Nec temere Posté(e) le 15 janvier Share Posté(e) le 15 janvier il y a 36 minutes, jisse a dit : Si on regarde tous les gros projets de datacenter qui se montent en Europe, pas un seul localisés en France. Sachant que ces infrastructures sont energivores on aurait pu mettre cet atout en avant. Electricité dispo et pas cher. Mais que dalle ... Ce sont les Allemands en autre qui raflent la mise. C'est pas justement sur le point mort tout ça ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jisse Posté(e) le 15 janvier Share Posté(e) le 15 janvier (modifié) Il y a 1 heure, Nec temere a dit : C'est pas justement sur le point mort tout ça ? Europe tu veux dire ? En tout cas, concernant ma boite (Schneider Electric) c'est l'un de ses principaux relais de croissance. Je ne vois pas de ralentissement dans ce domaine, au contraire. On parle de digitalisation dans tous les domaines et les demandes de stockage qui en decoulent sont de plus en plus importants. Modifié le 15 janvier par jisse 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nec temere Posté(e) le 15 janvier Share Posté(e) le 15 janvier il y a 8 minutes, jisse a dit : Europe tu veux dire ? En tout cas, concernant ma boite (Schneider Electric) c'est l'un de ses principaux relais de croissance. Je ne vois pas de ralentissement dans ce domaine, au contraire. On parle de digitalisation dans tous les domaines et les demandes de stockage qui en decoulent sont de plus en plus importants. Je parlais des projets d'installation d'usine et de datacenter en Allemagne du fait de l'explosion du prix de l'électricité là bas Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jisse Posté(e) le 15 janvier Share Posté(e) le 15 janvier il y a 6 minutes, Nec temere a dit : Je parlais des projets d'installation d'usine et de datacenter en Allemagne du fait de l'explosion du prix de l'électricité là bas Pour les usines, je ne sais pas. Pour les data center, j'ai ce lien https://www.worldconstructionnetwork.com/data-insights/five-largest-europe-data-center-construction-projects/?cf-view Ca c'est pour les plus gros. Ensuite y a tout un tas de projets plus modestes, notamment du coté de Francfort, Berlin etc ... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 16 janvier Share Posté(e) le 16 janvier Il y a 4 heures, jisse a dit : Pour les usines, je ne sais pas. Pour les data center, j'ai ce lien https://www.worldconstructionnetwork.com/data-insights/five-largest-europe-data-center-construction-projects/?cf-view Ca c'est pour les plus gros. Ensuite y a tout un tas de projets plus modestes, notamment du coté de Francfort, Berlin etc ... Parfois tu n'as pas le choix ... tu installes un datacenter la ou tu en as besoin parce que certains on besoin d’accès physique aux baies, que d'autre on des exigences de latence vers ici ou là, parce qu'on à besoin de débits spécifique vers ici ou vers là. Mais globalement les gros centre de calcul on essaie de les mettre là ou l'électricité est pas chère. Tout ce qui est lié à l'IA consomme énormément, le minage de tout ce qui est crypto aussi ... et ça n'a pas forcément besoin de connexion particulierement rapide, ne de localisation proche de certains utilisateurs. Il faut voir aussi que certain pays multiplie en quantité astronomique des petits datacenter de la taille d'un petit immeuble, dédié chacun à des taches assez spécifiques souvent. Avoir la plus grosse n'est pas forcément synonyme d'attractivité majeure. --- Au delà de ca ce n'est pas la seule industrie particulierement "energy intensive" pour laquelle le coût de l'énergie est un probleme, loin de là, de simple usine de faïence pour sanitaire ou de production d'acier inox "alimentaire" n'arrive plus à être rentable. Je ne parle même pas du ciment, de la chimie, du papier ou du raffinage. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 16 janvier Share Posté(e) le 16 janvier (modifié) Le 15/01/2025 à 17:31, jisse a dit : Si on regarde tous les gros projets de datacenter qui se montent en Europe, pas un seul localisés en France. Sachant que ces infrastructures sont energivores on aurait pu mettre cet atout en avant. Electricité dispo et pas cher. Mais que dalle ... Ce sont les Allemands en autre qui raflent la mise. Selon où l'on regarde, la France se classerait quelque part entre le 4 eme et le 6eme rang en terme de datacenter, avec des totaux assez variables (articles de 2024) : Big Data de Valentine Fourreau, 16 sept. 2024 À l'ère du numérique et du Big Data, les centres de données sont devenus des infrastructures indispensables pour les activités de notre société et représentent des enjeux stratégiques pour les États. D'après le recensement de la plateforme Cloudscene, 5 381 centres de données étaient installés aux États-Unis au mois de mars 2024. Comme le montre notre graphique, ils dominent très largement le classement mondial des pays les mieux équipés en la matière, devant l'Allemagne (521), le Royaume-Uni (514), la Chine (449) et le Canada (336). Avec 315 centres de données répertoriés sur son territoire en mars, la France se classe quant à elle au 6ème rang mondial, devant l'Australie, les Pays-Bas ou encore la Russie. https://fr.statista.com/infographie/24147/pays-avec-le-plus-de-data-centers-centres-de-donnees/ - ou cinquième ? https://www.zdnet.fr/blogs/infra-net/paris-dans-le-top-5-mondial-pour-les-infrastructures-d-hebergement-internet-39849000.htm - ou quatrième ? https://www.journaldunet.com/cloud/1141294-data-center-la-france-quatrieme-pays-le-mieux-equipe-au-monde/ Modifié le 16 janvier par Benoitleg 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 16 janvier Share Posté(e) le 16 janvier Si les Data Centers sont si strategiques alors il conviendrait de créer un fil spécifique ! Le nucléaire est déjà assez chargée comme cela Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jisse Posté(e) le 16 janvier Share Posté(e) le 16 janvier il y a une heure, Bechar06 a dit : Si les Data Centers sont si strategiques alors il conviendrait de créer un fil spécifique ! Le nucléaire est déjà assez chargée comme cela Oui en y associant le Cloud 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 17 janvier Share Posté(e) le 17 janvier On revient à parler du nucléaire en Italie, même si à mon avis revenir sur le choix « populaire » de 1987 sera un immense défi pour tout dirigeant politique italien actuel ou futur https://www.ilsole24ore.com/art/nucleare-accordo-edf-edison-ed-enea-mini-reattori-l-industria-AGfzdAKC Nucléaire : Edf, Edison et Enea concluent un accord pour des mini-réacteurs destinés à l'industrie La collaboration portera sur la sécurité et l’approvisionnement en énergie et en chaleur pour les processus. Il comprend également des activités de formation et d’échange de compétences Edf, Edison et Enea signent un protocole d'accord dans le but de mettre en œuvre des technologies nucléaires innovantes à petite échelle, telles que les petits réacteurs modulaires (SMR), dans des applications industrielles. La collaboration portera notamment sur l’analyse des systèmes thermohydrauliques et de sécurité passive, les nouvelles technologies, le fonctionnement intégral du système et la possibilité de fournir de l’électricité et de la chaleur en mode cogénération pour les besoins industriels. L’accord comprend également des activités de formation et d’échange de savoir-faire entre chercheurs et doctorants. Les compétences ensemble « Grâce à la collaboration avec Enea, l'un des acteurs italiens de référence pour la recherche sur les nouvelles énergies nucléaires, nous franchissons une nouvelle étape concrète vers l'utilisation de nouvelles technologies nucléaires pour soutenir le système industriel italien, en mettant en commun les compétences techniques et scientifiques, l'expérience en « La gestion des centrales nucléaires et une vision tournée vers l'avenir », a commenté Lorenzo Mottura, EVP Stratégie, Innovation, Recherche & Développement et Digital d'Edison. Le rôle de l’Italie « L'accord avec Edf et Edison renforcera le rôle italien en Europe dans le développement de technologies nucléaires innovantes, dans le but de soutenir la chaîne d'approvisionnement italienne dans la pénétration du marché européen des SMR et de renforcer le leadership d'Enea dans le domaine des technologies nucléaires innovantes, "systèmes passifs, expérimentation à grande échelle jusqu'aux tests intégraux", a souligné Alessandro Dodaro, directeur du département nucléaire de l'ENEA. « Cette collaboration est un moyen pratique et efficace de surmonter les barrières qui entravent la diffusion des petits réacteurs modulaires en Europe. En tirant parti de notre expertise et de nos ressources combinées, nous nous engageons à développer des solutions innovantes qui contribueront aux objectifs de neutralité carbone de l’Europe. « Nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec Enea et Edison pour permettre un avenir décarboné pour l'industrie », a ajouté Bernard Salha, Directeur Technique Groupe et Directeur de la Recherche et Développement du Groupe EDF. La voie vers le nucléaire Depuis 2023, Edison a lancé en Italie une réflexion pour l’étude et l’utilisation de nouvelles technologies nucléaires à des fins de décarbonisation et de compétitivité du système national. Parmi les étapes du voyage, la signature d'une lettre d'intention avec Edf, Ansaldo Energia et Ansaldo Nucleare en 2023, un protocole d'accord avec Framatome et l'Université Polytechnique de Milan l'année dernière, un autre protocole d'accord avec Edf, Ansaldo Energia et En juillet dernier, Ansaldo Nucleare avait pour objectif l'utilisation de l'énergie nucléaire dans la chaîne d'approvisionnement en acier italienne et l'augmentation conséquente de la compétitivité du secteur sidérurgique italien. Edison a également récemment présenté une étude avec Teha qui souligne qu'avec l'introduction de nouvelles centrales nucléaires en Italie pour au moins 10 % du mix énergétique d'ici 2050, il serait possible d'obtenir un impact économique global pour le système du pays de plus de 50 milliards . d'euros d'ici 2050 (environ 2,5% du PIB de 2023), dont 46 milliards d'euros pour la chaîne d'approvisionnement industrielle italienne, avec un emploi allant jusqu'à 117 000 travailleurs. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 17 janvier Share Posté(e) le 17 janvier La production d'électricité nucléaire va atteindre un niveau record en 2025, selon l'Agence internationale de l'énergie Quelque 2 900 TWh devraient être produits par des centrales nucléaires dans le monde. L'électricité d'origine nucléaire va atteindre un niveau record en 2025, représentant un peu moins de 10% de la production mondiale, affirme l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport(Nouvelle fenêtre) publié jeudi 16 janvier. Le centre géographique de cette énergie est cependant en train de basculer vers la Chine au détriment de vieux pays nucléaires comme les Etats-Unis ou la France. En 2023, plus de 410 réacteurs étaient en activité dans plus de 30 pays. Plus de 70 gigawatts de nouvelles capacités nucléaires sont en cours de construction dans le monde, ce qui représente l'un des niveaux les plus élevés des 30 dernières années, précise l'AIE. L'agence explique que la production d'électricité d'origine nucléaire s'est élevée à 2 742 TWh en 2023 et devrait être de 2 843 TWh en 2024. Pour 2025, elle devrait atteindre environ 2 900 TWh. Cette croissance est portée par l'électrification des usages, de l'industrie aux véhicules électriques et centres de données, dans un contexte de montée de l'intelligence artificielle, souligne l'AIE. Après des années de reflux après l'accident de Fukushima en 2011 au Japon, provoqué par un tsunami, cette reprise est tirée par la Chine. Sur les 52 réacteurs dont la construction a commencé dans le monde depuis 2017, 25 sont de conception chinoise. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 17 janvier Share Posté(e) le 17 janvier Le 14/01/2025 à 13:42, Elemorej a dit : De ce que j'avais entendu dans les couloirs à l'époque, c'est surtout la peur des décideurs qui produit des cdc avec ceinture et bretelles... k-way, bottes, bonnet, gants, pantalon, chemise, veste, polaire, cache nez, collant, sous gants... Rien que notre version est "trop" équipée en sureté. Il ne faut pas oublier que le cdc de l'EPR a été fait avec les Allemands. T'as oublié les EPI dédiés ! Tenue Tyvek, voir Tenue "Mururoa" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 17 janvier Share Posté(e) le 17 janvier Il y a 19 heures, jisse a dit : Oui en y associant le Cloud Ouais par contre, associer Cloud et Nucléaire ça rappelle trop de mauvais souvenirs 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 18 janvier Share Posté(e) le 18 janvier Il y a 22 heures, gianks a dit : On revient à parler du nucléaire en Italie, même si à mon avis revenir sur le choix « populaire » de 1987 sera un immense défi pour tout dirigeant politique italien actuel ou futur https://www.ilsole24ore.com/art/nucleare-accordo-edf-edison-ed-enea-mini-reattori-l-industria-AGfzdAKC Nucléaire : Edf, Edison et Enea concluent un accord pour des mini-réacteurs destinés à l'industrie La collaboration portera sur la sécurité et l’approvisionnement en énergie et en chaleur pour les processus. Il comprend également des activités de formation et d’échange de compétences Edf, Edison et Enea signent un protocole d'accord dans le but de mettre en œuvre des technologies nucléaires innovantes à petite échelle, telles que les petits réacteurs modulaires (SMR), dans des applications industrielles. La collaboration portera notamment sur l’analyse des systèmes thermohydrauliques et de sécurité passive, les nouvelles technologies, le fonctionnement intégral du système et la possibilité de fournir de l’électricité et de la chaleur en mode cogénération pour les besoins industriels. L’accord comprend également des activités de formation et d’échange de savoir-faire entre chercheurs et doctorants. Les compétences ensemble « Grâce à la collaboration avec Enea, l'un des acteurs italiens de référence pour la recherche sur les nouvelles énergies nucléaires, nous franchissons une nouvelle étape concrète vers l'utilisation de nouvelles technologies nucléaires pour soutenir le système industriel italien, en mettant en commun les compétences techniques et scientifiques, l'expérience en « La gestion des centrales nucléaires et une vision tournée vers l'avenir », a commenté Lorenzo Mottura, EVP Stratégie, Innovation, Recherche & Développement et Digital d'Edison. Le rôle de l’Italie « L'accord avec Edf et Edison renforcera le rôle italien en Europe dans le développement de technologies nucléaires innovantes, dans le but de soutenir la chaîne d'approvisionnement italienne dans la pénétration du marché européen des SMR et de renforcer le leadership d'Enea dans le domaine des technologies nucléaires innovantes, "systèmes passifs, expérimentation à grande échelle jusqu'aux tests intégraux", a souligné Alessandro Dodaro, directeur du département nucléaire de l'ENEA. « Cette collaboration est un moyen pratique et efficace de surmonter les barrières qui entravent la diffusion des petits réacteurs modulaires en Europe. En tirant parti de notre expertise et de nos ressources combinées, nous nous engageons à développer des solutions innovantes qui contribueront aux objectifs de neutralité carbone de l’Europe. « Nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec Enea et Edison pour permettre un avenir décarboné pour l'industrie », a ajouté Bernard Salha, Directeur Technique Groupe et Directeur de la Recherche et Développement du Groupe EDF. La voie vers le nucléaire Depuis 2023, Edison a lancé en Italie une réflexion pour l’étude et l’utilisation de nouvelles technologies nucléaires à des fins de décarbonisation et de compétitivité du système national. Parmi les étapes du voyage, la signature d'une lettre d'intention avec Edf, Ansaldo Energia et Ansaldo Nucleare en 2023, un protocole d'accord avec Framatome et l'Université Polytechnique de Milan l'année dernière, un autre protocole d'accord avec Edf, Ansaldo Energia et En juillet dernier, Ansaldo Nucleare avait pour objectif l'utilisation de l'énergie nucléaire dans la chaîne d'approvisionnement en acier italienne et l'augmentation conséquente de la compétitivité du secteur sidérurgique italien. Edison a également récemment présenté une étude avec Teha qui souligne qu'avec l'introduction de nouvelles centrales nucléaires en Italie pour au moins 10 % du mix énergétique d'ici 2050, il serait possible d'obtenir un impact économique global pour le système du pays de plus de 50 milliards . d'euros d'ici 2050 (environ 2,5% du PIB de 2023), dont 46 milliards d'euros pour la chaîne d'approvisionnement industrielle italienne, avec un emploi allant jusqu'à 117 000 travailleurs. Par contre faudra bien réfléchir à leurs implantations, en Italie le sismique n'est pas à prendre à la légère ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
