bubzy Posté(e) le 7 mai Share Posté(e) le 7 mai Il y a 2 heures, herciv a dit : Moi mon premier retex c'est que en face ils sont au niveau et c'est particulièrement inquiétant parce que çà va leur donner des ailes. Tu penses ? si ton armée c'est ta société de sécurité, et que tu as des voleurs qui rentrent chez toi, foutent le bordel, et que t'en chope que 2 ou 3 alors que tout est saccagé... Je sais pas si c'est une victoire... A leur place, je me ferai tout petit. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 7 mai Share Posté(e) le 7 mai Certains indiens défendent le Rafale: Le J-10C, le F-16 B70 et le F-15EX ont à peu près les mêmes capacités. Le radar pourrait être meilleur sur le J-10C grâce au GaN, surtout s'il est entièrement numérique. Le missile est également meilleur que la classe AMRAAM, de sorte que son seul concurrent sera l'AIM-260. Le Rafale est bien meilleur que les trois, et avec une marge significative. Par exemple, le radar du SH est vraiment bon, ils ont pris l'ancien APG-63v3, y ont ajouté le backend de l'APG-79 et l'ont appelé APG-82, et c'est le radar du F-15EX. Il n'est donc même pas au même niveau que le SH B3. Le B70 est un peu meilleur, mais plus petit. Le J-10C compense avec le GaN. Viennent ensuite la fusion des capteurs et la suite défensive du Rafale, qui sont entièrement intégrées à son radar et à ses systèmes d'armes. C'est à peu près la même chose que le F-35. Le Rafale F4 est également équipé d'un matériel qui a une demi génération d'avance sur le SH, comme un radar numérique, plus un ensemble de matériel qui n'existe pas sur les Teens, comme l'IRST et une caméra. Le MICA IR est asservi au MAWS, ce qui lui permet de tirer automatiquement des missiles sur des avions et d'autres missiles lorsqu'ils pénètrent dans une bulle de 15 km. Les Teens sont également dépourvus de toute une série de capacités passives de mise en réseau et de localisation. Enfin, il est capable de supercroiser, de monter plus vite et de tourner plus vite que n'importe quel autre Teen. Sa maintenance est également nettement supérieure grâce à sa construction modulaire. Il est construit comme un Lego, ce qui permet d'enlever les pièces problématiques et de les remplacer par des pièces fonctionnelles. Il ne nécessite que 8 heures au sol, contre 20 heures pour le F-16. On peut dire que les Teens ont une cellule et un moteur de 4e génération et une avionique de 5e génération précoce (antennes analogiques, peu de récepteurs), mais le Rafale F4 a une cellule et un moteur de 4,5e génération et une avionique de 5e génération plus tardive (antennes numériques, récepteurs multiples). Le Rafale F3R que nous utilisons est similaire aux Teens en termes d'avionique, mais il est plus performant, dispose d'un IRST et d'autres caractéristiques de survivabilité comme un leurre remorqué avec capteur, en plus d'une certaine furtivité. Lorsque le F5 arrivera, il s'agira d'une bête totalement différente. Nouveau moteur, nouveau système unifié de radar/EW/comm, MUM-T. Il améliore la cellule et est équipé d'une avionique de 6e génération et d'un système de contrôle des drones. Par exemple, tous les autres aéronefs actuels disposent d'un matériel fédéré et d'une fusion des capteurs par le biais d'un logiciel. Mais le F5 sera doté d'un matériel et d'un logiciel entièrement fusionnés, de sorte que tous les systèmes d'émission fonctionneront comme un système unique. Même le traitement sera effectué au niveau du TRM. Le Rafale disposera ainsi d'une capacité radar à 360 degrés. Les armes françaises étaient autrefois en avance, mais les États-Unis les ont rattrapées et les ont même dépassées en ce qui concerne les systèmes à longue portée. Quoi qu'il en soit, si vous envisagez d'utiliser le Rafale comme référence pour vos « Teens », vous devrez abaisser la barre. Si les performances du Rafale sont médiocres, les Teens seront encore plus en difficulté. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 7 mai Share Posté(e) le 7 mai il y a 15 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Certains indiens défendent le Rafale: Le J-10C, le F-16 B70 et le F-15EX ont à peu près les mêmes capacités. Le radar pourrait être meilleur sur le J-10C grâce au GaN, surtout s'il est entièrement numérique. Le missile est également meilleur que la classe AMRAAM, de sorte que son seul concurrent sera l'AIM-260. Le Rafale est bien meilleur que les trois, et avec une marge significative. Par exemple, le radar du SH est vraiment bon, ils ont pris l'ancien APG-63v3, y ont ajouté le backend de l'APG-79 et l'ont appelé APG-82, et c'est le radar du F-15EX. Il n'est donc même pas au même niveau que le SH B3. Le B70 est un peu meilleur, mais plus petit. Le J-10C compense avec le GaN. Viennent ensuite la fusion des capteurs et la suite défensive du Rafale, qui sont entièrement intégrées à son radar et à ses systèmes d'armes. C'est à peu près la même chose que le F-35. Le Rafale F4 est également équipé d'un matériel qui a une demi génération d'avance sur le SH, comme un radar numérique, plus un ensemble de matériel qui n'existe pas sur les Teens, comme l'IRST et une caméra. Le MICA IR est asservi au MAWS, ce qui lui permet de tirer automatiquement des missiles sur des avions et d'autres missiles lorsqu'ils pénètrent dans une bulle de 15 km. Les Teens sont également dépourvus de toute une série de capacités passives de mise en réseau et de localisation. Enfin, il est capable de supercroiser, de monter plus vite et de tourner plus vite que n'importe quel autre Teen. Sa maintenance est également nettement supérieure grâce à sa construction modulaire. Il est construit comme un Lego, ce qui permet d'enlever les pièces problématiques et de les remplacer par des pièces fonctionnelles. Il ne nécessite que 8 heures au sol, contre 20 heures pour le F-16. On peut dire que les Teens ont une cellule et un moteur de 4e génération et une avionique de 5e génération précoce (antennes analogiques, peu de récepteurs), mais le Rafale F4 a une cellule et un moteur de 4,5e génération et une avionique de 5e génération plus tardive (antennes numériques, récepteurs multiples). Le Rafale F3R que nous utilisons est similaire aux Teens en termes d'avionique, mais il est plus performant, dispose d'un IRST et d'autres caractéristiques de survivabilité comme un leurre remorqué avec capteur, en plus d'une certaine furtivité. Lorsque le F5 arrivera, il s'agira d'une bête totalement différente. Nouveau moteur, nouveau système unifié de