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Bon, je ne devrais pas parler de la sorte, surtout d'une façon qui pourrait laisser déceler une préférence partisane, mais... bon l'élection est pratiquement jouée, franchement

Cette femme ne fera plus illusion longtemps. Des humoristes la ciblent depuis un certain temps pour sa manière de ne pas répondre aux questions, voici une séquence qui est extrême au point d'être à la fois comique et ahurissante

 

 

 

 

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il y a 41 minutes, Alexis a dit :

Cette femme ne fera plus illusion longtemps. Des humoristes la ciblent depuis un certain temps pour sa manière de ne pas répondre aux questions, voici une séquence qui est extrême au point d'être à la fois comique et ahurissante

Je n'y vois rien d'inhabituel pour un homme politique. Il cite quelques champs dans lesquels elle a procédé à des changements tactiques parce qu'elle a « sondé » le pays. Il serait tout au plus intéressant qu'il entre dans la discussion de certains domaines. 
Sais-tu quelle phrase du grand Konrad Adenauer est restée dans la mémoire du peuple allemand et est devenue un proverbe ? "Qu'est-ce que j'en ai à faire de mon bavardage d'hier."

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Il y a 10 heures, Manuel77 a dit :

Je n'y vois rien d'inhabituel pour un homme politique. Il cite quelques champs dans lesquels elle a procédé à des changements tactiques parce qu'elle a « sondé » le pays. Il serait tout au plus intéressant qu'il entre dans la discussion de certains domaines. 
Sais-tu quelle phrase du grand Konrad Adenauer est restée dans la mémoire du peuple allemand et est devenue un proverbe ? "Qu'est-ce que j'en ai à faire de mon bavardage d'hier."

Je comprends l'idée derrière cette phrase, et je n'oublie pas que nous avons affaire à des politiciens. Jacques Chirac est connu notamment pour cette phrase "Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent"

Mais il y a un certain degré de réponse vague et de déflexion des questions auquel beaucoup de politiciens se permettent d'aller, et que historiquement la plupart des peuples acceptent de leur part. Harris explose ce plafond, il y a de nombreux exemples où en réponse à une question pourtant claire voire bienveillante elle produit une salade de mots complètement à côté de la plaque. Non seulement elle ne répond pas aux questions, mais elle le fait de manière presque ostentatoire - pour la joie des humoristes, mais à mon sens pas pour le bien de ses chances de candidate

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22 hours ago, Alexis said:

Bon, je ne devrais pas parler de la sorte, surtout d'une façon qui pourrait laisser déceler une préférence partisane, mais... bon l'élection est pratiquement jouée, franchement

Cette femme ne fera plus illusion longtemps. Des humoristes la ciblent depuis un certain temps pour sa manière de ne pas répondre aux questions, voici une séquence qui est extrême au point d'être à la fois comique et ahurissante

L'élection n'est pas jouée. Les sondages semblent se cristalliser, avec un avantage en voix pour Harris au niveau national et une situation très incertaines dans suffisamment d'états clé pour laisser le scrutin totalement ouvert en termes de grands électeurs (https://www.nytimes.com/interactive/2024/us/elections/polls-president.html).

Honnêtement, entre un Trump qui "décaroche sévère" comme aurait dit ma grand-mère et Harris qui tourne autour du pot ("quand c'est flou, il y a un loup" comme le disait une autre politique connu), c'est pas enthousiasmant comme spectacle vu d'Europe. :sad:

Après, je ne vois pas pourquoi tu as un avis aussi tranché sur Harris. On a aussi nos brasseurs de vent en France, et quand on a un politique qui dit ce qu'il pense et rentre dans les sujets (notre président actuel par exemple), on lui reproche aussi (pas assez consensuel, trop clivant etc...). La politique, surtout aux US, c'est beaucoup de politiquement correct et de postures, je n'ai pas en tête de candidat récent qui disait autre chose que ce que ses conseillers communication lui disait de dire (à part Trump qui dit ce qu'il lui passe par la tête au moment où il fait son discours peut-être...). Reagan par exemple excellait dans ce registre sympa/scripté et a largement battu Carter qui avait au contraire des idées assez étayées sur pleins de sujets.

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Ouragan Milton

https://eu.usatoday.com/story/news/weather/2024/10/09/hurricane-milton-category-isnt-forecasters-biggest-worry/75573510007/

Milton sera le théâtre d'une onde de tempête comme aucun autre ouragan de mémoire d'homme n'en a connu dans le centre-ouest de la Floride. Seuls les ouragans majeurs de 1848 et 1921 sont comparables en termes d'ampleur et de hauteur de l'inondation côtière.

Si elle atteint une puissance de catégorie 4, la tempête devrait, par définition, laisser une traînée de dégâts « catastrophiques ». Le National Hurricane Center indique que les tempêtes de catégorie 4 menacent les maisons à ossature bien construites de dommages « graves », pouvant entraîner la perte du toit et des murs. La plupart des arbres sont cassés ou déracinés et les poteaux électriques sont abattus.

« Les coupures de courant dureront des semaines, voire des mois. La majeure partie de la zone sera inhabitable pendant des semaines, voire des mois », indique le centre des ouragans à propos des tempêtes de catégorie 4.

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il y a 35 minutes, Wallaby a dit :

Ouragan Milton

https://eu.usatoday.com/story/news/weather/2024/10/09/hurricane-milton-category-isnt-forecasters-biggest-worry/75573510007/

Milton sera le théâtre d'une onde de tempête comme aucun autre ouragan de mémoire d'homme n'en a connu dans le centre-ouest de la Floride. Seuls les ouragans majeurs de 1848 et 1921 sont comparables en termes d'ampleur et de hauteur de l'inondation côtière.

Si elle atteint une puissance de catégorie 4, la tempête devrait, par définition, laisser une traînée de dégâts « catastrophiques ». Le National Hurricane Center indique que les tempêtes de catégorie 4 menacent les maisons à ossature bien construites de dommages « graves », pouvant entraîner la perte du toit et des murs. La plupart des arbres sont cassés ou déracinés et les poteaux électriques sont abattus.

« Les coupures de courant dureront des semaines, voire des mois. La majeure partie de la zone sera inhabitable pendant des semaines, voire des mois », indique le centre des ouragans à propos des tempêtes de catégorie 4.

… Ils annoncent une rétrogradation du cyclone en catégorie 3 … Ça reste encore très dangereux mais les dégâts devraient êtres moins grave … On croise les doigts !

