CANDIDE Posté(e) le 8 février Share Posté(e) le 8 février Après les Emirats, les Canadiens. A confirmer toutefois : https://www.tdg.ch/ia-le-fonds-canadien-brookfield-va-investir-20-milliards-deuros-en-france-dici-2030-787212571457 Le fonds canadien Brookfield va investir 20 milliards d’euros (18,8 milliards de francs suisses) en France d’ici 2030 pour permettre notamment le développement de data centers, a appris samedi l’AFP d’une source proche du dossier, confirmant une information de «La Tribune Dimanche» en marge du Sommet pour l’intelligence artificielle (IA) de Paris. Selon La Tribune Dimanche, 15 milliards d’euros (14,1 milliards de francs suisses) sont ainsi prévus par Brookfield pour de nouveaux data centers, «avec en tête de pont un méga-projet à Cambrai (dans le nord de la France, ndlr), d’une puissance maximale de un gigawatt». 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février Revirement complet sur le nuke ? https://www.enerzine.com/lenergie-nucleaire-jouera-un-role-essentiel-dans-le-bouquet-energetique-propre-de-leurope/150079-2024-11 L’énergie nucléaire jouera un rôle essentiel dans le bouquet énergétique propre de l’Europe par La rédaction 15 novembre 2024 en Energie, Nucléaire Nous assistons actuellement à une révolution énergétique. Nous vivons à l’ère de l’électrification, dans un contexte de crise climatique qui exige des solutions énergétiques propres. L’énergie nucléaire, une source d’énergie qui a fait l’objet de scepticisme pendant des décennies, pourrait jouer un rôle clé dans la résolution de ce problème, en conjonction avec les sources d’énergie renouvelables. L’intérêt croissant pour l’énergie nucléaire est le signe d’un changement clair dans le secteur de l’énergie. Par exemple, Microsoft étudie la possibilité de rouvrir l’unité 1 de la centrale nucléaire de Three Mile Island à un prix d’environ 100 dollars par mégawattheure pour son électricité. Bien que ce prix soit plus élevé que les coûts nivelés de l’énergie solaire et éolienne, il souligne la valeur croissante d’une énergie stable tout au long de l’année. Cette évolution s’inscrit dans la tendance des géants de la technologie à entrer dans l’espace de l’énergie nucléaire, poussés par le désir de disposer d’une énergie stable et sans émissions tout au long de l’année. Un rôle plus important que prévu Dans une étude récente sur le système électrique européen à l’horizon 2050, des chercheurs de l’Université norvégienne des sciences et technologies (NTNU) ont constaté que l’énergie nucléaire, même coûteuse, peut conduire à un système énergétique plus abordable dans l’ensemble. Plus important encore, l’énergie nucléaire peut réduire le besoin d’extensions coûteuses du réseau électrique et de stockage de l’énergie. En outre, elle réduirait les incidences sur l’environnement, en diminuant la superficie des terres nécessaires pour les parcs éoliens et solaires, et pourrait réduire la pollution de l’air. Dans le même temps, l’énergie nucléaire peut accroître la valeur des sources d’énergie renouvelables telles que le solaire et l’éolien. Avec plus d’énergie nucléaire dans le système, les ressources éoliennes et solaires sont mieux utilisées, ce qui réduit la part d’énergie renouvelable perdue à cause des réductions. En outre, l’énergie solaire est plus rentable. En fait, l’énergie nucléaire augmente la valeur des énergies renouvelables installées. Vers le bouquet énergétique le moins cher Sur la base de la demande d’énergie prévue pour parvenir à des émissions nettes nulles grâce à l’électrification, les chercheurs de la NTNU ont identifié la combinaison optimale de technologies permettant de minimiser les coûts énergétiques jusqu’en 2050. Ils ont constaté qu’il importait peu que l’Europe réussisse à construire une énergie nucléaire standardisée et bon marché, ou qu’elle continue sur la voie d’une construction lente de centrales nucléaires, car dans les deux scénarios, l’énergie nucléaire se développera et jouera un rôle crucial dans la transition verte. « Un modèle de consommation nécessitant des quantités croissantes d’énergie stable rendra l’énergie nucléaire plus précieuse en tant qu’élément du bouquet énergétique », ont indiqué les chercheurs. La conception standard des réacteurs peut réduire les coûts Une énergie nucléaire abordable signifie que l’Europe réussit le type de développement observé à Abou Dhabi (Barakah). Les coûts ont été minimisés en choisissant une conception de réacteur standard avant la construction afin d’éviter les dépassements de coûts et de délais. En outre, la construction de plusieurs réacteurs sur le même site a permis de réduire encore les coûts en tirant parti d’importants gains d’apprentissage entre la première et la quatrième unité Si l’Europe pouvait apprendre à déployer le nucléaire de cette manière, l’énergie nucléaire pourrait continuer à être la plus grande source d’énergie sans émission en Europe pour les années à venir. La centrale