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Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?


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Messages recommandés

Alfeor renforce l'industrie nucléaire française avec deux acquisitions
Alfeor annonce l'acquisition de TSM et des Ateliers de la Meuse, consolidant ainsi sa position dans l'industrie nucléaire française.

https://energynews.pro/en/alfeor-strengthens-the-french-nuclear-industry-with-two-acquisitions/

Alfeor, fournisseur de nouveaux équipements pour l'industrie nucléaire, a finalisé l'acquisition de deux sociétés stratégiques : Traitements de Surface et Mécanique (TSM) et Les Ateliers de la Meuse (ALM). Ces acquisitions s'inscrivent dans la stratégie d'Alfeor de renforcer ses compétences technologiques et d'élargir son offre de services dans des secteurs exigeants tels que le nucléaire, l'aéronautique et la défense.


TSM : expertise dans les traitements de surface

Fondée en 1972, TSM s'est imposée comme un spécialiste des traitements de surface et des opérations mécaniques associées. L'entreprise maîtrise des procédés innovants tels que l'électrolyse et la projection thermique, offrant une protection contre l'usure et la corrosion. Outre son expertise dans l'usinage de précision, TSM consacre un tiers de son activité au secteur nucléaire, au service de grands clients comme EDF et Framatome.


ALM : leader de la chaudronnerie et de l'usinage à grande échelle

Les Ateliers de la Meuse, fondés il y a près de deux siècles, sont réputés pour leur savoir-faire en matière de chaudronnerie et d'usinage à grande échelle. L'entreprise est un acteur majeur dans la fabrication d'emballages pour les combustibles nucléaires usés, notamment pour le groupe Orano. ALM produit également des pièces mécano-soudées pour les secteurs du médical et de l'énergie, consolidant ainsi sa notoriété au-delà des frontières françaises.


Objectifs et impact des acquisitions

Ces acquisitions permettent à Alfeor d'associer des compétences complémentaires et de développer une offre industrielle de premier plan. L'intégration de TSM et d'ALM apporte des savoir-faire stratégiques en matière de traitement de surface, de chaudronnerie et d'usinage, renforçant la capacité d'Alfeor à répondre aux besoins de l'industrie nucléaire française et européenne.


Contribuer à la souveraineté énergétique

Arnaud Montebourg, Président d'Alfeor, souligne l'importance de ces acquisitions pour la souveraineté énergétique et la réindustrialisation de la France et de l'Europe. Antoine Auber, Directeur Général de TSM, exprime son enthousiasme quant à l'intégration de TSM au sein d'Alfeor, y voyant de nouvelles opportunités pour l'entreprise et ses équipes. Grégoire Metz, Directeur Général d'ALM, souligne l'importance de ce partenariat pour assumer de nouvelles ambitions commerciales, notamment au service de l'industrie nucléaire européenne.


Un engagement à long terme

François Durvye, Directeur Général d'Otium Capital, partenaire financier d'Alfeor, réitère son engagement à long terme pour l'avenir de l'industrie nucléaire française. Il considère ces acquisitions comme un pilier stratégique pour promouvoir une industrie souveraine, robuste et innovante en France. Les acquisitions de TSM et d'ALM par Alfeor renforcent la filière nucléaire française en intégrant des compétences technologiques de pointe et en élargissant son offre de services.

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il y a 49 minutes, Manuel77 a dit :

Pour des centrales nucléaires européennes. Contre l'idéologie allemande.

CDU / CSU au niveau UE, c'est le PPE.

Celà ne serait pas surprenant que les partis locaux ( nationaux ) embrassent l'idéologie majoritaire du PPE au sens large ( européen et donc pas simplement allemand ). C'est le sens du compromis en allemand. Depuis qu'en 2 ans environ, le nucléaire est passé de sale à "bas carbone" en UE. 

De toute façon CDU CSU est loin devant, possiblement au double de AfD. D'ailleurs je ne sais pas ce que tu penses du sondage suivant pour l'Allemangne, la chute Afd parait vertigineuse entre janvier et février, mais c'est peut être un artéfact. Ca dit quoi en sondage plus récent ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sondages_sur_les_élections_européennes_de_2024

 

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Il y a 16 heures, ksimodo a dit :

CDU / CSU au niveau UE, c'est le PPE.

Celà ne serait pas surprenant que les partis locaux ( nationaux ) embrassent l'idéologie majoritaire du PPE au sens large ( européen et donc pas simplement allemand ). C'est le sens du compromis en allemand. Depuis qu'en 2 ans environ, le nucléaire est passé de sale à "bas carbone" en UE. 

De toute façon CDU CSU est loin devant, possiblement au double de AfD. D'ailleurs je ne sais pas ce que tu penses du sondage suivant pour l'Allemangne, la chute Afd parait vertigineuse entre janvier et février, mais c'est peut être un artéfact. Ca dit quoi en sondage plus récent ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sondages_sur_les_élections_européennes_de_2024

 

Oui, je sais que la CDU fait partie du PPE et que les deux sont pro-nucléaires (dans le cas de la CDU, peut-être plutôt qu'il faut laisser fonctionner les anciennes centrales, la construction de nouvelles est un sujet beaucoup plus sensible).

Ce qui est intéressant, c'est que cette affiche de la CDU considère les centrales nucléaires comme un thème gagnant, je ne m'attendais pas à ce qu'ils en fassent un marketing offensif. D'habitude, l'anti-nucléaire n'était qu'un thème gagnant pour les Verts allemands.

Les sondages actuels donnent l'AfD entre 15,5 et 17 % maximum, la CDU entre 29 et 34 % maximum. Le candidat de tête de l'AfD (Maximilian Krah) a été compromis par des contacts financiers avec la Russie et la Chine et son parti le tient autant que possible à l'écart du public. 

https://www.fr.de/politik/wahl-europaparlament-aktuelle-wahltrends-deutschland-eu-europawahl-umfrage-92831524.html

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il y a 22 minutes, Manuel77 a dit :

Oui, je sais que la CDU fait partie du PPE et que les deux sont pro-nucléaires (dans le cas de la CDU, peut-être plutôt qu'il faut laisser fonctionner les anciennes centrales, la construction de nouvelles est un sujet beaucoup plus sensible).