radar/EW/comm, MUM-T. Il améliore la cellule et est équipé d'une avionique de 6e génération et d'un système de contrôle des drones. Par exemple, tous les autres aéronefs actuels disposent d'un matériel fédéré et d'une fusion des capteurs par le biais d'un logiciel. Mais le F5 sera doté d'un matériel et d'un logiciel entièrement fusionnés, de sorte que tous les systèmes d'émission fonctionneront comme un système unique. Même le traitement sera effectué au niveau du TRM. Le Rafale disposera ainsi d'une capacité radar à 360 degrés. Les armes françaises étaient autrefois en avance, mais les États-Unis les ont rattrapées et les ont même dépassées en ce qui concerne les systèmes à longue portée. Quoi qu'il en soit, si vous envisagez d'utiliser le Rafale comme référence pour vos « Teens », vous devrez abaisser la barre. Si les performances du Rafale sont médiocres, les Teens seront encore plus en difficulté. Beau travail de propagande ! (dans le bon sens du terme, puisqu'on est du même côté) par contre... il y a 15 minutes, Picdelamirand-oil a dit : C'est à peu près la même chose que le F-35 Tu veux dire quoi par là ? Que ça marche pas bien ? Tu me retires ça DE SUITE ! Révélation blague évidemment... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 7 mai Share Posté(e) le 7 mai il y a 47 minutes, gianks a dit : Oui enfin si la directive des pilotes indiens était d'éviter de tirer en premier sur les avions pakistanais, ça relativise très fortement l'exploit surtout, si en face, ils ont balancé des missiles donnés pour environ 150km de portée et que les rafales et autres étaient déjà sur le retour. C'est toute la base du problème, on a aucune idée du contexte opérationnel et là ça peut être aussi bien un défaite magistrale indienne, comme une gifle mémorable pour les pakistanais. La seule choses certaine c'est que les petits potes barbus des pakistanais, ils ont pris des trucs sur le coin de la tronche, le reste c'est de la propagande velue et des hurlements frénétiques de fanboys en rut. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jarod Posté(e) le 7 mai Share Posté(e) le 7 mai On peut tout imaginer. Des Rafale survivor qui craque à la fin, au Rafale qui à tiré toutes ses contre-mesures et qui se retrouve à sec... Bref, ça fait bullshiter à mort... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seal33 Posté(e) le 7 mai Share Posté(e) le 7 mai Est ce que l'Inde a des Meteors? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 7 mai Share Posté(e) le 7 mai il y a 42 minutes, Arland a dit : Oui enfin si la directive des pilotes indiens était d'éviter de tirer en premier sur les avions pakistanais, ça relativise très fortement l'exploit surtout, si en face, ils ont balancé des missiles donnés pour environ 150km de portée et que les rafales et autres étaient déjà sur le retour. C'est toute la base du problème, on a aucune idée du contexte opérationnel et là ça peut être aussi bien un défaite magistrale indienne, comme une gifle mémorable pour les pakistanais. La seule choses certaine c'est que les petits potes barbus des pakistanais, ils ont pris des trucs sur le coin de la tronche, le reste c'est de la propagande velue et des hurlements frénétiques de fanboys en rut. Certes. Et les indiens ont annoncé qu'ils frapperaient sur une zone déjà militarisée en temps normal. Soit ils se sont donné une mission très compliquée, soit ils ont cru que les pakistanais feraient le dos rond en disant à leurs amis militants "dispersez vous dans la nature, vague de pruneau en approche, on laisse passer". Le risque de laisser passer pour le Pakistan, ce serait des frappes à forte connotation médiatique. Les indiens semblent quand même avoir ciblé des immeubles en zone urbaine et il y a des vidéos d'explosions nocturnes prises par des civils. je ne suis donc pas sur que le discours "on ne frappe que des terroristes" soit perçu comme tel par la population pakistanaise, même si c'est l'intention recherchée. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 7 mai Share Posté(e) le 7 mai Évolution du conflit : de la riposte antiterroriste à la confrontation interétatique L’Inde a lancé « Operation Sindoor » en ciblant des camps terroristes dans le Cachemire pakistanais, tout en s'abstenant d'attaquer des cibles militaires pour éviter l'escalade directe avec l'État pakistanais. Cette stratégie correspond à une logique de guerre limitée, dans la tradition des frappes de Balakot en 2019 : viser les infrastructures terroristes, tout en laissant la porte ouverte à la désescalade diplomatique. Le Pakistan a utilisé l’artillerie sur la ville indienne de Poonch. En ciblant des civils par des moyens militaires étatiques, le Pakistan franchit une ligne rouge implicite: il ne s'agit plus de protéger une zone frontalière, mais d'une attaque militaire contre des populations civiles. Cela rend l’option de représailles indiennes contre des cibles militaires urbaines, comme à Sialkot, plus politiquement et militairement acceptable. L’Inde frappe Sialkot avec son artillerie, une ville proche de la frontière et stratégique (bases militaires, zones industrielles, logistique), on passe à un conflit conventionnel interétatique et l’Inde revendique ce soir un avion abattu au dessus d'Amritsar, pour contrer les tentatives pakistanaises de frappes, ce qui montre que l’espace aérien est désormais ouvertement contesté. L’Inde a voulu maîtriser l’escalade et garder l’initiative diplomatique, mais le Pakistan a modifié la nature de l’engagement. Désormais, l’Inde peut justifier une réponse symétrique et plus offensive. Cela ouvre un nouveau cycle où les risques de frappes croisées et de pertes militaires sont beaucoup plus élevés, notamment avec l’implication croissante de l’armée de l’air et l’apparition de combats aériens revendiqués. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 7 mai Share Posté(e) le 7 mai il y a 58 minutes, Jarod a dit : On peut tout imaginer. Des Rafale survivor qui craque à la fin, au Rafale qui à tiré toutes ses contre-mesures et qui se retrouve à sec... Bref, ça fait bullshiter à mort... On a une idée de la profondeur des cibles au delà de la frontière? Elles ne semblent pas bien loin ou je me trompe? Les indiens disposent d'armement standoff qui devaient permettre de rester quasiment au dessus de l'Inde au moment des tirs non? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 7 mai Share Posté(e) le 7 mai Oh non @g4lly pas toi, ça fait des heures que ça tourne en boucle sur ces incompétents d'indiens qui envoie des Rafale à l'abattoir alors qu'ils auraient pu asmater le Pakistan depuis leur canapé Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 7 mai Share Posté(e) le 7 mai il y a 26 minutes, Teenytoon a dit : Oh non @g4lly pas toi, ça fait des heures que ça tourne en boucle sur ces incompétents d'indiens qui envoie des Rafale à l'abattoir alors qu'ils auraient pu asmater le Pakistan depuis leur canapé J'ai pas suivi l'affaire ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 8 mai Share Posté(e) le 8 mai Il y a 12 heures, Coriace a dit : La position de Macron qui renvoie dos à dos Indiens et Pakistanais est bien plus problématique pour le Rafale que s'ils avaient tous été abattus d'une balle. Sur ce point tu as raison. On ne traite pas de cette façon un pays avec lequel on a un partenariat stratégique quand il réagit à une attaque terroriste. Il y a 12 heures, Coriace a dit : Mais on préfère cibler l'AdA Indienne sans rien connaître de ses RoE ni des exigences qu'elle subit. Effectivement pas besoin d'aller sur X. J'aurais été moins critique si l'Inde avait envoyé un certain nombre de jets pakistanais au tapis, ce qu'elle n'a semble-t-il soit pas cherché à faire, soit pas été capable de faire, alors que c'est aussi ce qu'on attendait d'elle lors de cette opération. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 8 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 mai Ça ne sert à rien de se perdre en suppositions on ne sait rien de l'ODB de la nature des missions des avions engagés et des circonstances des pertes (les indiens ont a priori perdu plusieurs zincs) A mon sens pour le moment le fait saillant c'est qu'au moins un des avions a été abattu en territoire indien 3 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
OysterCultist Posté(e) le 8 mai Share Posté(e) le 8 mai 50 minutes ago, Patrick said: Sur ce point tu as raison. On ne traite pas de cette façon un pays avec lequel on a un partenariat stratégique quand il réagit à une attaque terroriste. Je ne retrouve pas la déclaration de Macron qui renvoie l'Inde et le Pakistan "dos à dos", mais un partenariat stratégique n'est pas une alliance aveugle. La meme rhétorique de "réaction face a la menace terroriste" est utilisée par Netanyahou pour bombarder des civils en toute impunité. Approuver de maniere aveugle et non nuancée les frappes indiennes serait peu cohérent avec la position francaise au Moyen-Orient. Ca risque effectivement de rendre difficile la vente de Rafales, mais est-ce que la vente d'avion doit etre l'alpha et l'omega de la politique extérieure francaise? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 8 mai Share Posté(e) le 8 mai (modifié) Donc pas de nouvelles offensives cette nuit de la part des indiens. Plusieurs hypothèses... La première, on ce serait dans la phase de desescalade et les indiens ont obtenu ce qu'ils voulaient même si ils ont payés un prix fort avec la perte de 3 zincs dont un Rafale. Ou alors, on serait en mode "pause" et les indiens seraient en préparation d'une nouvelle offensive avec beaucoup plus de précautions et cette fois en utilisant au maximum l'allonge de leurs missiles air-sol... Et il y a aussi la surprise, une contre attaque pakis, qui sont en pleine confiance depuis la destruction du Rafale et qu' ils vont profiter au maximum de la stupeur indienne de savoir qu'ils ne sont pas invulnérable malgré leurs avions modernes et onéreux. Bref, si il n'y a rien durant les 3 prochains jours alors je pense qu'il y a de bonnes chances que ça s'arrête là... Modifié le 8 mai par Claudio Lopez 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vince88370 Posté(e) le 8 mai Share Posté(e) le 8 mai (modifié) Il y a 8 heures, g4lly a dit : On a une idée de la profondeur des cibles au delà de la frontière? Elles ne semblent pas bien loin ou je me trompe? Les indiens disposent d'armement standoff qui devaient permettre de rester quasiment au dessus de l'Inde au moment des tirs non? Ca dépend des cibles la plus loin c'était une mosquée Bahawalpur qui est à plus de 100 km de la frontière après le reste des frappes se sont concentré sur le cachemire pakistanais ou on est plutôt autours des 40 km. Ils se sont venter d'avoir abattu des avions par contre on ne les entend pas de trop sur les interception ratés Modifié le 8 mai par Vince88370 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 8 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 mai il y a une heure, pascal a dit : Ça ne sert à rien de se perdre en suppositions on ne sait rien de l'ODB de la nature des missions des avions engagés et des circonstances des pertes (les indiens ont a priori perdu plusieurs zincs) A mon sens pour le moment le fait saillant c'est qu'au moins un des avions a été abattu en territoire indien Tous les avions Indiens ont été abattus en territoire Indien. Aucun n'est tombé au pakistan sans quoi les pilotes le seraient aussi et tu penses bien qu'on en aurait "un peu" entendu parler... Ce qu'on ne sait pas c'est si des avions pakistanais sont tombés. L'Inde en a revendiqué quelques-uns, mais sans preuves ni confirmations venues d'en face et ce alors que le pakistan est tout aussi connecté que l'Inde. De ce que je comprends désormais ce fut un combat BVR à coup de missiles à longue portée. On ne sait pas si les Rafale ont tiré des Meteor. Et si oui, combien, ni combien ont touché. On ne sait pas si les Indiens sont arrivés à portée de tir MICA, et ce n'est probablement pas le cas au vu de la taille de la bulle A2AD. Le négatif: Le refus d'utiliser des missiles à longue portée en masse pour détruire les cibles à distance de sécurité au cours d'une seule vague d'attaque courte et massive est incompréhensible mais provient sans doute du manque d'armements disponibles. L'absence d'un emport type Meteor ou autre gros BVRAAM sans stato en grand volume, et surtout d'un soutien AWACS fortement connecté côté Indien capable de transmettre des pistes voire d'assurer une partie du guidage de cet AAM explique peut-être pourquoi les Indiens se sont battus à armes inégales sans avoir la masse disponible. Les autodirecteurs AESA pour missile doivent devenir la norme, en Europe nous sommes à la traîne et le MICA NG sera le premier AAM Européen à en disposer, mais sans la portée suffisante pour le genre de combat que nous venons d'observer. L'absence de ravitailleurs en vol en nombre, qui auraient pu permettre aux Rafale de rester beaucoup plus longtemps en vol, est une autre