nucléaire de Barakah aux Émirats arabes unis, en construction en 2017. Photo : Wikiemirati. CC BY-SA 4.0 Tirer les leçons des erreurs passées « L’énergie nucléaire coûtera cher si la société ne tire pas les leçons de projets récents tels que le projet Olkiluoto 3 en Finlande, dont la construction et la mise en service ont pris 18 ans », a déclaré Martin Hjelmeland, chercheur postdoctoral au département de l’énergie électrique de la NTNU et premier auteur de l’étude. « Il a également coûté beaucoup plus cher que prévu. » Dans ce projet inédit, seule la moitié de la conception a été achevée avant le début de la construction, et des interventions réglementaires en cours de construction ont contribué à des dépassements de coûts et de délais. Dans le scénario conservateur, où l’Europe ne parvient pas à atteindre le délai de construction typique de 6 à 8 ans, les grands volumes d’énergie nucléaire seront surpassés par l’énergie éolienne terrestre, a ajouté M. Hjelmeland. Toutefois, l’énergie nucléaire conservera un rôle prépondérant dans le paysage énergétique de l’Europe. « Nos recherches montrent également que l’énergie nucléaire pourrait même devenir pertinente dans des pays où l’hydroélectricité est abondante, comme la Norvège », a conclu Jonas Kristiansen Nøland, professeur associé au département de l’énergie électrique de la NTNU et coauteur de l’article. « Cela dépendra de plusieurs facteurs incertains. Les niveaux de coûts seront déterminants, mais cela dépendra aussi de l’ampleur du développement de l’éolien terrestre et de la nécessité d’une énergie stable due à l’électrification de l’industrie lourde ou à l’établissement de centres de données à forte consommation d’énergie pour l’intelligence artificielle. » L’Europe est confrontée à d’importants défis énergétiques, et l’énergie nucléaire pourrait jouer un rôle important dans la résolution de bon nombre de ces problèmes, affirment les chercheurs. Pour ce faire, l’Europe doit reconsidérer son approche de l’énergie nucléaire, tirer les leçons des erreurs du passé et adopter une politique énergétique équilibrée qui traite l’énergie nucléaire sur un pied d’égalité avec les autres sources d’énergie à faible teneur en carbone. Ce faisant, nous pourrons nous assurer que nous disposons des outils nécessaires pour relever efficacement les défis qui nous attendent. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février Quelques nouvelles du projet de construction de 4 nouvelles centrales aux Pays-Bas Cabinet : « Les nouvelles centrales nucléaires deviendront des entreprises d'État ». https://www.volkskrant.nl/economie/kabinet-nieuwe-kerncentrales-worden-staatsbedrijven~bea0396c/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F Les quatre centrales nucléaires que le gouvernement souhaite construire deviendront très certainement des entreprises publiques. Les entreprises commerciales ne sont pas disposées à prendre les risques élevés liés à la construction et à l'exploitation d'une centrale nucléaire. C'est ce que révèle une étude du ministère du climat et de la croissance verte, a déclaré la ministre Sophie Hermans (VVD) dans une lettre adressée à la Chambre des représentants. Même avec un soutien important du gouvernement, ils ne veulent pas assumer cette responsabilité ». Selon Mme Hermans, « compte tenu de l'importance publique de l'approvisionnement en énergie », il est également important que les centrales nucléaires tombent dans le giron public. Le projet de construction de quatre centrales nucléaires aux Pays-Bas n'en est encore qu'au stade exploratoire. Tout ce qui est clair, c'est que le gouvernement les veut, car ces centrales peuvent jouer un rôle important dans un système électrique qui, à l'avenir, reposera largement sur les panneaux solaires et les éoliennes. Quand il fait sombre et qu'il n'y a pas de vent, les Pays-Bas auront toujours l'énergie nucléaire. Pour l'heure, l'une des principales questions qui se posent est celle de l'emplacement de ces quatre centrales nucléaires. Le cabinet précédent, qui voulait deux nouvelles centrales nucléaires, avait choisi Borssele comme lieu d'implantation, à côté de la centrale nucléaire existante. Le cabinet Schoof a depuis déterminé que Terneuzen, la Maasvlakte et Eemshaven étaient également appropriés. Ce dernier site est toutefois très sensible sur le plan politique, car les Grononais s'étaient vu promettre, après le scandale du tremblement de terre, qu'ils ne seraient plus jamais confrontés à des risques liés à l'énergie. Des coûts incertains Outre le choix des sites et la longue procédure d'autorisation, les coûts constituent l'autre grand problème. Le gouvernement les a budgétisés à environ 14 milliards d'euros, (C'était pour 2 centrales) mais le cabinet a écrit à la Chambre basse l'année dernière qu'il s'agissait probablement d'une sous-estimation et certainement d'une estimation très incertaine. Dans d'autres pays, la facture des centrales nucléaires