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Trump veut forcer les pays à commercer avec les Etats-Unis seulement en dollars

Trump a l'intention de faire tourner le monde vers le dollar - ou pas de commerce

« Nous aimons notre pays et, oui, il a connu des moments de gloire, mais il est aujourd'hui en déclin. Notre nation est en déclin, nous ne pouvons pas le permettre. Laissez-moi vous donner un exemple : nous allons perdre notre base monétaire très bientôt, parce que, comme vous le savez, d'autres pays abandonnent le dollar. Je vais changer cela. Je dirai : « Vous devez revenir à l'utilisation du dollar, sinon il n'y aura pas de commerce ». C'est ce que nous devons faire. Nous avons un énorme potentiel, oui, et je dis : rendons à l'Amérique sa grandeur ! »

Je ne crois pas aux monnaies à cours forcé. Je ne vois pas beaucoup d'efficacité à ce genre d'idée

 

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il y a 35 minutes, Alexis a dit :

Trump veut forcer les pays à commercer avec les Etats-Unis seulement en dollars

Trump a l'intention de faire tourner le monde vers le dollar - ou pas de commerce

« Nous aimons notre pays et, oui, il a connu des moments de gloire, mais il est aujourd'hui en déclin. Notre nation est en déclin, nous ne pouvons pas le permettre. Laissez-moi vous donner un exemple : nous allons perdre notre base monétaire très bientôt, parce que, comme vous le savez, d'autres pays abandonnent le dollar. Je vais changer cela. Je dirai : « Vous devez revenir à l'utilisation du dollar, sinon il n'y aura pas de commerce ». C'est ce que nous devons faire. Nous avons un énorme potentiel, oui, et je dis : rendons à l'Amérique sa grandeur ! »

Je ne crois pas aux monnaies à cours forcé. Je ne vois pas beaucoup d'efficacité à ce genre d'idée

Il y a aussi chez Trump l'idée de rendre le dollar plus attractif en éliminant ce qui le rend repoussant, à savoir les sanctions :

Le 14/09/2024 à 09:57, Wallaby a dit :

https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-09-13/trump-touts-a-mega-tariff-to-shield-dollar-cools-on-sanctions

M. Trump a minimisé l'utilité des sanctions - même s'il en a lui-même instauré un grand nombre - après qu'un barrage record de sanctions n'a pas réussi à mettre un terme à la guerre de la Russie en Ukraine. Les sanctions, a-t-il dit, doivent être utilisées « très judicieusement », mais les droits de douane sont « phénoménaux ».

« Nous allons vers l'inconnu », a déclaré Heather Conley, du German Marshall Fund of the United States. « Il ne s'agit pas seulement de droits de douane et de sanctions, mais aussi de l'utilisation de la politique industrielle et du protectionnisme pour protéger les économies et la compétitivité futures ».

Le programme du premier mandat de M. Trump était largement axé sur la restructuration du commerce avec la Chine, et il s'est engagé à poursuivre dans cette voie en augmentant les droits de douane à l'importation jusqu'à 60 %. Mais il y avait aussi des signes à l'époque qu'il considérait les droits de douane comme un moyen de s'attaquer à des problèmes qui n'avaient pas grand-chose à voir avec le commerce.

Par exemple, en 2019, il a menacé d'imposer une taxe de 5 % sur les exportations mexicaines et de l'augmenter régulièrement jusqu'à ce que le flux d'immigrés clandestins à la frontière soit endigué. Les deux pays ont rapidement conclu un accord sur l'immigration et les droits de douane n'ont jamais été imposés. C'est le genre de bâton que Trump envisage apparemment de brandir plus souvent au cours d'un second mandat.

M. Trump n'est pas le seul à s'inquiéter du fait que les États-Unis risquent d'affaiblir une arme puissante en l'utilisant de manière excessive.

Lors d'une audition au Congrès en juillet, Janet Yellen a passé plus de deux heures à répondre aux questions des législateurs. Plus d'une douzaine d'entre eux ont demandé un renforcement des sanctions à l'encontre d'un pays ou d'un autre. À la fin de la séance, on a demandé à la secrétaire d'État au Trésor quelle était sa plus grande préoccupation sur la scène financière internationale.

« Nous disposons de sanctions très puissantes en raison du rôle important du dollar », a répondu Mme Yellen. « Et plus nous utilisons les sanctions, plus les pays cherchent des moyens d'effectuer des transactions financières qui n'impliquent pas le dollar ».

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il y a une heure, Alexis a dit :

Trump veut forcer les pays à commercer avec les Etats-Unis seulement en dollars

Trump a l'intention de faire tourner le monde vers le dollar - ou pas de commerce

« Nous aimons notre pays et, oui, il a connu des moments de gloire, mais il est aujourd'hui en déclin. Notre nation est en déclin, nous ne pouvons pas le permettre. Laissez-moi vous donner un exemple : nous allons perdre notre base monétaire très bientôt, parce que, comme vous le savez, d'autres pays abandonnent le dollar. Je vais changer cela. Je dirai : « Vous devez revenir à l'utilisation du dollar, sinon il n'y aura pas de commerce ». C'est ce que nous devons faire. Nous avons un énorme potentiel, oui, et je dis : rendons à l'Amérique sa grandeur ! »

Je ne crois pas aux monnaies à cours forcé. Je ne vois pas beaucoup d'efficacité à ce genre d'idée

 

Je ne suis pas sûr de comprendre : si la France veut commercer avec l'Inde, cela doit se faire en dollar sinon pas de commerce possible par la suite entre l'Inde et les USA, ou la France avec les USA ?

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Il y a 9 heures, rendbo a dit :

Je ne suis pas sûr de comprendre : si la France veut commercer avec l'Inde, cela doit se faire en dollar sinon pas de commerce possible par la suite entre l'Inde et les USA, ou la France avec les USA ?

C'est ce que j'ai compris ... mais je ne sais pas trop à quel pays ou monnaie cela s'adresse.

https://www.consilium.europa.eu/fr/policies/international-role-euro/

La stabilité de l'euro encourage les entreprises du monde entier qui échangent avec l'UE à accepter des prix cotés en euros. Elle permet aux entreprises européennes d'économiser sur les coûts des mouvements monétaires et d'éviter les conversions dans d'autres monnaies.

En 2023, 60 % des exportations de biens en dehors de la zone euro et 62 % des échanges de services hors zone euro ont été facturés en euros.

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Le 10/10/2024 à 16:15, rendbo a dit :

Je ne suis pas sûr de comprendre : si la France veut commercer avec l'Inde, cela doit se faire en dollar sinon pas de commerce possible par la suite entre l'Inde et les USA, ou la France avec les USA ?