leçon. Certains des avions n'ont probablement pas fini "winchester" comme en témoigne le MICA attaché au pylône du Rafale abattu. Les SAM et la DA segment sol Indiens n'ont semble-t-il pas particulièrement brillé non plus bien qu'ils aient semble-t-il empêché les avions pakistanais de passer. L'entraînement et la culture de l'armée de l'air Indienne sont probablement aussi à blâmer même s'il faut reconnaître qu'ils ont eu le courage de s'engager dans ce guêpier. Le positif: C'est un miracle qu'aucun autre Rafale n'ait été perdu après avoir franchi la LOC. Les pakistanais en ont revendiqué 3, nous avons la preuve qu'un seul a été abattu. Mais les Indiens savent, et nous savons également exactement ce qu'il s'est passé. Des frappes air-sol ont été menées avec une certaine impunité au pakistan. Qu'on ne me fasse pas gober la narration selon laquelle les pakistanais auraient "laissé faire" au vu de leur réaction. J'accepte déjà à reculons la narration expliquant que les Indiens "s'attendaient à ce que les pakistanais laissent faire", ce qui entendons-nous bien, n'a aucun foutu sens non plus. Les jours précédents les pakistanais avaient perturbé à coups de guerre électronique les avions Indiens lors de l'exercice Indien dont j'ai oublié le nom, permettant un entraînement grandeur nature avant le show, ça n'a visiblement pas suffi à empêcher les frappes y-compris à l'aide d'AASM courtes sur pattes (oui, courtes sur pattes). Les Indiens ont pu empêcher les pakistanais de pénétrer profondément en territoire Indien même si là encore on peut aussi s'attendre à ce que des frappes de riposte soient menées, notamment à l'aide de drones, que les turcs ont livré semble-t-il en masse dernièrement à leur allié pakistanais. Le "il fallait s'y attendre": Les pakistanais se sont entraînés avec les Rafale qatari notamment. Croire qu'ils n'ont obtenu aucune information sensible relative aux performances de ces avions relève de la pure mauvaise foi. Le "je m'avance un peu mais vu que tout le monde s'y met j'ai le droit": Il faut aussi envisager que des tierces parties aient livré aux pakistanais des moyens de perturber la GE des Rafale pour des motifs peu avouables ou que de l'espionnage ait pu ramener des résultats à ce titre. il y a 33 minutes, OysterCultist a dit : Je ne retrouve pas la déclaration de Macron qui renvoie l'Inde et le Pakistan "dos à dos", mais un partenariat stratégique n'est pas une alliance aveugle. La meme rhétorique de "réaction face a la menace terroriste" est utilisée par Netanyahou pour bombarder des civils en toute impunité. Approuver de maniere aveugle et non nuancée les frappes indiennes serait peu cohérent avec la position francaise au Moyen-Orient. Ca risque effectivement de rendre difficile la vente de Rafales, mais est-ce que la vente d'avion doit etre l'alpha et l'omega de la politique extérieure francaise? Stop. Le pakistan, ses services secrets de l'ISI, sont directement responsables de l'attentat du 8 mai 2002 à Karachi qui a coûté la vie à 11 de nos ingénieurs de la DCN venus au pakistan aider à produire localement les deux sous-marins Agosta 90B que nous leur avions vendus. Depuis cette époque nous sommes dans le même bateau que les Indiens. Oui c'était il y a 23 ans. Non ça ne change rien à l'affaire. Merci. Fermez le ban. il y a 33 minutes, Claudio Lopez a dit : Donc pas de nouvelles offensives cette nuit de la part des indiens. Plusieurs hypothèses... La première, on ce serait dans la phase de desescalade et les indiens ont obtenu ce qu'ils voulaient même si ils ont payés un prix fort avec la perte de 3 zincs dont un Rafale. Ou alors, on serait en mode "pause" et les indiens seraient en préparation d'une nouvelle offensive avec beaucoup plus de précautions et cette fois en utilisant au maximum l'allonge de leurs missiles air-sol... Et il y a aussi la surprise, une contre attaque pakis, qui sont en pleine confiance depuis la destruction du Rafale et qu' ils vont profiter au maximum de la stupeur indienne de savoir qu'ils ne sont pas invulnérable malgré leurs avions modernes et onéreux. Bref, si il n'y a rien durant les 3 prochains jours alors je pense qu'il y a de bonnes chances que ça s'arrête là... Je penche pour ta seconde hypothèse, l'espoir Indien de se retrouver en défense si le pakistan revient à la charge, et de coincer les raids pakistanais dans des nasses pour les détruire au-dessus du territoire Indien en les attaquant sur plusieurs vecteurs à la fois. Mais les pakistanais ne sont pas idiots et ne tomberont pas dans ce piège. Parmi les nombreuses supputations trollesques lues ici et là certains avancent que les pakistanais refuseraient l'escalade, ayant obtenu ce qu'ils souhaitent à savoir un coup d'éclat médiatique (un Rafale détruit) leur permettant de se déclarer victorieux. Sauf que ce n'est pas ce qu'ils disent. On notera aussi qu'originellement certains annonçaient que l'avion tireur était un JF-17, désormais ce serait un J-10C d'après le MoD pakistanais, qui revendique même désormais que tous les avions Indiens abattus l'auraient été par des J-10C. Un cadeau à la chine ou une réalité issue du BDA? Allez savoir. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 8 mai Share Posté(e) le 8 mai Il y a 9 heures, Picdelamirand-oil a dit : L’Inde a voulu maîtriser l’escalade et garder l’initiative diplomatique, mais le Pakistan a modifié la nature de l’engagement. Désormais, l’Inde peut justifier une réponse symétrique et plus offensive. Cela ouvre un nouveau cycle où les risques de frappes croisées et de pertes militaires sont beaucoup plus élevés, notamment avec l’implication croissante de l’armée de l’air et l’apparition de combats aériens revendiqués. @Patrick c'est ce dont je te parlais hier. Ça semble se confirmer. Maintenant pour revenir sur un terrain opérationnel, vu ce que les indiens ont fait en pénétrant au Pakistan, imagine ce qu'ils peuvent faire en allant chercher des cibles stratégiques, des infrastructures, des bases aériennes... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