est devenue incontrôlable. En Grande-Bretagne, par exemple, le coût de Hinkley Point était initialement estimé à 21 milliards d'euros, alors que la facture s'élève aujourd'hui à plus de 50 milliards d'euros. En Finlande, le compteur de la centrale nucléaire d'Olkiluoto, retardée de 14 ans, s'élève à 11 milliards d'euros, alors qu'il était initialement estimé à 3 milliards d'euros. L'impossibilité de trouver des investisseurs privés pour des investissements aussi risqués n'est pas surprenante au vu de ces exemples. Le cabinet va donc maintenant chercher la structure exacte dans laquelle une participation de l'État devrait s'inscrire au mieux, écrit M. Hermans. Avant de prendre des mesures irréversibles, la Chambre des représentants doit d'abord donner son accord. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février Visite de Modi en France a l'occasion du sommet sur l'IA https://actu.fr/provence-alpes-cote-d-azur/marseille_13055/emmanuel-macron-a-marseille-ce-que-vient-faire-le-president-avec-le-premier-ministre-indien_62231265.html De nouveaux projets autour du nucléaire Le président de la République Emmanuel Macron et le premier ministre indien resteront ensuite dans les Bouches-du-Rhône mais se déplaceront jusqu’à Saint-Paul-lès-Durance. Ils y visiteront le chantier du réacteur expérimental international de fusion nucléaire (Iter) de Cadarache. Ce projet de coopération, en retard de plusieurs années et dont le coût va s’alourdir de plusieurs milliards d’euros, « vise à travailler ensemble vers une technologie de pointe et surtout une énergie plus abondante, plus efficace », selon l’Élysée. La visite sera également l’occasion pour les deux pays de faire des annonces sur des projets communs autour de « nouveaux réacteurs » et notamment les « SMR », des petits réacteurs modulaires, a fait savoir l’Élysée. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février Sizewell C présente l'état d'avancement du projet au Parlement https://www.world-nuclear-news.org/articles/sizewell-c-reports-project-progress-to-parliament Le projet de centrale nucléaire Sizewell C au Royaume-Uni respecte les délais et le budget et est « le projet nucléaire le mieux préparé de l'histoire moderne du nucléaire », ont déclaré les députés dans le premier rapport annuel sur l'état d'avancement du projet. La mise à jour présentée aux députés par Sizewell C - détenue majoritairement par le gouvernement - décrit les progrès réalisés depuis que le projet a reçu son Development Consent Order (DCO) il y a un an. Julia Pyke et Nigel Cann, directeurs généraux conjoints de Sizewell C, ont présenté cette mise à jour au début de la Semaine du nucléaire au Parlement. Les députés ont également appris qu'une évaluation indépendante commandée par la banque HSBC au cabinet de conseil Enco a fait l'éloge des progrès du projet, déclarant que « Sizewell C est probablement le projet nucléaire le mieux préparé de l'histoire moderne du nucléaire ». L'évaluation indépendante a conclu : « Le projet Sizewell C a de grandes chances d'éviter les écueils qui ont conduit à des dépassements importants de calendrier et de coûts dans de nombreux projets nucléaires, y compris ceux qui utilisent des modèles de réacteurs EPR. Le projet mené par EDF prévoit que Sizewell C comporte deux réacteurs EPR produisant 3,2 GW d'électricité, soit suffisamment pour alimenter l'équivalent d'environ six millions de foyers pendant au moins 60 ans. Il s'agirait d'une conception similaire à celle de la centrale à deux réacteurs en cours de construction à Hinkley Point C dans le Somerset, l'objectif étant de la construire plus rapidement et à moindre coût grâce à l'expérience acquise dans le cadre de ce qui est le premier projet de construction d'une nouvelle centrale nucléaire au Royaume-Uni depuis une trentaine d'années. La mise à jour indique que le projet démontre les « avantages qui changent la donne » de la reproduction de la conception du réacteur de Hinkley Point C, avec 1 milliard de livres sterling (1,2 milliard de dollars) d'économies identifiées jusqu'à présent grâce à l'innovation et à la reproduction. Les députés ont appris que des contrats d'une valeur de 2,5 milliards de livres sterling ont déjà été conclus avec 290 fournisseurs au Royaume-Uni. À terme, le projet soutiendra plus de 70 000 emplois au Royaume-Uni et générera des revenus pour plus de 2 000 fournisseurs britanniques, 90 % des bénéfices de la chaîne d'approvisionnement se faisant sentir au Royaume-Uni. 1000 personnes sont aujourd'hui employées sur le site, avec une équipe de direction composée à 60 % de femmes. Depuis le début du programme en 2021, 50 % des apprentis recrutés par Sizewell C sont des femmes. La main-d'œuvre est actuellement composée de plus de 40 % de femmes. Le projet générera environ 2,92 livres sterling de valeur économique pour chaque livre sterling investie pendant la construction et créera plus de 100 milliards de livres sterling