papsou Posté(e) le 18 janvier Share Posté(e) le 18 janvier Il y a 1 heure, MIC_A a dit : Par contre faudra bien réfléchir à leurs implantations, en Italie le sismique n'est pas à prendre à la légère ! Vers Herculanum, c'est au bord de la mer pour le refroidissement. --->[] 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 18 janvier Share Posté(e) le 18 janvier Il y a 2 heures, papsou a dit : Vers Herculanum, c'est au bord de la mer pour le refroidissement. --->[] D'ailleurs pourquoi les Italie ne se tourne pas plus vers la géothermie si leur sous sol est si actif ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 19 janvier Share Posté(e) le 19 janvier une zone sismique active, ce sont les plaques qui frottent. Ce n'est pas nécessairement des point chauds ( pas toujours ). La ceinture de feu du pacifique ça cumule les 2. L'Inde en subduction sous l'himalaya, c'est moins "chaud" mais ça vibre. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 31 janvier Share Posté(e) le 31 janvier EPR de Flamanville : feu vert de l'ASNR pour franchir le seuil de 25% de puissance AFP parue le 31 janvier 2025 L'autorité de sûreté nucléaire (ASNR) a autorisé vendredi EDF à passer le cap des 25% de puissance pour le réacteur EPR de Flamanville, une nouvelle étape dans les essais du réacteur de nouvelle génération. Poursuite de la montée en puissance "Par décision du 31 janvier 2025, l'ASNR a donné son accord à la poursuite des essais de démarrage du réacteur EPR de Flamanville à un niveau de puissance supérieur à 25% de sa puissance nominale", indique l'ASNR dans un communiqué. Cet accord, prévu par l'autorisation de mise en service du réacteur délivrée par l'ASN le 7 mai 2024, "permet à EDF de poursuivre la montée en puissance du réacteur et le programme d'essais prévu", ajoute l'ASNR. EDF avait déposé sa demande d'autorisation le 21 janvier, avant de la compléter mercredi : les résultats des essais réalisés depuis la divergence (première fission nucléaire) jusqu'au palier de puissance à 25% ont permis de démontrer "la disponibilité du système de surveillance et de protection du cœur" du réacteur, ainsi que "la conformité des résultats des essais physiques" de ce même cœur du réacteur", selon l'autorité. L'ASNR indique avoir "réalisé plusieurs inspections du réacteur ces derniers mois, lors desquelles elle a "analysé les événements significatifs (de sûreté, ndlr) déclarés par EDF et les actions correctives mises en œuvre". L'autorité "n'a pas identifié d'élément susceptible de remettre en cause la poursuite de la montée en puissance du réacteur au-delà de 25%". Atteinte de la puissance nominale prévue à l'été 2025 Mardi lors de ses vœux, l'ASNR a été interrogée sur de possibles phénomènes de vibrations, susceptibles de remettre en cause la montée en puissance de l'EPR. "L'ensemble de ces sujets a fait l'objet d'instruction" et des "essais complémentaires" ont été réalisés, a indiqué Olivier Dubois, commissaire de l'ASNR. "Il y a eu pour certains de ces phénomènes vibratoires des modifications qui ont été mises en œuvre" sur le réacteur, "pour tenir compte du retour d'expérience", a-t-il ajouté. Il a indiqué ne pas avoir eu "connaissance de nouveaux phénomènes vibratoires qui seraient apparus sans être attendus". L'agence va poursuivre le contrôle de la sûreté nucléaire, jusqu'à l'atteinte de sa puissance nominale, prévue pour l'été 2025. D'ici là, elle rappelle qu'EDF devra solliciter à nouveau son accord pour augmenter la puissance du réacteur au-delà de 80% de sa puissance nominale. L'EPR de Flamanville, réacteur le plus puissant de France, a été raccordé au réseau électrique le 21 décembre 2024, après 17 ans de chantier, et avec 12 ans de retard sur le calendrier initial. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 1 février Share Posté(e) le 1 février (modifié) Nucléaire. Quelles sont ces rumeurs de vibrations qui poseraient problème à l’EPR de Flamanville ? Le sujet a été évoqué en cette fin du mois de janvier 2025, après un article publié par « Blast » : l’EPR de Flamanville (Manche) a-t-il des problèmes de vibrations ? L’EPR de Flamanville (Manche) souffre-t-il de problèmes de vibrations ? Par Solène Lavenu Publié le 1 févr. 2025 à 9h50 ; mis à jour le 1 févr. 2025 à 10h43 L’EPR a-t-il des problèmes de vibrations ? La rumeur vient, repart, revient. Il faut dire que les EPR déjà existants, à Taishan en Chine et Olkiluoto en Finlande, souffrent de ces maux. Mais rien n’indique que l’EPR de Flamanville (Manche) rencontre ces problèmes si ce n’est… dernièrement un article paru sur le site internet Blast. Selon le média qui se revendique libre et indépendant : Luc Rémont, le PDG d’EDF, a reçu un rapport inquiétant des ingénieurs qui travaillent sur l’EPR de Flamanville. Il dévoile un problème récurrent de vibrations trop importantes. Et indique ne pas savoir si l’EPR pourra fonctionner à pleine puissance. Le mardi 28 janvier 2025, lors de ses vœux, l’ASNR (Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection) a été interrogée sur ces possibles phénomènes de vibrations, susceptibles de remettre en cause la montée en puissance de l’EPR. « Des modifications » La réponse est claire : « L’ensemble de ces sujets a fait l’objet d’instruction » et des « essais complémentaires » ont été réalisés, indiquait Olivier Dubois, commissaire de l’ASNR. « Il y a eu pour certains de ces phénomènes vibratoires des modifications qui ont été mises en œuvre » sur le réacteur, « pour tenir compte du retour d’expérience », a-t-il ajouté. Mais il n’a pas « connaissance de nouveaux phénomènes vibratoires qui seraient apparus sans être attendus ». « De quoi parlent les journalistes ? » Grégory Heinfling, le directeur de Flamanville 3, n’a donc pas été épargné par la question. La presse, conviée à ses vœux, a profité de l’occasion. Y a-t-il un nouveau phénomène de vibration à l’EPR de Flamanville ? « Quand nous avons vu l’article, on s’est tous posé la question : mais de quoi parlent les journalistes ? », répond sereinement Grégory Heinfling. Des problèmes de vibrations ont déjà été évoqués lors de précédentes CLI, « nous abordons le sujet avec l’ASNR en toute transparence », assure-t-il. Le phénomène de Taishan est en effet grandement envisagé sur l’EPR. Nous ne voyons pas pourquoi nous n’essuierons pas la même problématique que sur l’EPR de Taishan. Grégory Heinfling Pour rappel, elle serait due à un problème de flux neutronique en rapport avec le fond de cuve. Fort du retour d’expérience de Taishan, EDF a anticipé et placé des combustibles particuliers, renforcés, dans sa cuve. C’est cette modification qui a été évoquée par Olivier Dubois, le commissaire de l’ASNR. Enfin, pour répondre à ce problème « sur le plus long terme, une autre solution en cours de qualification est aussi envisagée. Si, bien sûr, elle obtient toutes les qualifications requises », ajoute Grégory Heinfling. Flamanville sur la même voie que Taishan ? Il s’agirait d’un système placé en fond de cuve, imaginé par EDF, et qui permettrait un meilleur contrôle du flux neutronique. À Taishan, la problématique empêche l’EPR de tourner à pleine puissance. L’EPR de Flamanville sera-t-il condamné à la même peine dans l’attente de ce système ? Impossible de le savoir encore. Le phénomène n’est pas encore apparu sur le réacteur tricolore. Le phénomène ne pourrait apparaître que lorsque l’EPR aura atteint une puissance plus élevée. Les problèmes de vibrations pourraient donc alimenter encore de nombreuses conversations. Voilà: le phénomène n'est pas apparu, EDF a anticipé du fait de son retour d'expérience de Taishan et placé des combustibles renforcés (je pense que c'est les crayons qui sont renforcés) dans la cuve de façon à casser le pompage et les journalistes de dire que forcément ça va vibrer Modifié le 1 février par Picdelamirand-oil 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lame Posté(e) le 1 février Share Posté(e) le 1 février Le 16/01/2025 à 16:01, Bechar06 a dit : Si les Data Centers sont si strategiques alors il conviendrait de créer un fil spécifique ! Le nucléaire est déjà assez chargée comme cela Oui, sauf si l'alimentation électrique des parcs de data center du futur et des clouds qui y sont adossés ne pourra être assuré que par des centrales nucléaires et réseaux de mini-réacteurs. Dès lors que l'on a l'ambition de mettre l'intelligence artificielle au service de l'écologie, est-il possible de se passer des clouds et des data center sans compter les autres secteurs qui en dépendent: défense, santé... Dans ce cas, certains arguments contre le nucléaire cessent d'être pertinent, en particulier si l'on veut promouvoir la capacité de l'économie verte à générer de l'emploi et de la croissance...Or, est-il possible de promouvoir des réformes écologiques auprès de l'électorat sans promotion de l'économie verte? https://usbeketrica.com/fr/article/l-ia-peut-elle-sauver-la-planete https://www.socomec.fr/fr/solutions/par-domaines-dactivite/data-center/data-centers-green-entre-performance-et-responsabilite-environnementale Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lame Posté(e) le 1 février Share Posté(e) le 1 février Le 15/01/2025 à 17:31, jisse a dit : Si on regarde tous les gros projets de datacenter qui se montent en Europe, pas un seul localisés en France. Sachant que ces infrastructures sont energivores on aurait pu mettre cet atout en avant. Electricité dispo et pas cher. Mais que dalle ... Ce sont les Allemands en autre qui raflent la mise. Oui et ce serait curieux de savoir quelle est l'implication de l'énergie nucléaire importée dans leur alimentation électrique. Citation Les Français vent debout contre le soutien de Bruxelles aux SMR anglo-saxons Élus et entreprises françaises du secteur s'étonnent que l'Alliance industrielle pour les petits réacteurs nucléaires (SMR), portée par la Commission européenne, ait décidé de sélectionner plusieurs projets américains. Christophe Grudler mettra à profit l'audition du commissaire désigné à l'énergie, Dan Jørgensen, prévue aujourd'hui, pour maintenir la pression. Source: La lettre https://www.euractiv.fr/section/energie-climat/news/un-petit-reacteur-nucleaire-americain-sur-le-sol-europeen-des-2029-selon-un-haut-fonctionnaire-americain/ https://www.euractiv.fr/section/energie-climat/news/la-commission-vise-la-construction-dun-premier-petit-reacteur-nucleaire-en-europe-dici-2030/ Apparemment, les élites européennes n'envisagent à long terme un futur énergétique sans énergie nucléaire. C'est juste qu'ils sont réticents à compter sur la filière nucléaire française qui n'est pas exempte de défaut en terme de compétitivité. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 1 février Share Posté(e) le 1 février il y a 12 minutes, Lame a dit : Les Français vent debout contre le soutien de Bruxelles aux SMR anglo-saxons Élus et entreprises françaises du secteur s'étonnent que l'Alliance industrielle pour les petits réacteurs nucléaires (SMR), portée par la Commission européenne, ait décidé de sélectionner plusieurs projets américains. Christophe Grudler mettra à profit l'audition du commissaire désigné à l'énergie, Dan Jørgensen, prévue aujourd'hui, pour maintenir la pression. il y a 10 minutes, Lame a dit : Apparemment, les élites européennes n'envisagent à long terme un futur énergétique sans énergie nucléaire. C'est juste qu'ils sont réticents à compter sur la filière nucléaire française qui n'est pas exempte de défaut en terme de compétitivité. C'est vrai que la filière britannique qui a parié sur l'AGR et qui a réussi a rendre l'EPR encore plus complexe est a prendre en exemple 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jisse Posté(e) le 5 février Share Posté(e) le 5 février Le 15/01/2025 à 17:31, jisse a dit : Si on regarde tous les gros projets de datacenter qui se montent en Europe, pas un seul localisés en France. Sachant que ces infrastructures sont energivores on aurait pu mettre cet atout en avant. Electricité dispo et pas cher. Mais que dalle ... Ce sont les Allemands