Mieux vaut en rire qu'en pleurer :

2036, l'Union européenne inaugure son premier réacteur AP1000 sur la rive droite du Rhin, 20 Km au Nord de Fessenheim... invitée d'honneur pour l'évenement Madame Merkel  !
"Ce magnifique bijou de technologie fournira une énergie propre et décarbonnée au parlement européen pour plus de 50 ans " - déclare Ursula von der Leyen, réélue quelques semaines plus tot pour la 7ème fois a son poste de presidente de la commission européenne.

Pendant ce temps les travaux de démantèlement de la centrale française se terminent sous les applaudissements des partisans du '"réseau sortir du nucleaire" venus célébrer l'occasion.

La région transfrontalière du Rhin est certififiée "Carbon Neutral".
 

il y a 22 minutes, Manuel77 a dit :

Les sondages actuels donnent l'AfD entre 15,5 et 17 % maximum, la CDU entre 29 et 34 % maximum. Le candidat de tête de l'AfD (Maximilian Krah) a été compromis par des contacts financiers avec la Russie et la Chine et son parti le tient autant que possible à l'écart du public. 

Il y a l'affaire des SS aussi pour monsieur Krach non ? 

Modifié par Titus K
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il y a 44 minutes, Titus K a dit :

Il y a l'affaire des SS aussi pour monsieur Krach non ? 

C'est vrai, ce monsieur et son parti ont tellement d'affaires en cours que j'ai un peu perdu le fil. C'est dommage qu'il ne puisse pas avoir de relations cordiales avec MLP et son parti. :rolleyes:
Voir aussi cette interview de l'ancien chef de l'AfD, qui décrit la radicalisation de Krah et du parti. 

https://www.ndr.de/nachrichten/info/Joerg-Meuthen-zu-Krah-Mir-war-klar-endet-in-einem-Desaster,meuthen146.html

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Nucléaire  : à Lyon, le Néerlandais Thorizon se rapproche du monde de la chimie pour développer un réacteur à sels fondus

https://region-aura.latribune.fr/strategie/energie/2024-05-24/nucleaire-a-lyon-le-neerlandais-thorizon-se-rapproche-du-monde-de-la-chimie-pour-developper-un-reacteur-a-sels-fondus-998120.html

La start-up néerlandaise Thorizon, lauréate de l'appel à projet sur les « réacteurs nucléaires innovants » du programme France 2030 l'année dernière, s'implante actuellement en région lyonnaise pour développer son prototype à sels fondus. Ce réacteur nucléaire de quatrième génération, encore au stade de R&D, entre ainsi dans la course aux petits réacteurs (SMR/AMR) afin de décarboner l'électricité et la chaleur industrielle, mais aussi avancer sur l'accomplissement d'un « rêve » de la filière, à savoir la fermeture du cycle du combustible. Mais encore faut-il livrer des preuves en matière de sûreté, notamment face au risque de corrosion des tuyauteries.

 

Ce serait un réacteur nucléaire de 100 MW, plus « modular » que « small », qui permettrait de répondre en partie aux besoins énergétiques des industriels : le prototype de réacteur à sels fondus de la start-up néerlandaise Thorizon, en cours de développement entre Amsterdam et Lyon, s'ajoute en ce moment à la myriade d'innovations soutenues par le gouvernement dans le secteur nucléaire.

Lauréat en 2023 de l'appel à projets sur les « réacteurs nucléaires innovants » du programme France 2030 dans un consortium avec Orano, pour une subvention de 10 millions d'euros, mais aussi sélectionné pour participer au dernier sommet Choose France, Thorizon inscrit ses recherches dans le champ des « Small Modular Reactor » (SMR) ou des « Advanced Modular Reactor » (AMR) en ce moment développés par plusieurs autres start-up à l'échelle française, européenne et internationale.

Ces projets ont notamment pour point commun de développer des petits réacteurs dits de « quatrième génération », plus faciles à assembler, un peu moins puissants (Thorizon vise les 100 MW, contre 900 MW pour les plus anciens réacteurs nucléaires en service en France), mais dotés d'un meilleur rendement énergétique.

Cela, afin d'accélérer et de simplifier l'arrivée de ces sources de production d'électricité ou de chaleur notamment auprès des acteurs industriels, en demande d'une énergie décarbonée et peu coûteuse. Tout en franchissant une première étape vers « les réacteurs du futurs » de quatrième génération, espère la filière.


Le réacteur à sels fondus, développé dans les années 1950

Thorizon s'appuie pour cela sur le concept des réacteurs à sels fondus, expérimenté pour la première fois dans les 1950 et 60' aux États-Unis, à Oak Ridge : ce type de réacteur consiste en l'utilisation de sels métalliques en fusion qui servent à la fois de combustible, pour générer l'énergie, mais aussi de fluide caloporteur, pour la transporter.

« C'est un fluide où se passe la réaction de fission, où l'énergie est créée », explique Laure Claquin, nouvelle COO et directrice France de Thorizon depuis janvier dernier après treize années chez Orano, dernièrement en tant que directrice des projets de recyclage des batteries.

« Ce qui est génial avec ces réacteurs à sels fondus (RSF), c'est qu'il y a beaucoup moins de contraintes qu'avec du combustible solide : par exemple, il n'y a pas pression à gérer, contrairement aux réacteurs nucléaires actuels où l'on parle de "fusion", de "cœur" etc. Là, le combustible est déjà fondu, donc il ne peut pas y avoir de fusion », ajoute l'ingénieure, polytechnicienne.

Ce type de réacteur serait donc, sur le papier, « plus facile à gérer et potentiellement moins coûteux à mettre en place », complète Laure Claquin : « Aurait-il besoin d'un dôme de béton par exemple? Globalement, avec les RSF, on pourrait s'éviter ce genre de solutions coûteuses ».

Ainsi, ces atouts auraient permis aux « sels fondus » d'être retenus, aux côtés de cinq autres technologies (les réacteurs à très haute température, refroidis à l'eau supercritique, au sodium, au plomb et au gaz) par le Forum international Génération IV (GIF) qui s'est déroulé en 2000 à l'initiative du département de l'Énergie des États-Unis.

Cela, dans un contexte de tension sur les matières premières, rappelle également Karine Herviou, directrice générale adjointe en charge du pôle sûreté nucléaire de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) : « A la fin des années 1990, certaines études prospectives montraient que les ressources en uranium allaient se raréfier. L'idée était d'avoir des surgénérateurs permettant de produire du plutonium afin de compenser la raréfaction des ressources naturelles ».

....

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... suite
 

Encore peu de retour d'expérience

Depuis, la recherche s'est poursuivie, toujours dans le champ théorique. En 2014, l'IRSN a ainsi réalisé une expertise sur les six types de réacteurs retenus par le GIF dans le cadre des recherches sur la quatrième génération.

Pour cela, l'Institut a notamment échangé avec le CNRS, qui avait développé un premier modèle de réacteurs à sels fondus dans le cadre du GIF. « Nous avons par exemple lancé des travaux de R&D, notamment quelques thèses sur le sujet de la neutronique et des risques de criticité », indique Karine Herviou. L'idée étant d'acquérir les connaissances nécessaires à l'expertise de ce type de réacteurs.

« Ceci-dit, tant qu'il n'y avait pas de projets en France, c'était plutôt une veille et un maintien. Aujourd'hui, il faut poursuivre cette montée en compétences pour pouvoir expertiser les réacteurs, comme celui de Thorizon, et se positionner sur leur niveau de sûreté », remarque la directrice générale adjointe de l'IRSN.

Ainsi, l'expertise pointait à l'époque plusieurs contraintes : « Le réacteur à sels fondus possède un potentiel de sûreté intéressant, mais le sel est en revanche très corrosif, explique Karine Herviou. La température de fonctionnement est élevée et nécessite des matériaux différents de ceux qu'on utilise dans les réacteurs actuels ».

« En 2014, il restait encore beaucoup de travaux et de points qui étaient identifiés comme des verrous technologiques ou nécessitant d'acquérir des connaissances. Désormais, il faudrait voir si les différentes start-ups qui promeuvent ces nouveaux réacteurs ont réussi à avancer sur ces questions », ajoute la directrice générale de l'IRSN.

Pointant par ailleurs un « niveau de maturité de ces modèles encore très léger par rapport à d'autres modèles de réacteurs dits de génération IV, par exemple les réacteurs refroidis au sodium ». Une voie notamment examinée en France par le projet de surgénérateur Astrid, abandonné par le CEA en 2019.


Thorizon mise sur des « cartouches » de combustible

Face à ces différents défis, dont celui de la corrosion des tuyauteries, Thorizon travaille depuis 2018 sur une innovation développée par l'ingénieur néerlandais Sander de Groot, depuis brevetée : celle de « cartouches » de sels combustibles, dans lesquelles pourraient se passer la réaction de fission, sans en sortir.

« Un réacteur fonctionne aujourd'hui entre quarante et soixante ans : au lieu de développer des matériaux qui résistent aux sels fondus pendant toute cette période - et aujourd'hui il n'y en a pas - nous développons des cartouches remplaçables tous les cinq ans », dépeint Laure Claquin, directrice des opérations.

Depuis, la start-up, installée à Amsterdam, trace un parcours passant également par la région lyonnaise : après une première levée de fonds en 2022 aux Pays-Bas, puis l'obtention d'une subvention France 2030 de 10 millions d'euros l'année dernière, elle a ouvert début 2024 son deuxième pôle de R&D dans la capitale des Gaules.

Cela, dans l'objectif de poursuivre ses recherches dans un territoire industriel, tout en cherchant un partenaire auralpin dans le domaine de la chimie, auprès duquel elle souhaite développer de premiers prototypes de cartouches non nucléaires dans les prochaines années. Thorizon vise en effet un premier réacteur de série de 100 MW à l'horizon 2032, en France ou aux Pays-Bas.

Alors que la première boucle de validation (consistant à faire circuler du sel) sera inaugurée dans les tout prochains jours à Amsterdam, la start-up annonce ainsi vouloir aller rapidement « plus loin », en visant « plus grand ».

« Nous voulons désormais faire autre chose que du papier : des tests radioactifs dans certains laboratoires avec le CEA. Mais aussi des prototypes quant à eux non radioactifs. Cela, pour pouvoir qualifier notre concept vis-à-vis des deux autorités de sûreté nucléaire française et néerlandaise : l'ASN et l'ANVS », ajoute la directrice France de Thorizon.

Des discussions ont d'ailleurs été initiées avec chacune d'elles afin de formuler une « joint review » sur le modèle de la start-up Nuward SMR (EDF), indique la jeune entreprise. De même, côté français, de premiers contacts ont eu lieu entre Thorizon et l'IRSN : « mais il nous faut un dossier pour regarder leur projet dans le détail, et faire émerger des points de questionnement », ajoute Karine Herviou pour l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.

Cela, alors que le contexte réglementaire semble de plus en plus favorable du côté de Bruxelles : une « alliance industrielle pour les petits réacteurs nucléaires modulaires » a ainsi été lancée à la demande de douze Etats en février dernier, afin « d'accélérer », selon la Commission, le déploiement de ces réacteurs dans les années 2030.

En attendant, les innovations fleurissent également à l'international : Canada, Russie, Chine... « Les débouchés intéressent beaucoup d'usages, que ce soit pour des régions qui ne disposent pas d'infrastructures électriques très développées, comme les régions isolées, ou encore pour des besoins de décarbonation directes de l'industrie », ajoute Karine Herviou.


Un pas supplémentaire vers la surgénération ?

Pour l'heure, seule la start-up Jimmy - travaillant quant à elle sur un prototype de réacteur à haute température - a entamé le parcours d'examen de son projet, en déposant sa demande d'autorisation de création (DAC) auprès du ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires fin avril dernier. Ouvrant ainsi la voie vers l'instruction de son dossier par l'ASN.

De même, une autre strart-up, Naarea, travaille quant à elle sur un autre type de réacteur à sels fondus. Cela, à travers une toute autre approche : à savoir relever le défi de la résistance des matériaux à la corrosion, en développant notamment des infrastructures en carbure de silicium (céramique).

Autant de projets et de recherches qui ouvrent par ailleurs la voie vers la prochaine génération de réacteurs, dont l'un des défis consiste également à « fermer le cycle du combustible ».

Car ces petits réacteurs pourraient vraisemblablement ingérer différents types de combustibles, dont des déchets nucléaires. En France, où la filière de retraitement des combustibles usés, notamment portée par Orano, fait partie intégrante de la stratégie nationale (publique et privée) en matière de nucléaire civil - une dimension réaffirmée par Bruno Le Maire à La Hague (Manche) début mars - de nombreux projets de SMR français flèchent leurs recherches vers cet objectif.

En effet, « certains modèles de réacteurs de génération IV peuvent permettre la transmutation de déchets radioactifs qui vise à réduire l'inventaire des isotopes à vie longue », remarque à nouveau Karine Herviou.

Autrement dit : ces industriels souhaitent tendre vers la conversion de déchets radioactifs en combustibles, produisant in fine d'autres déchets dont la radioactivité aurait une durée de vie plus courte. Une gageure pour certains, une réalité bientôt palpable pour d'autres.

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Il y a 2 heures, Titus K a dit :

Autant de projets et de recherches qui ouvrent par ailleurs la voie vers la prochaine génération de réacteurs, dont l'un des défis consiste également à « fermer le cycle du combustible ».

Car ces petits réacteurs pourraient vraisemblablement ingérer différents types de combustibles, dont des déchets nucléaires. En France, où la filière de retraitement des combustibles usés, notamment portée par Orano, fait partie intégrante de la stratégie nationale (publique et privée) en matière de nucléaire civil - une dimension réaffirmée par Bruno Le Maire à La Hague (Manche) début mars - de nombreux projets de SMR français flèchent leurs recherches vers cet objectif.

En effet, « certains modèles de réacteurs de génération IV peuvent permettre la transmutation de déchets radioactifs qui vise à réduire l'inventaire des isotopes à vie longue », remarque à nouveau Karine Herviou.

Autrement dit : ces industriels souhaitent tendre vers la conversion de déchets radioactifs en combustibles, produisant in fine d'autres déchets dont la radioactivité aurait une durée de vie plus courte. Une gageure pour certains, une réalité bientôt palpable pour d'autres.

Et ils présentent ça comme une révolution... :rolleyes::laugh::bloblaugh:

Que de temps perdu. Et dire que nous avions 30 ans d'avance... Tout ça à cause d'agents de l'étranger qui ont voulu avoir la peau de la filière RNR et surgénération Française.

Il y a des doses de Novichocapic qui se perdent. (oui c'est le novichok Français, après-tout on avait bien baptisé un programme espion du nom de "Babar")

 

il y a 8 minutes, herciv a dit :

Miracle!

Maintenant qu'a-t-on dû lâcher en échange de ça? Les fameux accords avec Rosatom sur les crayons hexagonaux destinés aux VVER d'Europe de l'Est?

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Il y a 3 heures, Patrick a dit :

Maintenant qu'a-t-on dû lâcher en échange de ça? Les fameux accords avec Rosatom sur les crayons hexagonaux destinés aux VVER d'Europe de l'Est?

Comme ils disent, il a fallu sécuriser. J'imagine que ca veut dire avoir de temps pour trouver un plan B. 

Ge ne doit pas être en grande forme financière pour laisser partir ça.

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Il y a 3 heures, herciv a dit :

Comme ils disent, il a fallu sécuriser. J'imagine que ca veut dire avoir de temps pour trouver un plan B. 

Ge ne doit pas être en grande forme financière pour laisser partir ça.

Ou GE continue ses méthodes habituelles :

si l'activité n'est pas très hautement profitable ou qu'elle ne place pas GE en leader mondial, on bazarde (cf Jack Welch).

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Il y a 21 heures, Titus K a dit :

Nucléaire  : à Lyon, le Néerlandais Thorizon se rapproche du monde de la chimie pour développer un réacteur à sels fondus

https://region-aura.latribune.fr/strategie/energie/2024-05-24/nucleaire-a-lyon-le-neerlandais-thorizon-se-rapproche-du-monde-de-la-chimie-pour-developper-un-reacteur-a-sels-fondus-998120.html

SMR Thorizon et Blue capsule

Les développeurs de SMR font appel à l'expertise nucléaire française

https://www.world-nuclear-news.org/Articles/SMR-developers-enlist-French-nuclear-expertise

  • La société néerlandaise Thorizon a signé un accord de coopération avec l'entreprise française EDF R&D pour faire progresser la conception du réacteur à sels fondus Thorizon One.
  • De son côté, Blue Capsule a signé un accord de partenariat avec le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives, dont elle est issue, pour le développement de son petit réacteur modulaire.
     

Thorizon-One-artist-impression-(Thorizon
Centrale Thorizon

Thorizon - une spin-off de NRG, qui exploite le réacteur à haut flux de Petten - développe un réacteur à sels fondus (MSR) de 250 MWt/100 MWe, destiné aux grands clients industriels et aux services publics. Thorizon vise à construire un système de réacteur pilote avant 2035.

Les réacteurs à sels fondus utilisent des sels de fluorure fondus comme principal agent de refroidissement, à basse pression. Ils peuvent fonctionner avec des spectres de neutrons épithermiques ou rapides, et avec une variété de combustibles. Aujourd'hui, l'intérêt pour la relance du concept de RSM porte essentiellement sur l'utilisation du thorium (pour produire de l'uranium 233 fissile), lorsqu'une source initiale de matière fissile telle que le plutonium 239 doit être fournie. Il existe un certain nombre de concepts différents de RSM et un certain nombre de défis intéressants pour la commercialisation de beaucoup d'entre eux, en particulier avec le thorium.

Le combustible à sels fondus adopté par Thorizon utilise une combinaison d'éléments à longue durée de vie provenant de combustibles nucléaires usés retraités et de thorium. Le réacteur sera capable de recycler les déchets à longue durée de vie des installations nucléaires existantes. Le concept de Thorizon One est unique en ce sens que le cœur est composé d'un ensemble de cartouches qui sont remplacées tous les cinq à dix ans. Selon l'entreprise, cela permet de surmonter deux obstacles liés à la conception des sels fondus : la corrosion des matériaux et la manipulation des volumes de combustibles usés.

Dans le cadre du nouvel accord, EDF R&D examinera les calculs du cœur neutronique de Thorizon et effectuera des analyses de scénarios afin de déterminer comment le Thorizon One pourrait contribuer à fermer le cycle du combustible dans le parc européen de réacteurs.

Thorizon a déclaré qu'il « bénéficiera de l'expertise d'EDF, leader français de la production d'électricité, et en particulier des compétences reconnues de ses chercheurs en R&D ». 

« L'équipe de R&D couvre toutes les disciplines, de la neutronique au combustible, en passant par la sûreté et la construction », a déclaré Bernard Salha, directeur de la R&D d'EDF et directeur technique du groupe EDF. « Nous soutenons activement plusieurs start-ups dans le cadre du programme France 2030. L'approche de Thorizon, basée sur des cartouches, est intéressante et prometteuse. »

« C'est un plaisir de travailler avec l'équipe d'EDF qui a plus d'expérience dans le nucléaire que n'importe quelle autre entreprise dans le monde », a ajouté Kiki Lauwers, PDG de Thorizon. « Grâce à la R&D d'EDF, les start-ups comme nous bénéficient d'un accès à des experts industriels uniques qui peuvent très rapidement identifier les points forts et les domaines d'amélioration de notre conception. Nous espérons pouvoir continuer à travailler avec l'équipe R&D d'EDF sur la réalisation de notre technologie à l'avenir. Nous pensons que toutes les solutions sont nécessaires pour favoriser la transition énergétique et que le Thorizon One peut être un excellent complément au parc nucléaire existant et en projet ».

Horizon affirme que son ambition est de développer un MSR qui « peut être réalisé rapidement et intelligemment, qui est sûr et qui fait un premier pas vers la circularité en utilisant des déchets nucléaires à longue durée de vie comme source de combustible ». L'entreprise vise à construire un démonstrateur non nucléaire à sels fondus à court terme et à finaliser la conception détaillée pour commencer la construction d'un réacteur Thorizon One unique en son genre d'ici à 2030.

 

Décarbonisation de l'industrie

Blue Capsule - une spin-off du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) - a annoncé la signature d'un accord de partenariat avec le CEA pour le développement de son petit réacteur modulaire (SMR) qui fournira de la chaleur et de l'électricité à l'industrie.

Blue-Capsule-SMR-(Blue-Capsule).jpg
Centrale composée de six capsules 

La société aixoise Blue Capsule développe un SMR refroidi au sodium et à haute température qui peut fournir 150 MW de chaleur à 700°C, ainsi que de la vapeur à haute température et de l'électricité. L'entreprise vise à décarboniser les sites industriels utilisés pour la production d'ammoniac et de carbonate de soude, en installant des capsules souterraines sur place, à proximité de la demande.

Dans le cadre du nouvel accord - avec le soutien financier de la banque publique d'investissement française Bpifrance - le soutien du CEA à Blue Capsule s'étendra à des domaines tels que les équipements et les composants, les matériaux, les codes de calcul et les combustibles à base de TRISO.

« Le leadership de la France dans les domaines de l'énergie nucléaire et des solutions à faible émission de carbone crée de grandes opportunités pour l'industrie dans tout le pays », a déclaré Domnin Erard, architecte du réacteur de Blue Capsule. « Pour Blue Capsule, la collaboration avec le secteur nucléaire français est au cœur de sa stratégie.

« Ce partenariat essentiel avec le CEA permet à Blue Capsule de bénéficier d'une expertise de niveau mondial dans tous les domaines. Il jette les bases de notre future coopération industrielle avec la filière nucléaire française, pour la fabrication et l'assemblage des unités de Blue Capsule.

« Il s'agit de réduire les émissions industrielles de CO2 et, bien sûr, de réindustrialiser les communautés en France et au-delà. Pour notre part, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour contribuer à la réalisation de cet objectif ».

Blue Capsule prévoit de construire une boucle à sodium de démonstration et un prototype non nucléaire d'ici à 2030. La construction du premier SMR de l'entreprise est prévue pour 2035 et devrait avoir lieu en France.

Modifié par Titus K
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il y a 11 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Ils ne disent pas que c'est un réacteur à neutrons rapides.

Refroidissement au sodium et neutrons lents? Quel modérateur?

Modifié par Patrick
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Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Ils ne disent pas que c'est un réacteur à neutrons rapides.

C'est un bete RNR graphite puis sodium vers air pour produire de l'air chaud industriel sous haute pression pour toute les applications de chaleur industrielle - un HTR en fait -, chauffage ou prechauffage sur base 750ºC.

https://www.sfen.org/rgn/reacteurs-innovants-nouveaux-acteurs-nouvelles-technologies-episode-10-blue-capsule/

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Inquiétant qu'ils parlent d'ores et déjà d'envisager des collaborations avec américains et coréens ... le RU pourquoi pas, ils achètent bien des EPR ...

A mon avis il faudra de toute façon que pour les SMR aussi la France en commande pour lancer les effets de serie. Proposons aux grands industriels de contribuer aux investissements.

 

 

La nouvelle alliance industrielle les SMR européens

https://energynews.pro/la-nouvelle-alliance-industrielle-europeenne-pour-le-nucleaire-smr/

Kadri Simson inaugure aujourd'hui la première Assemblée Générale de l'Alliance Industrielle Européenne pour les Réacteurs Modulaires de Petite Taille. (SMR). 

 

Le Commissaire à l’Énergie Kadri Simson souligne l’importance de bâtir une industrie européenne des SMR compétitive, essentielle pour un système énergétique durable, rentable et sécurisé. Cette initiative, née de la collaboration entre États membres, industrie nucléaire, start-ups et chercheurs, vise à accélérer le déploiement de cette technologie innovante. Le plan climatique de l’EU (European Union)recommande de réduire les émissions de 90% d’ici 2040, ce qui nécessitera l’utilisation de toutes les technologies à faible émission de carbone disponibles.

Le défi de la transition énergétique

La transition énergétique représente une opportunité industrielle majeure pour l’EU, en particulier pour le secteur des technologies propres, y compris le nucléaire. Le développement de la chaîne d’approvisionnement des SMR d’ici 2030 est crucial pour ne pas prendre de retard dans la course mondiale à l’innovation énergétique. Les startups joueront un rôle clé, en apportant leurs capacités d’innovation et d’agilité.

Concrétiser les projets et les technologies

L’Alliance Industrielle des SMR doit se concentrer sur des projets concrets et des technologies disponibles. Simson a insisté sur la nécessité de dépasser les recherches et discussions génériques pour stimuler le déploiement de conceptions SMR prêtes pour le marché dans la prochaine décennie, tout en soutenant l’innovation pour les nouvelles technologies.

Affronter les défis du développement des SMR

L’Alliance devra relever les défis liés aux nouvelles technologies, allant de la chaîne d’approvisionnement et du financement aux compétences et à la gestion des déchets. Tous ces aspects doivent être intégrés dans le travail de l’Alliance pour garantir que les SMR laissent une empreinte significative d’ici la prochaine décennie.

Engagement et collaboration

L’intérêt pour cette Alliance est déjà élevé, avec plus de 300 candidatures reçues de divers types d’entités. La collaboration avec les alliés internationaux tels que le Royaume-Uni, les États-Unis et la Corée du Sud est également envisagée pour avancer dans le développement des SMR en Europe.

Prochaines étapes

Après cette première Assemblée Générale, l’Alliance sera opérationnelle. Les prochaines étapes incluent la mise en place de feuilles de route technologiques d’ici le quatrième trimestre de cette année et un plan d’action stratégique pour le premier trimestre de l’année prochaine. La diversité des opinions sur l’énergie nucléaire parmi les États membres sera respectée, chaque pays déterminant son propre mix énergétique.

Soutien de l’EU aux SMR

L’UE soutient les activités de recherche et de développement sur les SMR dans le cadre du programme de recherche et de formation Euratom (2021-2025). Ce programme met l’accent sur la sûreté nucléaire, la sécurité, la protection contre les radiations et la gestion des déchets radioactifs, ainsi que sur le développement des compétences liées au nucléaire. La Commission a lancé une Alliance Industrielle Européenne des SMR en février 2024 pour garantir le déploiement réussi des premiers projets de SMR d’ici le début des années 2030 et positionner l’Europe dans la compétition mondiale.

 

Modifié par Titus K
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Europe : financement innovant du nucléaire tchèque, une inspiration pour la France ?

Citation

 

Enseignements pour les projets nucléaires en Europe

La décision prise sur le dossier du projet de centrale nucléaire Dukovany en Tchéquie valide plusieurs points importants pour le soutien au développement de la production nucléaire et précise les points d’attention de la Commission dans le cadre de tels soutiens :

La nécessité d’un soutien étatique au financement conséquent, tant en termes de quote-part (ici 98 % du coût de construction) que de conditions avec un notamment un taux d’intérêt à 0 % en phase de construction puis un taux bonifié pour la période d’exploitation. C’est une mesure nouvelle par rapport au projet d’Hinkley Point C (HPC) qui confirme, avec la mise en place de la taxonomie, l’importance des enjeux de financement pour le développement des moyens de production nécessaires à la réussite de la décarbonation de l’économie européenne.

La nécessité de protéger la rentabilité des investissements des risques marché en général (prix mais aussi volume). À cet égard, la décision vient confirmer que le récent Market Design européen a bien pour finalité de sécuriser la rémunération des investissements pour assurer l’accélération des projets et non de neutraliser le seul risque prix. C’est un point majeur au regard des problématiques posées par l’évolution du mix européen et la progression constante du développement des renouvelables. Par ailleurs, la Commission a porté la durée du soutien à 40 ans contre 35 ans dans le dossier HPC confirmant l’importance de cet enjeu. La garantie de revenu assurée par le contrat d’achat (PPA) donne enfin un premier éclairage de ce que peut être un mécanisme d’effet équivalent à un contrat pour différence (CFD) comme prévu par le Market Design européen.

La proportionnalité de l’aide est clairement analysée au regard de la rentabilité accordée sur toute la durée de vie du projet en intégrant les paramètres du soutien au financement ; la part de soutien au financement n’a pas été modifiée dans la décision et paraît relever de la nécessité de l’aide.

Autre point central de l’analyse, la capacité de l’aide à préserver l’incitation du marché au placement de la production selon les besoins du système électrique. Si le mécanisme de garantie de revenu parait de prime abord complexe, il faut se satisfaire de la prise en compte croissante de cet enjeu dans les décisions de la Commission. C’est une question primordiale pour préserver la capacité du marché à réaliser un optimum à l’échelle européenne du coût de l’électricité à chaque instant. Cela passe par la reconnaissance de la nécessité de traiter les problématiques de surcompensation par un partage équilibrer de la valeur entre l’opérateur et la collectivité et non comme une captation complète de tout sur profit qui aurait pour conséquence immédiate de « désoptimiser » le fonctionnement du marché de court terme.

Enfin la Commission confirme son attachement au développement de la liquidité des marchés et à la mise à disposition transparente de l’électricité pour la valorisation de l’énergie produite.

Après le dossier HPC et l’intégration du nucléaire dans la taxonomie, cette décision constitue une avancée majeure dans la reconnaissance de la place que le nucléaire doit prendre dans le mix électrique européen et des enjeux spécifiques (notamment de financement) qui sont associés au développement de ces projets.  Le présent article propose une première compréhension détaillée de l’aide validée et des discussions associées. ■

 

 

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https://www.world-nuclear-news.org/Articles/CNNC-extends-cooperation-with-ENEC,-EDF

Renforcer la coopération avec EDF

Le 30 mai également, lors d'une rencontre entre M. Yu de la CNNC et M. Luc Rémont, président-directeur général d'EDF, un accord de coopération global sur l'énergie nucléaire a été signé.

Ensuite, Chen Baozhi, ingénieur en chef adjoint de la CNNC et président de China Nuclear Engineering, Thierry Mouhet, premier vice-président exécutif d'EDF, et Joseph Fu Kaide, président d'EDF Chine, ont signé un accord de coopération spécial sur la construction d'une centrale nucléaire avancée.

En vertu de cet accord, les partenaires renforceront leur coopération dans divers domaines liés à l'énergie nucléaire, travailleront ensemble pour aider les deux pays à atteindre leurs objectifs de neutralité carbone, et donneront une forte impulsion à l'amélioration de la gouvernance mondiale de l'énergie nucléaire, en promouvant le développement économique et social en Chine et en France.

La CNNC rappelle que cette année marque le 60e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France, et le 40e anniversaire de l'entrée d'EDF sur le marché chinois. « La coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire est devenue l'un des domaines de coopération les plus stables entre la Chine et la France », a déclaré la CNNC, ajoutant que le dernier accord marque « l'ouverture d'un nouveau chapitre de la coopération globale, pluridisciplinaire et approfondie entre les deux parties ».

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Le 03/05/2024 à 12:48, wagdoox a dit :

les usa continuent dans leur politique, on va faire semblant de pas comprendre pendant combien de temps encore. 

 

Energoatom et le leader européen de l'énergie nucléaire EDF ont signé un accord de coopération

https://energoatom.com.ua/ua/post/1902


Le 6 juin 2024, Petro Kotin, PDG d'Energoatom, et Vakis Ramani, Senior Vice President for International Nuclear Projects de l'entreprise française EDF, ont convenu de coopérer en signant un accord à cet effet.

Le document définit un certain nombre de domaines de coopération, notamment

  • l'étude de la technologie EPR - un réacteur de troisième génération
  • l'étude de la technologie NUWARD - un petit réacteur modulaire développé par EDF
  •  l'échange d'expérience dans l'exploitation des centrales nucléaires, le maintien de la sûreté, de la fiabilité et de l'efficacité des réacteurs.

Les parties échangeront également leur expérience en matière de fourniture de combustible nucléaire pour les réacteurs VVER en Europe de l'Est, ce qui permettra aux pays exploitant ce type de réacteur d'assurer leur indépendance vis-à-vis de la Russie.
 
Lors de la signature de l'accord, Petro Kotin a souligné qu'Energoatom continue de développer la production nucléaire nationale et que la coopération avec le leader de l'énergie nucléaire en Europe renforcera Energoatom et contribuera à la mise en œuvre de plans ambitieux.
 
"L'Ukraine, comme la France, possède une expérience unique dans l'industrie nucléaire. Par conséquent, notre coopération active et nos efforts conjoints pour accroître le rôle de l'énergie nucléaire sur le continent européen contribueront à atteindre les objectifs climatiques et à garantir une production stable d'électricité propre et sûre", a déclaré le chef du NNEGC.

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Il y a 5 heures, Titus K a dit :

 

Energoatom et le leader européen de l'énergie nucléaire EDF ont signé un accord de coopération

https://energoatom.com.ua/ua/post/1902


Le 6 juin 2024, Petro Kotin, PDG d'Energoatom, et Vakis Ramani, Senior Vice President for International Nuclear Projects de l'entreprise française EDF, ont convenu de coopérer en signant un accord à cet effet.

Le document définit un certain nombre de domaines de coopération, notamment

  • l'étude de la technologie EPR - un réacteur de troisième génération
  • l'étude de la technologie NUWARD - un petit réacteur modulaire développé par EDF
  •  l'échange d'expérience dans l'exploitation des centrales nucléaires, le maintien de la sûreté, de la fiabilité et de l'efficacité des réacteurs.

Les parties échangeront également leur expérience en matière de fourniture de combustible nucléaire pour les réacteurs VVER en Europe de l'Est, ce qui permettra aux pays exploitant ce type de réacteur d'assurer leur indépendance vis-à-vis de la Russie.
 
Lors de la signature de l'accord, Petro Kotin a souligné qu'Energoatom continue de développer la production nucléaire nationale et que la coopération avec le leader de l'énergie nucléaire en Europe renforcera Energoatom et contribuera à la mise en œuvre de plans ambitieux.
 
"L'Ukraine, comme la France, possède une expérience unique dans l'industrie nucléaire. Par conséquent, notre coopération active et nos efforts conjoints pour accroître le rôle de l'énergie nucléaire sur le continent européen contribueront à atteindre les objectifs climatiques et à garantir une production stable d'électricité propre et sûre", a déclaré le chef du NNEGC.