de valeur pour le Royaume-Uni au cours du cycle de vie du projet. Pyke et Cann ont commenté cette mise à jour : « Sizewell C est déjà un énorme moteur de croissance pour le Royaume-Uni, et l'équipe a réalisé des progrès extraordinaires au cours de l'année qui s'est écoulée depuis que nous avons reçu l'autorisation de commencer la construction. « Sizewell C respecte les délais et le budget, et sa base de coûts est stable. Cela s'explique en grande partie par le fait que nous utilisons exactement la même conception de réacteur qu'à Hinkley Point C, ce qui signifie que nous avons bénéficié de la recherche et de l'innovation déjà effectuées là-bas. « Sizewell C est le projet énergétique le plus important que le Royaume-Uni est susceptible d'entreprendre au cours des deux prochaines décennies, et ses avantages seront ressentis dans toutes les circonscriptions du pays. Le projet a reçu un financement supplémentaire de 2,7 milliards de livres sterling de la part du gouvernement dans le budget 2024 et devrait recevoir sa décision finale d'investissement lors de la prochaine révision des dépenses. 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 13 février Share Posté(e) le 13 février Westinghouse and EDF in running for Slovenia unit, KHNP not bidding https://www.world-nuclear-news.org/articles/westinghouse-and-EDF-to-carry-out-feasibility-study-for-slovenia-units Westinghouse Electric Company et EDF vont chacun réaliser une étude de faisabilité technique pour GEN energija afin d'évaluer le déploiement de leurs réacteurs dans la nouvelle centrale nucléaire proposée à côté du site existant de Krško. Le projet slovène JEK2 prévoit la construction d'une nouvelle centrale nucléaire à une ou deux tranches, d'une capacité maximale de 2 400 MW, à côté de la centrale de Krško, dont le réacteur à eau pressurisée de 696 MWe produit environ un tiers de l'électricité du pays. Krško est détenue et exploitée par Nuklearna Elektrarna Krško, qui appartient conjointement à Hrvatska elektroprivreda (groupe HEP) de Croatie et à GEN Energija de Slovénie. L'équipe du projet JEK2, à la suite de discussions avec les fournisseurs potentiels de centrales nucléaires EDF, Korea Hydro & Nuclear Power (KHNP) et Westinghouse, a estimé en mai dernier le coût de différentes tailles de réacteurs, allant de 9,314 milliards d'euros (10,1 milliards de dollars) pour une unité de 1 000 MW à 15,371 milliards d'euros pour une unité de 1 650 MW. Lors d'une conférence de presse tenue mercredi, Bruno Glaser, directeur du projet JEK2 de GEN energija, a déclaré que les études de faisabilité technique pour les deux soumissionnaires coûteraient environ 8,3 millions d'euros et évalueraient les exigences techniques et législatives ainsi qu'une série d'aspects liés à la sécurité et à la mise en œuvre, couvrant la construction et l'exploitation. L'objectif d'une telle étude est de s'assurer que « le projet est planifié sur la base de possibilités techniques réalistes et conformément aux normes de sécurité et technologiques les plus élevées ». Selon le briefing de la société, « le troisième soumissionnaire initialement prévu, la société coréenne KHNP, a informé GEN qu'elle ne soumettrait pas d'offre pour la préparation de l'étude et ne participerait pas à la soumission d'une offre pour la construction du projet JEK2. Leur décision est basée sur une évaluation de l'environnement commercial actuel et sur un changement de leurs priorités commerciales stratégiques ». Dan Lipman, président de Westinghouse Energy Systems, a déclaré : « Depuis la livraison de la première unité de Krško, qui a fonctionné avec succès depuis sa mise en service en 1983, Westinghouse a établi un partenariat de plusieurs décennies avec GEN energija par le biais d'un soutien opérationnel et de l'approvisionnement en combustible. Nous sommes heureux d'étendre cette relation pour étudier de près la faisabilité du projet Krško-II. Ce projet AP1000 potentiel fournira non seulement une énergie de base propre et fiable aux Slovènes, mais il apportera également des avantages économiques réels et des emplois de qualité pour les années à venir, tout en favorisant l'indépendance énergétique de la Slovénie ». Westinghouse décrit l'AP1000 comme « le seul réacteur de génération III+ en service doté de systèmes de sécurité entièrement passifs, d'une conception modulaire et de la plus petite empreinte par MWe sur le marché ». Six réacteurs AP1000 sont en service - dont Vogtle 3 et 4 aux États-Unis -, 12 sont en cours de construction et cinq autres sont sous contrat ; des AP1000 ont été sélectionnés pour des programmes nucléaires en Pologne, en Ukraine et en Bulgarie. Elle a indiqué qu'elle s'était associée à Hyundai Engineering & Construction pour réaliser l'étude de faisabilité technique slovène. La Slovénie devait organiser un référendum sur le nucléaire en novembre, mais celui-ci a été annulé en raison d'une controverse politique sur la manière dont il a été