On est d'accord que ce serait une forme ultime de protectionnisme matinée d'impérialisme, non ?

Si la bonne interprétation est celle-ci, et si tout le monde s'amusait à faire de même, alors le commerce international n'existerait tout simplement plus.

Après, se pose quand même la question des volumes : si la France commerce avec l'Inde en faisant la moitié du business en dollars et l'autre en Euros, est-ce que cela débloquerait la possibilité de business ultérieur de chacun avec les USA ?

Bon, pour moi, objectivement, cette mesure est morte-née ou se montrerait tellement contreproductive qu'elle sera contournée aussitôt après sa mise en application si elle venait à être retenue.

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il y a 17 minutes, FATac a dit :

Bon, pour moi, objectivement, cette mesure est morte-née ou se montrerait tellement contreproductive qu'elle sera contournée aussitôt après sa mise en application si elle venait à être retenue.

Qui se tourne encore la vis dans la tête pour vouloir comprendre DT ? Il veut des taux d'intérêt bas, une inflation basse, des droits de douane élevés, un dollar faible, moins de déficit à l'exportation.... de préférence avec beaucoup de crème sur le dessus. 
Je veux aussi une aventure avec Jessica Chastain, mais elle n'aura pas lieu... pour des raisons. 

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il y a 18 minutes, FATac a dit :

On est d'accord que ce serait une forme ultime de protectionnisme matinée d'impérialisme, non ?

Ce n'est pas de l'impérialisme, c'est le rappel qu'utiliser une monnaie garanti, stable et sûre est un bon outil de commerce. :rolleyes:

Aprés, il est certain qu'utiliser le dollar pour un européen serait de l'impérialisme US, alors que l'utilisation de l'euro ne serait qu'un outil adapté, celà va de soi :bloblaugh:

Au fond, l'impérialisme se trouve ou on veut bien le voir. Mais de manière assumée, c'est de préférence chez les autres ( du moins dans le monde occidental ou le terme est sale et impur ). 

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Le 10/10/2024 à 15:14, Alexis a dit :

Trump veut forcer les pays à commercer avec les Etats-Unis seulement en dollars

Trump a l'intention de faire tourner le monde vers le dollar - ou pas de commerce

« Nous aimons notre pays et, oui, il a connu des moments de gloire, mais il est aujourd'hui en déclin. Notre nation est en déclin, nous ne pouvons pas le permettre. Laissez-moi vous donner un exemple : nous allons perdre notre base monétaire très bientôt, parce que, comme vous le savez, d'autres pays abandonnent le dollar. Je vais changer cela. Je dirai : « Vous devez revenir à l'utilisation du dollar, sinon il n'y aura pas de commerce ». C'est ce que nous devons faire. Nous avons un énorme potentiel, oui, et je dis : rendons à l'Amérique sa grandeur ! »

Je ne crois pas aux monnaies à cours forcé. Je ne vois pas beaucoup d'efficacité à ce genre d'idée

 

Je ne vais pas revenir sur la méthode Trump mais plutôt sur le constat. J'en parle depuis un petit moment à l'aide d'articles d'origines variée. Trump doit lui en avoir connaissance par des sources plus proches du problème. Il y a bel et bien une peur du déclassement qui se dégage de ses propos. Que des pays abandonne le dollar c'est l'impossibilité de faire appel à la planche à billet sans limite. L'impossibilité de fabriquer des géants mondiaux en moins de 5 ans, l'impossibilité d'attirer des champions avec des lois cornes d'abondance, l'impossibilité de financer des ONVNI (objet non volant non identifiable alias le F-35). Les shutdowns ne sont plus évoqués tellement ils passent inaperçus mais ils focalisent toute l'attention du congrès qui vient encore d'en repousser un pour après les élections.

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/23/etats-unis-un-accord-permet-d-eviter-un-shutdown-avant-l-election-presidentielle_6328981_3210.html

 

On peut penser que ce n'est que du théâtre mais il y a des conséquences bien concrètes (cf l'Ukraine) :

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/joe-biden/shutdown-evite-aux-etats-unis-cinq-questions-pour-comprendre-ce-qu-il-s-est-passe-et-la-suite-des-evenements_6094929.html

Modifié par collectionneur
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il y a 38 minutes, ksimodo a dit :

Au fond, l'impérialisme se trouve ou on veut bien le voir. Mais de manière assumée, c'est de préférence chez les autres ( du moins dans le monde occidental ou le terme est sale et impur ). 

Mais c'est bien évident (et je n'ai pas dit le contraire).

Révélation

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Mais dans impérialisme, il n'y a pas que l'empire, il y a aussi ce que ça suppose d'impératif.

En l'occurence, imposer le dollar pour TOUTE transaction même si les USA n'en sont pas partie, c'est aussi une façon d'imposer leurs lois à des tiers qui n'en sont pas sujets (vu l'extraterritorialité assumée des lois US dès lors que des intérêts US, même fugaces, sont en jeu - et notamment l'utilisation du dollar US), et ça, c'est bien un comportement impérialiste.

A contrario, proposer d'autres monnaies, notamment domestiques, sans nécessairement les imposer, et éviter ainsi une double peine de change, ça me parait relever davantage de la bonne intelligence - qui ne semble pas être celle du génie stable.

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il y a 29 minutes, herciv a dit :

Trump doit lui en avoir connaissance par des sources plus proches du problème. Il y a bel et bien une peur du déclassement qui se dégage de ses propos

Il le dit de manière tout à fait explicite en effet. Dans la conversation que je citais "Notre nation est en déclin, nous ne pouvons pas le permettre"

Je ne peux lui refuser le mérite d'au moins en parler et de se centrer sur le sujet. Que ses solutions soient judicieuses et adaptées, c'est une (toute) autre question bien sûr, mais il fait du moins le premier pas consistant à en parler ouvertement et à rechercher des solutions. Je ne suis pas sûr qu'on puisse en dire autant de Harris

Je ne peux me défaire d'une certaine empathie, aussi, d'autant qu'un autre pays en déclin (encore nettement plus) prononcé est à l'évidence la France...

 

il y a 29 minutes, herciv a dit :

Que des pays abandonne le dollar c'est l'impossibilité de faire appel à la planche à billet sans limite. L'impossibilité de fabriquer des géaants mondiaux en moins de 5 ans, l'impossibilité d'attirer des champions avec des lois cornes d'abondance, l'impossibilité de financer des ONVNI (objet non volant non identifiable alias le F-35). Les shutdowns ne sont plus évoqués tellement ils passent inaperçus mais ils focalisent toute l'attention du congrès qui vient encore d'en repousser un pour après les élections.