Super nouvelle. On se place en Ukraine c'est très bien.

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Urenco à la tête du groupe de travail SMR

https://www.urenco.com/news/global/2024/urenco-to-lead-smr-working-group

Urenco a été nommé président d'un groupe de travail clé sur les réacteurs de nouvelle génération, dans le cadre d'une alliance plus large de l'Union européenne.

 

Nous sommes devenus le premier président du groupe de travail technique sur le cycle du combustible et la gestion des déchets, que nous conserverons pendant les deux prochaines années. 

Ce groupe de travail relève de la nouvelle Alliance industrielle européenne pour les petits réacteurs modulaires (SMR), lancée par la Commission européenne pour accélérer le développement, la démonstration et le déploiement des SMR et des réacteurs modulaires avancés (AMR) en Europe d'ici le début des années 2030. 

Nous avons été nommés lors de la première assemblée générale de l'Alliance qui s'est tenue à Bruxelles la semaine dernière, les 29 et 30 mai, et qui a rassemblé 278 personnes de tous les États membres de l'UE. 

Les membres sont issus de l'industrie, d'organismes de recherche, de start-ups, de centres de formation, d'universités et d'organisations de la société civile. 

Emilie Isaacs, responsable des affaires gouvernementales chez Urenco, a déclaré : "Nous nous réjouissons de participer activement à l'Alliance, de contribuer à ses objectifs et de collaborer de manière productive avec ses membres, son secrétariat et les autres groupes de travail techniques."

En tant que président, Urenco sera chargé de faciliter les échanges avec les fabricants de combustible et les parties prenantes du cycle du combustible et se concentrera sur les opportunités et les obstacles liés au développement de nouveaux cycles du combustible pour les SMR/AMR.

Avec le vice-président, Orano, nous élaborerons une série de recommandations et de lignes directrices pratiques qui façonneront le développement du cycle du combustible nucléaire en Europe afin de réaliser les ambitions de l'Union en matière d'énergie nucléaire.
  
L'assemblée générale de deux jours, au cours de laquelle le commissaire à l'énergie, Kadri Simson, le commissaire au marché intérieur, Thierry Breton, et la commissaire à l'innovation, à la recherche, à la culture, à l'éducation et à la jeunesse, Iliana Ivanova, ont prononcé des discours importants, a été l'occasion de discuter de la marche à suivre pour soutenir des projets concrets et mettre en place le conseil d'administration et les huit groupes de travail techniques.

Il s'agissait de la première réunion officielle de l'Alliance depuis son lancement par la Commission européenne en février.

Hidde Baars, directeur des affaires gouvernementales aux Pays-Bas et dans l'UE, a présenté à l'assemblée générale les objectifs et les résultats attendus du groupe de travail technique. Il a souligné que les systèmes d'enrichissement, de déconversion, de fabrication et de transport devront tous être homologués et développés simultanément afin d'éviter les ruptures dans le cycle du combustible.

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Le 31/05/2024 à 23:52, Patrick a dit :

Et sur Blue capsule qui ressemble à un mini-Astrid qui ne s'assume pas.

Pour l'aspect "Mini-Astrid", je pense que le projet qui en est le meilleur fils spirituel est Hexana .(Qui est une émanation du CEA) En gros on arrête Astrid, et on pousse les gens à créer des petites entreprises pour refaire Astrid dans un cadre privé avec un budget, une RH et des moyens industriels divisés par 10 ou 50, en espérant que des capitaux privés magiques arrivent pour payer le développement à la place de l'état. (Et on demande au CEA d'aider ces entreprises en passant). C'est possible en plus que ça se produise pour un ou deux projets, mais l'origine des capitaux et au final la propriété intellectuelle des avancés (même si ça va pas au bout), c'est pas dit qu'elle reste en France ou qu'elle puisse être réutilisé facilement.

Le modèle "start-up" pour du nucléaire ça me semble complètement délirant. Un truc qui demande 10 à 15 ans de dev minium pour produire un démonstrateur, avec des moyens financiers mobilisés énormes et aucun droit à l'erreur même sur le prototype, c'est pas un truc qui se plie à des méthodes "agiles", ou "essais/erreur -> progrès" (genre space X)

Et je ne parle même pas des murs réglementaires. (C'est pas une critique en soi)

Après, nous verrons, j'espère sans trop y croire que de tous ces projets, quelque un donnerons des résultats concrets.

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il y a 50 minutes, Albatas a dit :

Pour l'aspect "Mini-Astrid", je pense que le projet qui en est le meilleur fils spirituel est Hexana .(Qui est une émanation du CEA) En gros on arrête Astrid, et on pousse les gens à créer des petites entreprises pour refaire Astrid dans un cadre privé avec un budget, une RH et des moyens industriels divisés par 10 ou 50, en espérant que des capitaux privés magiques arrivent pour payer le développement à la place de l'état. (Et on demande au CEA d'aider ces entreprises en passant). C'est possible en plus que ça se produise pour un ou deux projets, mais l'origine des capitaux et au final la propriété intellectuelle des avancés (même si ça va pas au bout), c'est pas dit qu'elle reste en France ou qu'elle puisse être réutilisé facilement.

Le modèle "start-up" pour du nucléaire ça me semble complètement délirant. Un truc qui demande 10 à 15 ans de dev minium pour produire un démonstrateur, avec des moyens financiers mobilisés énormes et aucun droit à l'erreur même sur le prototype, c'est pas un truc qui se plie à des méthodes "agiles", ou "essais/erreur -> progrès" (genre space X)

Et je ne parle même pas des murs réglementaires. (C'est pas une critique en soi)

Après, nous verrons, j'espère sans trop y croire que de tous ces projets, quelque un donnerons des résultats concrets.

Tout à fait d'accord.

Le nucléaire ce n'est pas le spatial.

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