mené. Le Premier ministre Robert Golob a déclaré qu'il restait déterminé à organiser un référendum avant qu'une décision finale d'investissement ne soit prise - ce qui est actuellement prévu pour 2028. GEN energija a déclaré qu'en 2025, elle continuerait également à préparer des études professionnelles, à savoir des rapports d'analyse de la sécurité du site, des analyses radiologiques, des études d'inondation, des études de sécurité sismique et des études de faisabilité technique. Elle a également indiqué qu'elle réaliserait une étude de préfaisabilité pour la construction de petits réacteurs modulaires dans le pays. L'année dernière, Westinghouse, EDF et KHNP étaient les trois soumissionnaires pour la construction de nouvelles centrales nucléaires en République tchèque. KHNP a remporté l'appel d'offres et un contrat EPC devrait être signé d'ici la fin du mois de mars, bien qu'EDF et Westinghouse aient fait appel de la décision. Depuis lors, il a été annoncé que Westinghouse, KHNP et Korea Electric Power Cooperation sont parvenus à un accord sur les questions de propriété intellectuelle - qui ont fait l'objet de procédures judiciaires aux États-Unis - et, bien que les détails concernant les termes de l'accord restent confidentiels, les entreprises ont déclaré que « l'accord ouvre également la voie à une coopération future entre les parties pour faire avancer les nouveaux projets nucléaires dans le monde entier ». 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) samedi à 17:58 Share Posté(e) samedi à 17:58 (modifié) POUR UN NOUVEL ORDRE ÉNERGÉTIQUE EUROPÉEN C'est un document de 84 pages dont 56 traitent le sujet et les autres sont des liens vers d'autres sujets intéressants. Je mets le résumé: RÉSUMÉ Révélée par la guerre en Ukraine, la crise énergétique européenne trouve son origine dans les choix qu’ont faits les Européens eux-mêmes depuis la libéralisation des marchés de l’énergie. Qu’ils s’appellent astigmatisme bruxellois, aveuglement allemand ou myopie française, ces choix plongent aujourd’hui l’Europe, pour plusieurs années, dans une crise profonde de la sécurité de son approvisionnement énergétique qui remet en cause sa capacité à maîtriser sa trajectoire de décarbonation et le nécessaire accroissement de son autonomie stratégique. Elle fait peser un danger mortel sur la compétitivité de son industrie et érode le pouvoir d’achat des ménages, déjà menacé par la reprise de l’inflation. Afin d’éviter une crise systémique – économique, sociale, politique –, l’Europe de l’énergie doit au plus vite reconstruire un ordre de sécurité de long terme : celui qui la structurait, fondé sur un gaz russe bon marché, une politique commune déconnectée de la réalité géostratégique et une priorisation idéologique de la dénucléarisation sur la décarbonation, a disparu avec le conflit ukrainien. Cette reconstruction implique de remettre la politique énergétique au fondement de la construction européenne, d’adopter une stratégie qui ouvre les options technologiques et géographiques, au lieu de les fermer, et d’intégrer la dimension géopolitique. Elle passe par une redéfinition des méthodes, outils et objectifs de la politique européenne de l’énergie afin de la centrer sur les enjeux du futur : maîtrise des chaînes de valeur et des briques technologiques clés, et construction de partenariats nouveaux. À cet égard, il est urgent de mettre fin à la rivalité franco-allemande dans le domaine du nucléaire. L’Europe doit, comme ses rivaux stratégiques, s’engager clairement dans la relance du nucléaire, donner la priorité à la sécurité énergétique des pays d’Europe centrale et orientale et mener la bataille du découplage vis-à-vis de la Chine dans la chaîne de valeur des technologies bas carbone. Modifié samedi à 17:59 par Picdelamirand-oil 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) mardi à 20:03 Share Posté(e) mardi à 20:03 Nouveau record pour WEST 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) mardi à 22:56 Share Posté(e) mardi à 22:56 Très bonne nouvelle : un autre article sur ce record pour les équipes du CEA. C'est une excellente nouvelle qui pourrait simplifier bien des relations internationales. https://www.lefigaro.fr/sciences/fusion-nucleaire-des-scientifiques-parviennent-a-maintenir-un-plasma-pendant-22-minutes-un-record-20250218 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
