Wallaby Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures Retour sur les incendies de Los Angeles : https://www.nybooks.com/articles/2025/03/13/eden-on-fire-los-angeles-martin-filler/ La fumée des feux se dissipant, un livre de 1998 refait surface : Ecology of Fear: Los Angeles and the Imagination of Disaster de Mike Davis : Une fois de plus, les politiciens et les médias ont permis que le problème essentiel de l'aménagement du territoire - la prolifération effrénée et incontrôlée des banlieues de la ceinture de feu (firebelt) - soit camouflé dans un discours neutre sur les risques naturels et la sécurité publique. Mais la « sécurité » des côtes de Malibu et de Laguna, ainsi que de centaines d'autres enclaves de luxe et de banlieues fermées au sommet des collines, est en train de devenir l'une des principales dépenses sociales de l'État, bien que, contrairement à l'aide sociale ou à l'immigration, elle ne soit presque jamais débattue en termes de compromis ou d'alternatives. https://www.nybooks.com/online/2025/02/15/smoke-heat-flame/ Le feu était la clé de l'écosystème alimentaire des Indiens de Californie et l'élimination du feu s'inscrit dans les pratiques génocidaires : Tout comme le gouvernement américain a éliminé la principale source de nourriture des tribus des Plaines, le bison, il a ciblé le feu en Californie : « cela faisait partie de la politique visant à supprimer ce lien avec les systèmes alimentaires ». Au cours de ces mêmes décennies, de 1850 à 1890, les milices sanctionnées par l'État ont assassiné environ 90 % des populations indigènes de Californie dans ce que les historiens considèrent généralement comme le cas le plus clair de génocide dans le Far-West américain. Aujourd'hui la sylviculture est pointée du doigt : Aujourd'hui, de nombreuses forêts californiennes - que l'on peut confondre avec des étendues sauvages du haut d'une montagne - sont en fait recouvertes de ce qui a été planté à la suite des opérations d'exploitation forestière. Ces plantations sont souvent peuplées d'arbres de la même espèce et du même âge, sans la diversité qui aurait pu ralentir la propagation du feu. Elles sont également beaucoup plus denses que les forêts gérées naturellement, ce qui les rend sensibles à la sécheresse et aux maladies. Il est difficile d'imaginer un environnement plus explosif pour les incendies que les « alignements de pins »[pines in lines - expression marquante à cause de la rime], comme les décrivent les forestiers. Et le feu est considéré comme un moyen de restauration des écosystèmes La survie de nombreuses espèces de plantes endémiques dépend autant du feu que de l'eau. Certaines [graines] ne germent qu'après avoir été lavées par la fumée ou touchées par les flammes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) il y a 17 heures Share Posté(e) il y a 17 heures Le 07/03/2025 à 07:15, MIC_A a dit : il est juste sur le point de réécrire l'histoire à sa sauce Alors... Réécrire la géographie : check ! Réécrire l'histoire : in progress ! Réécrire la SVT : voir où en sont les créationnistes. Réécrire la physique : Elon m'en a parlé, je ne sais pas où ils en sont Réécrire l'économie : le DOGE doit donner les nouvelles règles Réécrire la langue : simplifions... personne n'a besoin de connaître plus de 4000 mots pour devenir président. Le tout, c'est qu'ils soient courts, chargés émotionnellement, et surtout répétés ! Qu'est-ce qu'il reste à changer dans les programmes scolaires ? Non, c'est bon, avec tout ça on n'a plus besoin d'un ministère fédéral de l'éducation. Vas-y, Elon : Sabre ! 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) il y a 17 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 17 heures (modifié) Les méthodes de Musk lui créé des ennemies dans l'entourage de Trump que la presse US s'est empressé de décrire. https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2025-03-08/quand-musk-et-le-cabinet-trump-croisent-le-fer.php Quand Musk et le cabinet Trump croisent le fer PHOTO KEVIN LAMARQUE, ASSOCIATED PRESS La réunion houleuse entre Elon Musk et les représentants de Donald Trump pourrait avoir marqué un tournant après les premières semaines frénétiques du second mandat de M. Trump. Récit d’une réunion explosive à la Maison-Blanche Marco Rubio était furieux. Il se trouvait dans la salle du Cabinet de la Maison-Blanche, en qualité de secrétaire d’État, assis à côté du président et écoutant une litanie d’attaques de la part de l’homme le plus riche du monde. Assis en diagonale, de l’autre côté de la table elliptique en acajou, Elon Musk s’en prenait à Rubio, l’accusant de ne pas avoir réduit son personnel. Vous n’avez licencié « personne », a lancé Musk à Rubio, avant d’ajouter avec mépris que la seule personne qu’il avait licenciée était peut-être un membre du personnel du département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), dirigé par Musk. Frustration et rancœur Depuis des semaines, Rubio nourrissait en privé une frustration à l’égard de Musk. Depuis, en fait, que l’équipe de Musk avait pour ainsi dire fermé toute une agence censée être du ressort de Rubio : l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Mais lors de la réunion extraordinaire du Cabinet, jeudi, devant le président Donald Trump et une vingtaine d’autres personnes – dont les détails n’ont pas été rapportés auparavant –, Rubio s’est vidé le cœur. M. Musk ne dit pas toute la vérité, a affirmé M. Rubio. Qu’en est-il des plus de 1500 fonctionnaires du département d’État qui ont pris une retraite anticipée dans le cadre de programme de départs ? Ne s’agit-il pas de licenciements ? Il a demandé, sarcastiquement, si Musk voulait qu’il réembauche tous ces gens juste pour qu’il puisse se donner en spectacle en les renvoyant de nouveau. Il a ensuite exposé ses plans détaillés de réorganisation du département d’État. Musk n’a pas été impressionné. Il a dit à Rubio qu’il était « bon à la télévision », laissant entendre qu’il n’était pas bon à grand-chose d’autre. Pendant tout ce temps, le président est resté assis, les bras croisés, comme s’il regardait un match de tennis. Après que la dispute se fut prolongée, créant un climat de malaise, M. Trump est finalement intervenu pour défendre M. Rubio en disant qu’il faisait un « excellent travail ». M. Rubio a beaucoup de choses à gérer, a dit le président. Il est très occupé, il est toujours en déplacement et à la télévision, et il a une agence à gérer. Tout le monde doit donc travailler ensemble. La réunion a peut-être marqué un tournant après les premières semaines frénétiques du second mandat de M. Trump. Elle a donné la première indication significative que M. Trump était prêt à imposer certaines limites à M. Musk, dont les efforts ont fait l’objet de plusieurs poursuites judiciaires et ont semé l’inquiétude chez les législateurs républicains, dont certains se sont plaints directement auprès du président. À partir de maintenant, a dit M. Trump, les secrétaires seront aux commandes. L’équipe de M. Musk se contentera de donner des conseils. Tensions au sein de l’administration L’impact à long terme de la réunion de jeudi n’est pas clair. Musk reste le plus grand soutien financier politique de Trump – encore cette semaine, son comité d’action politique (super PAC) a diffusé des publicités d’une valeur d’un million de dollars qui disaient « Merci, président Trump » – et le contrôle de Musk de la plateforme sociale X a fait craindre aux membres du personnel de l’administration et aux secrétaires de Cabinet qu’il ne les prenne publiquement à partie. Mais la séance a surtout mis à nu les tensions au sein de l’équipe de M. Trump, et la nouvelle des vifs affrontements s’est rapidement répandue parmi les hauts responsables des agences ministérielles une fois la réunion terminée. Ce compte rendu est basé sur des entretiens avec cinq personnes au fait des évènements. Dans un message publié sur les médias sociaux après la réunion, M. Trump a annoncé que la prochaine phase de son plan de réduction des effectifs fédéraux serait menée avec un « scalpel », et non une « hache de guerre (hatchet) » – une référence claire à l’approche de la terre brûlée de M. Musk. Musk, qui portait un costume et une cravate à la réunion de jeudi au lieu de son t-shirt habituel après que M. Trump l’eut publiquement critiqué pour son apparence négligée, s’est défendu en disant qu’il avait trois entreprises avec une capitalisation boursière de plusieurs dizaines de milliards de dollars, et que ses résultats parlaient d’eux-mêmes. Mais il n’a pas tardé à se heurter aux membres du Cabinet. Quelques instants avant l’altercation avec Rubio, Musk et le secrétaire aux Transports, Sean Duffy, s’étaient écharpés sur l’état des équipements de l’administration fédérale de l’aviation (FAA) pour le suivi des avions et sur les remèdes à apporter. Howard Lutnick, le secrétaire au Commerce, s’est empressé de soutenir Musk. M. Duffy a signalé que la jeune équipe de M. Musk essayait de licencier des contrôleurs aériens. Qu’est-ce que je suis censé faire ? a dit M. Duffy. « Je dois faire face à de nombreux accidents d’avion et votre équipe veut que je licencie des contrôleurs aériens ? » Musk a rétorqué que c’était un « mensonge ». Duffy a insisté sur le fait que ce n’était pas le cas ; il l’avait entendu directement de la bouche des personnes concernées. Musk, demandant qui avait été licencié, a dit : « Donnez-moi leurs noms. Donnez-moi leurs noms. » M. Duffy a déclaré qu’il n’y avait pas de noms à donner, parce qu’il avait empêché qu’ils soient licenciés. À un autre moment, M. Musk a insisté sur le fait que des personnes embauchées en vertu des programmes de diversité, d’équité et d’inclusion travaillent dans les tours de contrôle. Duffy l’a relancé et Musk n’a pas ajouté de détails, mais a dit pendant le long échange que Duffy avait son numéro de téléphone et qu’il devait l’appeler s’il avait des problèmes à soulever. L’échange s’est terminé lorsque M. Trump a dit à M. Duffy qu’il devait embaucher des personnes du Massachusetts Institute of Technology au poste de contrôleur aérien. Ces contrôleurs aériens doivent être des « génies », a-t-il ajouté. Faire preuve de stratégie Le secrétaire aux Anciens Combattants (VA), Doug Collins, fait face à l’un des défis les plus délicats sur le plan politique de tous les membres du cabinet. Les coupes budgétaires de M. Musk toucheront des milliers d’anciens combattants – un groupe d’électeurs puissant et un élément central de la base de M. Trump. M. Collins a insisté sur le fait qu’il ne fallait pas brandir un instrument contondant et couper les vivres à tout le monde. Il fallait faire preuve de stratégie. M. Trump s’est dit d’accord avec M. Collins, affirmant qu’il fallait conserver les personnes intelligentes et se débarrasser des mauvaises. En réponse à une demande de commentaire du New York Times, Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison-Blanche, a déclaré dans un communiqué : « Comme l’a dit le président Trump, il s’agissait d’une réunion importante et productive entre les membres de son équipe pour discuter des mesures de réduction des coûts et de la dotation en personnel dans l’ensemble du gouvernement fédéral. Tout le monde travaille comme une seule équipe pour aider le président Trump à tenir sa promesse de rendre notre gouvernement plus efficace. » Tammy Bruce, porte-parole du département d’État, a répondu : « Le secrétaire Rubio a considéré la réunion comme une discussion ouverte et productive avec une équipe dynamique qui est unie pour atteindre le même objectif : rendre sa grandeur à l’Amérique. » Un porte-parole du département des Anciens Combattants a affirmé : « Comme l’a dit le président Trump, il est important d’accroître l’efficacité et de réduire la bureaucratie tout en gardant en place les meilleurs employés fédéraux et les plus productifs. [Le Département] travaille avec le DOGE et le reste de l’administration pour y parvenir. » Dans un message sur X vendredi, Duffy a fait l’éloge de Trump et du travail effectué par l’équipe de Musk et a attesté qu’il s’agissait d’une réunion de Cabinet fructueuse. Il a ajouté que « le département DEI [Diversité, équité et inclusion] de la FAA a été éliminé au jour 2 » et que « l’approche de Trump troquant le scalpel contre la hache et une meilleure coordination entre les secrétaires et le DOGE est la bonne approche pour révolutionner la façon dont notre gouvernement est géré ». Musk, qui a affirmé plus tard sur X que la réunion du cabinet était « très productive », semblait beaucoup moins enthousiaste à l’intérieur de la pièce. Il s’est défendu agressivement, rappelant aux secrétaires du cabinet qu’il avait créé de toutes pièces des entreprises valant plusieurs milliards de dollars et qu’il savait comment recruter de bons éléments. La plupart des membres du cabinet ne se sont pas joints à la mêlée. La colère de M. Musk à l’égard de M. Rubio en particulier a semblé étonner les personnes présentes dans la salle, a déclaré une personne au fait de la réunion. Une autre personne a déclaré que les réponses caustiques de Musk adressées à Duffy et Rubio semblaient dissuader d’autres membres du cabinet, dont beaucoup se sont plaints en privé de l’équipe Musk, de prendre la parole. Reste à voir combien de temps durera ce nouvel arrangement. Modifié il y a 17 heures par herciv 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures Il y a 4 heures, herciv a dit : Les méthodes de Musk lui créé des ennemies dans l'entourage de Trump que la presse US s'est empressé de décrire. https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2025-03-08/quand-musk-et-le-cabinet-trump-croisent-le-fer.php Quand Musk et le cabinet Trump croisent le fer PHOTO KEVIN LAMARQUE, ASSOCIATED PRESS La réunion houleuse entre Elon Musk et les représentants de Donald Trump pourrait avoir marqué un tournant après les premières semaines frénétiques du second mandat de M. Trump. Récit d’une réunion explosive à la Maison-Blanche Marco Rubio était furieux. Il se trouvait dans la salle du Cabinet de la Maison-Blanche, en qualité de secrétaire d’État, assis à côté du président et écoutant une litanie d’attaques de la part de l’homme le plus riche du monde. Assis en diagonale, de l’autre côté de la table elliptique en acajou, Elon Musk s’en prenait à Rubio, l’accusant de ne pas avoir réduit son personnel. Vous n’avez licencié « personne », a lancé Musk à Rubio, avant d’ajouter avec mépris que la seule personne qu’il avait licenciée était peut-être un membre du personnel du département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), dirigé par Musk. Frustration et rancœur Depuis des semaines, Rubio nourrissait en privé une frustration à l’égard de Musk. Depuis, en fait, que l’équipe de Musk avait pour ainsi dire fermé toute une agence censée être du ressort de Rubio : l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Mais lors de la réunion extraordinaire du Cabinet, jeudi, devant le président Donald Trump et une vingtaine d’autres personnes – dont les détails n’ont pas été rapportés auparavant –, Rubio s’est vidé le cœur. M. Musk ne dit pas toute la vérité, a affirmé M. Rubio. Qu’en est-il des plus de 1500 fonctionnaires du département d’État qui ont pris une retraite anticipée dans le cadre de programme de départs ? Ne s’agit-il pas de licenciements ? Il a demandé, sarcastiquement, si Musk voulait qu’il réembauche tous ces gens juste pour qu’il puisse se donner en spectacle en les renvoyant de nouveau. Il a ensuite exposé ses plans détaillés de réorganisation du département d’État. Musk n’a pas été impressionné. Il a dit à Rubio qu’il était « bon à la télévision », laissant entendre qu’il n’était pas bon à grand-chose d’autre. Pendant tout ce temps, le président est resté assis, les bras croisés, comme s’il regardait un match de tennis. Après que la dispute se fut prolongée, créant un climat de malaise, M. Trump est finalement intervenu pour défendre M. Rubio en disant qu’il faisait un « excellent travail ». M. Rubio a beaucoup de choses à gérer, a dit le président. Il est très occupé, il est toujours en déplacement et à la télévision, et il a une agence à gérer. Tout le monde doit donc travailler ensemble. La réunion a peut-être marqué un tournant après les premières semaines frénétiques du second mandat de M. Trump. Elle a donné la première indication significative que M. Trump était prêt à imposer certaines limites à M. Musk, dont les efforts ont fait l’objet de plusieurs poursuites judiciaires et ont semé l’inquiétude chez les législateurs républicains, dont certains se sont plaints directement auprès du président. À partir de maintenant, a dit M. Trump, les secrétaires seront aux commandes. L’équipe de M. Musk se contentera de donner des conseils. Tensions au sein de l’administration L’impact à long terme de la réunion de jeudi n’est pas clair. Musk reste le plus grand soutien financier politique de Trump – encore cette semaine, son comité d’action politique (super PAC) a diffusé des publicités d’une valeur d’un million de dollars qui disaient « Merci, président Trump » – et le contrôle de Musk de la plateforme sociale X a fait craindre aux membres du personnel de l’administration et aux secrétaires de Cabinet qu’il ne les prenne publiquement à partie. Mais la séance a surtout mis à nu les tensions au sein de l’équipe de M. Trump, et la nouvelle des vifs affrontements s’est rapidement répandue parmi les hauts responsables des agences ministérielles une fois la réunion terminée. Ce compte rendu est basé sur des entretiens avec cinq personnes au fait des évènements. Dans un message publié sur les médias sociaux après la réunion, M. Trump a annoncé que la prochaine phase de son plan de réduction des effectifs fédéraux serait menée avec un « scalpel », et non une « hache de guerre (hatchet) » – une référence claire à l’approche de la terre brûlée de M. Musk. Musk, qui portait un costume et une cravate à la réunion de jeudi au lieu de son t-shirt habituel après que M. Trump l’eut publiquement critiqué pour son apparence négligée, s’est défendu en disant qu’il avait trois entreprises avec une capitalisation boursière de plusieurs dizaines de milliards de dollars, et que ses résultats parlaient d’eux-mêmes. Mais il n’a pas tardé à se heurter aux membres du Cabinet. Quelques instants avant l’altercation avec Rubio, Musk et le secrétaire aux Transports, Sean Duffy, s’étaient écharpés sur l’état des équipements de l’administration fédérale de l’aviation (FAA) pour le suivi des avions et sur les remèdes à apporter. Howard Lutnick, le secrétaire au Commerce, s’est empressé de soutenir Musk. M. Duffy a signalé que la jeune équipe de M. Musk essayait de licencier des contrôleurs aériens. Qu’est-ce que je suis censé faire ? a dit M. Duffy. « Je dois faire face à de nombreux accidents d’avion et votre équipe veut que je licencie des contrôleurs aériens ? » Musk a rétorqué que c’était un « mensonge ». Duffy a insisté sur le fait que ce n’était pas le cas ; il l’avait entendu directement de la bouche des personnes concernées. Musk, demandant qui avait été licencié, a dit : « Donnez-moi leurs noms. Donnez-moi leurs noms. » M. Duffy a déclaré qu’il n’y avait pas de noms à donner, parce qu’il avait empêché qu’ils soient licenciés. À un autre moment, M. Musk a insisté sur le fait que des personnes embauchées en vertu des programmes de diversité, d’équité et d’inclusion travaillent dans les tours de contrôle. Duffy l’a relancé et Musk n’a pas ajouté de détails, mais a dit pendant le long échange que Duffy avait son numéro de téléphone et qu’il devait l’appeler s’il avait des problèmes à soulever. L’échange s’est terminé lorsque M. Trump a dit à M. Duffy qu’il devait embaucher des personnes du Massachusetts Institute of Technology au poste de contrôleur aérien. Ces contrôleurs aériens doivent être des « génies », a-t-il ajouté. Faire preuve de stratégie Le secrétaire aux Anciens Combattants (VA), Doug Collins, fait face à l’un des défis les plus délicats sur le plan politique de tous les membres du cabinet. Les coupes budgétaires de M. Musk toucheront des milliers d’anciens combattants – un groupe d’électeurs puissant et un élément central de la base de M. Trump. M. Collins a insisté sur le fait qu’il ne fallait pas brandir un instrument contondant et couper les vivres à tout le monde. Il fallait faire preuve de stratégie. M. Trump s’est dit d’accord avec M. Collins, affirmant qu’il fallait conserver les personnes intelligentes et se débarrasser des mauvaises. En réponse à une demande de commentaire du New York Times, Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison-Blanche, a déclaré dans un communiqué : « Comme l’a dit le président Trump, il s’agissait d’une réunion importante et productive entre les membres de son équipe pour discuter des mesures de réduction des coûts et de la dotation en personnel dans l’ensemble du gouvernement fédéral. Tout le monde travaille comme une seule équipe pour aider le président Trump à tenir sa promesse de rendre notre gouvernement plus efficace. » Tammy Bruce, porte-parole du département d’État, a répondu : « Le secrétaire Rubio a considéré la réunion