Oui, c'est le statut de monnaie mondiale du dollar qui permet tout cela. Et oui il est menacé, même si ce n'est pas forcément à très court terme - mais le moyen terme peut arriver plus vite qu'on ne l'imagine. Et s'ajuster à la perte de cet avantage serait pour l'Amérique très douloureux

D'ailleurs, il y a au moins un autre pays qui profite d'un avantage différent mais jouant le même rôle, l'inclusion dans la zone euro et le soutien de la BCE qui lui permet pour l'instant d'emprunter et refinancer à taux beaucoup plus bas que sa situation ne le justifierait. Ce qui lui a permis de s'enfoncer toujours plus loin dans les déficits et l'endettement public - tiens, comme les Etats-Unis ? - mais qui est sérieusement menacé, comme l'avantage dont bénéficie les Etats-Unis. Pas forcément à très court terme - mais le court terme peut arriver plus vite qu'on ne l'imagine. Et s'ajuster à l'envolée des taux de refinancement serait pour la France très douloureux

 

Un Trump français, c'est quelqu'un qui dirait "La BCE doit acheter nos obligations à dix ans au taux de 0% ! Sinon, j'envoie la Légion sur Bruxelles !" :happy: Une solution déjantée, et visant de plus à faire perdurer un avantage indu poussant à la faiblesse plutôt qu'à se résoudre à faire face à la dureté et à en sortir renforcé... mais du moins, le problème serait identifié

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https://responsiblestatecraft.org/national-security-endorse-harris/ (25 septembre 2025)

Il s'agit d'une version accélérée des campagnes précédentes de 2016 et 2020, où d'anciens fonctionnaires et officiers militaires des deux côtés de l'allée exprimant une opposition majeure à Trump proposent de donner le crédit de la sécurité nationale au candidat démocrate - dans ce cas Harris.

Les critiques soulignent bien sûr que nombre de ces personnes sont les mêmes créatures de Washington qui ont entraîné notre pays dans des guerres étrangères sans fin et en ont tiré profit pendant 20 ans d'affilée - et qui, jusqu'à ce jour, soutiennent des dictateurs cruels et autoritaires lorsque la politique des États-Unis s'y prête. Ces critiques n'ont pas tort.

Pour l'essentiel, la lettre portait en elle l'odeur du parti de la guerre, si ce n'est celle du néoconservatisme de l'ère du 11 septembre. Dans le passé, cela aurait posé problème aux médias traditionnellement libéraux et progressistes, mais Mother Jones et The New Republic se sont empressés d'applaudir la lettre en la qualifiant de « victoire » pour la campagne de Mme Harris. Il n'est pas surprenant que seul The Nation ait reproché à ses collègues libéraux et progressistes de faire cause commune avec des personnalités telles que le vice-président Dick Cheney et le procureur général Alberto Gonzales, qui ont tous deux soutenu Mme Harris ces derniers jours (à l'exception de la chroniqueuse Joan Walsh, qui a trouvé le soutien de Liz Cheney à Mme Harris « étrangement émouvant », en écrivant : « Liz, je t'avais dit que nous pouvions trouver un terrain d'entente. Prenons une tasse de café. Ou même une bière ? »).

Le premier directeur du renseignement national, John Negroponte, a également ajouté sa signature à la lettre. Negroponte, l'un des architectes de nos interventions sanglantes en Amérique latine sous le président Reagan, perd apparemment le sommeil à cause du « mépris de Trump pour les normes de comportement décent, éthique et légal ».

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https://responsiblestatecraft.org/pentagon-budget-2669380895/ (11 octobre 2024)

Johnny Harris, un YouTubeur populaire comptant près de 6 millions d'abonnés, a publié jeudi une vidéo [1] qui tente de répondre à une énorme question : « Pourquoi les États-Unis dépensent-ils autant pour leur armée ? Il répond à cette question de manière extrêmement détaillée et parvient finalement à découvrir pourquoi, en grande partie, le budget du Pentagone est si élevé : il s'agit du processus corrompu par lequel les législateurs, les grandes entreprises du secteur de la défense et leurs lobbyistes s'enrichissent tous.

La première moitié de la plongée de 28 minutes de M. Harris dans le budget militaire américain se concentre sur les dépenses réelles du Pentagone, telles que les salaires et les soins de santé des troupes, les opérations et la maintenance, les bases, la construction, la recherche et le développement. Il note que le département de la défense est si grand et si complexe qu'il n'a jamais été en mesure de réussir un audit financier.

M. Harris consacre le reste de la vidéo à l'analyse des processus d'approvisionnement corrompus de notre pays, en commençant par les entreprises d'armement. « Nous sommes confrontés à une sorte de problème de monopole », déclare-t-il, soulignant que des dizaines d'entreprises d'armement se sont regroupées en cinq grandes sociétés. « C'est pourquoi les prix peuvent devenir incontrôlables ».

Heidi Peltier, chercheuse principale à l'Institut Watson de l'Université Brown et directrice du projet sur les coûts de la guerre, explique ensuite à M. Harris comment, en raison de leur monopole, les entreprises d'armement peuvent se livrer à de graves pratiques de gonflement des prix. « Le ministère de la défense a régulièrement constaté que la corruption, le gaspillage et la fraude donnaient lieu à des surfacturations, ce qui a notamment permis de dégager des marges bénéficiaires de 40 à 50 %.

Par exemple, le Pentagone a payé à Boeing 3 357 dollars pour un roulement à billes, une pièce qu'il aurait pu obtenir pour 15 dollars. M. Harris explique ensuite en détail comment fonctionne toute cette corruption :

Les cinq grands entrepreneurs - Boeing, Lockheed Martin, General Dynamics, Raytheon (aujourd'hui RTX) et Northrop Grumman - « font tout ce qu'ils peuvent pour s'assurer que l'argent continue d'affluer vers leurs entreprises », par le biais de lobbying et de contributions aux campagnes électorales.

La porte tournante : « En 2022, les principales entreprises de défense ont embauché 672 employés directement issus du Pentagone pour travailler en tant que lobbyistes, membres du conseil d'administration et dirigeants », indique M. Harris. Selon M. Peltier : Les entrepreneurs « promettent un bon emploi bien rémunéré après que le fonctionnaire aura quitté le gouvernement, ce qui incite ce dernier à accorder un contrat généreux à l'entrepreneur ».