papsou Posté(e) mardi à 23:13 Share Posté(e) mardi à 23:13 https://www.lemonde.fr/sciences/article/2025/02/18/la-maitrise-de-la-fusion-nucleaire-franchit-une-etape-avec-le-cea_6552914_1650684.html le monde en parle aussi. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) mardi à 23:46 Share Posté(e) mardi à 23:46 Le 15/02/2025 à 18:58, Picdelamirand-oil a dit : Révélée par la guerre en Ukraine, la crise énergétique européenne trouve son origine dans les choix qu’ont faits les Européens eux-mêmes depuis la libéralisation des marchés de l’énergie. Qu’ils s’appellent astigmatisme bruxellois, aveuglement allemand ou myopie française, Pardon??? Myopie d'avoir fermé Fessenheim sur injonction de Mutti merkel? Le 15/02/2025 à 18:58, Picdelamirand-oil a dit : ces choix plongent aujourd’hui l’Europe, pour plusieurs années, dans une crise profonde de la sécurité de son approvisionnement énergétique qui remet en cause sa capacité à maîtriser sa trajectoire de décarbonation et le nécessaire accroissement de son autonomie stratégique. Elle fait peser un danger mortel sur la compétitivité de son industrie et érode le pouvoir d’achat des ménages, déjà menacé par la reprise de l’inflation. Aujourd'hui??? Ça fait 40 ans que l'Allemagne promet qu'elle va arrêter le charbon! Le 15/02/2025 à 18:58, Picdelamirand-oil a dit : Afin d’éviter une crise systémique – économique, sociale, politique –, l’Europe de l’énergie doit au plus vite reconstruire un ordre de sécurité de long terme : celui qui la structurait, fondé sur un gaz russe bon marché, une politique commune déconnectée de la réalité géostratégique et une priorisation idéologique de la dénucléarisation sur la décarbonation, a disparu avec le conflit ukrainien. Ah oui vraiment? Les dernières centrales nucléaires en Europe ont été fermées APRÈS le début du conflit... Le 15/02/2025 à 18:58, Picdelamirand-oil a dit : Cette reconstruction implique de remettre la politique énergétique au fondement de la construction européenne, d’adopter une stratégie qui ouvre les options technologiques et géographiques, au lieu de les fermer, et d’intégrer la dimension géopolitique. Elle passe par une redéfinition des méthodes, outils et objectifs de la politique européenne de l’énergie afin de la centrer sur les enjeux du futur : maîtrise des chaînes de valeur et des briques technologiques clés, et construction de partenariats nouveaux. Cette salade de mots corporate™ vous a été facturée 12 599€ TTC. Le 15/02/2025 à 18:58, Picdelamirand-oil a dit : À cet égard, il est urgent de mettre fin à la rivalité franco-allemande dans le domaine du nucléaire. L’Europe doit, comme ses rivaux stratégiques, s’engager clairement dans la relance du nucléaire, donner la priorité à la sécurité énergétique des pays d’Europe centrale et orientale et mener la bataille du découplage vis-à-vis de la Chine dans la chaîne de valeur des technologies bas carbone. La "RIVALITÉ"? Ce sont les grunen et leurs alliés qui ont saboté le nucléaire Allemand et ont cherché à nous faire plonger avec eux dans la dépendance au gaz russe! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) hier à 05:01 Share Posté(e) hier à 05:01 La fermeture de Fessenheim en avance de phase permet aussi d'étudier et de mettre en place loin en amont les procédures de la filière de démantèlement Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) hier à 06:41 Share Posté(e) hier à 06:41 Il y a 6 heures, Patrick a dit : La "RIVALITÉ"? Ce sont les grunen et leurs alliés qui ont saboté le nucléaire Allemand et ont cherché à nous faire plonger avec eux dans la dépendance au gaz russe! Oui, c'est du coup le concept d'une rivalité. Un problème de def ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) hier à 07:06 Share Posté(e) hier à 07:06 (modifié) @Patrick admet quand même que cet article est une reconnaissance tacite de la stratégie française depuis 50 ans. Ca dit qu'on a été myope mais dans le fond quand tu regardes le reste de l'article la myopie n'était guère prononcée voir, quand on voit le manque de chiffrage, totalement absente. Je ne sais pas si tu as lu la partie consacrée à la myopie française, elle est quand même un monument de l'européanisme anti-français. Cette partie nous reproche ... de ne pas avoir suffisamment de centrale et d'avoir une production nucléaire en déclin ... sur la base de l'étude d'une seule année 2023, évidemment la pire. On connait la suite exceptionnelle pour les exportation d'électrons pilotés. On sait aussi que les EPR vont continuer à apparaître dans le paysage et qu'ils vont s'autofinancer sans aucun problème sur 20 ans comme tout le reste du parc l'a été. Par contre "l'aveuglement allemand" lui .. Il en prend plein la tronche. Si çà n'était cette mauvaise analyse de la situation française, le mot "attentisme" a été utilisé quand même il a une réflexion à l'échelle européenne qui vaut le coup d'être lu. Je ne pense pas que cette fille soit Senior Consultante cependant. On ne base pas une analyse d'une stratégie industrielle sur la seule dernière année. Modifié hier à 07:27 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) hier à 07:59 Share Posté(e) hier à 07:59 https://www.lefigaro.fr/sciences/fusion-nucleaire-des-scientifiques-parviennent-a-maintenir-un-plasma-pendant-22-minutes-un-record-20250218 Cococricooooo ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) hier à 08:00 Share Posté(e) hier à 08:00 à l’instant, mudrets a dit : https://www.lefigaro.fr/sciences/fusion-nucleaire-des-scientifiques-parviennent-a-maintenir-un-plasma-pendant-22-minutes-un-record-20250218 