu'on sait qu'Aquaman est de retour, l'US Navy s'est calmée sur ses ambitions de dominer les fonds marins. En plus, le roi des océans aurait du sang dothraki et comme on l'a vu récemment, ce n'est pas une bonne idée de se mettre à dos ces gens-là. Non je vais très bien dans ma tête, reposez cette seringue. Plus sérieusement, oui. On amuse la galerie. Et on se prépare à des lendemains difficiles côté du déficit. Modifié le 10 août 2018 par Ciders 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 10 août 2018 Share Posté(e) le 10 août 2018 Pour le moment il me semble qu'il n'est question que de créer une nouvelle branche qui centraliserait toutes les activités spatiales déjà existantes (donc, en gros, les satellites militaires d'observation et de communication). Il n'est pas encore question de cryogéniser des spaces marines dans des drop pods près à être décongelés et déployés en cas de besoin, même s'il est tout à fait possible que ce soit l'idée de Trump. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 10 août 2018 Share Posté(e) le 10 août 2018 Peut être a-t-il l'intention de conquérir la galaxie ? ça me paraîtrait logique en tout cas, vu que cette dernière est grosso-modo du même ordre de grandeur que son ego. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Arland Posté(e) le 10 août 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 août 2018 Peut-être un bel exemple de syndrome d'Hubris ? Visiblement, Poutine, Kim, l'Europe, L'Otan, Erdogan ou Xi ça ne lui suffisait pas : Au pire il pourra leur présenter la facture du Mur ! Plus sérieusement je me demande si il n'a trop pris au sérieux le concept de "Rods from God" après qu'un petit malin lui ai glissé dans l'oreille que c'était le moyen le plus sûr et rapide d'effacer qui il voulait quand il voulait n'importe où. Révélation Bref ... 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sillage Posté(e) le 10 août 2018 Share Posté(e) le 10 août 2018 (modifié) Addiction aux opiacés: un sujet déjà évoqué sur ce post, notamment en 2017, et dont il me semble que la presse française se fait davantage l'écho actuellement, peut-être en relation avec la prise de conscience pour les patients français. 42000 morts aux USA en 2016. Une reprise en mai de la politique de santé publique me semble nécessaire pour faire face à la tentation du seul profit. Difficile tout de même de comprendre de telles dérives éthiques, limite criminelles, de la part de l'industrie pharmaceutique et de médecins qu'ont ne peut, AMHA, pleinement absoudre. https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/08/10/aux-etats-unis-de-plus-en-plus-de-femmes-enceintes-accros-aux-opiaces_5341235_3222.html Extrait: "Le taux de femmes souffrant d’addiction aux opiacés lorsqu’elles arrivent à l’hôpital pour accoucher « a augmenté de 1,5 pour 1 000 en 1999 à 6,5 en 2014 », selon le document, qui ne précise pas les types d’opiacés concernés." https://www.lemonde.fr/planete/article/2017/12/29/aux-etats-unis-l-epidemie-d-overdoses-atteint-un-nouveau-pic_5235517_3244.html Modifié le 10 août 2018 par Sillage Correction orthographe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 10 août 2018 Share Posté(e) le 10 août 2018 Il y a 3 heures, Kelkin a dit : Pour le moment il me semble qu'il n'est question que de créer une nouvelle branche qui centraliserait toutes les activités spatiales déjà existantes (donc, en gros, les satellites militaires d'observation et de communication). Non l'observation reste au NRO et ne sera pas intégrée à la Space Force. Il y a 2 heures, Shorr kan a dit : HÉRÉSIE!! Que fait l'inquisition? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 10 août 2018 Share Posté(e) le 10 août 2018 il y a 41 minutes, hadriel a dit : Non l'observation reste au NRO et ne sera pas intégrée à la Space Force. HÉRÉSIE!! Que fait l'inquisition? Ne t'inquiètes pas, la Sainte Inquisition est à ses trousses pour lui coller un Excommunicate Traitoris, et ce en la personne de... Révélation Inquisitor Robert Muller 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 10 août 2018 Share Posté(e) le 10 août 2018 Heureusement qu'on a le topic criailleries pour ce genre de conneries. Et qu'on a des modos efficaces. D'ailleurs, vous les sentez arriver ? Vous sentez que les Tau se resserrent ? Fuit en hurlant déguisé en Ancien 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 10 août 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 août 2018 On sent bien le lent mouvement des tau qui se resserrent ... 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant