USA

[vincenzo]

il y a 19 minutes, Lordtemplar a dit :

toujours a propos de son discours.  Si je ne me trompe pas, c'est la premiere fois (du moins depuis 2025) qu'il a parle specifiquement de la Coree du Sud, notament le deficit avec les US et la protection americaine.  Chantage en perspective?

apparement les US seraient sur le point d'acheter 2 ports au Panama (via des societes privees)

par contre pas de discours sur la Coree du Nord, Iran, Russie et Chine (hormis les tariffs)

Oui Blackrock va sortir 22 milliards de Dollars pour 90 % des ports de Cristobal et Balboa, à l’entrée et à la sortie du canal, ainsi que 80 % du capital d’une société qui contrôle 43 ports comprenant 199 postes d’amarrage dans 23 pays.

https://www.lefigaro.fr/flash-eco/le-groupe-hongkongais-hutchison-va-ceder-ses-ports-sur-le-canal-de-panama-a-un-consortium-americain-20250304

Modifié il y a 14 heures par vincenzo

[CANDIDE]

Il y a 2 heures, herciv a dit :

Moi il me fait penser à un autre monsieur avec une moustache.

"nous allons forger la civilisation la plus libre, la plus avancée, la plus dynamique et la plus dominante qui ait jamais existé à la surface de cette Terre"

Oui, moi aussi, la dernière partie de cette phrase m'a tout de suite fait penser à un certain Adolf !

Modifié il y a 14 heures par CANDIDE

[Alexis]

La politique internationale selon M'sieur Donald 

[Alexis]

Il y a 2 heures, herciv a dit :

Moi il me fait penser à un autre monsieur avec une moustache.

On parle de moi ?

 

[ksimodo]

il y a 14 minutes, Alexis a dit :

La politique internationale selon M'sieur Donald 

On notera à la fois la prudence, mais aussi la pertinence, sur le proche orient. C'est tellement le bordel que c'est à personne, ou à kineveut le temps que ça dure. 

[pascal]

il y a 13 minutes, ksimodo a dit :

prudence, mais aussi la pertinence

Deux éléments qui ne s'appliquent vraiment pas au Canada ...

[ksimodo]

Amérique centrale, Caraibes et Groenland Canada c'est différent. C'est le voisinage immédiat.

Tout le monde se fout d'avoir un quartier "montagne du crack" d'un coté ( loin ) ou une téci genre quartiers Nords "loin" aussi. Le PO c'est loin, du moment que ça ne forme pas des pilotes pour déconstruire des tours à Manhattan. Mais le voisinage dans l'immeuble ou la rue, ou le lotissement, c'est pas du tout pareil. 

La zone d'influence élargie pour repousser les frontières peu contrôlées, c'est exactement ce qu'à fait......l'UE aussi. 

 

[Arland]

il y a 55 minutes, Alexis a dit :

La politique internationale selon M'sieur Donald 

Vlad ne va pas accepter cette carte, la Crimée et le Donbass ne sont pas dans sa zone.

[Alexis]

A propos du Canada...

"Tu étais comme un frère pour moi, je t'aimais !"

"Tu n'es pas mon frère, tu es mon oblast !!!" (province)

[Arland]

Il y a 1 heure, Lordtemplar a dit :

toujours a propos de son discours.  Si je ne me trompe pas, c'est la premiere fois (du moins depuis 2025) qu'il a parle specifiquement de la Coree du Sud, notament le deficit avec les US et la protection americaine.  Chantage en perspective?

Le langage change en Corée du Sud dernièrement où même le ministre des affaires étrangères Cho Tae-yul n'exclut plus le concept d'une dissuasion nucléaire sud-coréenne.

[Alexis]

il y a 29 minutes, Arland a dit :

Le langage change en Corée du Sud dernièrement où même le ministre des affaires étrangères Cho Tae-yul n'exclut plus le concept d'une dissuasion nucléaire sud-coréenne.