Cococricooooo ! Déjà posté (3 fois) juste au-dessus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) hier à 08:10 Share Posté(e) hier à 08:10 il y a 9 minutes, herciv a dit : Déjà posté (3 fois) juste au-dessus. Désolé Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) hier à 08:22 Share Posté(e) hier à 08:22 Il y a 2 heures, pascal a dit : La fermeture de Fessenheim en avance de phase permet aussi d'étudier et de mettre en place loin en amont les procédures de la filière de démantèlement Une très maigre consolation. C'était la centrale la plus "ancienne" mais surtout celle qui était dans le meilleur état de tout le parc d'après l'ASN. Sa fermeture donnait un argument aux antinucléaires pour dire "si les autres sont dans un état pire alors il faut les fermer aussi". C'est cousu de fil blanc. Il y avait d'autres sites nucléaires à démanteler en France avant si tel était l'objectif. Brennilis notamment. De plus, même avec l'EPR de Flamanville parvenu à 100% de sa puissance nominale on ne couvrira pas la perte des deux réacteurs de Fessenheim. Sans parler des pertes sèches d'emplois dans le bassin local. il y a 9 minutes, herciv a dit : @Patrick admet quand même que cet article est une reconnaissance tacite de la stratégie française depuis 50 ans. Ca dit qu'on a été myope mais dans le fond quand tu regardes le reste de l'article la myopie n'était guère prononcée. Par contre "l'aveuglement allemand" lui .. Non je ne l'admets pas. Parce que ce texte est une reconnaissance de l'échec de la stratégie Allemande mais sans pour autant la remettre en cause! Et le phrasé absolument immonde "il est urgent de mettre fin à la rivalité franco-allemande dans le domaine du nucléaire" qui sous-entend que ce serait un peu en partie la faute de la FRANCE si le nucléaire n'était pas "relancé" en Europe??!!!? De qui se moquent les auteurs ou autrices de ce rapport? Si l'objectif est d'être diplomate pour ne pas braquer les antinucléaires, c'est encore plus insupportable. Il n'y a pas à l'être sur cette question. On a pas à s'excuser de regarder la réalité en face. Ce sont les grünen et leurs affidés qui ont merdé dans les grandes largeurs, c'est tout. Et imposé une pression sociale, économique, et pseudo "morale" pour faire installer des énergies "renouvelables" (on ne rit pas) chinoises absolument partout, avec un rendement absolument pourri, ce que n'importe qui doté d'un encéphale à peu près fonctionnel pouvait prévoir depuis le début. Alors soit c'était de la pure incompétence et dans ce cas-là qu'ils disparaissent à jamais parce que leur crédibilité est désormais de zéro, soit c'était par malveillance pure auquel cas ça fait d'eux des ennemis non seulement de l'Europe mais encore plus des ennemis du climat! Et des alliés du système poutinien DE FAIT, parce que suppression du nucléaire = gaz russe à gogo. Bref, rien ne va. Si l'objectif est de dire que la France serait responsable des problèmes avec l'EPR, et bien rappelons que c'est un design Franco-Allemand à l'origine et dont la complexité inutile amène aujourd'hui EDF à mettre au point un EPR2 largement simplifié, mais qui arrive trop tard. Donc on peut même argumenter que les retards et surcoûts des chantiers EPR en France, Finlande, et Grande-Bretagne, sont directement dus aux choix de design Allemands. Ainsi, on a pas eu, en France, tant de problèmes de mise au point de la filière N4. Et en plus les pertes de compétence étaient dues à l'arrêt de la mise en chantier de nouveaux réacteurs qui ont dilué le savoir-faire. Et ça c'est directement dû aux "verts", grands amis des grünen évidemment. La boucle est bouclée. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) hier à 08:23 Share Posté(e) hier à 08:23 Il y a 3 heures, pascal a dit : La fermeture de Fessenheim en avance de phase permet aussi d'étudier et de mettre en place loin en amont les procédures de la filière de démantèlement Ce n'est pas l'avis des ingénieurs EDF que je côtoie, pour tous c'est la plus grosse bêtise qu'on puisse faire à l'époque. aujourd'hui EDF s'en mords les doigts, les ingénieurs vieux moustachus qui ont construit les centrale en question et qu'on a pris pour des cons au moment ou à la veille de la retraite en leur proposant des miettes se sont barrés et ne reviendront pas même pour des montagnes de billets, tout le personnel technique à pris ça pour une humiliation. Il y a un sentiment de défiance tel chez EDF - les personnels historiques, tout les nouveaux sont des sous traitant de sous traitant qui ne font que passer - vis à vis du politique ... que le mal est fait pour longtemps. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) hier à 08:27 C’est un message populaire. Share Posté(e) hier à 08:27 il y a 6 minutes, Patrick a dit : Une très maigre consolation. C'était la centrale la plus "ancienne" mais surtout celle qui était dans le meilleur état de tout le parc d'après l'ASN. Exactement. Elle avait connu des soucis, et la proximité Allemande faisait que c'était de loin la plus surveillée et celle ou on envoyé les meilleurs résoudre le moindre petit souci pour ne pas prêter le flanc aux anti, et à ce titre elle était connu entre ingé comme la plus sûre de France. Mais il fallait marquer sa soumission à l'Allemagne pour gratter quelques miettes budgétaire, alors on a sabordé notre fleuron ... un bon comportement de vainqueurs encore. 2 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures Il y a 6 heures, Patrick a dit : La boucle est bouclée. Bon pour te consoler je te propose cette vidéo: 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