papsou Posté(e) le 8 mai Share Posté(e) le 8 mai https://www.latribune.fr/economie/international/avec-le-conflit-au-cachemire-l-inde-et-le-pakistan-jouent-gros-au-niveau-economique-1024476.html Avec le conflit au Cachemire, l'Inde et le Pakistan jouent gros au niveau économique DÉCRYPTAGE. Le conflit au Cachemire entre l’Inde et le Pakistan a pris une tournure militaire jamais vu depuis vingt ans. Si le coût en vies humaines est déjà là, avec un bilan qui s’alourdit, le coût économique risque de rapidement devenir une réalité. L'Inde a mené des frappes aériennes au Pakistan, au cours de la nuit dernière. Les échanges de tirs ont causé la mort d'au moins 26 personnes du côté pakistanais et 12 du côté indien. Cet incident tragique représente l'affrontement militaire le plus sérieux entre ces deux puissances nucléaires depuis vingt ans. Tout est parti d'un attentat le 22 avril, perpétré par une faction armée pakistanaise à Pahalgam, en territoire indien. Bilan : 26 touristes indiens tués. Derrière, une soudaine montée en tension entre les deux « frères ennemis », issus de la partition en deux de l'ex-colonie britannique en 1947. Le risque de « guerre totale » entre les deux nations, pour reprendre les mots de la Turquie ce mercredi, est réel. Avec derrière, « des conséquences négatives inévitables, mais de formes différentes pour les deux États », confirme Jean-Joseph Boillot, chercheur associé à l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris). Des investisseurs qui peuvent devenir plus frileux avec l'Inde D'après l'économiste spécialiste de la région, l'Inde peut voir augmenter « sa prime de risque pays ». Conséquence : certains investisseurs vont « réfléchir à deux fois » avant d'investir sur place, voire « geler » certains investissements. In fine, « cela va compromettre la position de l'Inde comme substitut du made in China ». Un statut qu'elle tente de renforcer depuis plusieurs années en proposant aux grandes entreprises étrangères occidentales de la tech, des sites de fabrication clés en main, avec une main-d'œuvre qualifiée, mais bon marché. Le récent déplacement des sites chinois d'Apple en Inde, à cause des droits de douane américains, est une bonne illustration du fonctionnement de cette politique de New Delhi. D'ailleurs, si la Bourse de Bombay semble, pour l'heure, garder son calme — rassurée par l'accord de libre-échange signé avec le Royaume-Uni — la roupie indienne chute de 0,6 % face au dollar ce mercredi. Aussi, la volatilité des principaux titres indiens « s'est accrue sur le marché indien », selon le média financier Investir. En outre, le chercheur de l'Iris fait aussi remarquer que les taux d'intérêt de la dette indienne « se sont tendus » depuis le début de ce nouveau cycle de tension. « Heureusement, l'Inde a une économie résiliente, ce qui va l'aider à tenir, en tout cas pour le moment », ajoute Jean-Joseph Boillot. En quasi-faillite budgétaire, le Pakistan joue gros Mais la donne est tout à fait différente pour le Pakistan, souligne l'économiste, « car le pays est encore aujourd'hui en quasi-faillite budgétaire ». D'ailleurs en 2023, la république islamique a été sauvée in extremis par un programme d'aide du Fonds monétaire international (FMI), le 25e depuis 1958, de 7 milliards de dollars. Étant plus fragile, la crise actuelle va encore plus aggraver la dette du pays. Selon une note du Trésor, fin 2024, la dette publique pakistanaise s'établissait « à 130 milliards de dollars, dont 86 milliards de dette domestique et 44 de dette externe ». Notamment vis-à-vis de la Chine, grand prêteur financier et investisseur au Pakistan. À LIRE AUSSI Apple quitte la Chine : pourquoi l'Inde devient le nouveau cœur de sa production d'iPhone Autre risque, cette fois-ci valable pour les deux pays : l'instabilité politique interne que ce conflit risque de produire, avec derrière une incertitude économique, mauvaise pour les affaires. L'économiste explique : « Des deux côtés, les dirigeants jouent sur la fibre patriotique pour mobiliser les citoyens. Mais j'observe que cela ne resserre pas les rangs. Plusieurs partis d'opposition au Pakistan et en Inde ne veulent pas de guerre entre voisins. » Risque de conflit majeur sur l'eau Enfin, cet autre problème économique de taille pend au nez du Pakistan. Comme mesure de rétorsion suite à l'attentat, l'Inde a suspendu arbitrairement le « traité bilatéral des eaux de l'Indus ». Une mesure qualifiée par l'exécutif pakistanais comme un « acte de guerre ». Acté en 1960 sous l'égide de la Banque mondiale, le traité régule le contrôle du bassin de l'Indus, un fleuve qui part des montagnes himalayennes de Chine, traverse l'Inde et finit sa course au Pakistan, soit six cours d'eau. La partie indienne de l'Indus, qui passe par le Cachemire, ainsi que deux autres affluents, capte 80 % du volume total de l'eau. L'Inde confirme enfin l'achat de 26 Rafale Marine à Dassault Aviation « Or, 99 % de l'agriculture pakistanaise a besoin de l'Indus, c'est 25 % du PIB du pays, rappelle le chercheur. C'est un gros problème si l'Inde entrave l'acheminement de l'eau au Pakistan. Mais il faut rappeler aussi qu'elle n'a pas toutes les infrastructures pour faire un blocage à 100 %. » A contrario, ajoute l'économiste, l'Inde possède de nombreux barrages hydroélectriques sur l'Indus, y compris en zone pakistanaise. Le conflit pourrait inciter les autorités pakistanaises à bloquer le fonctionnement de ces ouvrages. Une situation qui serait problématique pour l'Inde, qui a besoin d'utiliser la pleine puissance de ces barrages pour fournir l'électricité à son immense territoire. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 8 mai Share Posté(e) le 8 mai https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/08/l-operation-sindoor-revele-les-faiblesses-de-l-armee-de-l-air-indienne_6603985_3210.html Si l'un de vous a un compte au journal Lemonde. Peut être qu'il y a des informations intéressantes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 8 mai Share Posté(e) le 8 mai Il y a 9 heures, Picdelamirand-oil a dit : Évolution du conflit : de la riposte antiterroriste à la confrontation interétatique L’Inde a lancé « Operation Sindoor » en ciblant des camps terroristes dans le Cachemire pakistanais, tout en s'abstenant d'attaquer des cibles militaires pour éviter l'escalade directe avec l'État pakistanais. Cette stratégie correspond à une logique de guerre limitée, dans la tradition des frappes de Balakot en 2019 : viser les infrastructures terroristes, tout en laissant la porte ouverte à la désescalade diplomatique. Ca me parait assez complètement tordu comme raisonnement. Ca me fait penser au laissez faire français quand les Espagnols venaient traquer ETA au pays basque. Mais la différence est que France et Espagne étaient 2 pays amis. Et en plus, les Espagnols faisaient ça discrètement. Là, il s'agit d'une opération de guerre dans un pays ennemi. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Teenytoon Posté(e) le 8 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 mai il y a 59 minutes, Patrick a dit : nous savons également exactement ce qu'il s'est passé 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Hibernatus Posté(e) le 8 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 mai il y a 31 minutes, Claudio Lopez a dit : https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/08/l-operation-sindoor-revele-les-faiblesses-de-l-armee-de-l-air-indienne_6603985_3210.html Si l'un de vous a un compte au journal Lemonde. Peut être qu'il y a des informations intéressantes Inde-Pakistan : l’opération militaire indienne a révélé les faiblesses de son armée de l’air New Delhi a commencé à reconnaître la perte de plusieurs avions de chasse lors de l’opération « Sindoor ». Selon les experts militaires, au moins un Rafale pourrait être parmi les appareils détruits. Ce serait une première en situation de combat pour l’avion de Dassault. Par Sophie Landrin (New Delhi, correspondante) et Elise Vincent Publié aujourd’hui à 06h30, modifié à 08h38 Au lendemain de l’opération « Sindoor » menée par l’Inde, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 mai, au Pakistan, en représailles d’un attentat à Pahalgam, dans la région du Cachemire indien, le 22 avril, la démonstration de force voulue par New Delhi a toutes les apparences, de l’avis de nombreux experts militaires, d’une sévère contre-performance. Malgré le bombardement de près d’une dizaine de sites au Pakistan, avec des dégâts importants observés, l’Inde a été obligée de reconnaître la perte d’au moins trois avions de chasse au cours de cette opération. Des pertes majeures, révélatrices des faiblesses de l’armée de l’air indienne. Dans un contexte extrêmement tendu entre les deux pays, de nombreuses informations contradictoires, impossibles à vérifier de manière indépendante, ont ainsi été diffusées, mercredi 7 mai, à ce sujet. Des sources militaires pakistanaises, dont le ministre de la défense, Khawaja Muhammad Asif, ont affirmé que cinq appareils de l’armée de l’air indienne dont trois Rafale, un MiG-29 et un Soukhoï SU-30 avaient été abattus avec des avions de fabrication chinoise Chengdu J-10. Mais, côté indien, seule une source sécuritaire anonyme, qui s’est confiée à l’Agence France-Presse, a reconnu des pertes militaires sans préciser de quel type d’aéronef il s’agissait. A partir de l’analyse d’images en source ouverte, l’hypothèse de la destruction d’au moins un Rafale est néanmoins jugée crédible, à Paris. Pour l’appareil fabriqué par l’avionneur français Dassault ce serait une première en situation de combat. Dans tous les cas, cette séquence s’inscrit dans un contexte compliqué pour l’armée indienne, qui peine, depuis de nombreuses années, à faire monter en puissance son aviation de chasse. Et ce, malgré des investissements importants pour moderniser sa flotte, notamment l’achat, en 2016, de trente-six Rafale pour un montant d’environ 8 milliards d’euros. Eviter l’escalade avec Islamabad L’armée de l’air indienne est ainsi dotée d’une trentaine d’escadrons de chasse. Mais plus d’une dizaine sont équipés de vieux avions russes – des Soukhoï 30 MKI et des MiG-21. Quatre sont composés de très anciens appareils français de type Jaguar – ils sont retirés du service, en France, depuis 2005 – et de Mirage en fin de vie, achetés dans les années 1980. Ces derniers doivent être remplacés par un avion – appelé « Tejas » – fabriqué localement par l’avionneur indien HAL, mais l’industriel cumule les retards. Depuis le début de la guerre en Ukraine, en février 2022, l’Inde a, par ailleurs, eu à souffrir de problème de livraisons de pièces détachées de la part de la Russie. L’armée de l’air indienne s’est enfin lancée dans l’opération « Sindoor » alors qu’elle souffre de longue date de difficultés en matière de recrutement et de formation de ses pilotes. En décembre 2024, un rapport du Contrôleur et vérificateur général de l’Inde avait pointé ces problèmes. Il s’inquiétait du manque de simulateurs performants pour les entraîner, alors que les forces aériennes n’ont que très peu d’expérience opérationnelle. Quant aux Rafale, ils n’ont commencé à arriver dans les forces indiennes qu’à partir de 2020. Les dernières livraisons ont eu lieu en 2022. L’enjeu, à ce stade, pour l’Inde, est surtout d’éviter l’escalade avec le Pakistan, un pays doté, comme elle, de l’arme nucléaire. Et ce, alors que ce dernier, selon certaines sources, pourrait aussi avoir perdu un avion de chasse dans cette première série de frappes. L’armée de l’air pakistanaise dispose toutefois d’une plus grande expérience que sa rivale grâce aux opérations de contre-terrorisme menées depuis plus de quinze ans dans les zones tribales du pays. Elle est également en partie dotée d’avions français – quatre escadrons sont équipés de Mirage sur une flotte de dix-sept. L’achat, en 2022, d’avions chinois de type J-10C, a clairement été conçu pour s’opposer au programme d’acquisition de Rafale par New Delhi. Des heures décisives Durant toute la journée du 7 mai, malgré des accents triomphalistes sur le succès de l’opération « Sindoor », les autorités indiennes se sont efforcées de nier la destruction d’avions de combat et de minimiser les pertes civiles, défendant des actions « mesurées, non escalatoires, proportionnées et responsables ». Plusieurs médias du pays ont été contraints de supprimer les informations relatives aux crashs des appareils de leurs sites Web, sous la pression du gouvernement de Narendra Modi. « Si des avions ont été perdus, c’est certainement un revers. Si des Rafale ont été perdus, c’est un revers encore plus important et cela ternit, bien sûr, l’image de l’opération indienne. Perdre des avions n’est jamais une bonne chose, mais perdre des avions alors que vous essayez de mener une opération clairement planifiée, répétée et préparée est forcément douloureux et embarrassant », estime Sushant Singh, ancien militaire de l’armée indienne et analyste stratégique. L’Inde a-t-elle sous-estimé les capacités de son adversaire et surestimé ses forces ? Ses armées sont mobilisées sur deux fronts dans l’Himalaya, le long de « la ligne de contrôle », 740 kilomètres partagés avec le Pakistan, mais aussi « le long de la ligne de contrôle effectif » 3 488 kilomètres contestés par la Chine. Depuis 2020, après un corps-à-corps meurtrier avec les soldats de l’Armée populaire de libération, sur les hauteurs glacées du Ladakh, d’importantes forces ont été massées dans cette région. Les heures et les jours qui viennent risquent d’être décisifs. Le Pakistan prépare sa riposte. Le premier ministre, Shehbaz Sharif, a promis de « venger chaque goutte de sang de ces martyrs ». « Nos ennemis pensaient nous attaquer dans l’obscurité, en se cachant, mais ce fût un échec », a clamé le dirigeant lors d’une session extraordinaire du Parlement. Inquiétude internationale « Si le Pakistan tente d’attaquer l’Inde ou de riposter, en menant une opération qui causerait la mort d’un grand nombre d’Indiens ou blesserait des soldats indiens, New Delhi pourrait alors être contraint de réagir de manière encore plus forte, ce qui conduirait à une crise beaucoup plus grave », avance Sushant Singh. L’affrontement entre les deux puissances nucléaires est déjà considéré comme le plus sérieux depuis 1971. La communauté internationale observe avec inquiétude l’évolution de la situation entre les deux pays. « Je veux qu’ils arrêtent. Et j’espère qu’ils peuvent arrêter maintenant », a réagi le président américain, Donald Trump, à Washington. « Le monde doit faire preuve d’une tolérance zéro envers le terrorisme », a répondu le ministre des affaires étrangères indien, Subrahmanyam Jaishankar, sur le réseau social X. Pour Happymoon Jacob, l’opération « Sindoor », « une opération militaire ouverte, publique et de grande intensité », marque une innovation doctrinale dans la réponse de l’Inde au terrorisme après des années à tenter des actions militaires de faible intensité, comme, en 2016, à Uri et, en 2019, à Balakot. « [Elle] vise à créer une situation de déclenchement automatique en cas d’escalade, explique ce professeur à l’université Jawaharlal Nehru, à Delhi, dans un article publié dans India’s Wold. La doctrine indienne qui la sous-tend est qu’en menant une attaque terroriste contre l’Inde, c’est en réalité le Pakistan, son adversaire, qui déclenche un conflit militaire conventionnel. » 10 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 8 mai Share Posté(e) le 8 mai (modifié) Il y a 1 heure, Hibernatus a dit : Inde-Pakistan : l’opération militaire indienne a révélé les faiblesses de son armée de l’air New Delhi a commencé à reconnaître la perte de plusieurs avions de chasse lors de l’opération « Sindoor ». Selon les experts militaires, au moins un Rafale pourrait être parmi les appareils détruits. Ce serait une première en situation de combat pour l’avion de Dassault. Par Sophie Landrin (New Delhi, correspondante) et Elise Vincent Publié aujourd’hui à 06h30, modifié à 08h38 Au lendemain de l’opération « Sindoor » menée par l’Inde, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 mai, au Pakistan, en représailles d’un attentat à Pahalgam, dans la région du Cachemire indien, le 22 avril, la démonstration de force voulue par New Delhi a toutes les apparences, de l’avis de nombreux experts militaires, d’une sévère contre-performance. Malgré le bombardement de près d’une dizaine de sites au Pakistan, avec des dégâts importants observés, l’Inde a été obligée de reconnaître la perte d’au moins trois avions de chasse au cours de cette opération. Des pertes majeures, révélatrices des faiblesses de l’armée de l’air indienne. Dans un contexte extrêmement tendu entre les deux pays, de nombreuses informations contradictoires, impossibles à vérifier de manière indépendante, ont ainsi été diffusées, mercredi 7 mai, à ce sujet. Des sources militaires pakistanaises, dont le ministre de la défense, Khawaja Muhammad Asif, ont affirmé que cinq appareils de l’armée de l’air indienne dont trois Rafale, un MiG-29 et un Soukhoï SU-30 avaient été abattus avec des avions de fabrication chinoise Chengdu J-10. Mais, côté indien, seule une source sécuritaire anonyme, qui s’est confiée à l’Agence France-Presse, a reconnu des pertes militaires sans préciser de quel type d’aéronef il s’agissait. A partir de l’analyse d’images en source ouverte, l’hypothèse de la destruction d’au moins un Rafale est néanmoins jugée crédible, à Paris. Pour l’appareil fabriqué par l’avionneur français Dassault ce serait une première en situation de combat. Dans tous les cas, cette séquence s’inscrit dans un contexte compliqué pour l’armée indienne, qui peine, depuis de nombreuses années, à faire monter en puissance son aviation de chasse. Et ce, malgré des investissements importants pour moderniser sa flotte, notamment l’achat, en 2016, de trente-six Rafale pour un montant d’environ 8 milliards d’euros. Eviter l’escalade avec Islamabad L’armée de l’air indienne est ainsi dotée d’une trentaine d’escadrons de chasse. Mais plus d’une dizaine sont équipés de vieux avions russes – des Soukhoï 30 MKI et des MiG-21. Quatre sont composés de très anciens appareils français de type Jaguar – ils sont retirés du service, en France, depuis 2005 – et de Mirage en fin de vie, achetés dans les années 1980. Ces derniers doivent être remplacés par un avion – appelé « Tejas » – fabriqué localement par l’avionneur indien HAL, mais l’industriel cumule les retards. Depuis le début de la guerre en Ukraine, en février 2022, l’Inde a, par ailleurs, eu à souffrir de problème de livraisons de pièces détachées de la part de la Russie. L’armée de l’air indienne s’est enfin lancée dans l’opération « Sindoor » alors qu’elle souffre de longue date de difficultés en matière de recrutement et de formation de ses pilotes. En décembre 2024, un rapport du Contrôleur et vérificateur général de l’Inde avait pointé ces problèmes. Il s’inquiétait du manque de simulateurs performants pour les entraîner, alors que les forces aériennes n’ont que très peu d’expérience opérationnelle. Quant aux Rafale, ils n’ont commencé à arriver dans les forces indiennes qu’à partir de 2020. Les dernières livraisons ont eu lieu en 2022. L’enjeu, à ce stade, pour l’Inde, est surtout d’éviter l’escalade avec le Pakistan, un pays doté, comme elle, de l’arme nucléaire. Et ce, alors que ce dernier, selon certaines sources, pourrait aussi avoir perdu un avion de chasse dans cette première série de frappes. L’armée de l’air pakistanaise dispose toutefois d’une plus grande expérience que sa rivale grâce aux opérations de contre-terrorisme menées depuis plus de quinze ans dans les zones tribales du pays. Elle est également en partie dotée d’avions français – quatre escadrons sont équipés de Mirage sur une flotte de dix-sept. L’achat, en 2022, d’avions chinois de type J-10C, a clairement été conçu pour s’opposer au programme d’acquisition