comme une discussion ouverte et productive avec une équipe dynamique qui est unie pour atteindre le même objectif : rendre sa grandeur à l’Amérique. » Un porte-parole du département des Anciens Combattants a affirmé : « Comme l’a dit le président Trump, il est important d’accroître l’efficacité et de réduire la bureaucratie tout en gardant en place les meilleurs employés fédéraux et les plus productifs. [Le Département] travaille avec le DOGE et le reste de l’administration pour y parvenir. » Dans un message sur X vendredi, Duffy a fait l’éloge de Trump et du travail effectué par l’équipe de Musk et a attesté qu’il s’agissait d’une réunion de Cabinet fructueuse. Il a ajouté que « le département DEI [Diversité, équité et inclusion] de la FAA a été éliminé au jour 2 » et que « l’approche de Trump troquant le scalpel contre la hache et une meilleure coordination entre les secrétaires et le DOGE est la bonne approche pour révolutionner la façon dont notre gouvernement est géré ». Musk, qui a affirmé plus tard sur X que la réunion du cabinet était « très productive », semblait beaucoup moins enthousiaste à l’intérieur de la pièce. Il s’est défendu agressivement, rappelant aux secrétaires du cabinet qu’il avait créé de toutes pièces des entreprises valant plusieurs milliards de dollars et qu’il savait comment recruter de bons éléments. La plupart des membres du cabinet ne se sont pas joints à la mêlée. La colère de M. Musk à l’égard de M. Rubio en particulier a semblé étonner les personnes présentes dans la salle, a déclaré une personne au fait de la réunion. Une autre personne a déclaré que les réponses caustiques de Musk adressées à Duffy et Rubio semblaient dissuader d’autres membres du cabinet, dont beaucoup se sont plaints en privé de l’équipe Musk, de prendre la parole. Reste à voir combien de temps durera ce nouvel arrangement. Quelle mascarade ce shit-show... Le bouffon sous kétamine ne sait montrer que son cours de bourse comme preuve de sa compétence personnelle, l'empereur incendiaire veut que les meilleurs travaillent pour une administration dirigée par des clowns et le reste des courtisans ministres se taisent, terrorisés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures "Le groupe vit bien" 3 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 32 minutes Share Posté(e) il y a 32 minutes Il y a 9 heures, Titus K a dit : "Le groupe vit bien" Je ne comprend pas ton post. Tu peux expliciter ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 22 minutes Share Posté(e) il y a 22 minutes (modifié) Un RC-135S américain semble avoir fait le tour de l'Europe en venant du Qatar. Reste que... on ne sait rien. Il peut s'agir d'un refus européen de le laisser passer. D'une opération américaine pour cartographier les dauphins. D'un mouvement d'humeur américain "y'a rien que des wokistes en Europe, faut pas passer par là". Difficile à dire tant ils sont étranges en ce moment. Tenez par exemple. Vote de l'ONU pour créer une Journée de l'Espoir. Qui est le seul pays qui vote contre ? https://bsky.app/profile/passblue.bsky.social/post/3ljvt6xnkoc2a Modifié il y a 22 minutes par Ciders Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) il y a 19 minutes Share Posté(e) il y a 19 minutes (modifié) il y a 13 minutes, herciv a dit : Je ne comprend pas ton post. Tu peux expliciter ? Ce vol de l'USAF (spécialisé en surveillance des tirs de missiles balistiques ... voire de X-wing ) évite soigneusement le survol de tous les pays de l'UE pour rentrer en Angleterre (ce qui rallonge son temps de vol de 2-3 heures minimum). Est-ce une précaution habituelle de routine ? Ou est-ce ponctuel suite à la récente crise de confiance aiguë entre les USA et les (ex?) alliés européens de l'OTAN ? (personnellement, le risque qu'un vol US soit intercepté, ou forcé au sol même par la France, reste epsilonesque et un chouilla paranoïaque. Pour le moment. ) Je ne saurais dire. ça me rappelle juste le raid de F-111 sur la libye de 1986 qui a fait un détour similaire, car le survol des pays européens avait été refusé. EDIT: grillé par Ciders Modifié il y a 18 minutes par rogue0 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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