KnewEdge Posté(e) il y a 17 heures Share Posté(e) il y a 17 heures (modifié) Il y a 8 heures, g4lly a dit : Ce n'est pas l'avis des ingénieurs EDF que je côtoie, pour tous c'est la plus grosse bêtise qu'on puisse faire à l'époque. aujourd'hui EDF s'en mords les doigts, les ingénieurs vieux moustachus qui ont construit les centrale en question et qu'on a pris pour des cons au moment ou à la veille de la retraite en leur proposant des miettes se sont barrés et ne reviendront pas même pour des montagnes de billets, tout le personnel technique à pris ça pour une humiliation. Il y a un sentiment de défiance tel chez EDF - les personnels historiques, tout les nouveaux sont des sous traitant de sous traitant qui ne font que passer - vis à vis du politique ... que le mal est fait pour longtemps. J'ai entendu le même son de cloche il y a une dizaine d'années d'un ancien qui avait participé à la construction du parc nucléaire français, et qui me racontait fièrement qu'eux travaillaient à l'époque avec une précision 100 (ou 1000 fois) supérieure aux Américains dans la construction des installations, pour finir par conclure que les gars de sa génération avaient tellement mal été traités par EDF au moment de leur départ, qu'ils n'avaient presque pas transmis de savoir-faire aux nouveaux et qu'ils n'en avaient eu, ni n'auront l'envie de le faire. Modifié il y a 17 heures par KnewEdge 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) il y a 17 heures Share Posté(e) il y a 17 heures il y a 3 minutes, KnewEdge a dit : les gars de sa génération avaient tellement mal été traités par EDF au moment de leur départ, qu'ils n'avaient presque pas transmis de savoir-faire aux nouveaux et qu'ils n'en avaient eu, ni n'auront l'envie de le faire "Belle" gestion du know-how, je veux dire des RETEX en interne EDF, mais il faut sans doute remettre cela dans le contexte politique de l'époque => Peigner dans le sens du poil les Ecolos de tout poils et gratter ainsi des voix ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 16 heures Share Posté(e) il y a 16 heures il y a 17 minutes, Bechar06 a dit : "Belle" gestion du know-how, je veux dire des RETEX en interne EDF, mais il faut sans doute remettre cela dans le contexte politique de l'époque => Peigner dans le sens du poil les Ecolos de tout poils et gratter ainsi des voix ! La droite ne faisait pas mieux ... pourtant elle ne pouvaient pas essayer de gratter des voix aux écolos. C'était bien plus profond que ça ... la mythologie de l'époque dans tous les partis de gouvernement, une France de service ... de banquier ... la production c'est sale, le réel c'est sale ... on va vivre en vendant des loisirs au monde entier etc. Une litanie de conneries auxquels tous ont adhéré ... ... et on est pas sorti des ronces, ces mythologies ont la peaux dures. On acclame les soignants pendant le Covid on leur crache à la gueule la crise fini etc. etc. Le temps du politique est tellement décorrélé du temps du réel ... qu'à mon sens ça n'est pas rattrapable sans changement de mode de gouvernement. Même à l’échelon bêtement locale le décalage entre les projets et leur réalisation et tel, que ce qui était vrai au commencement du projet est complémentent obsolète à la livraison. On se retrouve à dépense des millions pour des projets déjà désuet, aussi bien coté mobilité, qu'équipements sportif, éducatif etc. En gros le mode va beaucoup trop vite pour nos mode de gouvernement. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) il y a 16 heures Share Posté(e) il y a 16 heures il y a 1 minute, g4lly a dit : C'était bien plus profond que ça ... la mythologie de l'époque dans tous les partis de gouvernement, une France de service ... de banquier ... la production c'est sale, le réel c'est sale ... on va vivre en vendant des loisirs au monde entier etc. Une litanie de conneries auxquels tous ont adhéré .. Je n'aurais pas osé ! mais j'adhère complètement .. Cerise sur le gâteau de l'époque "Le ministère du temps libre" ... Dettes : 48.000 € par français ( bébés compris )... Mais 95.000 € en moyenne dans les bas laine ( y compris pour mes petits français encore en couche )... TVB 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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