de Rafale par New Delhi. Des heures décisives Durant toute la journée du 7 mai, malgré des accents triomphalistes sur le succès de l’opération « Sindoor », les autorités indiennes se sont efforcées de nier la destruction d’avions de combat et de minimiser les pertes civiles, défendant des actions « mesurées, non escalatoires, proportionnées et responsables ». Plusieurs médias du pays ont été contraints de supprimer les informations relatives aux crashs des appareils de leurs sites Web, sous la pression du gouvernement de Narendra Modi. « Si des avions ont été perdus, c’est certainement un revers. Si des Rafale ont été perdus, c’est un revers encore plus important et cela ternit, bien sûr, l’image de l’opération indienne. Perdre des avions n’est jamais une bonne chose, mais perdre des avions alors que vous essayez de mener une opération clairement planifiée, répétée et préparée est forcément douloureux et embarrassant », estime Sushant Singh, ancien militaire de l’armée indienne et analyste stratégique. L’Inde a-t-elle sous-estimé les capacités de son adversaire et surestimé ses forces ? Ses armées sont mobilisées sur deux fronts dans l’Himalaya, le long de « la ligne de contrôle », 740 kilomètres partagés avec le Pakistan, mais aussi « le long de la ligne de contrôle effectif » 3 488 kilomètres contestés par la Chine. Depuis 2020, après un corps-à-corps meurtrier avec les soldats de l’Armée populaire de libération, sur les hauteurs glacées du Ladakh, d’importantes forces ont été massées dans cette région. Les heures et les jours qui viennent risquent d’être décisifs. Le Pakistan prépare sa riposte. Le premier ministre, Shehbaz Sharif, a promis de « venger chaque goutte de sang de ces martyrs ». « Nos ennemis pensaient nous attaquer dans l’obscurité, en se cachant, mais ce fût un échec », a clamé le dirigeant lors d’une session extraordinaire du Parlement. Inquiétude internationale « Si le Pakistan tente d’attaquer l’Inde ou de riposter, en menant une opération qui causerait la mort d’un grand nombre d’Indiens ou blesserait des soldats indiens, New Delhi pourrait alors être contraint de réagir de manière encore plus forte, ce qui conduirait à une crise beaucoup plus grave », avance Sushant Singh. L’affrontement entre les deux puissances nucléaires est déjà considéré comme le plus sérieux depuis 1971. La communauté internationale observe avec inquiétude l’évolution de la situation entre les deux pays. « Je veux qu’ils arrêtent. Et j’espère qu’ils peuvent arrêter maintenant », a réagi le président américain, Donald Trump, à Washington. « Le monde doit faire preuve d’une tolérance zéro envers le terrorisme », a répondu le ministre des affaires étrangères indien, Subrahmanyam Jaishankar, sur le réseau social X. Pour Happymoon Jacob, l’opération « Sindoor », « une opération militaire ouverte, publique et de grande intensité », marque une innovation doctrinale dans la réponse de l’Inde au terrorisme après des années à tenter des actions militaires de faible intensité, comme, en 2016, à Uri et, en 2019, à Balakot. « [Elle] vise à créer une situation de déclenchement automatique en cas d’escalade, explique ce professeur à l’université Jawaharlal Nehru, à Delhi, dans un article publié dans India’s Wold. La doctrine indienne qui la sous-tend est qu’en menant une attaque terroriste contre l’Inde, c’est en réalité le Pakistan, son adversaire, qui déclenche un conflit militaire conventionnel. » Merci beaucoup pour le partage ! :) Je retiens ce passage Citation Durant toute la journée du 7 mai, malgré des accents triomphalistes sur le succès de l’opération « Sindoor », les autorités indiennes se sont efforcées de nier la destruction d’avions de combat et de minimiser les pertes civiles, défendant des actions « mesurées, non escalatoires, proportionnées et responsables ». Plusieurs médias du pays ont été contraints de supprimer les informations relatives aux crashs des appareils de leurs sites Web, sous la pression du gouvernement de Narendra Modi. « Si des avions ont été perdus, c’est certainement un revers. Si des Rafale ont été perdus, c’est un revers encore plus important et cela ternit, bien sûr, l’image de l’opération indienne. Perdre des avions n’est jamais une bonne chose, mais perdre des avions alors que vous essayez de mener une opération clairement planifiée, répétée et préparée est forcément douloureux et embarrassant », estime Sushant Singh, ancien militaire de l’armée indienne et analyste stratégique. Donc les médias indiens, malgré leurs nationalisme assumé et revendiqué, auraient reçu des pressions pour ne pas divulguer la perte des appareils... En gros, c'est "Tout va bien, madame la Marquise". Toutefois, les indiens s'attendent à une contrat attaque pakis et que cette guerre nous a permis de de découvrir qu'il y a nouveau protagoniste qui rentre dans la danse en matière d'avion de chasse, Le J-10C et son missile PL-15 . Du moins, les connaisseurs savaient qu'ils existaient mais personne ne l'avait vraiment pris au sérieux . Que ce soit les indiens et même surtout nous les occidentaux par condescendance. Les indiens vont essuyer les platres. Pour reprendre une métaphore footballistique : "Il y a les forces supposés mais il y a surtout la vérité du terrain ! Modifié le 8 mai par Claudio Lopez 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 8 mai Share Posté(e) le 8 mai (modifié) il y a 3 minutes, Claudio Lopez a dit : Toutefois, les indiens s'attendent à une contrat attaque pakis et que cette guerre nous a permis de de découvrir qu'il y a nouveau protagoniste qui rentre dans la danse en matière d'avion de chasse, Le J-10C et son missile . Du moins, les connaisseurs savaient qu'il existait mais personne ne l'avait vraiment pris au sérieux . Que ce soit les indiens et même surtout nous les occidentaux par condescendance. Les indiens vont essuyer les platres. Pour reprendre une métaphore footballistique : "Il y a les forces supposés mais il y a surtout la vérité du terrain ! "Découvrir" ? Ça fait des mois que le J-10CE est en service et plus encore qu'on dit de faire attention. De quels "connaisseurs" parle-t-on ? On parle de la meilleure variante en service du J-10, avec radar AESA et tous les équipements qui vont avec. J'ignore son degré d'avancement par rapport aux J-10 de la PLAAF mais on n'est clairement plus sur du Mirage 5 rafistolé. Modifié le 8 mai par Ciders Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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