en autre qui raflent la mise. Désolé je m'autocite mais concernant les data centers et les atouts que notre pays pouvaient mettre en avant avec notre production d'électricité "décarbonée" et excédentaire, le PR l'a évoqué lors de sa visite à Saclay: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CANDIDE Posté(e) le 6 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 février Enfin une valorisation en Euros de l'exportation d'électricité : https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/energie-la-france-a-exporte-un-volume-record-de-5-milliards-d-euros-d-electricite-en-2024-0266db90ac092f92b8fe49c36508b335 C'est un record. En 2024, la France a exporté pour 5 milliards d'euros d'électricité, résultat de volumes en forte hausse, qui ont compensé le recul des prix, a indiqué le gestionnaire des lignes à haute tension, RTE. Les exportations brutes d'électricité ont atteint le niveau record de 101,3 Térawattheures (TWh) et le solde net a dépassé le record historique de 2002 (76 TWh), pour atteindre 89 TWh : "la valorisation totale des exportations d'électricité françaises a atteint le niveau inédit de 5 milliards d'euros (contre 1 à 3 milliards d'euros/an depuis 2000)", a indiqué RTE dans une note publiée mercredi soir. Le montant de la balance commerciale, de 5 milliards, est très proche, voire égal au montant brut des exports, car les rares périodes d'imports ont bénéficié d'une production décarbonée abondante et peu chère chez les voisins européens. Parmi les premiers importateurs d'électricité "Made in France", l'Italie (32%), suivie de l'Allemagne (18%) et de la Belgique (15%). 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 février Share Posté(e) le 6 février il y a 12 minutes, CANDIDE a dit : Enfin une valorisation en Euros de l'exportation d'électricité : https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/energie-la-france-a-exporte-un-volume-record-de-5-milliards-d-euros-d-electricite-en-2024-0266db90ac092f92b8fe49c36508b335 C'est un record. En 2024, la France a exporté pour 5 milliards d'euros d'électricité, résultat de volumes en forte hausse, qui ont compensé le recul des prix, a indiqué le gestionnaire des lignes à haute tension, RTE. Les exportations brutes d'électricité ont atteint le niveau record de 101,3 Térawattheures (TWh) et le solde net a dépassé le record historique de 2002 (76 TWh), pour atteindre 89 TWh : "la valorisation totale des exportations d'électricité françaises a atteint le niveau inédit de 5 milliards d'euros (contre 1 à 3 milliards d'euros/an depuis 2000)", a indiqué RTE dans une note publiée mercredi soir. Le montant de la balance commerciale, de 5 milliards, est très proche, voire égal au montant brut des exports, car les rares périodes d'imports ont bénéficié d'une production décarbonée abondante et peu chère chez les voisins européens. Parmi les premiers importateurs d'électricité "Made in France", l'Italie (32%), suivie de l'Allemagne (18%) et de la Belgique (15%). Je l'attendait depuis un moment ce chiffre. Merci. La demande ira forcément croissante donc je pense qu'on n'a pas fini d'avoir une balance énergétique en amélioration. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 6 février Share Posté(e) le 6 février (modifié) Il y a 20 heures, herciv a dit : Je l'attendait depuis un moment ce chiffre. Merci. La demande ira forcément croissante donc je pense qu'on n'a pas fini d'avoir une balance énergétique en amélioration. De rien. Ce qui est intéressant c'est qu'on importe quand il y a une surproduction de renouvelable chez les voisins, donc à pas cher; et qu'on exporte quand ils n'ont pas de vent et/ou de soleil et que le coût de l'électricité est élevé. ça pourrait devenir structurel et lié à l'évolution des infrastructures . Plus les autres pays s'équipent exclusivement en ENR, plus ils seront en manque simultanément sans vent et/ou soleil, et plus le cours de l'électricité sera élevé, au bénéfice de la France, si toutefois le cours du gaz n'est pas trop bas. Modifié le 7 février par CANDIDE 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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