Il y a deux ans environ, le président sud-coréen avait déjà dit que le pays devait se doter d'une dissuasion nucléaire, dans un message qui contenait le mot "Ukraine". Il avait été rattrapé par la manche par un certain Joe Biden, et s'était rétracté 

Je ne pense pas que Trump arrivera à convaincre les Sud-Coréens

Vu l'état d'avancement de leurs technologies, je mettrais bien une pièce sur Séoul prochaine puissance nucléaire (la N° 10)

Peut-être avant la fin du 2ème mandat de Trump 

[herciv]

Début des "petits" effets collatéraux de la politique de Trump. On commence par les effets de la méfiance. On verra le mois prochain pour savoir si la méfiance est toujours à la mode.

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Fort-ralentissement-des-embauches-dans-le-prive-aux-Etats-Unis-en-fevrier-49245876/

Fort ralentissement des embauches dans le privé aux Etats-Unis en février

Le 05 mars 2025 à 16:26

Washington (awp/afp) - Les embauches dans le secteur privé ont connu un fort ralentissement en février aux Etats-Unis, selon l'enquête mensuelle ADP/Stanford Lab publiée mercredi, qui cite le contexte politique comme facteur.

Le mois dernier, 77'000 créations nettes d'emploi ont été enregistrées, d'après cet indicateur, contre 186'000 en janvier (chiffre révisé à la hausse).

Les analystes s'attendaient à un bien moindre ralentissement, avec autour de 148'000 créations, selon le consensus publié par MarketWatch.

"Le rythme des embauches a ralenti à son plus faible niveau depuis juillet, et des emplois ont été supprimés dans les secteurs du commerce, du transport, de la santé et de l'éducation", selon le communiqué.

Nela Richardson, cheffe économiste d'ADP, évoque l'impact potentiel des "incertitudes liées à la politique et du ralentissement des dépenses de consommation".

"Nos données, combinées avec d'autres indicateurs récents, suggèrent que les employeurs hésitent à embaucher le temps d'avoir une idée claire du nouveau contexte économique", ajoute-t-elle dans le communiqué.

Les chiffres de l'emploi privé sont considérés comme un baromètre plus ou moins fiable des chiffres officiels, qui seront publiés vendredi.

Les analystes de Pantheon Macroeconomics, toujours très critiques à l'égard de cet indicateur, jugeant sa marge d'erreur trop élevée, estiment ainsi dans une note que "le faible chiffre de février devrait être largement ignoré".

"Le chiffre de février est bas, plus bas qu'attendu, mais pas catastrophique", relèvent de leur côté les analystes de HFE, soulignant que "le monde n'avait pas arrêté de tourner après les 36.000 créations d'emploi du mois de juillet".

"Un ralentissement n'est pas un crash", insistent-ils: "Pour l'instant, les entreprises ne licencient pas leurs travailleurs, elles ont simplement mis sur pause leurs embauches."

Depuis février, plusieurs indicateurs ont montré que l'économie américaine, globalement florissante encore en fin d'année 2024, commençait à vaciller depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

Le président est notamment en train d'augmenter fortement les taxes sur les importations.

La confiance des consommateurs a plongé, les dépenses des ménages ont diminué, les industriels se sont inquiétés de l'impact de ces nouveaux droits de douane sur leur activité.

Mardi, le patron du géant américain de la distribution Target, Brian Cornell, a indiqué que son entreprise pourrait devoir augmenter le prix de certains fruits et légumes "dans les prochains jours".

Désormais frappé par 25% de droits de douane, le Mexique en est un fournisseur majeur.

[herciv]

Ca va commencer à tanguer pour DT en interne :

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Etats-Unis-le-sentiment-a-tourne-49246554/

Etats-Unis : le sentiment a tourné

Aux Etats-Unis, les données macroéconomiques se dégradent ces dernières semaines, témoignant d'un retournement du sentiment. Le narratif sur les Etats-Unis est en train de basculer. Et c'est le S&P500 qui trinque.