Le profit des législateurs : « Le comble, c'est que certains des législateurs qui approuvent le budget du Pentagone détiennent des actions dans les sociétés contractantes du secteur de la défense », explique M Harris. « Les législateurs s'enrichissent si nous dépensons plus d'argent pour la défense », ajoute-t-il.

L'incitation des législateurs à se faire réélire : M. Harris explique ensuite que les entreprises de défense « répartissent intentionnellement leurs activités dans tout le pays », de sorte que « les législateurs sont incités à faire en sorte que ces entreprises continuent à fabriquer des produits dans leur circonscription afin de fournir des emplois à leurs concitoyens et de pouvoir continuer à être élus ».

[1]

10 octobre 2024

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https://www.lefigaro.fr/international/le-proprietaire-du-time-magazine-tacle-kamala-harris-qui-n-a-pas-voulu-repondre-aux-questions-des-journalistes-20241015

Le propriétaire du Time Magazine tacle Kamala Harris, qui n’a pas voulu répondre aux questions des journalistes

Le célèbre hebdomadaire américain s’interroge en particulier sur les changements de pied sur certains sujets de la candidate démocrate, aujourd’hui moins marquée à gauche que durant sa précédente campagne lors des primaires de 2020. S’agit-il d’un «pivotement prévisible vers le centre», classique durant une campagne présidentielle où l’électorat indépendant fait souvent la différence, ou «des volte-face nécessitant une explication» ? La réponse du Time est toute en nuances, mais le magazine regrette de ne pas avoir pu poser directement la question à la principale intéressée. 

«Harris a refusé les demandes répétées d'interview», regrette la journaliste à l’origine de l’article, pour qui ce regrettable silence n’est pas un cas particulier : «Elle a évité de rendre compte de manière approfondie de l'évolution de sa politique, en s'adressant rarement aux journalistes. Lorsqu'elle réalise des interviews, elle privilégie principalement les médias locaux, les podcasts culturels ou les talk-shows conviviaux». Le constat est d’autant plus gênant pour Kamala Harris que Donald Trump, lui, s’est plié à l’exercice, et Joe Biden également, avant qu’il jette l’éponge. Le candidat républicain «a parlé de sa vision politique avec un journaliste du Time pendant 90 minutes à travers deux interviews», peut-on lire sous la plume de Charlotte Alter, qui évoque une «longueur similaire» pour l’interview de l’actuel président démocrate.

Plus improbable, le propriétaire du journal, le milliardaire Marc Benioff, [ancien soutien de Barack Obama] s’est insurgé sur le réseau social X, à l’appui de cet article.

Il est en tout cas extrêmement rare qu’un propriétaire de grands médias rende ainsi publiques des critiques à trois semaines d’une élection présidentielle.

A contrario, la candidate démocrate a justement accepté une interview à Fox News ce mercredi 16 octobre.

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Il y a 5 heures, Wallaby a dit :

https://www.lefigaro.fr/international/le-proprietaire-du-time-magazine-tacle-kamala-harris-qui-n-a-pas-voulu-repondre-aux-questions-des-journalistes-20241015

Le propriétaire du Time Magazine tacle Kamala Harris, qui n’a pas voulu répondre aux questions des journalistes

Le célèbre hebdomadaire américain s’interroge en particulier sur les changements de pied sur certains sujets de la candidate démocrate, aujourd’hui moins marquée à gauche que durant sa précédente campagne lors des primaires de 2020. S’agit-il d’un «pivotement prévisible vers le centre», classique durant une campagne présidentielle où l’électorat indépendant fait souvent la différence, ou «des volte-face nécessitant une explication» ? La réponse du Time est toute en nuances, mais le magazine regrette de ne pas avoir pu poser directement la question à la principale intéressée. 

«Harris a refusé les demandes répétées d'interview», regrette la journaliste à l’origine de l’article, pour qui ce regrettable silence n’est pas un cas particulier : «Elle a évité de rendre compte de manière approfondie de l'évolution de sa politique, en s'adressant rarement aux journalistes. Lorsqu'elle réalise des interviews, elle privilégie principalement les médias locaux, les podcasts culturels ou les talk-shows conviviaux». Le constat est d’autant plus gênant pour Kamala Harris que Donald Trump, lui, s’est plié à l’exercice, et Joe Biden également, avant qu’il jette l’éponge. Le candidat républicain «a parlé de sa vision politique avec un journaliste du Time pendant 90 minutes à travers deux interviews», peut-on lire sous la plume de Charlotte Alter, qui évoque une «longueur similaire» pour l’interview de l’actuel président démocrate.

Plus improbable, le propriétaire du journal, le milliardaire Marc Benioff, [ancien soutien de Barack Obama] s’est insurgé sur le réseau social X, à l’appui de cet article.

Il est en tout cas extrêmement rare qu’un propriétaire de grands médias rende ainsi publiques des critiques à trois semaines d’une élection présidentielle.

A contrario, la candidate démocrate a justement accepté une interview à Fox News ce mercredi 16 octobre.

Elle leur a fait une Bardela, quoi :ph34r:

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4 octobre 2024. Université Yale. Dans ce cours de la série DeVane Lecture, le professeur David Blight examine l'impact de l'esclavage et du racisme sur les institutions américaines, passées, présentes et futures.

37:15 Les leaders du Sud en viennent à dominer les institutions : les deux tiers des membres de la Cour Suprême avant 1860 sont originaires du Sud. Les deux tiers des présidents des États-Unis sont des détenteurs d'esclaves du Sud. Bien plus que la majorité des sénateurs sont des détenteurs d'esclaves du Sud. La question se pose pour eux de savoir si leur système, leur civilisation - appelez cela comme vous voulez - sera mieux préservé à l'intérieur ou à l'extérieur d'une république américaine.

39:26 Si dans les années 1820, 1830, 1840 le Sud devenait une société esclavagiste, le Nord devenait une société de marché. Cela ne signifie pas qu'ils vont devenir automatiquement anti-esclavagistes. Mais cela crée une préoccupation quant à l'avenir du travail servile. Les habitants du Nord s'élançaient vers un avenir très différent ; différent et effrayant pour ne nombreux méridionaux.

40:20 Le pouvoir était issu des lieux où étaient les esclaves. Fin 1850, il y avait plus de millionnaires dans le delta et la vallée du Mississippi que dans tout le reste des États-Unis. (...) La plupart des millionnaires étaient des planteurs de la vallée du Mississippi et ils pensaient que leur système durerait éternellement.

41:22 Révolution des transports. Révolution technologique (...) Développement des villes. Révolution des communications avec le télégraphe de Samuel Morse (...) L'agriculture vivrière cède la place à l'agriculture mixte, de plus en plus commerciale. (...) Et la révolution du marché participe à un changement des mœurs, des mentalités, des habitudes, des attitudes. Cela veut dire que les Américains en 1840 ne fabriquent plus les choses dont ils ont besoin. Ils achètent leur nourriture au marché, à l'épicerie. Ils achètent par correspondance, sur catalogue. (...) Ils achètent du prêt à porter. Ils ne fabriquent plus leurs vêtements. Ils achètent les chaussures du Massachusetts, et les fusils du Connecticut, juste là-haut à l'usine Colt de Hartford. C'est un nouveau type d'économie sans précédent historique. Une économie de consumérisme en ébullition. Une augmentation considérable de la production, du PIB, mais aussi des booms et des récessions économiques. Et c'est une économie qui est enracinée dans l'idée du travail libre. Libre pour sa mobilité : libre d'émigrer vers l'Ouest et d'acquérir une terre. De devenir un mécanicien, un fermier, un propriétaire, un patron.

43:31 Ralph Waldo Emerson et son célèbre essai "Self-reliance" (La Confiance en soi) n'aurait pas pu être écrit dans le Sud.

45:07 Rien qu'en 1856, il y a 40 nouveaux brevets de machines à coudre. Et certaines d'entre elles devinrent des machines à coudre industrielles. 31 brevets de métiers à tisser, 19 d'écluses. Inventions, inventions, inventions. Et ensuite quand le chemin de fer commence à croître et à devenir le roi de l'économie, dans les années 1850, toutes sortes de nouvelles inventions surgirent avec lui.

46:05 Cyrus McCormick est l'exemple classique, mais il y en a des milliers comme lui, et il est devenu démesurément riche comme ça, en démarrant de rien. Il est né en 1809 en Virginie. Son premier brevet était une charrue de pente, en 1831, qu'il n'a pas beaucoup vendue. Il a dirigé un four à fer en Virginie rurale, jusqu'à être ruiné lors de la panique économique de 1837. Il fait comme tout le monde : il déménage à l'ouest, il va à Chicago, qui n'est pas encore la capitale du chemin de fer. Son premier reaper, qui est une minuscule moissonneuse, tirée par un cheval, il n'en vend que sept la première année. À la fin des années 1850, il en vend 5000 par an, au prix de 155 $. Si vous pouvez déménager à l'ouest, vous procurer 20 acres (10 selon la North West Ordinance ou mieux 30, 40) et une moissonneuse McCormick, le rêve américain est à vous.

48:23 L'ironie de McCormick, cependant, et c'est probablement lié à son lieu de naissance, est qu'il était vigoureusement pro-esclavage. Il était devenu un fervent démocrate dans les années 1850. Il s'est opposé à l'élection d'Abraham Lincoln, il détestait les Républicains. Il fonda le Chicago Times soutint la Confédération.

50:00 Frédérick Douglas publie sa première autobiographie à 27 ans en 1850. Cela faisait sept ans qu'il était sorti de l'esclavage. Demandez-vous si lorsque vous aurez 27 ans vous serez prêt à écrire votre première autobiographie. Méfiez-vous, il faut de l'audace, et il vaut mieux être bon. Et celle-ci était bonne. C'était de la littérature. De l'autobiographie. De l'histoire d'une certaine façon. Et c'est un texte très manipulateur. Je vous conseille de le lire, ou de le relire même si vous l'avez déjà lu. Et je vais vous quitter sur l'un de mes passages favoris. Pendant qu'il était esclave, un adolescent esclave, il a été loué à un homme appelé Edward Covey, et Covey le battait, sans pitié, tous les jours sauf le dimanche. Le dimanche il leur laissait l'après-midi libre. Il marchait jusqu'à un promontoire sous un arbre d'où l'on voyait la baie de Chesapeake, sur la côte Est du Maryland. Telle était la capacité prophétique de Douglas de trouver dans la métaphore et dans le récit, et dans une analyse ultra-personnelle de la signification de l'esclavage, ce que le pays était en train de traverser. Le savait-il au moment de le coucher sur le papier, qu'il était en train de confectionner une métaphore éternelle ? Probablement pas. Les prophètes sont généralement inconscients de leur prophétie. Il s'arrête après cette description du promontoire un dimanche, et il écrit :

« Notre maison se trouvait à quelques mètres de la baie de Chesapeake, dont le large sein était toujours blanc de voiles provenant de tous les coins du globe habitable. Ces beaux navires, vêtus du blanc le plus pur, si agréables à l'œil des hommes libres, étaient pour moi autant de fantômes enveloppés dans leur linceul, qui me terrifiaient et me tourmentaient en pensant à ma misérable condition.

Il m'est souvent arrivé, dans le calme profond d'un sabbat d'été, de me tenir seul sur les rives élevées de cette noble baie et de tracer, le cœur attristé et l'œil plein de larmes, le nombre incalculable de voiles qui s'éloignaient vers le puissant océan.

La vue de ces navires m'affectait toujours puissamment. Mes pensées m'obligeaient à m'exprimer, et là, sans autre auditoire que le Tout-Puissant, je déversais la plainte de mon âme, à ma manière grossière, en apostrophant la multitude mouvante des navires :

 « Vous êtes détachés de vos amarres, et vous êtes libres ; je suis attaché à mes chaînes, et je suis esclave ! Vous avancez gaiement sous la douce tempête, et moi je suis triste sous le fouet sanglant ! Vous êtes les anges aux ailes rapides de la liberté, qui volent autour du monde ; je suis confiné dans des bandes de fer !

Ô si j'étais libre ! Si j'étais sur l'un de vos vaillants ponts et sous votre aile protectrice ! Hélas ! entre vous et moi, les eaux troubles roulent. Allez, allez. Ah, si je pouvais partir moi aussi !

»[1]

C'est une vision envoûtante et inoubliable de la liberté. La liberté est où nous pouvons la voir, l'imaginer, mais dans ce cas, complètement refusée. C'est cette mentalité, cette sentimentalité, cette analyse, qui est au cœur de ce problème américain de l'Union. Et ils n'ont pas encore de réponse à lui apporter.

[1] https://www.loc.gov/resource/lhbcb.25385/?sp=82&st=text

 

 

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https://www.commonwealthfund.org/publications/surveys/2023/oct/paying-for-it-costs-debt-americans-sicker-poorer-2023-affordability-survey (26 octobre 2023)

Résultats de l'enquête 2023 du Commonwealth Fund sur l'abordabilité des soins de santé

Comme le montrent les réponses, de nombreux Américains, quelle que soit l'origine de leur assurance, bénéficient d'une couverture inadéquate qui les a conduits à retarder ou à renoncer à des soins, à contracter des dettes médicales importantes et à aggraver leurs problèmes de santé. Bien qu'il soit toujours préférable d'avoir une assurance maladie que de ne pas en avoir, les résultats de l'enquête remettent en question l'hypothèse implicite selon laquelle l'assurance maladie aux États-Unis permet d'accéder aux soins à un prix abordable.

Le SSRS a interrogé un échantillon national représentatif de 7 873 adultes âgés de 19 ans et plus entre le 18 avril et le 31 juillet 2023. Notre analyse porte sur 6 121 répondants en âge de travailler, c'est-à-dire âgés de 19 à 64 ans.

Principaux résultats de l'enquête

Une grande partie des adultes assurés en âge de travailler interrogés ont déclaré qu'il était très ou assez difficile de payer leurs soins de santé : 43 % des personnes couvertes par un employeur, 57 % des personnes couvertes par un marché ou un plan individuel, 45 % des personnes couvertes par Medicaid et 51 % des personnes couvertes par Medicare.

De nombreux adultes assurés ont déclaré qu'eux-mêmes ou un membre de leur famille avaient retardé ou renoncé à des soins de santé ou à des médicaments sur ordonnance nécessaires parce qu'ils n'en avaient pas les moyens au cours des 12 derniers mois : 29 % des personnes couvertes par un employeur, 37 % des personnes couvertes par un marché ou un plan individuel, 39 % des personnes inscrites à Medicaid et 42 % des personnes bénéficiant de Medicare.

Les retards dans l'obtention des soins ou l'absence de soins dus aux coûts ont rendu les gens plus malades. Cinquante-quatre pour cent des personnes couvertes par un employeur qui ont déclaré avoir retardé ou renoncé à des soins en raison des coûts ont indiqué que leur problème de santé ou celui d'un membre de leur famille s'était aggravé à cause de cela, tout comme 61 % des personnes couvertes par un marché ou un marché individuel, 60 % des personnes couvertes par Medicaid et 63 % des personnes couvertes par Medicare.

La couverture d'assurance n'a pas empêché les gens de contracter des dettes médicales. Trente pour cent des adultes couverts par un employeur remboursaient des dettes liées à des soins médicaux ou dentaires, tout comme 33 % des personnes bénéficiant d'une assurance sur le marché ou d'une assurance individuelle, 21 % des personnes bénéficiant de Medicaid et 33 % des personnes bénéficiant de Medicare.

Les dettes médicales conduisent de nombreuses personnes à retarder ou à éviter de se faire soigner ou de faire remplir des ordonnances : plus d'un tiers (34 %) des personnes ayant des dettes médicales dans le cadre d'un régime d'employeur, 39 % dans le cadre d'un régime de marché ou d'un régime individuel, 31 % dans le cadre de Medicaid et 32 % dans le cadre de Medicare.

https://www.aamcresearchinstitute.org/our-work/issue-brief/health-care-costs-what-s-problem (17 août 2022)

Le coût des soins de santé aux États-Unis dépasse de loin celui des autres pays riches du monde. En 2020, les coûts des soins de santé aux États-Unis ont augmenté de 9,7 %, pour atteindre 4 100 milliards de dollars, soit environ 12 530 dollars par personne. Dans le même temps, les États-Unis sont loin derrière d'autres pays à revenu élevé en ce qui concerne l'accès aux soins et certains résultats des soins de santé.

Alors que les dépenses totales en soins cliniques ont augmenté au cours des deux dernières décennies, les dépenses de santé en pourcentage du PIB sont restées stables et ont oscillé autour de 20 % du PIB ces dernières années.

En 2011, le nombre de consultations médicales par habitant aux États-Unis était inférieur à celui de nombreux pays comparables, mais le nombre de procédures de diagnostic (telles que l'imagerie) par habitant restait plus élevé.

Outre le fait que le nombre moyen de services de soins de santé fournis par personne aux États-Unis était inférieur aux normes internationales en 2020, le pourcentage de personnes couvertes par une assurance maladie aux États-Unis était également inférieur à celui de nombreux autres pays riches. Bien que des millions de personnes aient obtenu une assurance grâce à la loi sur les soins abordables (Affordable Care Act) et aux dispositions adoptées pendant la pandémie de COVID-19, 10 % de la population non âgée n'était toujours pas assurée en 2020.

[En 2017], les prix catalogue pour les procédures médicales aux États-Unis dépassaient les prix dans d'autres pays, tels que le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, la Suisse et l'Afrique du Sud.

Par exemple, en 2017, le prix catalogue médian d'une admission à l'hôpital pour une prothèse de hanche était de 32 500 dollars aux États-Unis, contre 20 900 dollars en Australie et 12 200 dollars au Royaume-Uni.

Les programmes publics (en particulier Medicare et Medicaid) ont tendance à payer aux hôpitaux des tarifs inférieurs au coût de la prestation des soins (bien que de nombreux économistes affirment que ces paiements sont légèrement supérieurs aux coûts réels, et que les prestataires affirment qu'ils sont au moins légèrement inférieurs aux coûts réels), tandis que les payeurs privés ont historiquement payé environ deux fois plus que les payeurs publics.

Cependant, le coût moyen par service reste élevé par rapport aux normes internationales, même s'il n'est pas aussi élevé que les prix catalogue peuvent le laisser penser. Les coûts moyens élevés s'expliquent en partie par la forte intensité de main-d'œuvre des soins de santé, la main-d'œuvre représentant près de 55 % des coûts hospitaliers totaux aux États-Unis en 2018. Ces coûts augmentent en raison des pénuries de main-d'œuvre exacerbées par la pandémie de COVID-19.

La réduction des dépenses de santé aux États-Unis par la réduction des coûts de main-d'œuvre pourrait, en théorie, être obtenue en réduisant les salaires ou en supprimant des postes ; cependant, ces deux politiques seraient problématiques, avec des conséquences potentielles non voulues, telles que l'éloignement des cliniciens de la main-d'œuvre à un moment où les besoins sont croissants.

La réduction des salaires, en particulier pour les cliniciens, nécessiterait un élargissement considérable du réservoir de main-d'œuvre, ce qui prendrait des années (et même dans ce cas, la baisse des salaires par personne pour les non-médecins pourrait ne pas réduire les dépenses totales liées au travail dans le secteur de la santé).15 La réduction ou le remplacement des travailleurs cliniques au fil du temps nécessiterait des changements majeurs dans la politique (à la fois publique et privée) et des changements majeurs dans la manière dont les soins de santé sont fournis - ce qui ne s'est pas produit rapidement, même depuis la mise en œuvre de la loi sur les soins abordables (Affordable Care Act).