La liste des mauvaises nouvelles s'allonge. En début de semaine, l'ISM manufacturier est ressorti en dessous des attentes, à 50,3 contre 50,7 attendu. Pour rappel, c'est le seuil de 50 qui est important pour les enquêtes PMI ou ISM. Au-dessus de 50, l'activité est en expansion et en-dessous de 50, l'activité est en contraction. C'est en particulier la composante très suivie des nouvelles commandes qui a fortement chuté, passant de 55,1 à 48,6. La composante emploi s'est aussi contractée (47,6 contre 50,3 en janvier).

La confiance des consommateurs est aussi en repli. C'est toujours un indicateur très suivi parce que la consommation représente à peu près deux tiers du PIB. En février, l'enquête de l'Université du Michigan sur le sentiment des consommateurs est passée de 71.1 à 64.7. Et plus généralement, beaucoup d'indicateurs macro publiés ces dernières semaines déçoivent, c’est-à-dire qu'ils sortent en-dessous des attentes du consensus. Ainsi, l'indice de surprise économique de Citigroup est passé en territoire négatif depuis la mi-février.

Tout cela se traduit dans les modèles de prévisions de PIB, notamment le GDPNow de la Fed d'Atlanta. C'est un des nombreux modèles de nowcasting, c'est à dire de prévisions de PIB en temps réel. Ces modèles incorporent au fur et à mesure les données économiques, et les extrapolent pour en faire une prévision de PIB. Celui de la Fed d'Atlanta est l'un des plus suivis. Pour le premier trimestre 2025, les dernières données ont conduit à une nette baisse de l'estimation de croissance. La prévision actuelle est tombée à … -2,8% !

Il ne faut néanmoins pas paniquer et conclure que la récession arrive. Ceux qui suivent de près cet indicateur, comme les équipes de recherche macro de Zonebourse, savent qu'au cours d'un trimestre les variations de prévision de ce modèle sont importantes. Dit autrement, il y a un peu une surréaction à chaque nouvelle donnée. Et il n'est pas rare que l'estimation à la fin d'un trimestre soit assez loin du chiffre officiel, publié un mois plus tard.

Actions en baisse sous Trump

Globalement, c'est tout le narratif sur les Etats-Unis qui a basculé. Post-élection, le sentiment était ultra-haussier, alors que les consommateurs et les chefs d'entreprise (de même que les investisseurs) semblaient être davantage concentrés sur les aspects positifs (ou supposés positifs) du programme de Donald Trump. Mais depuis le début de l'année, la conversation tourne davantage autour des aspects négatifs, à savoir les droits de douane et leurs potentielles conséquences sur les prix et la croissance.

Résultat, les actions corrigent et le S&P est même passé sous son niveau d'avant élection. Or, les marchés actions sont un des indicateurs clés de Donald Trump. Comme le rappelait à juste titre Bank of America, ce seuil est probablement le premier test pour le put présidentiel, concept que nous décrivions il y a quelques semaines. Pourquoi ? Parce qu'à partir de maintenant, on va voir fleurir les titres "stocks down under Trump". Les investisseurs seront donc attentifs à toute inflexion dans le discours de l'administration américaine.

Surtout, ils surveilleront les prochaines données économiques. Car pour l'instant ce ne sont que les enquêtes qui se dégradent. Cela témoigne du fait que le sentiment s'est retourné. Mais pour le moment, les données dites "dures", comme la consommation ou l'emploi sont encore très solides. Si d'aventure la conjoncture venait à trop se dégrader, les investisseurs pourront toujours compter sur un autre put, celui de la Fed.

[Coriace]

Je viens de découvrir l'existence de ce site : https://doge.gov/ qui dévoile en direct les "coupes" du DOGE.

Si ça vous dit de dérouler un peu, c'est vraiment une plongée dans des petites agences américaines donc je pense qu'on ne peut pas en tirer grand chose sans connaître l'admin US mais je trouve ça plutôt intéressant comme principe