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Elon Musk a fait hier dans un lycée en Pennsylvanie un discours très remarqué, et en tout cas combatif et pas politiquement correct. Par certains côtés, je dirais presque que Trump est un peu falot à côté ! Au strict minimum, Elon s'est mis au niveau de Donald

Au menu : les risques de fin de la démocratie américaine, la nocivité de Georges Soros, la marge de victoire nécessaire pour "compenser la triche", qui dirige vraiment les Etats-Unis derrière les marionnettes Biden et Harris, les clients de Jeffrey Epstein et plus encore :blink::happy: !

Le fil X avec des extraits vidéo est là

Révélation

 

Et voici la traduction de ce qui me semble le plus remarquable

D'emblée, l'homme le plus riche du monde a fait applaudir la foule en déclarant : « Au diable » tous ceux qui s'opposent à la liberté d'expression, à la Constitution, à des frontières sûres et à des dépenses raisonnables. « On m'a parfois dit qu'il s'agissait de valeurs de droite. Je réponds : « Vous êtes fou ? Ce sont littéralement les valeurs fondamentales qui ont fait de l'Amérique ce qu'elle est aujourd'hui. Et quiconque s'oppose à ces valeurs est fondamentalement anti-américain. Qu'ils aillent au diable ! » (...)

Il n'a pas fallu longtemps pour qu'un partisan de Trump crie à Musk que George Soros est « maléfique », ce à quoi Musk a répondu par un « Oui » catégorique. Il a déclaré que Soros est « tout simplement misanthrope » et que « pour quelqu'un qui prétend faire le bien, ce n'est pas le cas. Il détruit le tissu social » (...)

Il a déclaré que le deuxième amendement est là pour protéger le premier et a averti qu'une fois que l'on désarme une population, le pays est condamné à devenir le Venezuela. M. Musk a ensuite critiqué M. Maduro, affirmant qu'il avait perdu haut la main, mais qu'il avait truqué l'élection. Et si Maduro a pu se maintenir au pouvoir, c'est uniquement parce que les citoyens désarmés ne peuvent pas se défendre. « Vous vous retrouvez face à des soldats armés de fusils d'assaut. Allez-vous leur lancer des bâtons ou autre chose ? Utiliser des pistolets à doigt ? Cela ne marche pas. Maduro, bien qu'il ait perdu les élections, est toujours au pouvoir. Et c'est le genre de risque auquel nous sommes confrontés », a déclaré M. Musk. (...)

« Je n'ai jamais été politiquement actif auparavant. Je le suis maintenant parce que je pense que l'avenir de l'Amérique et de la civilisation est en jeu » La foule a répondu par un tonnerre d'applaudissements. (...)

Une résidente locale a fait part de ses inquiétudes concernant la fraude électorale, et Musk a déclaré qu'il sentait lui aussi quelque chose de louche avec les machines à voter de Dominion. En fait, Musk a trouvé que c'était une « sacrée coïncidence » que Philadelphie et le comté de Maricopa utilisent des machines à voter Dominion mais « pas dans beaucoup d'autres endroits », disant que la dernière chose qu'il voudrait faire est de faire confiance à un programme informatique « parce qu'il est trop facile à pirater ». "Je connais bien les ordinateurs et je me dis que la dernière chose que je ferais serait de faire confiance à un programme informatique parce qu'il est trop facile à pirater. Il est trop facile d'ajouter une seule ligne, et il est vraiment difficile de pirater les bulletins de vote en papier. (...) Je pense que nous avons besoin d'une très grande marge de victoire. Si la marge de victoire est suffisamment grande, alors, comme je l'ai dit, elle battra la triche" , a déclaré M. Musk (...)

La bombe de la soirée est tombée lorsqu'un électeur a demandé à Elon Musk : « Pensez-vous qu'il y a un gouvernement de l'ombre derrière l'administration Biden-Harris ? » Musk a répondu de manière impressionnante. Tout d'abord, il a déclaré : « Ce n'est pas Biden. Nous le savons pertinemment. Ce type a à peine deux neurones fonctionnels. » Et Kamala ? Elon a répondu que ce n'était pas elle non plus. « Ils ont juste remplacé la marionnette Biden par la marionnette Kamala, c'est évident. Si le téléprompteur ne fonctionne plus, la marionnette se casse, et c'est comme si la marionnette se mettait à tourner en boucle parce que le téléprompteur s'est cassé ». Alors, qui est-ce ? Musk a déclaré qu'il pensait « qu'il n'y a pas un seul type de marionnettiste, mais peut-être un millier ou “beaucoup” (...)

Lors de son interview avec Tucker Carlson, Musk a déclaré qu'il y a une très forte probabilité que les principaux marionnettistes de Kamala se trouvent également sur la liste des clients d'Epstein. (...) Il a expliqué que c'est la raison pour laquelle ils sont si terrifiés par une victoire de Trump parce que si Trump gagne les élections, la liste des clients d'Epstein sortira. (...) « Il sera intéressant de voir le croisement entre la liste des clients d'Epstein et les marionnettistes de Kamala. Je parie qu'il y a beaucoup de noms qui apparaissent dans les deux listes. »

 

EDIT - Je rajoute cette vidéo de la campagne Trump que je trouve intéressante parce qu'on y voit bien que cette campagne électorale est tout sauf ordinaire. De même que 2016 et 2020 certes, mais je dirais encore plus

"Trump contre la Machine" - le message fondamental est vous n'avez pas le choix entre deux personnes, mais entre une personne et une machine. Pas un message entièrement nouveau non, mais au moins aussi puissant qu'auparavant

Et bien sûr les échos sont nombreux, par exemple avec Matrix... Trump comme un Néo à moumoute orange

Modifié par Alexis
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il y a 28 minutes, Alexis a dit :

D'emblée, l'homme le plus riche du monde a fait applaudir la foule en déclarant : « Au diable » tous ceux qui s'opposent à la liberté d'expression,

D'après Johnny Harris, il y a un paradoxe : avant l'arrivée de Musk, durant la période avril-octobre 2022, Twitter acceptait 50% des demandes de censure gouvernementales en provenance des différents pays du monde. Après l'arrivée de Musk, durant la période octobre 2022-avril 2023, les demandes de censure gouvernementales ont augmenté "probablement parce que Musk s'est débarrassé de la censure automatique", mais le Twitter de Musk accède à 80% des demandes de censures gouvernementales.

 

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